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3 janvier 2020 5 03 /01 /janvier /2020 07:51

 

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 Côte d'Ivoire : un "Tout sauf Ouattara" va se mettre en place, selon Leslie Varenne

 

 

 

2 janv. 2020

Guerre & Paix

Entretien avec Leslie Varenne, Directrice de Recherche à l'IVERIS (L'institut de veille et d'étude des relations internationales et stratégiques)

Cette interview porte sur la situation politique ivoirienne en ce début d'année 2020, année des élections présidentielles en Côte d'Ivoire. Avec Leslie Varenne, nous revenons sur les événements récents :
- Laurent Gbagbo bloqué en Belgique
- Visite d'Emmanuel Macron en Côte d'Ivoire
- Mandat d'arrêt international contre Guillaume Soro
- Condamnation de Charles Blé Goudé à 20 ans de prison
- Stratégie d'Henri Konan Bédié (PDCI)

 

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2 janvier 2020 4 02 /01 /janvier /2020 10:05

 

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ENTRETIEN EXCLUSIF AVEC CHARLES BLÉ GOUDE SUR AFRIQUE MEDIA

 

La télévision panafricaine Afrique Media est allée ce dimanche 17 novembre, à la rencontre de l'ancien ministre ivoirien Charles Blé Goudé, à la Haye.

 

 

La délégation d'Afrique Média conduite par son Directeur Général Abdollahi Sadou, s'est longuement entretenue avec Blé Goudé et son équipe, sur les enjeux du moment en Afrique, mais aussi et surtout sur la situation politique en Côte d'Ivoire.

Au cours de l'échange, l'ancien ministre de Laurent Gbagbo a profité de l'occasion pour remercier la télévision Afrique Média, tout comme son Président Directeur Général, Justin Tagouh, pour son combat et son soutien indéfectible, depuis le début de cette affaire; une affaire qui l'a conduit devant la Cour Pénale Internationale (CPI) après la crise post électorale de 2010/2011.

Afrique media

 

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2 janvier 2020 4 02 /01 /janvier /2020 09:04

 

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Côte d'Ivoire : l'horizon politique s'obscurcit pour Charles Blé Goudé

 

 

 

C'est par l'intéressé lui-même que la nouvelle a été officialisée. L'ex-chef des Jeunes Patriotes ivoiriens Charles Blé Goudé a annoncé notamment à l'Agence France-Presse avoir appris sa condamnation à vingt ans de prison par la justice ivoirienne lors d'une audience à Abidjan le lundi 30 décembre. Il s'agit d'un jugement rendu par contumace, qui condamne l'ex-ministre de Laurent Gbagbo à « 10 ans de privation de ses droits civiques, 200 millions de francs CFA (300 000 euros) de dommages et intérêts à verser aux victimes ». Actuellement à La Haye où il est en liberté conditionnelle après son acquittement par la Cour pénale internationale (CPI), Charles Blé Goudé a en plus révélé que le tribunal d'Abidjan avait aussi délivré un mandat d'arrêt contre lui. L'homme s'est dit « surpris par ce verdict », prononcé sans la présence d'un avocat. « Cette condamnation ne va pas changer grand-chose à la ligne du Cojep (Congrès panafricain pour la justice et l'égalité des peuples). Cela renforce notre conviction qu'il faut un dialogue, que les forces politiques puissent se parler pour dénouer les conflits, parce qu'il y a des signes inquiétants », a déclaré à l'AFP Aimé-Claude Mambo-Abbé, directeur de la communication du parti. « Il faut que les Ivoiriens se rassemblent, il faut œuvrer pour que 2020 ne soit pas la catastrophe annoncée », a-t-il ajouté, faisant référence à l'élection présidentielle prévue en octobre, et au climat politique tendu qui prévaut déjà en Côte d'Ivoire.

