N'eût été le soutien de ses frères mbochi de Boundji, Rodolphe Adada n'aurait même pas été nommé Ambassadeur

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  France-Congo-Brazzaville : N'eût été le soutien de ses frères mbochi de Boundji, Rodolphe Adada n'aurait même pas été nommé Ambassadeur

   

   

   

   

  

   

  Rodolphe ADADA. Ambassadeur du DICTATEUR  Denis SASSOU NGUESSO en France

   

   

  Un Congolais, encore un autre gros naïf, m'a laissé entendre qu'il était très content du fait que Sassou ait choisi de "virer" Rodolphe Adada du gouvernement car cela montrerait, selon lui, une volonté de rajeunissement et de renouvellement de l'élite politique.

  Evidemment, cela m'a beaucoup fait rire. Et je lui ai tout simplement répondu qu'au-delà de l'ethnocentrisme et de la cupidité, le plus grand handicap du Congo c'est la naïveté de ses filles et de ses fils. 

  Les propos de ce compatriote m'ont beaucoup fait rire en effet, car je sais très bien pourquoi Rodolphe Adada avait été évincé du gouvernement. Ce n'est en tout cas pas parce qu'il serait trop vieux (même s'il est vrai cependant que Denis Sassou Nguesso  et Rodolphe Adada sont aujourd'hui les deux seuls anciens ministres de Marien Ngouabi à être encore en fonction. C'est très important de le souligner). 

  En fait la véritable raison de l'éviction de Rodo du gouvernement c'est qu'il n'était pas pour que Sassou se représente à l'élection présidentielle et il l'avait fait savoir, non pas à Sassou lui-même mais au Président sud-africain, le très corrompu Jacob Zuma. Donc la vérité est qu'il paye aujourd'hui ce qu'il avait dit à Zuma.

  En effet, lors du dernier congrès de l'ANC (African National Congress), fidèle à sa stratégie de corrompre tout le monde et d'assouvir sa volonté de puissance, Denis Sassou Nguesso avait dépêché deux émissaires en Afrique du Sud pour une mission très spéciale, à savoir, apporter à Jacob Zuma et l'ANC la contribution de Denis Sassou Nguesso d'un montant global de 2,5 milliards de francs CFA reparti comme suit : 1,5 milliards destinés à l'ANC et 1 milliards destinés à Jacob Zuma lui-même. 

  Les deux émissaires étaient Rodolphe Adada et "son petit" Denis Ngokana (je rappelle que le premier est le mentor du second). 

  Profitant de cette occasion, Rodolphe Adada avait alors demandé et obtenu un aparté avec Jacob Zuma. 

  Au cours de cet aparté entre Jacob Zuma et Rodolphe Adada, à la grande surprise de Zuma, Adada lui avait demandé de peser de son poids pour dissuader Denis Sassou Nguesso de se représenter à l'élection présidentielle.

  Malheureusement pour lui, comme tout bon corrompu, Jacob Zuma avait fini par soufflé la teneur de cet échange à Denis Sassou Nguesso; ce qui provoqua l'ire de l’Ogre de l'Alima.

  N'eût été le soutien de ses frères mbochi de Boundji, Adada n'aurait même pas été nommé Ambassadeur.

  
  Bienvenu Mabilemono    

   

  Brazzaville, Steve OBORABASSI pour la voix du Peuple

  JE SUIS Couverture  Monsieur 8%  DICTATEUR Denis SASSOU NGUESSO

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