LE GHANA ET L'ALTERNANCE DÉMOCRATIQUE - L'AFRIQUE CENTRALE : L'AFRIQUE DES TÉNÈBRES

Ici, l’alternance n'est pas un vain mot, et on ne modifie pas les constitutions pour s’accrocher inutilement au pouvoir. Les citoyens respectent les règles du jeu et le verdict des urnes est respecté en toute transparence. Évidemment, pas d'homme providentiel. Pas de prisonniers politiques, d'ailleurs il est vivement encouragé d'apporter des critiques sans être inquiété, ni craindre pour sa vie. On ne traque pas les opposants, ni sur le territoire national, ni à l'étranger pour leur faire la peau.
Pas de projet d’oligarchie en gestation, pas d’épicerie familiale non plus, c'est à se demander si ces hommes qui défilent à la tête du Ghana ont des enfants, des neveux et des nièces, des cousins et des cousines, des tantes et des oncles, des beaux-fils et des belles fille. Jamais, on ne les a entendus. Ici , pas de mélanges des genres. Les parents, c'est dans la sphère privée. Pas publique, où ils gambaderaient dans le marigot politique.

Curieusement, la paix y règne depuis des décennies. L'armée est bien entendue républicaine. Ce n'est ni une voie de garage où on planquerait massivement les gens de son ethnie pour jouer les bras armés du pouvoir. Ni un bastion de commandants, de colonels et de généraux majoritairement d'une seule et même ethnie, nommés avec complaisance, redevables d'un régime que l'on doit défendre quel qu'en soit le prix.

Le Ghana, un modèle.

L'AFRIQUE CENTRALE ET SES INCOMPÉTENTS

L'AFRIQUE DES TÉNÈBRES

L' Afrique des ténèbres...les voilà en vadrouille, réunis à l'occasion de la sempiternelle messe qui n' a jamais servi à rien, si ce n'est à constater le naufrage d'une zone pourtant riche dont ils ont réussi l'exploit d'engloutir dans les bas fonds. A eux seuls, Ils cumulent plus de 100 ans au pouvoir, ces gens-là.

Plus d'un siècle au pouvoir, c'est l'alternance revue et revisitée par ces satrapes qui n'ont jamais imaginé une seule seconde qu'il y avait une vie après le pouvoir. En réalité, que craignent-ils? Eux-mêmes savent le pourquoi du comment. Les voilà à jamais condamnés, otages des crimes économiques et politiques arrosés souvent du sang des innocents. Ils n'ont d'autre choix que celui de s'accrocher, histoire de retarder l'échéance.