Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
24 octobre 2019 4 24 /10 /octobre /2019 17:17

undefined 

  carteanime.gifCouvertureCouverture 

 

 
 
 

 

CÔTE D'IVOIRE: Présidentielle 2020/ Depuis Paris, Guillaume Soro se veut menaçant: « Ouattara peut-il écarter ma candidature ?». « Vous dites que j’ai des ennemis puissants. Je suis aussi un adversaire puissant ! 》

 

 

 

Le président du comité politique, Guillaume Soro, a reçu la presse française le mercredi 23 octobre à Paris, a appris un journaliste d’Ivoirebusiness.

Il a profiter de l’occasion pour annoncer son retour en Côte d’Ivoire après plusieurs mois d’exil malgré les risques d’arrestation constamment relayées dans les arcanes du pouvoir ivoirien.

« Il n'est pas dit que moi Soro Guillaume je resterai en exil. Je rentrerai bel et bien en Côte d'Ivoire. Si on veut m'arrêter, on verra. J'ai déjà été arrêté 6 fois donc je ne crains rien », a-t-il déclaré.

A la question d’un journaliste qui craignait que sa candidature à l’élection présidentielle de 2020 ne soit invalidée, il a menacé ouvertement le Président Alassane Ouattara contre toute tentative de rejet dans le but de l'écarter.

《 Vous craignez que Alassane Ouattara écarte injustement ma candidature ? Ouattara qui a été écarté de la présidentielle, des législatives, dont la candidature a été imposée par l’accord de Pretoria que j’ai durement négocié peut-il écarter ma candidature ? », a-t-il martelé, balayant du revers de la main toute faiblesse face à des adversaires réputés puissants.

« Vous dites que j’ai des ennemis puissants. Dites-leur que moi aussi je suis un adversaire puissant ! 》, a-t-il lancé, prêt à l'évidence à tout affrontement avec le régime Ouattara.

A un an de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, comme on le voit, la tension entre pouvoir et opposition est à son comble, les désaccords notamment sur la réforme de la CEI sont irréconciliables, et la guerre totale entre Guillaume Soro et Alassane Ouattara a atteint un niveau inquiétant.

Tous les regards sont désormais tournés sur Paris où Guillaume Soro embarquera bientôt sur Abidjan après plusieurs mois d’exil, et après ce officielle fracassante de sa candidature à l’élection présidentielle de 2020.

Source : https://www.ivoirebusiness.net/articles/presidentielle-2020-depuis-paris-guillaume-soro-se-veut-menacant-ouattara-peut-il-ecarter

 

 

 
Partager cet article
Repost0
24 octobre 2019 4 24 /10 /octobre /2019 08:27

undefined 

  carteanime.gifCouvertureCouverture 

 

 
 
 

 

CONGO BRAZZAVILLE :   LA FÉDÉRATION DE L’OPPOSITION  RENCONTRE AVEC LES MEMBRES DU CONSEIL NATIONAL DU DIALOGUE

 

 

 

 

 
Partager cet article
Repost0
21 octobre 2019 1 21 /10 /octobre /2019 21:14

undefined 

  carteanime.gifCouvertureCouverture 

 

 
 
 

 

CONGO BRAZZAVILLE LE TYRAN PRÉPARE 2021 :  une commission pour lutter contre la prolifération des armes 

 

 

 

Le gouvernement du Congo-Brazzaville a décidé de mettre sur pied une commission nationale chargée de lutter contre la prolifération et la circulation illicite d’armes légères et de petit calibre, selon un compte-rendu du conseil des ministres lu dimanche 20 octobre à la radio publique.

« Après examen et discussion, le conseil des ministres a adopté le projet de décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement de la Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre », indique ce compte-rendu lu par Thierry Moungalla, ministre de la communication.

 

« Notre pays a connu au cours de la décennie 1990-2000 un cycle de violences, et ce à l’instar d’autres pays des sous-régions d’Afrique centrale et des Grands Lacs, note le gouvernement. Ces troubles ont eu pour principale conséquence, dans tous ces Etats, la prolifération et la circulation illicite d’armes légères et de petit calibre, ainsi que l’augmentation concomitante des crimes et atteintes diverses. »

Guerres civiles et crises politico-militaires

Juste après la conférence nationale de 1991 et les premières élections pluralistes de 1992, le Congo a connu une série de guerres civiles. La plus meurtrière fut celle de 1997, qui a permis au président Denis Sassou-Nguesso, 76 ans, de reconquérir le pouvoir. Il cumule trente-cinq ans à la tête du Congo.

En 2016 et 2017, la province du Pool (sud), voisine de Brazzaville, a enregistré sa deuxième crise politico-militaire après celle de 1998-2003. Au moins 8 000 armes de tout calibre y ont été collectées auprès des ex-combattants Ninjas, dirigés par Frédéric Bintsamou, alias Pasteur Ntumi, qui ont combattu l’armée régulière.

« Il y a toujours des armes cachées dans le Pool. Il faut aller village par village, maison par maison pour les ramasser », a dit à l’AFP Didier Clotaire Boutsindi, dirigeant d’une association regroupant les jeunes du Pool. « C’est à la commission que le gouvernement a décidé de confier ce travail de collecte d’armes. Nous comptons sur elle », a-t-il conclu.

 

*M. Sassou Nguesso va lancer ses cobras à l’assaut des congolais*

Dans le compte-rendu du conseil des ministres du 19 octobre 2019, lu par Thierry Moungalla, le ministre de la communication, le gouvernement a décidé : _*« Après examen et discussion, le conseil des ministres a adopté le projet de décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement de la Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre ».*

Les congolais se demandent pourquoi depuis la fin des hostilités dans le Pool, M. Sassou Nguesso et son gouvernement n’ont-t-ils pas créé une telle commission ?

Les congolais ne sont pas des « bolos ». Ils savent très bien que cette commission de plus, qui sera un gouffre à milliards, sera un prétexte pour placer les milices du pouvoir dans le département du Pool et partout dans le pays.

La mise en place d’une commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre, voici l’argument trouvé par M. Sassou Nguesso et ses amis pour organiser une fois de plus un fallacieux ramassage des armes et désarmement dans les quartiers Sud de Brazzaville et les départements Sud du Congo alors que les « bébés noirs », les gardiens du temple PCT continueront à commettre des exactions dans tout le pays.


Qui détient les armes au Congo si ce n’est M. Sassou Nguesso ?

Qui a organisé la distribution des armes à grande échelle au Congo si ce n’est M. Sassou Nguesso ?

A l’approche de la mascarade électorale, M. Sassou Nguesso a donc décidé de renvoyer ses milices sur son terrain de jeu afin d’y créer le chaos et la désolation.

*Nous l’avons dit il y’a un an que seuls les organes transitoires auront le pouvoir d’organiser une telle opération dans notre pays.*

*On voit très bien à travers cette opération montée de toute pièce, la volonté de ce pouvoir cynique de museler un peuple qui souffre déjà des affres de la crise économique.*

*Pourquoi aller au dialogue avec ces fossoyeurs de la démocratie alors qu’ils veulent à tout prix régler seuls les problèmes de ce pays malgré le fait qu’ils s’y prennent de façon maladroite et qu’ils n’aient pas de solutions ?*

Soyons vigilants !

