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2 novembre 2020 1 02 /11 /novembre /2020 22:44

 

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Côte d'Ivoire: l'opposition annonce la création d'un Conseil national de transition

 

 

 

 

A l'issue d'une réunion de plus d'une heure entre les différents partis de l'opposition, Pascal Affi N'Guessan a annoncé la création d'un Conseil national de transition. Le candidat du FPI a d'abord rappelé que les opposants ne reconnaissaient plus Alassane Ouattara comme président de la République et que son maintien au pouvoir est susceptible « de provoquer une guerre civile ».

Ce Conseil national de transition sera présidé par le candidat et chef du PDCI Henri Konan Bédié. Il prévoit la mise en place d'un gouvernement de transition dans les prochaines heures. Il se fixe pour mission de préparer un cadre pour l'organisation d'une élection présidentielle transparente et inclusive, ainsi que la mise en œuvre d'assises nationales pour la réconciliation.

Les opposants restent donc dans une dynamique de bras-de-fer avec le pouvoir puisqu'ils maintiennent aussi leur mot d'ordre de désobéissance civile.

 

 

 

 

 

 

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2 novembre 2020 1 02 /11 /novembre /2020 18:23

 

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CÔTE D'IVOIRE :  LE UN COUP KO DU VIEUX DICTATEUR SANGUINAIRE ET CORROMPU Denis SASSOU NGUESSO CRE LA FRACTURE DU PAYS

 

 

 

En Côte d’Ivoire, les missions d’observation électorale publient les unes après les autres leurs rapports sur le scrutin président de ce samedi. La mission électorale de l’EISA et du Centre Carter a publié le sien ce lundi en début d’après-midi. Le titre parle d’un « scrutin non inclusif et boycotté qui laisse un pays fracturé ».

Le Centre Carter estime dans son rapport que le contexte politique n’a pas permis d’organiser une élection « compétitive et crédible ». Tous les problèmes recensés, qu’il s’agisse de l’appel au boycott de l’opposition, des actes de violence ou de la non-participation de plusieurs candidats « menacent l’acceptation des résultats par la population et la cohésion du pays ».

Le rapport parle d’un « grand nombre d’incidents » le jour du vote et d’un « environnement sécuritaire volatile ». Dans six régions sur 17 observées, cette situation a fortement affecté les opérations de vote. Le taux de participation, selon EISA et le Centre Carter est mitigé et présente de fortes disparités sur le territoire national : un taux élevé dans le nord, faible dans le centre et à l’ouest, et très variable dans le sud du pays.

 

La validation de la candidature d’Alassane Ouattara en question

Le centre Carter et EISA reviennent également sur la question de la validation de la candidature d’Alassane Ouattara à un troisième mandat. Une validation contestée « à juste titre ». Et le rapport ajoute : « Les motivations de cette décision ne s’appuyant sur aucun fondement juridique clair ou justifié en points de droits. » « Cette orientation préoccupante, selon les deux organisations, fait écho à une tendance observée sur le continent africain, de changer ou amender la Constitution pour permettre à des présidents en exercice de briguer un troisième mandat. »

Ce dimanche, c’est une autre organisation qui avait rendu un rapport, lui aussi assez critique. L'organisation Indigo, parrainée par l'organisme américain The National Democratic Institute, estime que 23% des bureaux de vote n'ont pas pu ouvrir ce samedi. L'organisation compte aussi 391 incidents le jour du vote. Conclusion pour Indigo, « ces incidents n'ont pas permis l'expression massive et sereine des suffrages pour une partie importante de la population » ivoirienne.

