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PCT – M.C.D.D.I LA RUPTURE : TRANSCRIPTION DU DISCOURS DE Parfait KOLELAS

  

  

  

  

 

Auteur: Transcription ANK pour Nerrati

 

CONGO BRAZZAVILLM.C.D.D.I - PCT : LA RUPTURE  

 

   

 

Je suis heureux du plus profond de mon cœur d'être parmi vous. Je suis venu ici vous présenter la vérité et l’honnêteté du défunt Bernard Kolélas.

[...]

Mesdames, Messieurs,

Nous sommes ici parce que nous avons accepté de faire de la politique pour notre pays, le Congo. La politique au Congo demande beaucoup de courage et ça entraîne parfois la mort. Je suis né des entrailles de ma mère (également mère ayant fait des jumeaux) et de mon père Kolélas.

[...]

« Nous ne pouvons pas vendre notre pays le Congo pour de l'argent ». Il y en a qui ont la mémoire courte, il y' en a qui sont morts brûlés. Malgré tout cela, nous avons pardonné, puisqu'on nous a demandé de mettre de l'amour du prochain centre de notre action.

Et depuis, nous fléchissons nos genoux pour demander pardon en les suggérant de bien construire le Congo.

Le Congo doit être construit avec toute l’honnêteté possible. Les difficultés politiques viennent de loin. Ceux qui ont signé les alliances avec le « PCT » sont morts, sans dire ce qu'ils en savaient et ne nous ont pas légué les bases ou les secrets de cette alliance. Nous qui avons cet héritage, nous n'allons pas vendre notre âme.

Ce n'est pas, parce que je suis au gouvernement de monsieur Sassou, que je dois me taire, c'est la vérité de notre culture Kongo : « Nous ne pouvons pas accepter n’importe quoi ! ». C'est moi, le président du « MCDDI » qui vous parle, ce n’est pas la peur qui doit vous guider. On vous intimide: au cas où vous diriez « NON », Sassou va vous tuer, pourquoi devrait-t-il vous tuer ? Nous sommes en démocratie et la démocratie c'est la liberté de parole. Le président Bernard Kolélas qui avait crée ce parti avait dit : « La graine du communisme ne tombera jamais au Congo dans le combat pour la démocratie ».

Il y a des hommes qui ont pris des faux habits de démocrate, maintenant que le peuple veut s'exprimer, on menace de frapper le peuple, mais pourquoi les frapper ? soi-disant vous êtes des démocrates. N'ayez point crainte, Mesdames et Messieurs.

Il y a quelques temps, j'ai voyagé, je suis allé en mission sur la terre où a vécu seigneur Jésus-christ (Tel-Aviv, Jérusalem, Golgotha, aux jardins des oliviers ...), j'ai prié partout où je suis passé, j'ai également prié devant le tombeau du Roi David. Et j'ai imploré : « Mais qu'est ce qui ne va pas au Congo, quel est le problème au Congo. Dieu parle-moi, pourquoi veut-on détruire le mouvement laissé par Bernard kolélas ? ».

Alors, là, où il n'y a pas d'amour, qu'est ce qui se passe ? C'est l’ennemi qui s'infiltre pour semer le désordre, le divertissement et on nous accuse, les enfants de Bernard Kolélas sont partis au gouvernement pour s'enrichir. Nous continuons à clamer haut et fort, « que nous ne nous sommes pas enrichis, nous n'avons pas une fortune illicite. Bernard Kolélas est parti et nous qui sommes restés, pourquoi devrons-nous nous enrichir avec de l'argent sale ? Mais c'est de l'argent du diable ».

Je vous informe ceci : « Lorsque le sage Kolélas est mort, Sassou était présent. Et c'est Sassou qui a donné l'argent pour l'enterrement et pour les enfants de Kolélas. Peut-on dire, que les enfants de Bernard Kolélas ont volé cet argent ? Par suite, les enfants de Bernard Kolélas acceptent de suivre Sassou sans lui demander l'argent, puisque, ils le considèrent comme un nouveau père, mais ce nouveau père, curieusement, est très très dur envers nous, difficile pour lui, de respecter même les valeurs de la Bible ».