Un seul mot *TRANSITION*, une seule exigence *TRAVAIL COLLECTIF.*

*Ensemble, pour un Congo uni, libre et prospère. Plus jamais sans nous. Que Dieu bénisse le Congo.*


*Laurent DZABA*
_Président du Mouvement Panafricain et Citoyen « Bougeons-Nous »_

 

 

 
Partager cet article
Repost0
21 octobre 2019 1 21 /10 /octobre /2019 21:00

undefined 

  carteanime.gifCouvertureCouverture 

 

 
 
 

 

CONGO BRAZZAVILLE :Du fond de sa cellule, Jean Marie Mokoko pleure sa maman à chaudes larmes  

 

 

 

Madame Louise Ongagna n’est plus en vie depuis ce 18 octobre 2019. Elle s’est éteinte. Jean Marie Mokoko, le prisonnier politique le plus célèbre du Congo-Brazzaville pleure sa maman à chaudes larmes du fin fond de sa cellule où il purge sa peine. C’est une épreuve terrible pour celui qui s’est vu voler sa victoire par Sassou, lequel, par lâcheté, l’a injustement condamné à 20 ans de taule pour avoir asséné une sacrée déculottée au vieux dictateur congolais, mettant à nu le système Sassou aux yeux de la communauté internationale. Un système de fraude électorale à grande échelle et en bande organisée auquel Sassou a toujours eu recours pour se maintenir au pouvoir.

C’est une situation en effet inédite au Congo : un des prisonniers politiques en détention qui perd sa maman. L’indignation des Congolais sur le sort de Jean Marie Mokoko et la compassion suscitée par le décès de sa mère sont telles qu’ils en sont à se demander si les larmes de Jean Marie Mokoko suffiront à adoucir le cœur d’un Sassou réputé pour être de marbre face aux malheurs des autres.

Ça n’arrive pas qu’aux autres. Le monde entier se souvient encore de cette image d’un Sassou soutenu par deux femmes, terrassé par la douleur d’avoir perdu sa fille aînée. C’était en 2009. Comment lui, Sassou l’éternel à qui aucun malheur ne peut arriver, se serait-il senti si quelqu’un s’étant arrogé le droit de vie ou de mort comme lui sur ses concitoyens, l’avait empêché de s’incliner devant la dépouille de sa fille, l’empêchant de lui rendre un dernier hommage et assister à ses obsèques funèbres ? C’est pourtant ce qu’il fait subir à des centaines de milliers de Congolais qui sont dans l’incapacité d’aller enterrer un parent, craignant pour leur vie, parce qu’ils ont affiché publiquement leur aversion à l’égard d’un homme et de son système hideux.

 
Partager cet article
Repost0
20 octobre 2019 7 20 /10 /octobre /2019 14:45

undefined 

  carteanime.gifCouvertureCouverture 

 

 
 
 

 

CONGO BRAZZAVILLE :  Décès de Maman Louise ONGAGNA, mère du Général Mokoko

 

 

 

UNE TRISTE ET NOUVELLE DURE ÉPREUVE

Une triste et nouvelle dure épreuve pour le Général Jean-Marie Michel MOKOKO, sa famille, ses amis, le peuple congolais et tous les vrais amis du Congo.

La mère, du Général Jean-Marie Michel MOKOKO, nommée Louise ONGAGNA, est décédée ce vendredi 18 octobre 2019, à Pointe-Noire.

Bien sûr, la mort est quelque chose de triste en soi, mais ce qui est encore plus triste c'est le fait que son fils unique, qui est toujours arbitrairement maintenu en prison par celui qui lui a volé son élection, ne pourra pas lui rendre un dernier hommage.

Dans cette nouvelle dure épreuve, et toujours dans l’espoir de sa libération prochaine, qu'il trouve ici l’expression du profond attachement de ses amis, du peuple congolais et de tous les vrais amis du Congo.

Le 18 octobre 2019

Bienvenu MABILEMONO

LA JUSTICE CONGOLAISE VA-T-ELLE AUTORISER AU GÉNÉRAL JEAN MARIE MICHEL MOKOKO DE PRENDRE PART AUX OBSÈQUES DE SA DÉFUNTE MÈRE ?

Mère biologique du Général Jean Marie Michel MOKOKO, Louise ONGAGNA a tiré sa révérence le 18 octobre dernier à Pointe- Noire, à la suite d’une maladie.

Selon certaines indiscrétions, la mort de madame Louise ONGAGNA, mère du Général MOKOKO, tire ses origines à la suite de condamnation à 20 ans de prison ferme, de son fils unique. Elle n’aurait pas supporté l’absence de son fils qu’elle n’avait plus rencontré depuis trois ans. Vrai ou faux ?

Au Congo Brazzaville, tout comme sur les réseaux sociaux, des voix discordantes sont soumises à une véritable compétition au sujet de l’autorisation ou non du Général Jean Marie Michel MOKOKO, par le juge d’application des peines, de prendre part aux obsèques de sa défunte mère.

D’après une source judiciaire qui a parlé sous couvert d’anonymat, les individus soumis à une incarcération de cinq ans au plus peuvent bénéficier d’une permission au terme de laquelle ils devront retourner d’eux-mêmes en cellule. Idem pour les personnes condamnées à plus de cinq ans de peine mais qui en ont effectué la moitié. Cette permission n’excède pas trois jours, excepté si le lieu de la cérémonie est très éloigné du site du lieu de détention. « En tenant compte du contexte politique actuel ainsi que de l’implication implicite du politique dans des dossiers judiciaires, il sera difficile que le Juge de l’application des peines puisse autoriser au Général Jean Marie Michel MOKOKO de prendre part aux obsèques de sa mère à Pointe- Noire », renchérit notre source.

De l’avis de certains observateurs qui s’appuient sur la popularité de l’homme dans la ville dans la capitale économique, la présence de Mokoko aux obsèques de sa mère, dans cette ville où sa popularité est allée crescendo depuis sa mise sous clef, pourrait créer des troubles à l’ordre public. « En ayant recours aux articles 148-5, 723-6 et D. 147 du code de la procédure pénale, le juge de l’application des peines peut donner une autorisation exceptionnelle au Général MOKOKO, de prendre part aux obsèques de sa défunte mère. Celle-ci se déroule avec une escorte composée de policiers, gendarmes ou membres de l’administration pénitentiaire. « Que cette disposition ne soit pas influencée par une décision politique ! », recommande une source proche du Général Mokoko.

Faut-il le rappeler que l’opposant de la RDC Jean Pierre Bemba, qui a été arrêté par la Cour pénale internationale pour des présumés crimes que ses troupes avaient commis en RCA, avait été autorisé par la CPI, pour prendre part aux obsèques de son défunt père Jannot Bemba, à Bruxelles. Existe-il une disposition du code de la procédure pénale qui stipule qu’un condamné ne bénéficie plus de ses droits ?