Source RFI : https://www.rfi.fr/fr/afrique/20201102-c%C3%B4te-divoire-eisa-et-le-centre-carter-l%C3%A9lection-laisse-pays-fractur%C3%A9

 

 
 

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1 novembre 2020 7 01 /11 /novembre /2020 18:09

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CÔTE D'IVOIRE L'opposition annonce : "Alassane Ouattara n'est plus président". "C'est désormais la transition civile pour préparer les élections

 

 

 

L'ensemble de l'opposition ivoirienne réunie en conférence de presse à la résidence du président Henri Konan Bédié ce 1er novembre 2020, a annoncé qu'Alassane Ouattara n'est plus président de Côte d'Ivoire car il n'y a pas eu d'élection présidentielle le 31 octobre 2020 sur toute l'étendue du territoire national.
90% au moins ayant boycotté le vote et 90% au moins des bureaux de vote ont été fermé.
Les partis et groupements politiques de l'opposition annoncent dès cet instant la transition civile en Côte d'Ivoire pour préparer des élections crédibles et transparentes.
Ci-dessus, leur déclaration lue par l'ensemble leur porte-parole Pascal Affi N'guessan.

Abidjan, Chantal TANOH pour la Voix du Peuple

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1 novembre 2020 7 01 /11 /novembre /2020 10:52

 

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Présidentielle en Côte d'Ivoire: une journée électorale émaillée d'incidents

 

 

 

I

La journée de vote en Côte d'Ivoire a été marquée par une faible participation par endroits et des incidents. A Abidjan, entre boycott et crainte de violences, de nombreux Ivoiriens n'avaient toujours pas voté à la mi-journée dans certains quartiers. Dans un bureau de Cocody Angré, où notre envoyée spéciale s'était rendue en début d'après-midi, seules une vingtaine de personnes avaient voté sur les 400 inscrits. Même constat dans les bureaux aux alentours.

Quelques incidents ont été également enregistrés dans la capitale, notamment dans le quartier de Blockhauss, réputé favorable à l'opposition. Au moins un bureau a dû être fermé. A Yopougon, commune populaire d’Abidjan, le ministère de la Sécurité indique d’un bureau de vote a été attaqué par une dizaine de manifestants armés.

 

On le veut pas au pouvoir aujourd’hui, on le veut pas au pouvoir demain, on le veut pas après-demain. On le veut plus au pouvoir. On est fatigués !

116 incidents recensés

Des incidents ont été aussi été signalés dans le reste du pays. Selon l'organisation de la société civile Indigo, qui a déployé plus de 1 000 observateurs sur le terrain, 21% des bureaux de vote sur l'ensemble du territoire n'avaient toujours pas ouvert à midi. Indigo recensait à la mi-journée 116 incidents. A Yamoussoukro, Daoukro ou Bongouanou, des manifestants de l'opposition ont ainsi empêché l'ouverture de bureaux. A Vavoa, Agboville, Adzopé, Daloa, du matériel électoral a été saccagé.

On ignore l'exacte étendue de ces incidents, les observateurs n'ayant pas pu se développer partout. A Yamoussoukro, par exemple, ceux du Centre Carter ont dû faire demi-tour, des barrages ayant été érigés à travers la ville. L’opposition dans son décompte identifie un nombre important de départements dans lesquels, selon elle, « les sous-préfectures et les villages n’ont pas pu voter ».

La Commission électorale, elle, tempère. « Les dégâts sont minimes », a indiqué le président de la Commission à la mi-journée. « A peine 30 ou 40 bureaux de vote sont concernés. »

 

La bataille des bilans

Les bilans partagés par les uns et les autres étaient samedi présentés comme partiels mais, d’ores et déjà, les deux camps en tirent des conclusions claires.

Pour l’opposition, le boycott auquel elle avait appelé est une victoire. « Partout, les barricades sont restées dressées et le convoyage du matériel électoral n’a pas été possible »a affirmé ce samedi soir Pascal Affi Nguessan« Dans toutes les communes, à l’exception de quelques quartiers, Abidjan était une ville déserte. A l’est et à l’ouest du pays, 90% des bureaux de vote ont été fermés », a poursuivi cette figure de l’opposition, qui en conclut que « le mot d’ordre de désobéissance civile a été suivi dans leur grande majorité par nos compatriotes ». Et d'estimer que « le coup d’Etat constitutionnel est un échec, les Ivoiriens ont refusé de s’associer à cette mascarade d’élections ».