Voici ce que je vous révèle :

[...]

Lorsque nous avons scellé l'alliance avec Sassou, de nombreuses promesses nous ont été faîtes, ceci fait maintenant 5 ans que ces promesses ne sont pas tenues, nous avons signé des accords qui n'ont jamais été respectés par la partie adverse. Ce sont des gros menteurs, des manipulateurs.
Ils ne sont pas sincères dans cette alliance, l'alliance est scellée sur le sang de nos martyrs. Là où on vient, il y a eu des morts, aujourd'hui qu'ils ont le pouvoir, ça devient le leur uniquement, ils nous ont oublié, ils nous ont tourné le dos. Quand je sollicite un rendez-vous, c'est difficile qu'il me soit accordé. Quand je me présente au rendez-vous, Sassou esquive pendant que je l’attends. On a signé des accords, jusqu'ici rien n’a été respecté. Ce comportement n'est pas digne, que de mensonges et de malhonnêteté.

- Combien de préfets avez-vous ?

- Combien d'ambassadeurs avez-vous ?

- Et combien de maires avez-vous ?

 

 

   

 

 

C'est difficile mes chers amis, c'est très difficile. On avait signé des accords pour gouverner ensemble, mais au gouvernement, nous ne sommes que deux représentants du « MCDDI ». Et pourtant, dès que tu revendiques ou tu parles, ils t’intimident et te somment de ne pas en parler, au risque qu'ils te tuent.

Mais avant d'aller à la dernière élection présidentielle, notre coordination nationale « Comité nationale » était d'accord dans le cadre de l'alliance pour gouverner ensemble avec le « PCT », c'est pourquoi, nous avons scellé la stratégie du candidat unique, représenté par Sassou.

Mais aujourd'hui, le « PCT » nous accuse de ne pas prendre une position claire, en ce qui concerne le débat sur le changement de la constitution. Le « PCT » nous a-t-il contacté pour nous donner leur position sur « le changement de la constitution » ? Lorsque le « PCT » demandera notre avis : Ce jour là ; Nous poserons la question suivante : « Nous avons signé un accord de gouvernance avant l'élection présidentielle passée, où est passé cet accord ? ».

Quand vous me voyez au gouvernement, sachez le, que c'est difficile pour moi. Par exemple, le « PCT » nous avait demandé de proposer un membre du « MCDDI » au sénat pour le poste de « président de la commission éducation ». Ensuite, j'ai donné le nom de monsieur Mouanga Nkéoua, un grand militant du « MCDDI ». Mais arrivé à ce poste, le sieur Mouanga Nkéoua a préféré suivre le milliardaire. Mais, quand on revendique auprès de monsieur Sassou ce poste au sénat, il nous promet pour des lendemains sans suite. Est-ce un comportement digne de vérité ?

Un jour j'ai dit à Sassou : « Vous êtes le père de la nation, pouvez-vous m'expliquer le fait que : nous avons proposé au gouvernement un grand militant du « MCDDI (Hellot Mampouya) » qui est devenu milliardaire, comment cela se fait-il ? Lui et moi, sommes arrivés au gouvernement avec de petites chaussures mais où a-t-il eu ses grandes chaussures ? ». Je vous ai livré la vérité.

[...]

Lorsque le « PCT » nous posera la question concernant « le changement de la constitution », nous allons au préalable nous concerter « Comité national » autour d'un « Congrès extraordinaire » avant de donner notre réponse, et c'est vous le peuple sympathisant du « MCDDI », qui nous indiqueriez la ligne à suivre.

C'est vous qui aurez le dernier mot, puisque cette constitution a été édifiée pour empêcher le président fondateur de ce parti (MCDDI), le défunt Bernard Kolélas et le président fondateur du « RDPS », le défunt Thistère Tchicaya de ne pouvoir être des candidats. Mais aujourd’hui Sassou est pris au piège de sa propre constitution taillée sur mesure, veux maintenant la réviser ? De qui se moque t-on ? Si on vous demande votre avis, n'en donnez pas un ! Répondez que nous allons siégé autour d'un « Comité national » ou d'un « Congrès extraordinaire » pour avoir une position commune concernant « le débat sur la constitution».

