CONGO BRAZZAVILLE : Le difficile réveil politique de l’opposition Congolaise.
LES PRISONNIERS POLITIQUES
AU CONGO BRAZZAVILLE
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Réélu avec 88,4 % DES VOIX
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OUI A UNE TRANSITION APAISÉE
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Le Congo de SASSOU n’est pas seulement malade et agonise de ses dirigeants. Il est aussi souffrant de son opposition. Malgré les difficultés liées au quotidien du peuple congolais qui s’est toujours battu à ses côtés pour sa libération, la classe politique de l’opposition est comme plongée dans un profond coma.
Les Congolais sont à bout de souffle. La crise économique et financière généralisée engendrée par la gabegie et le pillage systématique d’un clan, continue de frapper de plein fouet le quotidien de la majorité de la population congolaise. Pendant ce temps, le pouvoir, lui, ne s’active que pour les prochaines élections de 2026, Aucune date n’est officiellement retenue, mais si l’on est certain d’une chose, c’est que les élections présidentielles se tiendront l’année prochaine au Congo, aux dires du gouvernement aveuglé par une jouissance honteuse et scandaleuses des biens du peuple.
Vraisemblablement groggy par les multiples intimidations et arrestations depuis 2002. Et longtemps cloisonnée dans une passivité notoire, confinée par plus dans un rôle d’assistanat politique, l’opposition congolaise qui ne trouvait de miroir, ces derniers temps, qu’à travers la bravoures d’un peuple qui refuse le Diktat, semble au fur et à mesure reprendre du poil de la bête. En plus les affaires de vol ou pillage récurrents chaque jour ont pour conséquences de fortes précipitations et contribué à remettre en selle l’opposition qui ne manquait pas de tirer à boulets rouges sur l’inactivité ou la prédominance de l’impunité devenues la règle au sommet de l’état.
En somme, le goût de l’initiative politique et de la réoccupation du terrain politique par MAHIAS DZON. Comme en témoignent sa déclaration faite à Brazzaville, le 17 avril 2025. Une conférence qui rompt avec ses précédentes déclarations jugées trop timorées, MATHIAS DZON vient de placer la barre haute. La mise au point de Clément MIERASSA sur les opposants de façades et la conférence de presse de la Fédération de l’opposition congolaise (FOC), sur un fond de repositionnement politique vient de sonner la fin de la recréation.
Le régime quarantenaire, qui jette des miettes aux populations groggy en ces périodes très tendues, se donne déjà toutes les « chances » en se lançant dans une précampagne qui ne dit pas son nom. Il actionne sa machine de propagande avec des opérations dites « présidentielles » sur toute l’étendue du territoire national. Ce qui signifie que le message de cette partie de l’opposition a été bien entendu.
Le réveil en sursaut de TSATY MABIALA sonne comme un ordre de se mouiller et tente de jouer aux pompiers pyromanes. Tout ceci ne joue qu’a renforcer son attachement à un pouvoir malsain et meurtrier et confirmer la thèse qui circulait depuis belle lurette dans les langues de tous les Congolais qu’il n’était qu’un exécutant de SASSOU. Aussi tous les partis « dit de l’opposition (16) qui ont paraphé les délires de TSATY MABIALA portent en elles les germes d’un rejet total de la part des populations. Il ne sera pas fait de fatwa à TSATY MABIALA, mais il est clairement observé par le peuple, de par son alignement au pouvoir, il est un homme du pouvoir et de ce fait les militants de l’UPADS doivent le destituer. Nous demandons aux membres des partis qui ont adhéré à cette coalition des mafieux d’exiger une vraie clarification et une feuille de route claire. L’on se demande ou est l’intérêt de ce regroupement inédit qui prétend incarner une nouvelle dynamique au sein de l’opposition congolaise. Parmi les signataires de cette union figurent des partis de premier plan tels que l’Union des démocrates humanistes-Yuki, le Mouvement pour l’unité, la solidarité et le travail de Claudine Munari, ou encore le Parti républicain et libéral dirigé par Nick Fylla. À leurs côtés, le Comité d’action pour le renouveau de Clotaire Mboussa Ellah, l’Union pour la restauration du Congo de Dominique Basseyila, le Conseil national des républicains du pasteur Ntumi, ainsi que d’autres formations, forment un front commun élargi.
Ce que fait TSATY MABIALA et sa clique c’est une honte absolue. J’ai été choqué des coups de pression envers des opposants fragiles, de la calomnie, de la mauvaise foi. Ce qu’ont fait les dirigeants du PCT est à la limite des méthodes de voyous. Ils ont sciemment sali et piétiné l’image la démocratie. Le PCT a touché le fond
Nous tenons ici à saluer le difficile réveil de cette opposition qui prend de bonnes initiatives qui rehausse la confiance et active le réveil des Congolais.
Il serait temps qu’une coalition d’une varie opposition se mette en place. Une opposition que nous appelons de tous nos vœux. Il serait temps que MATHIAS DZON, MIERASSA et NTELO se retrouvent pour conjuguer leurs efforts.
Pendant que le pouvoir en place se mobilise pour ratisser large, l’opposition Congolaise ne doit plus perdurer dans son sommeil comateux.
Les leaders de l’opposition sont devenus si silencieux que d’aucuns se demandent ce qui se passe dans leur état-major respectif. Les seules rares occasions où l’on entend leur voix résonnée, c’est soit pour dénoncer timidement les failles du gouvernement et le vol d’une présidentielle dont les pages sont déjà tournées.
Nous saluons la sortie très remarquée de MIERASSA pour dénoncer les oppositions de façades que nous nous qualifions de Judas…
La situation est telle que le peuple en lutte depuis plus de 40 ans a perdu tout espoir en son opposition. Cette nouvelle dynamique confère a l’opposition son droit le plus absolu d’initier la marche à suivre. Les jeunes et les citoyens qui ont fait des études post-secondaires sont les moins enclins à exprimer cette méfiance envers le pouvoir. Ils dénoncent une ségrégation sociale dans l‘examen de leur dossier de recrutement
Quoi qu’il en soit, force est de reconnaître que l’opposition radicale au pouvoir en place semble en train de sortir de sa léthargie, à la suite du balisage du terrain par MATHIAS DZON, MIERASSA ET N’TELO si certains de ses leaders sentent encore l’épée de Damoclès brandi la corruption comme arme de musellement d’où leur action par intermittences. Cette reprise de l’initiative politique doit être renforcée par l’adhésion d’une large majorité de la population et par une déclaration commune d’imposer au pouvoir le respect des décisions prises.
Ce que ses militants exigent d’ailleurs avec force, c’est imposer à la nouvelle coalition de TSATY MABIALA qu’on ne peut être éternellement cloisonnée dans une opposition de concevable. Notre pays n’a pas besoin de plusieurs oppositions qui se tirent entre les jambes.
Dans la foulée, l’opposition doit s’entendre pour fixer leur parti sur l’avenir du Congo avec une sorte de volonté de division entretenue par le pouvoir en place entre MATHIAS DZON, MERASSA ET N’TELO .
Jean-Claude BERI
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