De son côté le parti présidentiel, le RHDP, par la voix de son directeur exécutif Adama Bictogo, félicite les Ivoiriens « pour s’être déplacés massivement ». « Cette élection s’est tenue dans le calme, en dehors de quelques dizaines de bureaux, a-t-il estimé. Nonobstant quelques obstacles dans certaines localités nés des agressions orchestrées par l’opposition, nous notons que la maturité, la sérénité, le civisme des Ivoiriens ont prévalus ». Selon lui, « l’opposition a échoué ».

"Nous sommes libres de voter ou de ne pas voter. Mais lorsqu'on prend la décision de voter, qu'on laisse les gens voter. Ca ne sert à rien de vouloir casser, détruire, empêcher le vote. Il faut avancer."

 Source : https://www.rfi.fr/fr/afrique/20201031-pr%C3%A9sidentielle-en-c%C3%B4te-d-ivoire-une-journ%C3%A9e-%C3%A9lectorale-%C3%A9maill%C3%A9e-d-incidents

 

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31 octobre 2020 6 31 /10 /octobre /2020 23:07

 

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Exclusif : Mme Simone Gbagbo: « il n’y a pas eu d’élection présidentielle ce 31 octobre 2020 ».« Alassane Ouattara n’est plus président ».« Un gouvernement de transition doit être mis en place »

 

 

 

Mme Simone Ehivet Gbagbo a réagit le 31 octobre 2020 suite au déroulement du scrutin, boycotté à 99% sur toute l'étendue du territoire national, pour affirmer qu'il n'y a pas eu d'élection présidentielle ce 31 octobre 2020 et que M. Alassane Dramane Ouattara n'était plus le président de la Côte d'Ivoire.
« Il n’y a pas eu d’élection ce 31 octobre, Alassane Dramane Ouattara n’est plus le président de la République de Côte d'Ivoire », a-t-elle déclaré durant son adresse solennel à la nation.
« Il y a une vacance du pouvoir, un gouvernement de transition doit être mis rapidement en place en Côte d'Ivoire », a-t-elle ajouté.
Ci-dessous, son discours intégral à la nation ce 31 octobre 2020.

 

Affi N'Guessan le 31 octobre : "Il n y a pas eu d’élection en Côte d’Ivoire". "Les ivoiriens ont largement boycotté cette mascarade électorale"

 
 

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30 octobre 2020 5 30 /10 /octobre /2020 06:21

 

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CÔTE D'IVOIRE : Laurent GBAGBO rompt dix ans de silence à la veille de la présidentielle

 

 

 

L’ancien président ivoirien a condamné le troisième mandat que brigue Alassane Ouattara et a appelé au dialogue, dans un entretien sur TV5 Monde.

Par Cyril Bensimon

Il est le grand absent de la présidentielle en Côte d’Ivoire, une ombre qui plane au-dessus du pays et dont la parole était suspendue depuis près de dix ans et son arrestation par les forces qui combattaient pour Alassane Ouattara avec l’appui de la France et des Nations unies.

Laurent Gbagbo a rompu le silence jeudi 29 octobre dans un entretien accordé à TV5 Monde. Exilé à Bruxelles depuis que la Cour pénale internationale (CPI) l’a acquitté en première instance, l’ancien président ivoirien, 75 ans, a dissipé une partie du mystère autour de ses intentions et de sa situation, deux jours avant une élection où les positions ne cessent de se durcir.

« J’attendais d’être de retour dans mon pays avant de parler mais, aujourd’hui, la date du 31 octobre approche. (…) Je vois que les querelles nous amènent dans un gouffre et en tant qu’ancien président, ancien prisonnier de la CPI, si je me tais ce n’est pas responsable », précise-t-il pour justifier sa prise de parole. Plus d’une demi-heure d’entretien où s’expriment son désir inassouvi de rentrer en Côte d’Ivoire, sa volonté de demeurer dans le jeu politique et son inimitié à l’égard d’Alassane Ouattara, candidat à un troisième mandat que l’opposition juge contraire à la Constitution.