 

Une procédure complexe

Charles Blé Goudé était accusé par la justice ivoirienne d'« actes de torture, homicides volontaires et viol », avaient indiqué ses avocats le 18 décembre, jour où son procès devait s'ouvrir. L'un de ses avocats, Me Suy Bi Gohoré, avait alors affirmé que le président du tribunal criminel d'Abidjan avait « retiré l'affaire du rôle » dans l'attente de l'examen d'un pourvoi en cassation formulé par lui, fondé sur l'absence de l'accusé et sur d'autres vices de forme dans la procédure. Les avocats avaient dénoncé une « violation flagrante » des droits de leur client Charles Blé Goudé, du fait de son impossibilité à assister à son procès.

 

Me Suy Bi Gohoré, a déclaré ce mardi à l'AFP n'avoir « pas été informé » lui non plus de l'audience. « J'ai eu l'information après la tenue de l'audience, par les réseaux sociaux », a-t-il dit. « Comment peut-on le juger par contumace ? C'est un procès inéquitable, en violation de la loi. C'est évidemment un procès politique », a estimé l'avocat.

C'est en 2014 que l'ancien leader des Jeunes Patriotes a été transféré par les autorités ivoiriennes. Avec son ancien mentor, l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, il a été jugé pour crimes contre l'humanité. Tous deux ont été acquittés début 2019 et placés en liberté conditionnelle dans l'attente de l'examen de l'appel formulé par la procureure de la CPI. Mais Charles Blé Goudé ne peut pas rentrer en Côte d'Ivoire tant que la procédure n'est pas terminée. Son parti, le Congrès panafricain pour la justice et l'égalité des peuples, avait dénoncé un « harcèlement politique contre son président ».

Le cas Blé Goudé

L'ancien « général de la rue », ainsi surnommé pour sa capacité à mobiliser les partisans de Laurent Gbagbo, a annoncé en juin avoir des ambitions présidentielles à long terme, après la prochaine élection d'octobre 2020. Le mouvement des Jeunes Patriotes a souvent été qualifié de milice par les détracteurs de Charles Blé Goudé et par des ONG internationales. Ces dernières considèrent que Charles Blé Goudé a été l'un des principaux acteurs de la montée de la tension en Côte d'Ivoire dans la décennie 2000, qui a culminé en 2010-2011 avec les violences post-électorales ayant fait plus de 3 000 morts.

L'opposition vent debout

L'annonce de la condamnation de Blé Goudé survient huit jours après le début de l'affaire Guillaume Soro. L'ex-chef de la rébellion ivoirienne des années 2000, et ancien président de l'Assemblée nationale, actuellement en France, est visé par un mandat d'arrêt international de la justice ivoirienne, qui l'accuse de « complot » et d'avoir préparé « une insurrection civile et militaire » pour s'emparer du pouvoir. L'opposition a dénoncé mardi des « dérives dictatoriales » du pouvoir.

Il faut aussi rappeler que les deux hommes, qui se connaissent très bien de par leur engagement syndical, se sont rencontrés à La Haye le 24 novembre dernier. Ils ne s'étaient plus vus depuis 2010. Au terme de cette visite, ils ont produit un communiqué commun dans lequel ils ont « exhorté le régime d'Abidjan » à organiser des « assises politiques nationales inclusives ». Depuis La Haye, l'ex-secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (FESCI) commente à mots couverts les tribulations judiciaires de Soro : « C'est pendant la saison sèche que l'arbre compte les feuilles qui lui sont restées fidèles », a-t-il affirmé avant d'afficher un large sourire moqueur dans une vidéo adressée à ses partisans. Puis l'ancien ministre de la Jeunesse sous Gbagbo de préciser que « C'est ce que mon grand-père m'a dit », parlant du proverbe.

Lors de l'annonce du procès Blé Goudé le 7 novembre, le procureur général de la cour d'appel d'Abidjan Léonard Lebry avait réfuté tout agenda politique dicté par le pouvoir à un moins d'un an de la présidentielle d'octobre 2020 qui s'annonce tendue. Des membres de l'opposition estiment que le pouvoir du président Alassane Ouattara met tout en œuvre pour empêcher le retour au pays de l'ancien président Laurent Gbagbo, également en liberté conditionnelle en Europe (en Belgique) dans l'attente de la décision de la CPI.