L’histoire évènementielle de la politique congolaise ne nous enseigne-t-elle pas que même l’ancien opposant historique Bernard Kolelas qui avait maille à partir avec la justice congolaise, lui qui avait un carton rouge au Congo Brazzaville, était revenu au pays pour enterrer sa femme à Brazzaville. La justice congolaise a dû subir l’influence politique pour que les peines de Vieux Bekol soient levées pendant son séjour à Brazzaville. Et pourquoi pas Mokoko? S’interroge-t-on dans certains milieux aussi bien de l’opposition que du pouvoir au Congo.

À ce stade, tellement cette affaire semble prendre une connotation politique, il ne sera pas facile pour le Juge d’application des peines, d’établir une autorisation de sortie au général MOKOKO.

En attendant le fin mot ce Juge, les partisans du Général MOKOKO estiment que ce juge doit accorder une autorisation exceptionnelle à leur mentor pour que ce dernier accompagne sa défunte mère jusqu’à sa dernière demeure.

Celmond KOUMBA

 

Par    OUABARI MARIOTTI 

La justice congolaise mise à l’épreuve pour affirmer l’indépendance de la magistrature.De la maison d’arrêt de Brazzaville où il est injustement incarcéré, depuis près de trois ans, le Général Jean Marie Michel Mokoko a appris la triste nouvelle du décès de sa mère, Maman Louise Ongagna, le 18 octobre 2019, à Pointe Noire, à l’âge de 92 ans. Un calvaire, de plus, pour la famille du Général. Particulièrement pour le Général lui même.


Il y a, quelque temps, de ses dures conditions de détention, il a vécu, à distance, le drame de deux disparitions. Sa sœur et son compagnon de route, Gérard Boukambou, l’ont quittés, sans qu’il n’ait pu approcher leurs funérailles, le cœur et l’âme des autorités de l’administration pénitentiaire ne s’étant pas émus pour penser à accorder au Général la permission de s’y rendre.
Deux décès qui l’ont amoindri. Les hommes cuirassés n’existent pas sur terre. La nature n’en a pas encore créé.
Seul, dans sa cellule, comme s’il y était placé pour attendre l’extinction progressive des siens, le Général Mokoko, tout en écrasant des larmes de souffrance, a résisté à l’épreuve, tenu par la force et le courage de l’homme de conviction qu’il s’est construit.
Pour ceux dont les droits humains ne sont guère une préoccupation, les prisonniers, ont, d’une certaine manière, échangé leurs droits contre leurs délits. Aussi clament-ils que ces derniers ne doivent prétendre à aucun droit.
C’est là une fausse assertion parce que toute personne a les mêmes droits et ne doit jamais en être privée, quelque ce soit le lieu où elle se trouve et ce qu’elle exerce.


Excepté le droit d’aller et venir, les détenus condamnés ne perdent ni leurs droits familiaux, culturels, économiques, ni leurs droits politiques. Et le maintien des liens des prisonniers avec leurs proches est une donnée utile pour leur faire tenir l’attache avec le monde extérieur.
Le Général Jean Marie Michel Mokoko est, donc, en droit de demander une permission de sortie dont la durée et les modalités de l’escorte de sécurité qui l’accompagne sont à déterminer, auprès des autorités judiciaires habilitées, pour assister aux obsèques de sa mère. Que celles ci se déroulent à Pointe Noire ou à Brazzaville, selon la décision de la famille.
Les autorités judiciaires congolaises, dans l’affirmation de l’indépendance de la magistrature, n’ont aucune raison juridique de s’opposer à une telle sollicitation du Général Mokoko.


Etre privé de liberté n’implique pas un dépouillement de ses droits fondamentaux. Les magistrats le savent. Que le droit soit appliqué. Et que la grandeur du geste humanitaire l’accompagne.
Des cas récents de détenus autorisés à prendre part aux funérailles de leurs proches ont marqué la communauté internationale.
Le 2 mars 2019, à la faveur d’une permission d’absence d’une journée, l’ex Président brésilien Lula a regagné sa cellule après avoir assisté, avec émotion, à l’incinération, au cimetière de Jardim Da Culina, près de Sao Paolo, de son petit fils Arthur qu’une méningite a brutalement emporté à l’âge de 7 ans.
Le déplacement du président Lula qui purge sa peine à Curitiba, au Sud du Brésil, a été entouré de strictes mesures de sécurité, tout en fournissant à ses sympathisants l’occasion de l’acclamer.
Condamné pour le meurtre de son amie Reeva Stennkamp, l’ex athlète paralympique sud africain Oscar Pistorius a été amené, sous escorte, le 11 août 2017, à quitter sa prison pour l’enterrement de sa grand mère maternelle Joyee Bekker. Précédemment, il était présent à la mise en terre de la grand mère paternelle Gerti Pistorius.


Les permissions de sortie des prisonniers Lula et Oscar Pistorius, indépendamment de leur caractère humanitaire, portent en elles un indéniable versant symbolique pour la cohésion nationale dans les deux pays concernés.
Nul au monde, comme l’a écrit Jean François Ducis, ne pourrait compter les bienfaits d’une mère. A peine, à la naissance, nous ouvrons les yeux à la lumière, que nous recevons d’elle, en respirant, le jour, les premières leçons de tendresse et d’amour. L’amour maternel est l’instinct que la nature implante dans le cœur de chaque femme. Un amour sans bornes.
Maman Louise Ongagna, partie, pour toujours. Mais restera, à jamais, dans la mémoire du Général Mokoko. Elle qui a su lui transmettre son caractère combatif, sa pugnacité, son attachement aux causes justes, sa joie de vivre et le sens de l’altérité. Elle dont la vie demeurera le modèle inégalé pour le Général, à la manière dont elle a su mener de front sa vie familiale, ses activités sociales, dans un inépuisable amour pour les autres.
Signe des temps, la disparition de Maman Louise Ongagna est le présage de la prochaine remise en liberté du Général Jean Marie Michel Mokoko, de son allié d’infortune, le ministre André Okombi Salissa et des autres prisonniers d’opinion. Une remise en liberté que les républicains et démocrates congolais attendent dans la sérénité.


Pour le Général, Maman Ongagna rejoint les étoiles. Bientôt, tous les soirs, libre, les yeux tournés vers le ciel, il contemplera ces étoiles dans l’espoir d’y voir un signe de sa mère.
Que le Général Mokoko, sa famille, les milliers de compatriotes sur le territoire national et au sein de la diaspora qui prennent faits et cause pour lui, trouvent ici l’expression de notre solidarité. Nos condoléances les plus attristées s’adressent également à eux.


Maman Louise Ongagna, ce jour là, aux côtés du Général Mokoko, dans le respect absolu de nos traditions, nous t’accompagnerons à ta dernière demeure et te dirons adieu.


Repose en paix.

Fait à Paris le 19 octobre 2019

 

Partager cet article
Repost0
20 octobre 2019 7 20 /10 /octobre /2019 14:36

undefined 

  carteanime.gifCouvertureCouverture 

 

 
 
 

 

 L’Afriquexit, vers un monde meilleur !

 

 

 

 

A l’heure où la Grande-Bretagne s’apprête à quitter l’Union européenne par la volonté de son peuple souverain et pour assumer sa totale indépendance dans ses choix, la même question devrait se poser pour les Africains en particulier francophones vis-à-vis de la France.

