PRÉSIDENTIELLE DE MARS 2021 : TOUS LES REGARDS FIXÉS SUR PARFAIT KOLELAS
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Le rejeton de l’intrépide et téméraire Bernard Bakana kolelas, Guy Brice Parfait Kolelas qui caresse l’intention de diriger le Congo se trouve, actuellement, à la croisée des chemins.
Depuis l’annonce du retrait de la course à la présidence de la République par Claudine Munari et Pascal Tsaty Mabiala, les adeptes de l’opposition attendent, impatiemment, la position du coordonnateur de l’UDH-YUKI (l’Union des démocrates humanistes YUKI). On le sait qu’il est candidat à la candidature et que ce dernier n’attendait que le feu vert de son parti. On sait aussi que Guy Brice qui se fait appeler Josué depuis la dernière élection présentielle de 2016, faisant allusion au continuateur de l’œuvre de Moïse en Israël vers la terre promise, est convaincu, comme son défunt père, qu’il dirigera, à tout prix, le Congo, en tout cas selon une « promesse » faites à la descendance Kolelas dont elle seule sait quand et où ladite promesse avait été faite.
Et pourtant, tous semblent convaincus que le match est gagné d’avance, car l’heure de l’alternance au Congo n’a pas encore sonné. On organise pas les élections pour les perdre, disait quelqu’un chez nous. En plus, les militants du Parti congolais du Travail (PCT) et leur « champion » Denis Sassou Nguesso, au pouvoir depuis plus de 50 ans, ne sont pas disposés à lâcher le pouvoir pour de raisons qui leur sont propres.
Selon des opinions concordantes, participer à l’élection de mars 2021, c’est accompagner le président Sassou et son PCT dans la « triche » et de facto crédibiliser les scrutins de mars prochain à l’égard de la communauté internationale. Car, les conditions d’une élection libre et transparente ne seraient pas réunies. La composition de la commission chargée d’organisation des élections n’a pas bougé d’un iota depuis la dernière élection contestée, tout comme le recensement administratif spécial qui devrait permettre de dégager un corps électoral fiable n’aura pas lieu. A la place, le gouvernement organise une révision des listes électorales.
Guy Brice Parfait Kolelas se trouve entre le marteau et l’enclume. Et sa crédibilité en dépend. Va-t-il poursuivre sa course vers la présidentielle pour laquelle il sait qu’il va échouer pour la suite déposer plainte à la Cour africaine de justice à l’instar de 2016 qui n’aboutira jamais, ou va-t-il reculer, comme l’ont fait Munari et Tsaty ?
En tout cas, son avenir politique en dépend.
B. BAT