Quant à Laurent Gbagbo, il a été condamné début novembre en appel à 20 ans de prison pour le « braquage » de la Banque centrale des États d'Afrique de l'Ouest pendant la crise post-électorale de 2010-2011. Droit dans ses bottes, le président Ouattara a déclaré samedi que « nul ne sera autorisé à déstabiliser la Côte d'Ivoire » et que « le droit sera appliqué à tous, candidat ou pas ».

 

Source : https://www.lepoint.fr/afrique/cote-d-ivoire-l-horizon-politique-s-obscurcit-pour-charles-ble-goude-31-12-2019-2355386_3826.php

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31 décembre 2019 2 31 /12 /décembre /2019 13:37

 

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Congo : Denis Sassou-Nguesso désigné candidat de son parti à la présidentielle de 2021

 

 

 

Au Congo-Brazzaville, le président Denis Sassou-Nguesso a été désigné candidat à la présidentielle de 2021 à l’issue du congrès du Parti congolais du travail (PCT). « Les 2 588 congressistes ont décidé unanimement que le camarade Denis Sassou-Nguesso soit reconduit à la tête du comité central [du parti] et qu’il soit notre candidat à l’élection présidentielle de 2021 », a indiqué Pierre Ngolo, secrétaire général sortant du PCT, dans la nuit du lundi 30 au mardi 31 décembre.

Lire aussi  Depuis 2000, onze chefs d’Etat africains ont changé leur Constitution pour rester au pouvoir

Agé de 76 ans, le président Sassou-Nguesso cumule trente-cinq ans à la tête du Congo, un pays riche en pétrole mais dont la majorité des habitants vivent sous le seuil de pauvreté. Selon la Constitution, il a le droit de se présenter à la présidentielle de 2021 et, pour la dernière fois, en 2026. « Ce choix n’est pas un choix de trop. Nous avons dit que le choix de Denis Sassou-Nguesso était un choix inéluctable. C’est un choix du changement dans la continuité, le choix de la stabilité et le choix de la paix », a commenté auprès de l’AFP Léonidas Mottom, député PCT et deuxième questeur à l’Assemblée nationale.

Un nouveau secrétaire général. Pierre MOUSSA

Jeudi, le principal parti d’opposition, l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads), avait estimé que les conditions ne seraient pas réunies pour que le Congo organise une élection présidentielle en 2021. L’Upads a proposé une transition et un scrutin en 2023, sans la participation du président Sassou-Nguesso.

Lire aussi  Pointe-Noire a toujours le blues malgré le pétrole qui coule à flots au Congo-Brazzaville

Le PCT, qui fête ses 50 ans d’existence ce mardi, a organisé son cinquième congrès ordinaire du 27 au 30 décembre. Le parti a désigné 727 nouveaux membres de son comité central, qui ont à leur tour élu Pierre Moussa, 78 ans, au poste de secrétaire général pour un mandat de cinq ans. M. Moussa remplace à ce poste Pierre Ngolo, 65 ans, qui est également président du Sénat. Né en 1941, M. Moussa est un économiste qui a travaillé par le passé dans des institutions financières internationales comme la Banque mondiale. Plusieurs fois ministre entre 1997 et 2012, il a été président de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) entre 2012 et 2017. « Pierre Moussa est un homme capable de rassembler ce qui est épars », a estimé le député Mottom.

Source : https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/12/31/congo-denis-sassou-nguesso-designe-candidat-de-son-parti-a-la-presidentielle-de-2021_6024473_3212.html

Congo-B. : Pierre Moussa face aux nouveaux enjeux du PCT

Pierre Moussa, 78 ans, succède à Pierre Ngolo, 65 ans, au poste de secrétaire général du Parti congolais du travail (PCT). Il prend les règnes du parti au pouvoir au moment où le pays se trouve dans un contexte politico-socio-économique complexe.

