Corruption : Vincent Bolloré plaide coupable
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Vincent Bolloré au service des DICTATEURS AFRICAINS

L'homme d'affaires Vincent Bolloré est suspecté de corruption au Togo, après avoir décroché en 2010 la gestion du port de Lomé. Le paiement d'une amende de 12 millions d'euros, validée par la justice, devrait toutefois permettre à son groupe d'échapper à d'éventuelles poursuites à l'internationale.
Une juge du tribunal judiciaire de Paris a jugé vendredi "nécessaire" un procès pour l'homme d'affaires Vincent Bolloré pour des faits notamment de corruption au Togo, mais a validé une amende de 12 millions d'euros pour le groupe Bolloré, permettant ainsi la fin des poursuites contre la multinationale. Vincent Bolloré, Gilles Alix, directeur général du groupe Bolloré et Jean-Philippe Dorent, directeur international de l'agence Havas, filiale de Bolloré, avaient accepté une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC, sorte de "plaider-coupable" à la française) et le paiement d'une amende de 375.000 euros.
Mais lors de l'audience, la juge a refusé d'homologuer cette CRPC, estimant que les peines étaient "inadaptées au regard" de la gravité des faits reprochés et considérant qu'il était "nécessaire qu'ils soient jugés" par un tribunal correctionnel. Les faits ont "gravement porté atteinte à l'ordre public économique" et "à la souveraineté du Togo", a déclaré la juge. Il appartient désormais à un magistrat d'ordonner ou non un procès pour Vincent Bolloré, Gilles Alix, et Jean-Philippe Dorent.