 

Avoir expérimenté bon gré mal gré, même contre la volonté de nos peuples, le système de la Françafrique, il est évident qu’après plus d’un demi-siècle l’Afrique francophone est toujours perdante, point de développement sérieux à l’horizon.

 

A l’heure où l’Occident se bat contre le réchauffement climatique dû à l’action de l’homme sur la planète, après avoir réglé les problèmes basiques de ses citoyens (éducation, santé, nutrition, infrastructures, etc.), l’Afrique dans ses errements n’est qu’au stade de se poser la question de la gouvernance électorale et du troisième mandat présidentiel ;  Qui permettront à nos Présidents de se maintenir ad vitam aeternam au pouvoir, au point de s’assurer une succession monarchique envers et contre tous, dans une indifférence générale de la communauté internationale plus que complice du fait des intérêts économiques qui surplombent les droits humains.

 

Un peuple qui ne se prend pas en charge est un peuple qui est voué à disparaître. Au début de ce XXIème siècle, il est évident que les schémas de démocratie que nous avons tous tant idéalisés ne sont plus des modèles à suivre stricto sensu.

 

Le visage qu’offre la démocratie française ces temps derniers est loin d’être une référence pour les plus sérieux d’entre-nous. Nous avons hérité d’un système de captation du pouvoir par cooptation des individus du même sérail, que nous reproduisons maladroitement en y introduisant le concept tribal qui permet l’autopréservation par loyauté familiale. En France, ce sont les Énarques qui se sont accaparés du pouvoir imposant ainsi à tout un peuple la pensée unique de ce moule uniforme qui ne permet pas une voix dissonante. De Gauche, du Centre comme de Droite, ils ne se muent que dans la conservation du pouvoir. Ainsi, fleurit ça et là des thématiques nauséabondes venues du Moyen âge notamment le port du foulard, ce bout de tissu qui met en péril toute une civilisation et serait la cause de tous les malheurs de la France et des Français. L’on pourrait se demander lesquels Français, tant cette France est supposée être multiculturelle, multiraciale et multiconfessionnelle. Mais ça, personne ne veut le voir, la cécité intellectuelle veut « qu’ils pensent être supérieurs et croient l’être » comme disait l’autre. A croire que cette France n’aime pas la diversité qu’elle prône à longueur de journée et à coup de propagande.

 

Jadis France des lumières aujourd’hui France des ténèbres ! Éclairer le monde c’est l’orienter vers un vivre ensemble possible, paisible et non vers la stigmatisation de toute une communauté musulmane qui n’aspire qu’à vivre et exercer librement ses droits civiques. L’on demande sans cesse à une population de prouver son amour pour un pays du seul fait de sa pratique religieuse dans un pays laïque. Nous ne sommes pas à la première contradiction française.

 

Le communautarisme en France n’est que le repli identitaire de tous ceux qui se sentent exclus d’un système qui détermine les gens en fonction de leur couleur de peau, leurs origines, leurs pratiques religieuses. Le communautarisme devient un système de préservation si l’on ne veut pas disparaître devant ce tsunami de la stigmatisation généralisée. L’ascenseur social est en panne en France. Alors comment parler de « communauté musulmane » quand cette même France refuse le communautarisme ? La société de vigilance contre le prétendu risque islamiste prônée par Emmanuel Macron est le prélude à une société de délation et cela fait froid dans le dos de vivre dans un tel pays.


Maintenant que nous avons toutes les cartes en main, il y a lieu de savoir ce que nous voulons. Le racisme est un système basé sur un rapport de domination sociale que nous vivons depuis des lustres sans broncher. Notre plus grande peur a consisté à croire que nous étions incompétents ou insuffisants. Mais force est de constater que nous ne le sommes pas. Il y a lieu de faire briller notre lumière afin que d’autres se reconnaissent en nous et poursuivent notre voie de la renaissance que nous avons tracé, quitte à eux de l’améliorer par la suite, ce qui est une évidence.

 

L’Afrique, notamment francophone, se doit de sortir du carcan français en affirmant une réelle indépendance et non celle de quelques privilégiés africains qui en côtoyant leurs maîtres se croient affranchis. La sagesse africaine dit que « Le séjour d’un tronc d’arbre dans l’eau ne le transformera jamais en crocodile.» Loin de nous de faire l’apologie du rejet de l’autre. Mais force est de  que nous ne savons pas quelle carte jouer car nous ne savons pas à quel jeu ils jouent.

 

L’état de l’Afrique est déplorable sur un continent qui regorge d’autant de richesses minière et humaine. Il est de notre devoir à l’instar de l’Asie du Sud-Est d’impulser cette dynamique qui sera à l’origine du miracle économique africain. L’union faisant la force, l’effet domino ne sera plus qu’accéléré. La Grande-Bretagne ne veut pas sortir de l’Union européenne par un caprice infantile, mais pour décider avant tout de ses choix afin de préserver les intérêts de son peuple dans ce monde globalisé.

 

Le même sursaut est attendu des Africains qui doivent se démarquer de la tutelle de ceux qui pensent l’Afrique, notamment francophone, en termes de pré-carré ou de biens. Si bien qu’aucune décision de grande envergure ne peut se prendre dans nos contrées sans l’aval de nos figures paternalistes nous reléguant ainsi au rang de subordonnés.

 

Les débats de la gouvernance électorale ou du troisième mandat des Présidents africains est un non débat car la raison et l’évidence devraient l’emporter. Les questions de pauvreté, de mortalités maternelle et infantile, d’éducation, de justice sociale, d’accès aux soins, à l’eau potable, à l’électricité, sont autant de problèmes basiques qui se posent avec acuité dans nos pays et n’ont pas encore trouvés de solutions viables et pérennes. Il est l’heure de s’y atteler.

 

Notre seule question est celle de savoir quel héritage allons-nous laisser aux générations futures après cette faillite collective ?

 

L’Afriquexit s’impose comme une prise de conscience de nos valeurs, nos forces, nos faiblesses, nos menaces qui nous permettront d’avoir des opportunités nouvelles pour bâtir une autre Afrique.  Trompons-nous sur nos propres idées que sur celles des autres. Ainsi, les ajustements seront d’autant plus faciles que nous saurons où nous voulons aller.

 

C’est Wilson Churchill, encore un anglais, qui disait : « Le politicien devient un homme d’État quand il commence à penser à la prochaine génération plutôt qu’aux prochaines élections. »

 

Denis Sassou-Nguesso du Congo-Brazzaville, Idriss Déby du Tchad, Paul Biya du Cameroun, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo de la Guinée équatoriale, Alpha Condé de la Guinée et Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire devraient en prendre de la graine et s’en inspirer car seuls Dieu et la patrie nous survivrons.  

 

----

Patrice Aimé Césaire MIAKASSISSA

 
Partager cet article
Repost0
20 octobre 2019 7 20 /10 /octobre /2019 11:49

undefined 

  carteanime.gifCouvertureCouverture 

 

 
 
 

 

CÔTE D'IVOIRE :  GIGA MEETING PDCI-RDA A YAMOUSSOUKRO 

 

 

 

Le Président du parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI-RDA); a prononcé un important discours le samedi 19 octobre 2019 à l'occasion du Giga meeting de son parti à la place Jean Paul II de Yamoussoukro, à laquelle ont pris part plusieurs dizaines de milliers de personnes.
Il a engagé son parti à poursuivre le combat pour la mise en place d'une Commission électorale indépendante (CEI) consensuelle et réellement indépendante et à la sincérité et à la régularité de la prochaine élection présidentielle.

