Par LA VOIX DU PEUPLE
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Congo-Brazzaville: l’avocat du colonel Marcel NTSOUROU
s’inquiète du sort de son client
Le Colonel Marcel NSTOUROU à la DST
Arrêté le 16 décembre 2013 au terme d’une fusillade autour de son domicile en plein centreville de Brazzaville, et transféré six jours après à la maison d’arrêt, le colonel Marcel
NTSOUROU, ancien numéro deux des renseignements, n’a toujours pas vu son avocat,
Maître Hervé Ambroise Hervé MALONGA. Ce dernier s’est inquiété de la situation de son
client, hier vendredi 27 décembre 2013, lors d’une conférence de presse, interpellant les autorités et les parlementaires.
De tous les avocats qui ont défendu le colonel Marcel NTSOUROU lors du procès sur
l’affaire des explosions de Mpila, maître Ambroise Hervé MALONGA est le seul qui s’est
prononcé pour défendre l’officier depuis les événements du 16 décembre. Il se dit inquiet
pour son client qu’il n’a toujours pas vu : « Depuis cette date, je n’ai jamais obtenu le permis de visite, je n’ai pu voir mon client. Mais par des personnes interposées, j’ai pu me
faire une idée de ce qu’il était devenu. J’ai appris qu’il avait reçu une balle au pied. »
Maître MALONGA rappelle aux autorités que le Congo a ratifié des textes internationaux
en matière de protection des droits de l’homme et interpelle les parlementaires : « Nous
avons ratifié des engagements internationaux. Au niveau de l’Assemblée, les députés devraient réagir devant cet état de fait. Dans un pays qui se dit un pays de droit, peu importe ce que vous reprochez à quelqu’un, la personne a le droit de choisir un avocat, la personne a le droit de parler à son avocat. »
Le procureur de la République a prévenu que le colonel Marcel NTSOUROU doit répondre
de ses actes. Il a écrit à maître MALONGA, lui demandant de se présenter à son bureau le
31 décembre avec le mandat par lequel l’officier le désigne comme son conseil.
MALI : L'ex-président malien ATT pourrait être inculpé de haute trahison
Le gouvernement malien a saisi ce vendredi 27 décembre 2013 l'Assemblée nationale, où
siège la Haute cour de justice, pour juger l'ancien président Amadou Toumani Touré. Il
pourrait être inculpé de haute trahison, pour avoir laissé entrer des forces étrangères au Mali.
Le communiqué gouvernemental donne des détails. L’ancien président ATT est accusé
d’avoir violé son serment, en « facilitant la pénétration et l’installation des forces étrangères
sur le territoire national, en ne leur opposant aucune résistance ».
Il est également accusé d’avoir « détruit l’outil de défense ». Et par ailleurs, le même communiqué affirme que l'ex-président ATT sera poursuivi pour avoir participé à la démoralisation de l’armée.
Invasion et occupation du nord du Mali
Le communiqué ne donne pas d’autre détail, mais il pourrait s’agir de l’invasion et de
l’occupation du nord du Mali de différents groupes armés, et de la réaction à l’époque du
gouvernement, ou du moins, de l’armée malienne.
L’ancien président est actuellement en exil à Dakar, et le communiqué ne précise pas si le
Mali a demandé son extradition ou s’il a l’intention de le faire.
Au Congo Brazzaville, après avoir fait appel aux forces étrangères pendant son coup d’état
sanglant de 1997 et rester bouche cousu pendant l’invasion de l’armée angolaise à kimongo.
Les explosions du 4 Mars 2012 ayant entrainé la mort des milliers de congolais, l’assaut
meurtrier du lundi 16 Décembre 2013 au domicile du colonel Marcel NTSOUROU. Le
dictateur Denis SASSOU NGUESSO échappera t-il éternellement A la Haute cour de justice.
Brazzaville, Steve OBORASSI pour la Voix du Peuple
«Un dictateur n'a pas de concurrent à sa taille tant que le peuple ne relève pas le défi »
Pour une République Juste & Démocratique, Vous Trompez le Peuple Nous dénonçons
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