L’ancien premier ministre congolais du 3 décembre 1990 au 8 janvier 1991a été élu le 30 décembre 2019, lors du 5ème congrès ordinaire du parti. Un congrès que d’aucuns présentaient comme celui de toutes les dissensions. Mais, l’ambiance qui a régné, marquée par un resserrement des liens autour de Dénis Sassou Nguesso, président du Comité central du Parti, a donné la confiance. La question instante était celle de la désignation du successeur de Pierre Ngolo. Au départ, quatre noms étaient favoris : Pierre Ngolo, le sortant dont nombreux membres du parti présentaient comme « l’homme qui a pu remettre le parti sur les rails » ; Pierre Moussa, considéré par certains comme « le vrai successeur de l’ancien président fondateur du parti, Marien Ngouabi», parce que natif d’Owando comme ce dernier ; Gilbert Ondogo dont la popularité au sein du parti ne fait l’ombre d’aucun doute ; et Dénis Christel Sassou N’Guesso qui bénéficie du soutien des jeunes députés. En dernier ressort, c’est Pierre Moussa qui a été élu. Plusieurs défis à relever l’attendent. Parmi lesquels : l’élection présidentielle de 2021, les querelles au sein du parti, le choix des candidats crédibles aux différentes échéances électorales. Le nouveau secrétaire général du PCT devra définir une bonne stratégie de travail. Sur ce plan, son âge constitue tout autant un atout, en terme de maturité et de sagesse, qu'une lacune.

Source : https://blogs.mediapart.fr/sassounews/blog/311219/congo-b-pierre-moussa-face-aux-nouveaux-enjeux-du-pct

 

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31 décembre 2019 2 31 /12 /décembre /2019 13:24

 

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Côte d'Ivoire:  Le Cardinal J.P Kutwa, demande à Ouattara d’accorder sa grâce aux pro-Soro arrêtés et détenus

 

 Autre presse par DR. Abidjan le 30 décembre 2019. L`archevêque métropolitain d`Abidjan, le Cardinal Jean-Pierre Kutwa a demandé « humblement » lundi soir au président ivoirien Alassane Ouattara de gracier les proches de Guillaume Soro.

 

Cardinal Jean Pierre Kutwa, la plus haute autorité de l’Église catholique ivoirienne, a demandé à l'occasion de la 53e journée mondiale de la PAIX, la libération des proches du président de GPS, Guillaume Soro, arrêtés la semaine dernière à Abidjan, lors du retour manqué en Côte d'Ivoire de leur leader, a constaté un journaliste d'Ivoirebusiness.
L'Archevêque d’Abidjan Jean Pierre Kutwa a plaidé pour une grâce aux partisans de Guillaume Soro, arrêtés récemment et a appelé les « va-t’en guerre » à désarmer leurs cœurs.

Ci-dessous l’intégralité de son sermon à l'occasion de la messe de la Paix qu'il a présidé le 30 décembre 2019 en présence du Président Alassane Ouattara et de son épouse, du vice-président de la République, du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, et des membres du gouvernement.

MESSAGE DU CARDINAL JEAN PIERRE KUTWÃ
ARCHEVEQUE D’ABIDJAN

A L’OCCASION DE LA CÉLÉBRATION DE LA 53ème JOURNÉE MONDIALE DE LA PAIX

Cathédrale Saint Paul du Plateau Abidjan

Lundi 30 décembre 2019

En instituant la journée mondiale de la paix, le pape Saint Paul VI souhaitait, dans le sillage de l’Encyclique ‘‘Pacem in terris’’ du Pape Saint Jean XXIII, favoriser la paix dans le monde. A propos de la paix, le Saint Pape Jean Paul II, ami de notre terre de Côte d’Ivoire, avait prononcé ces mots qui me paraissent toujours d’actualité : ‘‘à tous, je dis que la paix est possible. Il faut l’implorer comme un don de Dieu, mais il faut aussi la construire jour après jour, avec son aide, par les œuvres de la justice et de l’amour.’’ Fin de citation. Nous nous rappelons que l’an dernier, à l’occasion de la célébration de la 52ème journée mondiale de la paix, le Pape François avait interpellé les responsables politiques quant à leur mission au service de la Maison commune. Cette année, il nous lance à tous un appel à dépasser toutes les peurs qui entravent le chemin vers la paix.

