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L' UNIR - PS : COMBATTRA " LE TRIPATOUILLAGE " DE LA CONSTITUTION
LA CONSTITUTION. LE CAUCHEMAR DES DICTATEURS AFRICAINS EN 2015-2016
Blaise COMPAORÉ face à son acticle 37 de la CONSTITUTION
Ce premier congrès ordinaire de l’Union pour la renaissance-Parti sankariste a vu la participation des militants des différentes régions du Burkina Faso et de l’étranger. Le secrétariat exécutif national a été renouvelé, mais les congressistes ont maintenu à la tête du parti Me Bénéwendé Stanislas Sankara, avec comme mission de redynamiser le parti en vue de relever les prochains défis.
« Barrer la route au tripatouillage »
« D’abord dans un premier temps et dans l’immédiat, de s’opposer à toute velléité de réviser l’article 37. Les congressistes ont été clairs, nous nous battrons avec toute notre énergie pour barrer la route, en tout cas au tripatouillage de la Constitution. Et Blaise Compaoré ne pourra pas se représenter en 2015. Il comptera désormais avec les militants de l’Unir-PS. Concrètement, boycott actif, désobéissance civile... En tout cas il n’y aura pas de référendum pour modifier la Constitution avec l’Unir-PS », martèle le président de l'Unir-PS.
« Maintenir » la température
Le représentant du Parti communiste français (PCF), Pierre Laurent, présent à ce Congrès, a souligné que l’article 37 de la Constitution reflète la température actuelle du pays et qu’il serait préférable de la « maintenir » comme telle afin d’éviter la montée de la fièvre au Burkina Faso.
De passage à Abidjan, le chef de file de l’opposition, Zéphirin Diabré à propos de Blaise Compaoré : ‘‘Il faut qu’il comprenne que le pouvoir a une fin’’
Zéphirin Diabré
Zéphirin Diabré estime qu'il faut que Blaise Compaoré ‘‘comprenne que le pouvoir a une fin’’.
De passage à Abidjan dans le cadre de l’implantation de son parti et la remobilisation de ses militants de la diaspora burkinabé en Côte d’Ivoire, le président de l’Union pour le Progrès et le Changement (Upc), par ailleurs, chef de file de l’opposition a été très amer avec son compatriote-président Blaise Compaoré. Lors de la rencontre marquant la fin de son séjour en terre ivoirienne avec ses militants le samedi 21 décembre 2013 dans un réceptif hôtelier du Plateau, l’opposant Burkinabé, a fustigé la gouvernance du régime Compaoré et a instruit la diaspora à la mobilisation à l’effet de faire barrage à une éventuelle candidature du président sortant en 2015. Blaise veut emprunter un raccourci pour être élligible, contrairement aux dispositions de l’article 37 de la constitution qui impose la limitation des mandats. « Par rapport à la création d’un Sénat au sein de notre parlement par le président Compaoré, nous, opposition, nous n’en voulons pas. Parce qu’en réalité, ils veulent créer une deuxième chambre à l’assemblée pour pouvoir modifier l’article 37. Comme nous l’avons empêché de faire cela, sa nouvelle trouvaille, c’est d’organiser un référendum pour amender cet article. Nous allons tout faire pour l’en dissuader. Soyez à l’écoute pour le mot d’ordre à venir. Nous ne voulons pas d’un président à vie. Il faut qu’il comprenne que le pouvoir a une fin. Blaise Compaoré protège une mafia qui a peur de son avenir et ce sont les acteurs de cette mafia qui le poussent à vouloir se maintenir au pouvoir. Mais, il serait souhaitable que Blaise Compaoré se retire après 26 ans de pouvoir pour jouer le rôle de sage et de médiation dans le pays », a proposé Zéphirin Diabré. Au nombre des récriminations faites contre la gouvernance du président Compaoré, l’opposant a relevé entre autres, la mauvaise gestion du développement, la mauvaise répartition des fruits de la croissance, la perte des valeurs autrefois reconnues aux burkinabé, etc. C’est pourquoi, Zéphirin Diabré a proposé à ses compatriotes de la diaspora une alternative démocratique pour le pays des hommes intègres. « Notre pays ne peut réussir sans la participation pleine des Burkinabé de l’extérieur. Notre parti est conscient des nombreuses difficultés que vous rencontrez ici comme récemment le prix excessif que vous avez payé pour avoir vos cartes consulaires biométriques. Il est clair que les voix de la diaspora seront très importantes pour les échéances électorales de 2015. Je vous engage à rester mobilisés. Faites en sorte qu’il ne puisse pas nous voler notre victoire en 2015 », a exhorté le président de l’Upc.
2015-2016, les dictateurs africains seront face à la loi fontamentale de leurs pays, celle -ci viendra t-elle à bout des dictateurs ?
Brazzaville, Steve OBORABASSI pour la Voix du Peuple
«Un dictateur n'a pas de concurrent à sa taille tant que le peuple ne relève pas le défi »
Pour une République Juste & Démocratique, Vous Trompez le Peuple Nous dénonçons
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