« Je suis résolument dans l’opposition », prévient Laurent Gbagbo à l’endroit de ceux qui pouvaient en douter. La colère exprimée par une partie de la population ? « Je la comprends et je la partage. Je pense que l’un des problèmes politiques en Afrique, c’est que l’on écrit des textes sans y croire. On écrit dans la Constitution que le nombre de mandats est limité à deux. (…) Si on écrit une chose et on en fait une autre, on assiste à ce qui arrive en Côte d’Ivoire aujourd’hui. »
Le seul à pouvoir soulever la rue ivoirienne

Les violences qui ont éclaté après l’annonce le 6 août de la candidature d’Alassane Ouattara et se sont accentuées avec l’appel à la « désobéissance civile » des opposants ont déjà fait une trentaine de morts selon les autorités, le double selon l’opposition. « Ce qui nous attend, c’est la catastrophe » si le chef de l’Etat sortant consacre sa victoire, prévoit Laurent Gbagbo, tout en prenant soin de ne jamais appeler ses nombreux militants à manifester et empêcher la tenue du scrutin.

Au sein de l’opposition, l’ancien chef de l’Etat est le seul à pouvoir d’un seul mot d’ordre soulever la rue ivoirienne. La procureure de la CPI, Fatou Bensouda, a par ailleurs lancé un premier avertissement aux acteurs politiques, signalant que les actes posés ces derniers jours « pourraient constituer des crimes relevant de la compétence de la CPI ».

Le remède préconisé par Laurent Gbagbo est, dit-il, le même que celui qu’il proposait dès sa première candidature contre Félix Houphouët-Boigny en 1990 : « Je n’ai jamais cessé de dire : asseyons-nous et discutons. Avec la négociation, on règle beaucoup de problèmes. » Un viatique qu’il ne cesse de marteler tout au long de l’entretien. « Il est toujours temps de se parler », dit-il.

S’il entend renouer le dialogue, il ne se prive pas de lancer quelques flèches sur celui qui l’a fait tomber de ce fauteuil présidentiel qu’il ne voulait pas quitter en 2010, malgré sa défaite certifiée internationalement. « J’ai été candidat [à l’élection de ce 31 octobre]. Nous étions 44. On a rejeté 40 candidatures. Je trouve ça un peu enfantin. Je pense que tous ceux qui veulent être candidat doivent être candidat. On ne doit pas multiplier les obstacles sur la route des candidatures. »

Selon son constat, quarante ans après l’avènement du multipartisme, « on a fait beaucoup de progrès. Mais, depuis dix ans, tous les progrès en matière de démocratie sont en train de s’écrouler ». Une lecture de l’histoire qui a aussi le mérite d’oublier certaines pages sombres de sa présidence.
« Alassane Ouattara manque d’élégance »

Autre point de tension avec le chef de l’Etat en exercice qui s’est engagé à le faire revenir sous condition après l’élection et après la clôture de la procédure d’appel devant la CPI : son passeport toujours en attente trois mois après en avoir fait la demande. « C’est une mauvaise manière. Ça fait partie des règles non respectées. (…) Tant que je ne suis pas rentré, cet acquittement a un goût d’inachevé. Voir l’ex-président aller dans l’ambassade de Côte d’Ivoire demander un passeport, c’est un peu honteux. Alassane Ouattara manque d’élégance, mais on ne refait pas un homme », cingle Laurent Gbagbo.

Puis d’ajouter « qu’il me donne ou pas mon passeport, ce n’est pas grave. Si je veux rentrer au pays, ce n’est pas compliqué, quelqu’un peut me donner un passeport d’un autre pays [comme celui que lui a proposé le président bissau-guinéen]. Mais je ne veux pas provoquer des palabres, des tensions, des antagonismes. C’est pourquoi, je ne suis pas rentré. »

Si les jeunes sont « ses potes », il n’en demeure pas moins qu’après quarante années sur le ring politique, Laurent Gbagbo ne semble pas prêt à raccrocher les gants pour céder la place à une nouvelle génération. « J’entends souvent dire il faut que les trois là [lui-même, Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié], il faut qu’ils partent, que d’autres viennent. (…) La jeunesse ne dit rien du tout. Ce sont les autres qui parlent pour la jeunesse. La vie peut continuer sans nous, mais poser les problèmes en ces termes-là, c’est tromper les Ivoiriens », objecte-t-il en faisant référence à la longévité politique de Charles de Gaulle ou de François Mitterrand.