Convaincu que toute œuvre, toute action qui prend sa source en Dieu, reçoit nécessairement de Lui son achèvement, je me réjouis de votre présence à tous qui traduit notre attachement commun à la Paix, ce bien si précieux et pour lequel nous nous réunissons pour implorer Dieu de nous l’offrir, mais également, de nous donner à nous les hommes, les moyens de pouvoir la construire jour après jour. Telle est ma prière en ce soir, une prière qui se fait plus insistante à l’orée de l’année 2020, année qui continue de polariser les attentions et les énergies de tant de nos concitoyens, en lien avec les prochaines élections présidentielles d’octobre 2020.

Intitulé ‘‘la paix, un chemin d’espérance : dialogue, réconciliation et conversion écologique’’, le texte du Pape que j’ai plaisir à commenter et à contextualiser avec notre actualité, faut-il le rappeler, est un appel à dépasser toutes les peurs qui entravent le chemin vers la paix. La paix à laquelle nous aspirons, le pape François nous la présente en des mots biens choisis qu’il me plaît de citer : ‘‘la paix est un bien précieux, objet de notre espérance auquel aspire toute l’humanité. Espérer la paix est un comportement humain qui renferme une tension existentielle ; c’est pourquoi même un présent parfois pénible ‘‘peut être vécu et accepté s’il conduit vers un terme et si nous pouvons être sûrs de ce terme, si ce terme est si grand qu’il peut justifier les efforts du chemin’’. De cette façon, l’espérance est la vertu qui nous met en chemin, qui nous donne des ailes pour aller de l’avant, même quand les obstacles semblent insurmontables.’’ Fin de citation.

1- Toute guerre, en réalité, est un fratricide qui détruit le projet même de fraternité inscrit dans la vocation de la famille humaine.

Excellences, Frères et sœurs,

Le message du Saint Père commence par souligner en premier lieu, les terribles épreuves des conflits civils et internationaux, aggravées souvent par des violences sans aucune pitié, et qui marquent pour longtemps le corps et l’âme de l’humanité. Il en résulte, comme dit le Saint Père, que ‘‘notre communauté humaine porte dans sa mémoire et dans sa chair les signes des guerres et des conflits qui se sont succédés avec une capacité destructrice croissante, et qui ne cessent de frapper spécialement les plus pauvres et les plus faibles […]

Des nations entières peinent à se libérer des chaînes de l’exploitation et de la corruption, lesquelles alimentent haines et violences. Aujourd’hui encore, à tant d’hommes et de femmes, d’enfants et de personnes âgées, sont niées la dignité, l’intégrité physique, la liberté, y compris religieuse, la solidarité communautaire, l’espérance en l’avenir. De nombreuses victimes innocentes portent sur elles le supplice de l’humiliation et de l’exclusion, du deuil et de l’injustice, voire même les traumatismes de l’acharnement systématique contre leur peuple et leurs proches [...] Toute guerre, en réalité, est un fratricide qui détruit le projet même de fraternité inscrit dans la vocation de la famille humaine.’’ Fin de citation.

A propos de violences qui marquent pour longtemps le corps et l’âme, de même que la mémoire, et loin de moi le désir ou l’envie d’ouvrir les blessures qui peinent à cicatriser, faut-il rappeler que le souvenir de la récente crise post-électorale de 2010 avec son lot de morts, de blessés, de déplacés, de prisonniers, d’exilés, de biens détruits… est encore vif dans le cœur de nombre de nos concitoyens qui je voudrais le parier, donneraient tout, afin de connaître une paix stable et durable, pour vaquer sereinement à leurs occupations ! Il y’a donc urgence pour nous aujourd’hui, de donner des signes qui vont dans le sens de l’apaisement et du vivre ensemble, ‘‘au-delà des mots, en agissant ensemble pour la création d’un environnement électoral apaisé’’, comme le stipulait justement, le thème de la 23ème édition de la journée nationale de la paix en Côte d’Ivoire.

Il nous faut donc prendre ensemble l’engagement de lever les obstacles à la paix et le pape François ne dit pas autres choses quand il affirme ceci : ‘‘la guerre, nous le savons bien, commence souvent par l’intolérance à l’égard de la différence de l’autre, qui renforce le désir de possession et la volonté de domination. Elle naît, dans le cœur de l’homme, de l’égoïsme et de l’orgueil, de la haine qui pousse à détruire, à renfermer l’autre dans une vision négative, à l’exclure et à le faire disparaître. La guerre se nourrit de la perversion des relations, d’ambitions hégémoniques, d’abus de pouvoir, de la peur de l’autre et de la différence perçue comme un obstacle ; et en même temps elle alimente tout cela.’’