Ci-dessous le texte intégral de son discours prononcé samedi à la clôture des journées politiques en hommage à feu le Président Félix Houphouët-Boigny, père-fondateur du parti septuagénaire, à l’occasion du 114ème anniversaire de sa naissance.

Monsieur le Secrétaire Exécutif du PDCI-RDA,
Mesdames et Messieurs les Vice-Présidents,
Mesdames et Messieurs les membres du Secrétariat Exécutif,
Mesdames et Messieurs les Présidents et Représentants des Partis Politiques, membres des plateformes CDRP et EDS,
Excellences Mesdames et Messieurs les représentants du Corps diplomatiques et des organisations internationales,
Mesdames et Messieurs les membres des Instances du PDCI-RDA,
Mesdames et Messieurs les Invités,
Militantes et Militants du PDCI-RDA,
Mes chers Compagnons.

Invocations aux mânes de Félix HOUPHOUËT-BOIGNY et des pères fondateurs du PDCI-RDA

Voilà cent quatorze ans, que naquit ici en terre « Akouè », Félix Houphouët-Boigny, celui-là même qui allait marquer toute l’histoire contemporaine de la Côte d’Ivoire moderne, de sa colonisation à son Indépendance.

A l’occasion de la commémoration de ce 114ème anniversaire, le PDCI-RDA a décidé de rendre un vibrant hommage au Grand homme qu’il fut pour la Côte d’Ivoire, pour l’Afrique et pour le monde.
Vous êtres venus de toutes les contrés, malgré les routes chaotiques , malgré les routes biodégradable.

Félix Houphouët-Boigny aura, en quelques neuf décennies, été de tous les combats et aura marqué de son sceau toute l’histoire de la Côte d’Ivoire moderne et contemporaine.

On peut rappeler sa lutte contre le système colonial et ses pratiques avilissantes tels que le travail forcé, l’impôt de capitation et les réquisitions arbitraires et plus précisément :

- la création le 10 juillet 1944 du SYNDICAT AGRICOLE AFRICAIN, lequel constitua l’instrument de lutte et de défense des intérêts des agriculteurs nationaux ; et inspira la promotion de l’agriculture comme socle du progrès de notre pays ;

- l’adoption de la loi Houphouët-Boigny du 11 avril 1946, portant abolition du travail forcé ;

- la création le 09 avril 1946 du PDCI suivi du RDA le 18 octobre 1946, instrument d’intégration politique et sociale des pays africains sous tutelle coloniale pour l’émancipation politique des peuples africains et également l’instrument de lutte politique qui a permis l’accession à l’indépendance de la Côte d’Ivoire.
C’est dans ce contexte que le PDCI-RDA a exercé le pouvoir d’Etat de 1960 à décembre 1993.
Héritiers de cette œuvre immense, Nous ne le remercierons jamais assez.

A ses côtés, durant trois décennies, nous avons appris et contribué à asseoir un état de droit fondé sur ce qu’est :

1- une organisation politique efficiente à l’écoute, proche et au service du peuple;

2- une organisation étatique bien structurée et efficace dans l’évaluation des besoins nationaux et l’atteinte des objectifs socio-économiques pour le bien-être des populations;

3- une organisation sociale harmonieuse axée sur une interaction permanente entre une administration locale de développement et les entités coutumières;

4- une diplomatie active, source d’un rayonnement incontestable de la Côte d’Ivoire dans le monde.

La conduite et la réussite d’une telle œuvre, durant trois décennies, démontre que Félix HOUPHOUET-BOIGNY a su incarner l’unité nationale et offrir le progrès social attendu des concitoyens, que nous sommes, dans notre diversité régionale, ethnique, religieuse, culturelle et sociale.

Sa conception de l’homme politique qui, selon lui, doit être constamment au service et à l’écoute de son peuple pour l’épanouissement et l’émancipation de celui-ci, lui a permis de conquérir le cœur de ses concitoyens qui l’ont appelé affectueusement :« le père de la nation ».

Honneur et gloire à FELIX HOUPHOUËT-BOIGNY, qui nous a légué une Côte d’Ivoire prospère, unie, hospitalière et solidaire des autres pays.

Chers Compagnons,

C’est cet homme de progrès, apôtre de la paix, bâtisseur infatigable de la Côte d’Ivoire moderne, et de consensus national, que nous célébrons aujourd’hui.

Chers compagnons
« Sur la route des temps nouveaux », rappelons-nous la mise en garde du père fondateur qui disait en 1978 : « Au soir de notre lutte commune pour l’émancipation de l’Afrique, le rang solide, compact, que nous formions s’est quelque peu désagrégé. Car certains des nôtres, impatients, n’ont pas compris la patience calculée de ceux qui veulent s’armer davantage d’efficacité pour assurer le meilleur devenir à notre pays. »

Hélas, ces propos si édifiants n’ont guère résisté à l’impatience de certains.

Comme l’a rappelé dans son discours, Monsieur Maurice Kakou GUIKAHUE, Secrétaire Exécutif en chef, le PDCI-RDA a démontré sa force et son implantation nationale en résistant à toutes les tentatives d’affaiblissement et de liquidation de notre grand parti.

 

En ce jour solennel de la célébration du souvenir du Président Félix Houphouët-Boigny, nous voudrions remercier et féliciter toutes les militantes et tous les militants qui ont participé, de près comme de loin, à cette grande victoire dans la lutte contre la déstabilisation du PDCI-RDA.

Nous disons, ici et maintenant, que les vrais et seuls disciples de Félix Houphouët-Boigny sont les militantes et militants qui ont protégé et protègent la maison du père, le PDCI-RDA.

Comme, mon jeune frère Laurent DONA FOLOGO, qui a évité le 1er coup d’Etat en Côte d’Ivoire en 1993.
Les vrais militants, c’est vous, militants de base, Présidents de comité, Secrétaires généraux de Sections, Jeunes, Femmes et tous les cadres confondus, qui composez le nouveau PDCI-RDA, revigoré et déterminé à reconquérir le pouvoir d’Etat en 2020.

C’est pourquoi nous devons veiller à la sincérité et la régularité de la prochaine élection présidentielle, à travers entre autres les activités suivantes :

• La poursuite de toutes les actions répétées judiciaires en cours, pour mettre
définitivement fin à l’utilisation frauduleuse et abusive du logo de notre parti le PDCI-RDA par le parti unifié RHDP ;

• La dénonciation de tous les abus de déstabilisation des partis politiques de l’opposition ivoirienne orchestrés par les tenants du parti unifié RHDP.

• Le rejet des décisions d’une justice aux ordres qui ne fait que condamner arbitrairement nos militants.

• La poursuite de toutes les actions répétées afin de parvenir à la mise en place effective d’une CEI consensuelle et indépendante, conforme aux normes internationales et capable d’organiser des élections transparentes, apaisées, justes, crédibles.