Parfait connaisseur de la vie politique française, francophile frustré, l’historien, toujours très politique, s’interroge sur les crises qui touchent en premier lieu les pays d’Afrique francophone. « Peut-être à cause de notre relation particulière avec la France ou bien à cause de la forme qu’a prise notre décolonisation et beaucoup de la faute des hommes politiques qui sont tous mi-Français, mi-Africains », analyse-t-il, sans absoudre la première responsabilité qui revient aux dirigeants africains.

En Côte d’Ivoire, pour Laurent GBAGBO, le premier responsable de la crise actuelle est Alassane Ouattara. « La faute majeure, dit-il, c’est lui et il faut le dire clairement. » Même dans le rôle de vieux sage dans lequel il souhaite apparaître, Laurent Gbagbo demeure un animal politique indomptable.

 
Cyril Bensimon(Abidjan, envoyé spécial)
 
 

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29 octobre 2020 4 29 /10 /octobre /2020 15:00

 

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Suivre l’extrait de l’INTERVIEW EXCLUSIVE DE LAURENT GBAGBO, ANCIEN PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DE CÔTE D’IVOIRE  sur TV5MONDE au lien suivant https://www.facebook.com/watch/?v=351170622625965
 
 

 

Exclusif - Laurent Gbagbo à TV5MONDE : "Ce qui nous attend, c'est la catastrophe"
Entretien. Il ne s'était pas exprimé publiquement depuis son arrestation en avril 2011. À quelques jours de l'élection présidentielle du 31 octobre en Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo accorde un entretien exclusif à TV5MONDE. Actuellement en liberté conditionnelle en Belgique, et dans l’attente d’un procès en appel devant la Cour Pénale Internationale, l'ancien président de la République de Côte d'Ivoire appelle les politiques au dialogue pour préserver la paix : "Ce qui nous attend, c'est la catastrophe. C'est pour ça que je parle. Pour qu'on sache que je ne suis pas d'accord pour aller pieds et poings liés à la catastrophe. Il faut discuter", assure-t-il à Denise Epoté.​​​​​
 
 
 

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29 octobre 2020 4 29 /10 /octobre /2020 10:51

 

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RCI : L'opposant ivoirien Pascal Affi N'Guessan: «Pour nous, pas d'élection samedi prochain»

 

 

 

 

« Pour nous, il n'y aura pas d'élection samedi prochain », affirme Pascal Affi N'Guessan. « Nous », ce sont l'ex-président Henri Konan Bédié et lui-même. Le porte-parole de la plate-forme de l'opposition précise : « Nous nous battrons pour qu'elle ne se déroule pas. Il y aura des barrages, les bureaux de vote ne seront pas ouverts, le pouvoir ne pourra pas déployer des dizaines de membres des forces de l'ordre dans chaque bureau de vote et il sera impossible d'organiser une élection sereine, digne de ce nom, qui sera reconnue par la communauté internationale. »

Au président Ouattara, qui accuse l'opposition d'être derrière les violences qui ont causé la mort de plusieurs dizaines de civils depuis deux mois et demi, Pascal Affi N'Guessan répond : « Les morts ont commencé à partir du moment où Alassane Ouattara s'est déclaré candidat [le 6 août]. C'est lui qui est la source de l'instabilité. Il se conduit de façon tyrannique et despotique. Et ce sont ses miliciens qui attaquent. »

Un tête-à-tête Ouattara-Bédié est-il encore possible ? « À cause de la crise de confiance, on a dépassé le stade du tête-à-tête, mais Henri Konan Bédié est d'accord pour un dialogue sous la facilitation d'une personnalité africaine hors Cédéao », répond l'opposant ivoirien. De bonne source, l'ancien président Bédié aurait approché l'ONU pour proposer comme facilitateur un ancien chef d'Etat d'Afrique de l'Est.