Et le Saint Père de poursuivre : ‘‘toute situation de menace alimente le manque de confiance et le repli sur soi. Le manque de confiance et la peur renforcent la fragilité des rapports et le risque de violence, dans un cercle vicieux qui ne conduira jamais à une relation de paix […] Par conséquent, nous ne pouvons pas prétendre maintenir la stabilité mondiale par la peur de l’anéantissement, dans un équilibre plus que jamais instable, suspendu au bord du gouffre nucléaire et enfermé dans les murs de l’indifférence, où l’on prend des décisions socio-économiques qui ouvrent la voie aux drames de l’exclusion de l’homme et de la création, au lieu de nous protéger les uns les autres,’’ toute situation que le pape qualifie de paradoxale.

2- Poursuivre une fraternité réelle, basée sur la commune origine divine et exercée dans le dialogue et la confiance réciproques

Excellences, Frères et sœurs,

Reprenant les termes de ses propos tenus lors de son récent voyage au Japon - discours sur les armes nucléaires à Nagasaki – le Pape souligne le paradoxe de maintenir la paix mondiale par la menace de l’anéantissement : ‘‘il est paradoxal, […] que notre monde vit la perverse dichotomie de vouloir défendre et garantir la stabilité et la paix sur la base d’une fausse sécurité soutenue par une mentalité de crainte et de méfiance qui finit par envenimer les relations entre les peuples et empêcher tout dialogue possible. La paix et la stabilité internationales sont incompatibles avec toute tentative de construction sur la peur de la destruction réciproque ou sur une menace d’anéantissement total ; elles ne sont possibles qu’à partir d’une éthique globale de solidarité et de coopération au service d’un avenir façonné par l’interdépendance et la coresponsabilité au sein de toute la famille humaine d’aujourd’hui et de demain.’’

Avec le Pape, je voudrais m’interroger avec vous : ‘‘Comment, alors, construire un chemin de paix et de reconnaissance réciproque ? Comment rompre la logique macabre de la menace et de la peur ? Comment briser la dynamique de la défiance qui prévaut actuellement ?... Nous devons poursuivre une fraternité réelle, basée sur la commune origine divine et exercée dans le dialogue et la confiance réciproques. Le désir de paix est profondément inscrit dans le cœur de l’homme et nous ne devons nous résigner à rien de moins que cela.’’

Il me plaît ici de reprendre les propos que j’ai tenu à l’occasion de la célébration de la 23ème édition de la journée nationale de la paix : ‘‘fils et filles de Côte d’Ivoire, écoutons le Seigneur dire à chacun de nous : mon fils ne te laisse pas ronger par le désir de vengeance ; ne réponds pas au mal par le mal, parce qu’alors, tu deviendras semblable à tes agresseurs ; ne te laisse pas déstabiliser par la rancune, ce serait donner à l’autre, un pouvoir sur toi, le pouvoir de te détruire, dans le meilleur de toi-même ; n’entre pas dans le jeu du Mauvais, tu y laisseras ton âme. Enfin, si tu pouvais être au-dessus de tout le mal dont tu es l’objet, quelle démonstration de force ce serait de ta part ! En fin de compte, fais plus encore : comprends tes ennemis ! Aime-les !’’

Comprendre ses ennemis, les aimer, c’est comprendre finalement comme le souligne le Pape, que la paix est avant tout, un chemin d’écoute basé sur la mémoire, sur la solidarité et sur la fraternité : elle ‘‘trouve sa source au plus profond du cœur humain, et la volonté politique doit toujours être revigorée afin d’initier de nouveaux processus qui réconcilient et unissent personnes et communautés ’’ car, ‘‘un petit geste de solidarité reçu peut inspirer des choix courageux et même héroïques, peut susciter de nouvelles énergies et rallumer une nouvelle espérance chez les individus et dans les communautés.’’