A ce propos, je voudrais vous informer officiellement que la requête adressée, par les groupes parlementaires de l’opposition ivoirienne, dont le PDCI-RDA, à la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, exprimant notre opposition à l’application de la nouvelle loi sur la CEI a été jugée recevable par cette Cour.

Nous espérons une conclusion heureuse dans les prochains mois.

C’est le lieu de saluer nos frères et amis des Partis Politiques qui ont non seulement répondu à notre appel de la constitution de la plateforme non idéologique des partis de l’opposition mais également ceux qui ont répondu favorablement à notre invitation.
Par ailleurs, nous saluons la présence de nos frères de la plateforme EDS.

Ainsi, avec les partis politiques membres de la plate-forme CDRP et ceux de la plate-forme EDS, appuyés par les forces vives de la société civile, nous mettrons en œuvre nos engagements conjoints pour parvenir à la réconciliation nationale, seul gage de l’unité nationale, de la stabilité politique définitive et durable en Côte d’Ivoire.

Ces engagements visent également, outre les interpellations que nous avons déjà faites au Gouvernement sur l’orpaillage clandestin, la protection des forêts classées, le règlement des conflits fonciers nés de l’occupation illicite des terres cultivables par des non-ayants droit, la fraude sur la nationalité, la prorogation de la durée des Cartes Nationales arrivées à expiration en juin 2019 et la gratuité des cartes d’Identités pour les nouveaux ayants droits, les nouveaux majeurs .

1- la libération de tous les prisonniers politiques, civils et militaires ;
2- le retour de tous les exilés civils et politiques y compris le Président Laurent GBAGBO et le ministre BLE Goudé.

Chers frères et chères sœurs,
nous assistons à des dérives dangereuses et totalitaires qui menacent gravement notre chère République.

Oui cette république que nous avons bâtie patiemment, dans la paix et la concorde, durant plus d’un demi-siècle.

Nous ne devons pas fléchir, car l’heure est grave ; notre république est menacée, faute d’une justice impartiale et égale pour tous.

Chers concitoyens, ne cédons pas à la peur, sinon nous serons complices et comptables de l’effondrement de la République qui protège et défend les valeurs essentielles de paix sociale, de concorde et de cohésion nationale, indispensables à toute vie harmonieuse dans notre nation.

Réveillons-nous pour dire non à cette dictature rampante.

Aujourd’hui, nous sommes à un tournant décisif pour notre Parti.

A l’approche de l’élection présidentielle prochaine, le PDCI-RDA, ses alliés et sympathisants sont plus que jamais déterminés pour reprendre les rênes de ce pays, pour enfin le reconstruire selon la vision, du Père Fondateur.

Cette vision s’appuie sur une jeunesse dynamique, l’union de tous, le travail assidu de chacun et la discipline sans laquelle il ne peut y avoir de progrès, ni de paix durable dans le cœur des ivoiriens.

Chers Compagnons, si nous sommes déterminés; alors Rien, je dis bien RIEN ne nous arrêtera.

Le PDCI-RDA est un parti qui a toujours été, est et restera très ambitieux pour notre pays. Notre parti, fidèle aux valeurs des Pères Fondateurs n’a introduit ni violence ni armes dans ce pays.

Notre Parti n’a pas détruit, il n’a fait que bâtir et construire sans verser une seule goutte de sang humain.

Au PDCI-RDA nous voulons l’épanouissement de femmes, autonomes sur le plan économique afin qu’elles jouent un rôle déterminant dans le développement du pays.

Au PDCI-RDA, nous voulons que la justice soit la même pour tous.

Nous voulons des populations qui vivent dans la paix et la sérénité.

Nous voulons une Côte d’Ivoire prospère et gagnante sur tous les plans, avec un secteur privé fort et des champions nationaux qui créeront des emplois pour notre jeunesse, de la valeur ajoutée pour notre économie et assureront une formation de nos compatriotes.

Oui, militantes et militants, nous sommes là, debout et déterminés à en finir avec ces situations difficiles pour les ivoiriens:

- Le niveau de l’éducation de nos enfants a baissé en qualité et en rendement : comment imaginer qu’aujourd’hui qu’un enfant scolarisé sur deux quitte l’école avant la classe de 6ème ?

- Les jeunes sont de moins en moins qualifiés pour un marché de l’emploi qui nécessite des compétences précises. Voilà pourquoi nos jeunes sœurs et frères ne trouvent pas d’emploi et sont livrés à eux-mêmes;

- La jeunesse n’a plus de repères et est trop souvent abandonnée à son triste sort, poussée vers des dérives violentes et avilissantes;

- Selon un récent rapport de l’Union Européenne, 9 emplois sur 10 sont dans le secteur informel, laissant sans protection sociale nos filles et fils;

- Le système de santé ivoirien est aujourd’hui l’un des plus mauvais de la sous-région avec des taux élevés de mortalité infantile et maternelle, et une qualité des soins médiocre;

- Le pouvoir d’achat, malgré les taux de croissance annoncés pompeusement, est de plus en plus faible et de nombreuses familles sont vouées à la précarité, voire la mendicité.
Beaucoup de famille ne peuvent pas scolariser leurs enfants.

Face à cela, nous assistons aujourd’hui à une gouvernance opaque, une administration au service du RHDP au sein de laquelle les cadres des autres partis politiques sont martyrisés ou tout simplement mis sur la touche.
La compétence n’est donc plus un critère de sélection ou de promotion.

Sur ce lieu sacré, terre natale de Félix HOUPHOUET-BOIGNY, nous nous tournons résolument vers le futur !

Nous allons réaliser la vraie réconciliation des filles et fils de la Côte d’Ivoire, dans la fraternité et le dialogue, en rassemblant tous ceux qui aiment vraiment notre chère patrie au-delà de tout intérêt personnel et de tout système opaque et clientéliste.

Nous allons travailler à réduire les inégalités et les injustices.

Nous allons procéder activement à une redistribution des richesses de la croissance que nous allons générer, aux profits des plus pauvres.

Oui nous allons donner aux plus pauvres une meilleure qualité de vie, une vie moins chère et l’espoir de meilleurs lendemains.

Nous allons privilégier la compétence et non l’appartenance ethnique, clanique et religieuse.

Nous allons réinstaurer un État de droit où la justice sera la même pour tous.

Nous allons réformer notre système éducatif afin d’en faciliter l’accès pour le plus pauvres, d’en améliorer la qualité et le mettre en adéquation avec les besoins du marché de l’emploi.

Voilà comment, nous allons donner du travail à notre jeunesse.

Nous allons améliorer le système de santé de notre pays afin que les plus pauvres puissent avoir des soins de qualité et une plus grande espérance de vie.

Nous allons reformer l’armée afin qu’elle soit Républicaine et nous protège des agressions extérieures et des terroristes.
Nous allons restructurer notre police afin qu’elle assure la discipline et la sécurité que tous les ivoiriens attendent.

Nous allons redynamiser notre économie en améliorant nos infrastructures à l’intérieur du pays, en décentralisant nos industries, en améliorant le rendement de notre agriculture en instaurant un environnement des affaires parmi les meilleurs au monde.

Le PDCI-RDA, à sa prochaine convention va élire le candidat qui sans aucun doute, grâce au soutien de tous, nous permettra de gagner les élections présidentielles de 2020.