Bien que Pascal Affi N'Guessan et Laurent Gbagbo président deux courants opposés du Front Populaire Ivoirien (FPI), le premier veut croire que ses divergences avec le second sont en train de s'aplanir. « Après la destruction par le feu de ma maison de Bongouanou, il y a quelques jours, Laurent Gbagbo m'a appelé », révèle Pascal Affi N'Guessan. « Au FPI, c'est lui le chef, mais s'il décide de promouvoir une nouvelle génération d'hommes politiques, je suis disponible », ajoute l'ancien Premier ministre, qui ne cache pas son ambition de succéder à Laurent Gbagbo à la tête d'un FPI réunifié et qui se dit favorable - comme Alassane Ouattara - au rétablissement d'une limite d'âge pour les candidats aux futures élections présidentielles.

Source RFI : https://www.rfi.fr/fr/afrique/20201028-l-opposant-ivoirien-pascal-affi-n-guessan-nous-pas-d-%C3%A9lection-samedi-prochain

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

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29 octobre 2020 4 29 /10 /octobre /2020 10:28

 

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Présidentielle ivoirienne: ceux qui iront voter et ceux qui n'iront pas

 

 

 

  

Ceux qui votent : « C'est dans les urnes que le peuple décide »

Installés devant leur télévision allumée, dans un immeuble de la commune de Yopougon, ce couple - elle agente administrative, et lui enseignant - est bien décidé à aller voter ce samedi 31 octobre. Par devoir citoyen, insistent-ils. Les mariés espèrent juste que les militants et sympathisants des partis d’opposition ne leur feront pas barrage : « Là où je vote, ce sont les pro-Gbagbo. C'est dans leur fief, en quelque sorte. Mais j'espère que tout va se dérouler à la perfection », explique-t-elle. Son mari complète : « Quand tu dis boycott actif, ça veut dire tu restes chez toi, tu ne votes pas. Mais faut pas empêcher les citoyens qui veulent voter d'aller voter. Là, ça rentre dans un autre cadre... »

Les époux regrettent que cette élection, qui devait marquer la première alternance démocratique et surtout pacifique du pays, réveillent les vieux démons auxquels les Ivoiriens sont tristement habitués. Mais le boycott des candidats de l’opposition leur importe peu : « Il y a des candidats qui se sont retirés. On a décidé d'aller à la réconciliation, donc on va jusqu'au bout. » « Dans une élection, même si tu luttes, il y a la majorité. C'est dans les urnes que le peuple décide. Si l'opposition sent qu'il y a une majorité, elle doit aller aux élections pour avoir la décision du peuple. Pour moi, c'est ça, la démocratie. »

Les mariés ont tout de même stocké quelques provisions, un réflexe né des crises passées. Mais ils restent confiants quant à la tenue d’un scrutin apaisé.

Ceux qui ne votent pas : « L'élection est gagnée d'avance »

Mais certaines familles ont décidé de suivre le mot d’ordre de l’opposition et de ne pas se rendre aux urnes ce samedi 31 octobre. Dans une allée bruissante des affairages quotidiens, comme il en existe mille dans ce quartier populaire de Port-Bouët, résident Francis et son épouse. Derrière une porte en fonte : une cour carrelée abritée par un toit de taule et un puit autour duquel tournoient leurs sept petits-enfants.