3- Ouvrir et tracer un chemin de paix

Excellences, Frères et sœurs,

Ici en Côte d’Ivoire, désormais, il ne s’agit donc plus pour nous de nous asseoir pour discuter mais bien de nous asseoir, de discuter pour écouter et comprendre l’autre et ce qu’il dit, en lui accordant le crédit de l’honnêteté et de la bonne foi. Je rêve d’un moment où tous nos grands leaders pourront s’asseoir autour d’une même table pour s’écouter mutuellement afin de travailler à ce que la recherche de la cohésion, de l’unité et de la paix président a toutes leurs paroles et actions politiques. Comme le dit si bien le Pape François dans son message, ‘‘le monde n’a pas besoin de paroles creuses, mais de témoins convaincus, d’artisans de paix ouverts au dialogue sans exclusions ni manipulations.’’

Dès lors, et pour parvenir à un mieux vivre ensemble, il nous faut ‘‘ouvrir et tracer un chemin de paix’’ tout en gardant en mémoire que ‘‘la paix est un défi d’autant plus complexe que les intérêts qui sont en jeu dans les relations entre les personnes, les communautés et les nations, sont multiples et contradictoires. Il faut avant tout faire appel à la conscience morale et à la volonté personnelle et politique…’’ Si nous voulons que notre pays soit véritablement émergent, nous devons prendre davantage conscience que ‘‘la fracture entre les membres d’une société, l’accroissement des inégalités sociales et le refus d’utiliser les instruments en vue d’un développement humain intégral mettent en péril la poursuite du bien commun. Par contre, le travail patient basé sur la force de la parole et de la vérité peut réveiller chez les personnes la capacité de compassion et de solidarité créative’’ parce que la paix est aussi chemin de réconciliation dans la communion fraternelle.

Pour le Pape, ‘‘ce chemin de réconciliation nous appelle à trouver dans le fond de notre cœur la force du pardon et la capacité de nous reconnaître frères et sœurs. Apprendre à vivre le pardon fait grandir notre capacité à devenir des femmes et des hommes de paix.’’ Je lance ici un appel solennel à tous les va-t’en-guerre dans tous les partis politiques: désarmez vos cœurs! Au nom de Dieu qui nous a tous créés, désarmez vos cœurs pour l’habiller du manteau de l’humilité, du pardon et de la paix! Au nom de nos concitoyens vos frères et sœurs, désarmez vos cœurs!

4- De la conversion écologique qui conduit à avoir un nouveau regard sur la vie.

Excellences, Frères et sœurs,

Dans son message, le pape François rappelle également que toute paix véritable ne peut se passer de justice, particulièrement économique et sociale. Il considère aussi que la paix est un chemin de conversion écologique : ‘‘ce chemin de réconciliation est aussi écoute et contemplation du monde qui nous a été donné par Dieu pour que nous en fassions notre maison commune. En effet, les ressources naturelles, les nombreuses formes de vie et la terre elle-même nous sont confiées pour être “cultivées et gardées” (cf. Gn 2, 15) aussi pour les générations à venir, avec la participation responsable et active de chacun.’’

Imaginons ici, la destruction même progressive de la forêt du banco, des forêts classées et autres réserves naturelles de notre pays ! Quel drame ce serait pour les générations à venir ! Et pourtant, la menace est réelle si nous considérons l’urbanisation galopante de nos villes comme s’il n’existait aucun plan directeur ! Le sempiternel problème du foncier rural de même que les questions de réchauffement climatique sont là pour nous rappeler qu’il y’a péril en la demeure et urgence d’action !

Comme dit le Pape, ‘‘la conversion écologique à laquelle nous faisons appel nous conduit donc à avoir un nouveau regard sur la vie, en considérant la générosité du Créateur qui nous a donné la terre et nous rappelle à la joyeuse sobriété du partage. Cette conversion doit être comprise de manière intégrale, comme une transformation des relations que nous entretenons avec nos sœurs et nos frères, avec les autres êtres vivants, avec la création dans sa très riche variété, avec le Créateur qui est l’origine de toute vie. Pour le chrétien, elle demande de ‘‘laisser jaillir toutes les conséquences de la rencontre avec Jésus-Christ sur les relations avec le monde.’’

