J’aurais pu me contenter de ma belle retraite après une carrière brillante et profiter de mes vieux jours et ceux de ma vieille mère à ses côtés. Mais pour vous Congolais, parce que le devoir m’appelait, je ne me suis pas dérobé et j’ai été au rendez-vous de l'histoire. Et à vos bourreaux qui vous ont réduits au simple rang de pauvres esclaves, je leur dis ceci :
Prenez, ceci est mon corps et mon sang. Faites-en ce que vous voulez, si c’est le prix à payer pour que mes compatriotes ne vivent plus sous le joug esclavagiste trentenaire des Sassou et des Nguesso, afin que dans la liberté recouvrée, les Congolais se réapproprient leurs richesses confisquées par un homme et son clan, en jouir et puissent enfin aspirer à une vie meilleure, notamment :
Pouvoir se soigner
Pouvoir manger
Pouvoir travailler
Assurer l’avenir de leurs enfants sans être obligés d’émigrer.
Mais jamais, au grand jamais je ne reconnaîtrai cette victoire volée aux Congolais. Jamais, au grand jamais je ne serai ni dans la compromission ni dans la trahison comme certains, avec un pouvoir criminel, tribaliste et clanique qui s'est mis dans sa tête que le Sassouland était sa propriété familiale,et qu'à ce titre, il pouvait tuer en toute impunité depuis des années, comme en ce moment dans le Pool pour se maintenir au pouvoir. Les élections frauduleuses organisées depuis des années ? Après ce qui vient de se passer, on l'aura compris, c'est de la poudre aux yeux.
Je vous dis, ayez foi en vous car notre combat est noble et la victoire certaine. Question de temps.