Le patriarche soixantenaire attrape une chaise en plastique et explique pourquoi il refuse de participer à ce qu’il considère comme une mascarade électorale. « Je pense que c’est une élection qui est gagnée d’avance, on nous annonce déjà un coup KO », dont il fait porter la responsabilité à Alassane Ouattara. « Je suis d’abord dépravé, je suis abattu. »  

Indigné par le choix du Conseil constitutionnel qui a invalidé plusieurs candidatures, il dit vouloir suivre l’appel au boycott de l’opposition. « Le candidat qui pouvait libérer ma nation n'a pas été retenu. C'est pour cela que je ne voterai pas. » Il refuse toutefois de perturber la journée de vote et incite ses proches à faire de même. « Quand on ne veut pas voter, c’est pas la peine de sortir pour aller faire des histoires, se venger, tout ça c’est pas la peine. Il faut rester chez soi, et c’est mieux. » 

En tant que père de famille, l’homme aux yeux vert jade partage l’inquiétude de son épouse qu’il invite à venir le rejoindre, sans oublier de célébrer leur trente ans de mariage. À la veille du scrutin, elle a peur pour sa famille. « Il y a trop de tensions. On murmure beaucoup qu'il y aura des problèmes. On ne sait pas comment ça va se passer, c'est ce qui me fait peur. »

Moins intéressée par les bisbilles politiques, cette mère de famille est plutôt révoltée par le fait que ses trois derniers enfants, tous bacheliers, ne parviennent pas à trouver de travail. Elle aussi refusera de participer à ce scrutin.

 

Retour sur une étrange campagne

Comment expliquer ces positions si dichotomiques ? Cette étrange campagne commence véritablement le 6 août, quand Alassane Ouattara annonce qu’il brigue un troisième mandat. Cette annonce suscite immédiatement une levée de boucliers de l’opposition. Les premières manifestations sporadiques éclatent, souvent émaillées de violences meurtrières. L’opposition élève la voix mais dépose des candidatures à la CEI.

Deuxième étape, le 14 septembre. Le Conseil constitutionnel retoque 40 candidatures sur 44, dont celles de Laurent Gbagbo et Guillaume Soro. Il ne retient que celle du président candidat, d’Henri Konan Bédié, de Pascal Affi N’Guessan et de KKB.

 

Le climat se tend davantage. Cette fois, les partis d’opposition se fédèrent, que leur candidat ait été retenu ou non. Ils appellent à la désobéissance civile contre la candidature Ouattara, contre le Conseil constitutionnel et la Commission électorale. L’appel ne prend pas immédiatement dans la rue. En face, le candidat RHDP fait la sourde oreille et bat campagne, inonde les rues d’affiches, multiplie les déplacements. Pour clarifier sa stratégie, l’opposition lance un appel au « boycott actif » du processus électoral, relançant ainsi la contestation dans la rue. Les barrages se multiplient. Les violences s’aggravent. Des violences politiques qui prennent souvent un tour communautaire comme à Dabou où 16 personnes sont tuées.

« Il n’y aura pas d’élection le 31 octobre », martèle l’opposition qui exige une transition. Ni report ni transition, rétorque le président ivoirien qui affirme que quoiqu’il arrive le scrutin se tiendra à la date prévue. Les médiations internationales échouent. À 48 heures du scrutin, les positions sont figées.

Source RFI : https://www.rfi.fr/fr/afrique/20201029-pr%C3%A9sidentielle-ivoirienne-ouattara-nguessan-boycott-actif-opposition-kkb

 

 
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29 octobre 2020 4 29 /10 /octobre /2020 00:06

 

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INTERVIEW EXCLUSIVE DE LAURENT GBAGBO, ANCIEN PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DE CÔTE D’IVOIRE

 

 

 

COMMUNIQUE DE PRESSE TV5 MONDE

 
 

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La Voix Du Peuple

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POUR UN CONGO LIBRE ET DEMOCRATIQUE

 

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Nous avons tous  été confrontés un jour ou l’autre à un fait  choquant qui nécessitait d’être révélé à la face du monde.

Mais  désavantagés par l’absence de moyens de nous exprimer, nous avons fini par abandonner. Or, pesant

soigneusement les mots et en cherchant à trouver la bonne formule, il est possible de régler la majeure partie des

problèmes qui nous rongent.

