TCHAD : Accord de paix de Doha pour le Tchad les groupes rebelles prennent position
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Des participants écoutent un discours du pré-dialogue entre le pouvoir et les groupes politico-militaires tchadiens, à Doha, au Qatar, qui est ouvert depuis le 13 mars 2022. AFP - KARIM JAAFAR
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Après cinq mois de négociations encadrées par le Qatar, c'est ce lundi qu'est signé l'accord de paix entre les autorités et les groupes politico-militaires. Le processus a été long, le chef de la junte Mahamat Idriss Déby, est venu en personne vendredi pour participer aux ultimes discussions. Cinquante deux mouvements sont présents à Doha et au final, deux groupes se sont créés : ceux qui souhaitent signer cet accord et ceux qui le rejettent. Discrets jusqu'à ce dimanche, plusieurs leaders des groupes rebelles se sont exprimés.
La poignée de main est chaleureuse et le message très clair. Mahamat Nouri et Mahamat Idriss Déby ont su s'accorder. A la sortie de l'entretien, le chef de l'Union des Forces pour la démocratie et le développement a indiqué : « C'est la paix notre objet, le problème tchadien date de 59 ans. Nous assumons pour un accord pour participer au dialogue qui se tiendra bientôt à Ndjamena ». Autre chef de groupe important : Timan Erdimi de l'Union des forces de la résistance a également confirmé qu'il signerait ce lundi l'accord de paix.
C’est la paix, notre objet principal. (…) Par conséquent, nous assumons vers la paix maintenant, vers un accord pour permettre aux politico-militaires de participer au dialogue national inclusif qui va se tenir bientôt à Ndjamena. Donc nous allons nous préparer pour cet accord.
Le Fact rejette l'accord
Par contre, considéré comme le groupe politico-militaire le plus puissant, le Fact, le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad, à l’origine de l’offensive qui a coûté la vie à l’ancien dirigeant Idriss Déby, a annoncé son refus de signer l'accord mais reste ouvert au dialogue. Le porte-parole du mouvement, Issa Ahamat, a indiqué que le texte ne prenait pas en compte les revendications du Fact notamment, « la parité des délégués au dialogue national et la libération des prisonniers à la signature de l'accord ».
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