Président Félix Houphouët-Boigny vous avez dit : « Ce que veut l'Ivoirien, c'est le partage de la richesse et non de la misère. Et pour ce faire, il doit, avant tout, contribuer à créer ces richesses. » Le PDCI-RDA va œuvrer à transformer ce vœu des ivoiriens en réalité.

Nous demandons à nos frères, sœurs amis qui partagent notre vision de la Côte d’Ivoire de se joindre au PDCI-RDA, de militer activement afin que nous gagnions ensemble les élections l’année prochaine. Nous leur demandons de faire leurs papiers d’identité, de s’inscrire sur les listes électorales afin que leurs voix comptent et contribuent à la victoire de l’opposition en 2020.

Mes chers Compagnons, tels sont les engagements que nous devons mettre en œuvre, avec opiniâtreté et abnégation, en liaison avec les forces vives de la nation qui demeurent déterminées à nos côtés.

Soyons forts devant l’adversité.

Défendons avec détermination et courage notre chère Côté d’Ivoire.

Préservons la liberté de son esprit et la pureté de son cœur.
L’échec n’est pas une option à envisager, car unis et déterminés, nous disposons des moyens légaux et légitimes pour reconquérir le pouvoir d’Etat.

Allons tous travailler à la victoire en 2020.

Ta flamme cher Président Félix HOUPHOUET-BOIGNY, ne s’éteindra jamais.
Nous tous ici, nous y veillerons !
A ton tour guide nous et aide-nous à atteindre ces nouveaux horizons du Bonheur !

Vive les partis politiques membres des plates formes : CDRP et EDS ;
Vive le PDCI-RDA !
Vive la Côte d’Ivoire et tous ses habitants !
Je vous remercie.

Fait à Yamoussoukro, le 19 octobre 2019
Henri Konan BEDIE
Président du PDCI-RDA

Partager cet article
Repost0
20 octobre 2019 7 20 /10 /octobre /2019 11:33

undefined 

  carteanime.gifCouvertureCouverture 

 

 
 
 

 

CÔTE D'IVOIRE  : Présidentielle ivoirienne, Guillaume Soro : « C'est décidé, je suis candidat pour 2020 »  

 

 

 

 

 
Partager cet article
Repost0
18 octobre 2019 5 18 /10 /octobre /2019 19:18

undefined 

  carteanime.gifCouvertureCouverture 

 

 
 
 

 

CONGO BRAZZAVILLE :    DES COUPS DE POINGS AVANT LE DIALOGUE DE COUILLONS. PLAINTE DÉPOSÉE POUR COUPS ET BLESSURES CONTRE L’ANCIEN MINISTRE ELVIS LOTHAR OKOMBI TSALISSAN

 

 

 

 

 
Partager cet article
Repost0
17 octobre 2019 4 17 /10 /octobre /2019 19:52

undefined 

  carteanime.gifCouvertureCouverture 

 

 
 
 

 

CONGO BRAZZAVILLE CORRUPTION Le négociant en matières premières Gunvor condamné pour responsabilité pénale en lien avec des actes de corruption

 

 

 

Par ordonnance pénale du 14.10.2019, le MPC a condamné Gunvor (Gunvor International BV par sa succursale de Genève et Gunvor SA à Genève) au paiement d’un montant de près de CHF 94 millions, dont CHF 4 millions d’amende. En raison de graves défaillances dans son organisation interne, le négociant pétrolier n’a pas empêché, entre 2008 et 2011, la corruption d’agents publics de la République du Congo et de Côte d’Ivoire (art. 102 al. 2 Code pénal [CP] en relation avec l’art. 322septies CP) ; corruption qui avait pour but l’accession aux marchés pétroliers desdits pays et qui a fait l’objet d’un premier jugement, le 28 août 2018, de la Cour des affaires pénales du Tribunal pénal fédéral (SK.2018.38).

Des défauts d’organisation conséquents
L’instruction a permis d’établir que durant la période sous enquête, Gunvor n’avait rien entrepris au niveau de son organisation afin de lutter contre la corruption dans le cadre de ses activités commerciales : le négociant en matières premières ne disposait ni d’un code de conduite permettant de donner un signal clair et de guider les employés dans leurs activités, ni d’un programme de compliance. En outre, il ne possédait pas d’audit interne et aucun collaborateur n’était en charge d’identifier, d’analyser ou de réduire le risque de corruption. Aucune directive ou formation interne n’était par ailleurs en place afin de sensibiliser les collaborateurs et de permettre de réduire les risques liés à la corruption. Il apparaît ainsi que le risque de corruption était alors accepté par Gunvor et était inhérent à l’activité commerciale de l’entreprise, à tout le moins sur les marchés en cause.

Le recours à des agents : un risque accru
Le négociant pétrolier n’a pas non plus tenté de gérer le risque de corruption lié à l’utilisation d’agents pour l’obtention de cargaisons de pétrole et auxquels des commissions de plusieurs dizaines de millions de dollars US ont été versées entre 2009 et 2012. Gunvor n’a notamment procédé à aucune sélection des agents utilisés et n’a effectué aucun contrôle de leur activité. Or, les standards suisses et internationaux en matière de lutte anticorruption (OCDE, ICC, SECO) mettent spécifiquement en avant le risque accru de corruption afférent aux activités des agents. Ils recommandent notamment d’effectuer des vérifications (due diligence) et de les documenter de façon adéquate, de réglementer le processus de sélection, de définir des signaux d’alerte permettant de détecter des activités potentiellement illicites et de procéder à des contrôles réguliers, notamment lors du paiement de leurs factures.

Il a été en outre constaté, qu’à l’époque des faits, d’autres irrégularités et signaux d’alerte avaient été ignorés, notamment des autorisations pour de nombreux paiements vers des sociétés offshores tierces sans aucun lien avec les activités pétrolières ou encore le fait d’antidater des courriers justificatifs à l’attention de banques.

Gunvor condamné au paiement de près de CHF 94 millions
Selon l'art. 102 al. 3 CP, le montant de l'amende à infliger à une entreprise reconnue responsable pénalement est fixé en particulier d’après la gravité de l'infraction, du manque d'organisation, du dommage causé et de la capacité économique de l'entreprise. Son montant maximal est de CHF 5 millions (art. 102 al. 1 in fine CP). Gunvor est ainsi condamné à une amende de CHF 4 millions qui prend notamment en considération l’amélioration progressive de son organisation en matière de lutte contre la corruption depuis 2012, par la mise en place de mesures inspirées des standards reconnus. En outre, le MPC prononce une créance compensatrice de près de CHF 90 millions correspondant à la totalité des profits réalisés par Gunvor sur les affaires en cause menées en République du Congo et en Côte d’Ivoire. Selon l’art. 71 al. 1 CP, une créance compensatrice est prononcée lorsque les valeurs patrimoniales à confisquer ne sont plus directement disponibles.

Contexte
Cette ordonnance est la conséquence de l’instruction que le MPC mène depuis décembre 2011 dans le contexte des activités de Gunvor en République du Congo et en Côte d’Ivoire. D’autres personnes physiques – ancien collaborateur du négociant pétrolier ou intermédiaires financiers – sont actuellement sous enquête pour notamment soupçons de corruption d’agents publics étrangers (art. 322septies CP), de blanchiment d'argent (art. 305bis CP) et de gestion déloyale (art. 158 CP).