La voix du peuple est cet espace qui nous faisait défaut. Elle a pour ambition l’information du  grand nombre dans la

dénonciation sans appel de toute dérive de nos responsables politiques congolais, tout bord confondu,  qui poseraient

des actes qui opposent le « mal au bien » du peuple congolais à travers des actions telles :

           -des abus de tout genre ;

           -des injustices vis-à-vis des plus faibles ;

           -des scandales économiques, politiques, judiciaires…

La voix du peuple a aussi pour mission, l’assistance des « sans voix » dans la publication de leurs opinions.

La voix du peuple est pour nous tous donc une arme qui nous permet de nous soulager de nos douleurs longtemps

comprimées, et aussi de faire respecter les droits que nous défendons. Désormais, nous parviendrons,  grâce  à elle, à

atteindre dans leurs tanières, leurs châteaux, leurs bunkers, leurs tours…, les intouchables, les protégés, les

invulnérables.

Enfin, se voulant porteuse des valeurs de vérité, de justice, de paix, de la morale, de la vertu et de l’unité de tous les

enfants du Congo du nord au sud, de l’ouest à l’est, la voix du peuple s’insurge, dans l’impartialité, contre des

agissements s’apparentant à de la propagande, au dénigrement matérialisés par :

           -des propos indélicats ; 

           -du culte de la division ;

           -des accusations affamantes ;

           -des observations désobligeantes ;

           -des contre vérités…

Aussi, au regard de ce qui précède, un article des « sans voix » qui ne respecterait point les dites prescriptions, sera

purement et simplement écarté.

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  Le symbole de la liberté

  

         Non à la dictature

    

   

   

 

      L' INCORRUPTIBLE       

     Légende d'Afrique

  

  

 

       La colombe de la paix et de l'esperance

        

 

 

 

         Non à l' omerta

   

 

 

BONGO - CHIRAC - SASSOU les principaux acteurs

du coup d' Etat sanglant du 5 Juin 1997 au Congo Brazzaville

   

   

 

 

 

  Pour une Jusitce transparente et équitable

  

 

     

 

   

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  undefinedAu pillage des richesses en Afrique

 

 

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     Kwame NKRUMAH

   

 

        Emery Patrice LUMUMBA

   

 

  Alphonse MASSAMBA - DEBAT

          

 

  

        Marien NGOUABI

       

 

        Cardinal Emile Biayenda

  

             Thomas SANKARA

  

          drapeau des états unis

       Martin Luther KING

  

 

    

   

 

       Mahatma GANDHI

   

 

         Nelson MANDELA

    

 

          John Fitzgerlald KENNEDY  

    

 

       

 

   Pour une alternance démocrtique au Congo

     

     à la santé des Biens mal acquis  

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                              drapeau france

    

                          Le TonTon

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           Un grand et un petit

   

 

 

         

                   Non à la chasse à l' homme

        

 

     

      

 

        

 

                

   

 

     

 

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               La métamorphose

      

 

           

            La tour de contrôle

      

 

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         billet 500 euros

           portefeuille dollard

        

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        Aux massacres

        

 

            

         Des jeunes patriotes Ivoiriens tombés sous les bales

        

 

   Bombardement  de la résidence de Laurent GBAGBO

                          

       Des hélicoptères ont bombardé la résidence de Laurent Gbagbo.

 

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     Le  chemin  d' avenir, le chemin sans issue

                  

            

 

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      L'eau une denrée rare à Brazzaville, pourtant vitale

      

 

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                          Le fleuve Congo

        

     Le bord du fleuve Congo à Brazzaville pourtant les habitants manquent cruellement l' eau potable

         

 

       

 

                    

 

        arton42-100x29

 

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        Leparisien

 

        nouvelobs

 

         butin azuréen

 

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        corruption menottes

        Révélations effarantes de John Perkins ancien assassin économique

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        Le Grand Journal...

 

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          DES FEMMES ATYPIQUES

 

           

 

           

              

        

 

       

 

           

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       Ou est le serieux

            mammamia

 

            aubout

 

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  Gold Man sachs - LA BANQUE QUI DIRIGE LE MONDE

 

     

     

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          Le malheur des congolais

 

     

      

        

     

 

 

 

 

 

 

 

      

     

 

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