[...]

Nous avons fait le recensement ensemble, mais à la fin, les données ont été falsifiées : Nous avons reconnu, que le recensement est falsifié et certains de mes camarades ont proposé d'opposer notre refus, mais après mûre réflexion, nous avons dit ceci : Nous avons accepté de participer au recensement national. Le recensement terminé, nous avons apposé notre signature sur les résultats. Mais à notre surprise, les résultats du recensement publiés n'étaient plus les mêmes que ceux sur lesquels nous avons apposé notre signature. Nous étions désolés de comprendre qu'ils nous ont bien eus, qu'ils nous ont bien piégés. Trop tard, ils ont utilisé notre signature pour des faux résultats. Que devons-nous faire maintenant ?

Au regard du gonflement des listes du nord et de l'affaiblissement des listes du sud, nous avons déposé, pour la prochaine élection, une proposition de loi à l'Assemblée « pour un bulletin unique dans les bureaux de vote, sur lesquels chaque électeurs mettra ses empreintes au moyen de l'encre indélébile », pour éviter des fraudes, pour confirmer des résultats : « Le processus doit être crédible et transparent ».

Je l'ai vu ici à Bacongo et un peu partout dans la république, des personnes ayant des sacs d'argent sur eux pour l'achat des consciences. On te dit tu vas voter, mais arranges-toi de sortir avec le bulletin de « MCCDI ». On a donc, institué la tricherie avec 10.000 Fcfa.

C'est pourquoi, j'ai fait la proposition que j'ai signalée ci-dessus, puisque actuellement, les gens ont plus d'argent qu'avant, le montant de la corruption pourra être plus grande qu'avant, par exemple 1.000.000 FCFA et de nombreuses personnes succomberont à la corruption pour sortir avec des bulletins du « MCCDI ».

[...]

J'ai écrit et j'ai donné à qui de droit ma proposition. Cette proposition se trouve à « l'Assemblée nationale », elle a été jugée recevable. Je l'ai déposé pour défendre notre parti contre des éventuelles tricheries, et nous attendons la réponse. S'ils n'acceptent pas notre proposition, c'est qu'ils veulent tricher, c'est qu'il y a une tricherie programmée.

Maintenant, pour vous embrouiller, ils vous parlent du « changement de la constitution », alors qu'il y a un véritable débat qui doit intéresser le pays : C'est le débat sur « la fiabilité et la crédibilité » de l'élection présidentielle. Le débat sur la constitution est un leurre pour détourner votre esprit, le véritable débat c'est celui de la « crédibilité et de la transparence » des élections au Congo. Ça c'est le vrai débat, qu'on devrait mettre sur la scène politique.

Dans ce faux débat sur la constitution, on a même créé des sages par ci par là pour parler de la révision de la constitution. Même dans le pool, on nous dit, qu'il y a des sages. Or, les vrais sages du Pool sont déjà morts, mais le gouvernement veut en créer, pour leur faire dire certaines choses, « notamment qu'ils acceptent que la constitution soit changée ». Je répète : « Le vrai débat c'est celui de la crédibilité et de la transparence des élections au Congo, qu'on aille sur le débat de l’organisation des élections, on va s'entendre ». N'ayez point crainte : « S'il faut mourir, je suis prêt à mourir pour vous, je ne fuirai jamais mon pays ». ...

(...)


Transcription ANK pour Nerrati

 

                          

 
 
 
 

 «Un dictateur n'a pas de concurrent à sa taille tant que le peuple ne relève pas le défi » 

 

Pour une République Juste & Démocratique, Vous Trompez le Peuple Nous dénonçons

 

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L
En parlant de Koléla, et des Laris, ceci risque de vous intéresser:<br /> http://harengmalsale.blogspot.ca/2014/02/autorites-canadiennes-en-matiere.html
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