La présomption d’innocence vaut comme toujours pour les prévenus et aucun autre commentaire sur les instructions pénales en cours ne sera fait.

L’ordonnance pénale peut être consultée sur demande, aux conditions usuelles, auprès du Service juridique du MPC (rechtsdienst@ba.admin.ch)


Adresse pour l'envoi de questions

Service de communication du Ministère public de la Confédération, T +41 58 464 32 40, info@ba.admin.ch

Auteur

Ministère public de la Confédération

http://www.ba.admin.ch/ba/fr/home.html

 
Partager cet article
Repost0

La Voix Du Peuple

  • : Le blog de la voix du peuple
  • Contact

POUR UN CONGO LIBRE ET DEMOCRATIQUE

 

2013 marketing trends 

 

                              petit gif animé clown qui jongle

 pub_top.gif

     

                                     

             

      VISITEURS                           
         VISITEURS                               

 

 fl8.jpg EDITORIAL                                               

 

 

Nous avons tous  été confrontés un jour ou l’autre à un fait  choquant qui nécessitait d’être révélé à la face du monde.

Mais  désavantagés par l’absence de moyens de nous exprimer, nous avons fini par abandonner. Or, pesant

soigneusement les mots et en cherchant à trouver la bonne formule, il est possible de régler la majeure partie des

problèmes qui nous rongent.

La voix du peuple est cet espace qui nous faisait défaut. Elle a pour ambition l’information du  grand nombre dans la

dénonciation sans appel de toute dérive de nos responsables politiques congolais, tout bord confondu,  qui poseraient

des actes qui opposent le « mal au bien » du peuple congolais à travers des actions telles :

           -des abus de tout genre ;

           -des injustices vis-à-vis des plus faibles ;

           -des scandales économiques, politiques, judiciaires…

La voix du peuple a aussi pour mission, l’assistance des « sans voix » dans la publication de leurs opinions.

La voix du peuple est pour nous tous donc une arme qui nous permet de nous soulager de nos douleurs longtemps

comprimées, et aussi de faire respecter les droits que nous défendons. Désormais, nous parviendrons,  grâce  à elle, à

atteindre dans leurs tanières, leurs châteaux, leurs bunkers, leurs tours…, les intouchables, les protégés, les

invulnérables.

Enfin, se voulant porteuse des valeurs de vérité, de justice, de paix, de la morale, de la vertu et de l’unité de tous les

enfants du Congo du nord au sud, de l’ouest à l’est, la voix du peuple s’insurge, dans l’impartialité, contre des

agissements s’apparentant à de la propagande, au dénigrement matérialisés par :

           -des propos indélicats ; 

           -du culte de la division ;

           -des accusations affamantes ;

           -des observations désobligeantes ;

           -des contre vérités…

Aussi, au regard de ce qui précède, un article des « sans voix » qui ne respecterait point les dites prescriptions, sera

purement et simplement écarté.

email2.gifNous contacter :

dpeuplelavoix@yahoo.fr  

 

 

CONGO.jpg-1.jpg

   

  Le symbole de la liberté

  

         Non à la dictature

    

   

   

 

      L' INCORRUPTIBLE       

     Légende d'Afrique

  

  

 

       La colombe de la paix et de l'esperance

        

 

 

 

         Non à l' omerta

   

 

 

BONGO - CHIRAC - SASSOU les principaux acteurs

du coup d' Etat sanglant du 5 Juin 1997 au Congo Brazzaville

   

   

 

 

 

  Pour une Jusitce transparente et équitable

  

 

     

 

   

  carteanime.gif

 

  undefinedAu pillage des richesses en Afrique

 

 

    Capture

     Kwame NKRUMAH

   

 

        Emery Patrice LUMUMBA

   

 

  Alphonse MASSAMBA - DEBAT

          

 

  

        Marien NGOUABI

       

 

        Cardinal Emile Biayenda

  

             Thomas SANKARA

  

          drapeau des états unis

       Martin Luther KING

  

 

    

   

 

       Mahatma GANDHI

   

 

         Nelson MANDELA

    

 

          John Fitzgerlald KENNEDY  

    

 

       

 

   Pour une alternance démocrtique au Congo

     

     à la santé des Biens mal acquis  

        hautbma.jpg

   

                              drapeau france

    

                          Le TonTon

       undefined

 

           Un grand et un petit

   

 

 

         

                   Non à la chasse à l' homme

        

 

     

      

 

        

 

                

   

 

     

 

       ststop.gif   

 

        sujets-interdits.jpg     

 

          CAF7X9TP.jpg

 

          

               La métamorphose

      

 

           

            La tour de contrôle

      

 

       CALV3Y6Z.jpg      

 

       CARELW57.jpg   

 

       CARTE-CONGO.jpg

 

       medium_sassou-hu-jintao-congo-chine.jpg

 

       FORET-EN-DANGER.gif  

 

        pillards.jpg

 

       le-pillage-des-for-ts-du-congo1.jpg  

 

 

  

 

   

 

       CAG9I7CH-copie-1.jpg

                 

 

                   

                

          

 

         billet 500 euros

           portefeuille dollard

        

                        undefined

 

 

 

                       gif carte mastercard

        Aux massacres

        

 

            

         Des jeunes patriotes Ivoiriens tombés sous les bales

        

 

   Bombardement  de la résidence de Laurent GBAGBO

                          

       Des hélicoptères ont bombardé la résidence de Laurent Gbagbo.

 

        AFRIQUE-LIBERATION.gif

 

        afrique-au-secours.jpg

 

        CRISE.gif

            

                    

     Le  chemin  d' avenir, le chemin sans issue

                  

            

 

      voie-sans-issu-la-d-silusion-du-chemin-d--avenir-copie-1.jpg

      L'eau une denrée rare à Brazzaville, pourtant vitale

      

 

        eau7.jpg

 

        

                          Le fleuve Congo

        

     Le bord du fleuve Congo à Brazzaville pourtant les habitants manquent cruellement l' eau potable

         

 

       

 

                    

 

        arton42-100x29

 

        logo_lexpress.gif

 

        Leparisien

 

        nouvelobs

 

         butin azuréen

 

         rue89_logo1.jpg

 

 

        Logo Mafia

 

        corruption menottes

        Révélations effarantes de John Perkins ancien assassin économique

        JohnPerkinsCourage824

 

        arnaques.jpg

 

        france2

        Le Grand Journal...

 

        canal +

 

            

 

       

 

      

 

       

 

       

 

        

 

       

       

 

       

          

          DES FEMMES ATYPIQUES

 

           

 

           

              

        

 

       

 

           

            congo-brazza1

       Ou est le serieux

            mammamia

 

            aubout

 

            sassou dictateur-copie-1

 

                  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

            

 

      

  Gold Man sachs - LA BANQUE QUI DIRIGE LE MONDE

 

     

     

      News

 

          Le malheur des congolais

 

     

      

        

     

 

 

 

 

 

 

 

      

     

 

Recherche

Texte Libre

Catégories