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CRISE CENTRAFRICAINE : OU EST PASSÉ LE FAMEUX MEDIATEUR Denis SASSOU NGUESSO

 

  

  

 

 

   CENTRAFRIQUE : DÉCOUVERTE D'UN CHARNIER  A BANGUI  

 

Bangui, le 26 décembre 2013.

Bangui, le 26 décembre 2013.

Centrafrique: Découverte d'un nouveau charnier, les Anti Balaka pointés du doigt

 

40 personnes auraient été tuées depuis mercredi dernier à Bangui. L'opération française Sangaris, lancée le 5 décembre, se poursuit. 

 

 

Les soldats français de l'opération Sangaris et les militaires africains de la Misca sont déployés dans deux quartiers de Bangui. Cela fait 600 hommes au total pour boucler Gobongo et Pabongo, et éviter de nouvelles explosions de violence. La journée de mercredi 25 Décembre 2013 avait été marquée par des affrontements réguliers et la mort d'une quarantaine de personnes et de six soldats tchadiens dans la capitale centrafricaine, où un charnier a été découvert, a-t-on appris ce jeudi 26 décembre 2013. Il s'agit d'une trentaine de corps entassés près du camp militaire de Roux. Joint par RFI, le procureur de Bangui, Ghislain Grésenguet, a précisé qu'il a ouvert une enquête. Il lance un appel à temoins.

Ce sont trente corps qui ont été découverts, selon le procureur de Bangui qui s'est rendu sur les lieux mercredi après avoir été alerté par des riverains, des Banguissois eux-mêmes intrigués par l’odeur persistante.

Des cadavres - en décomposition depuis trois à cinq jours - étaient donc jetés à l'air libre sur environ 200 mètres de part et d'autre de la route qui monte sur la colline des Panthères, sur les hauteurs de Bangui. Un secteur sensible de la capitale où se trouvent des installations radiophoniques. La zone est surveillée par l'armée, interdite au public et aux véhicules civils, et située non loin du camp de Roux, où sont installés la garde présidentielle et le chef de l'Etat.

Ni femmes ni enfants ne figuraient parmi les victimes, mais uniquement des hommes adultes. Selon les premiers éléments de l'enquête, ces hommes auraient été torturés avant d'être assassinés. La plupart des corps portent des plaies, des blessures faites à l'armes blanche, ou étaient mutilés. D’autres corps étaient ligotés quand ils ont été retrouvés.

Ont-ils été tués par balle ou à l'arme blanche ? L'état des corps ne permettait pas de le dire de prime abord, mais aucune douille n'a été trouvée sur place.

Le procureur indique aussi que si des coups de feu avaient été tirés, cela aurait alerté les autorités ou les officiels étrangers qui habitent non loin de là. Selon lui, ces hommes, morts depuis trois à cinq jours, ont été tués ailleurs et jetés sur place.

L'enquête a été confiée aux gendarmes, et le procureur lance un appel à témoin.

L’ONU dénonce une «violence absolument aveugle»

Inquiétudes après la découverte d'un charnier à Bangui, la capitale centrafricaine. Des traces de tortures et des assassinats dont les motivations échappent aux acteurs sur place.  Depuis le début de la semaine, une centaine de corps ont été retrouvés dans la ville qui reste en proie à l'insécurité la plus généralisée.

« Il y a une violence qui n’a aucun objectif, de nature politique ou autre, analyse le général Babacar Gaye, représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en Centrafrique. C’est une violence absolument aveugle. Des personnes ont été tuées aux abords d’endroits où ils avaient trouvé refuge. Des soldats de la paix ont été attaqués dans leur déplacement. Des personnes tout à fait innocentes ont été tuées sur la base de leur appartenance religieuse. »

 A l’évidence, poursuit-il, il faut qu’au plan militaire on assure une meilleure protection des populations vulnérables, que l’on essaie de concentrer plus d’effort dans les quartiers du 4ème arrondissement, qui sont ceux qui sont actuellement le théâtre de la violence. Mais il faut aussi que tous les responsables élèvent leur voix pour arrêter cette violence. »

Identifier les responsables

« Cette découverte ne peut que nous perturber, regrette pour sa part Maître Bruno Hyacinthe Gbiegba, membre de l'Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT). Nous exigeons l’ouverture d’une enquête, la détermination des auteurs de ces crimes et leur traduction devant la justice. L’une des causes de ces multiples crises que nous vivons, c’est l’impunité accordée aux criminels. »

« Généralement, quand on nous dit qu’on ouvre une enquête, c’est une manière d'endormir les personnes. On n’a jamais eu les résultats de celles-ci », regrette-t-elle.

 

Bangui, Chantal TANOH pour la Voix du Peuple

 

 

 

 

 «Un dictateur n'a pas de concurrent à sa taille tant que le peuple ne relève pas le défi » 

 

Pour une République Juste & Démocratique, Vous Trompez le Peuple Nous dénonçons

 

 

 

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