Enfin, le pape affirme que l’on n’obtient pas la paix si on ne l’espère pas. ‘‘Le chemin de réconciliation exige patience et confiance… Il s’agit avant tout de croire en la possibilité de la paix, de croire que l’autre a le même besoin de paix que nous…En cela, l’amour de Dieu pour chacun d’entre nous peut nous inspirer, un amour libérateur, sans limite, gratuit, inlassable.’’

5- Aspirons de toutes nos forces à la Paix et Dieu nous l’accordera !

Excellences, Frères et sœurs,

Estimant que la peur est souvent source de conflit, le Pape conclut son message en soulignant que ‘‘il est donc important d’aller au-delà de nos craintes humaines, en nous reconnaissant comme des enfants dans le besoin devant celui qui nous aime et qui nous attend, comme le Père du fils prodigue (cf. Lc 15, 11-24). La culture de la rencontre entre frères et sœurs rompt avec la culture de la menace. Elle fait de toute rencontre une possibilité et un don de l’amour généreux de Dieu. Elle nous pousse à dépasser les limites de nos horizons restreints afin de toujours viser à vivre la fraternité universelle comme enfants de l’unique Père céleste.’’

Pour terminer, reconnaissons que ce texte arrive bien à son heure alors que l’année 2020 point à l’horizon. Le message du Saint Père est en résumé une invitation à comprendre finalement que la paix est chemin d’espérance face aux obstacles et aux épreuves, qu’elle est aussi chemin d’écoute basé sur la mémoire, sur la solidarité et sur la fraternité. La paix que nous recherchons est également chemin de réconciliation dans la communion fraternelle. Au nom donc de cette réconciliation, je demande humblement à vous, Mr le Président de la République, vous qui détenez le pouvoir de la grâce présidentielle, de bien vouloir accepter de faire sortir du cachot tous ceux qui ont été arrêtés, suite aux derniers événements que connaît notre pays. Comme dit le Pape, l’on obtient autant qu’on espère. Je prie Dieu, qu’ensemble nous aspirions de toutes nos forces à la Paix et Dieu nous l’accordera !

Pour terminer, je me permets de reprendre les mots du Pape François : ‘‘la grâce de Dieu le Père s’offre comme un amour sans conditions. Une fois reçu son pardon dans le Christ, nous pouvons nous mettre en chemin afin de l’offrir aux hommes et aux femmes de notre temps. Jour après jour, l’Esprit Saint nous suggère des comportements et des paroles pour que nous devenions des artisans de justice et de paix. Que le Dieu de la paix nous bénisse et vienne à notre aide. Que Marie, Mère du Prince de la Paix et Mère de tous les peuples de la terre, nous accompagne et nous soutienne, pas à pas, sur notre chemin de réconciliation.’’

À tous, je souhaite une bonne, heureuse et sainte année 2020.

Jean Pierre Cardinal KUTWÃ,
Archevêque Métropolitain d’Abidjan

 

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31 décembre 2019 2 31 /12 /décembre /2019 13:16

 

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CÔTE D'IVOIRE : Charles Blé Goudé condamné par contumace à 20 ans de prison en Côte-d’Ivoire, et à 200 millions d'amende

 

 

 

La justice ivoirienne vient de condamner le ministre Charles Blé Goudé, président du COJEP, a une lourde peine de 20 ans de prison et à une amende de 200 millions de Fcfa à verser aux victimes, a appris un journaliste de LA VOIX DU PEUPLE.

Cette lourde peine est également assortie de 10 ans de privation de ses droits civiques, d’un mandat d’arrêt international.

La sentence a été prononcée par contumace en l’absence de Charles Blé Goudé, en liberté sous conditions aux Pays Bas avec interdiction de quitter la ville de La Haye, malgré son acquittement total le 15 janvier 2019 par la chambre de première instance de la CPI.

Charles Blé Goudé était poursuivi pour crimes contre des prisonniers de guerre en 2010/2011.

 

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30 décembre 2019 1 30 /12 /décembre /2019 16:19

 

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MESSAGE DE FIN D'ANNÉE DU PRÉSIDENT DU CODICORD  « La seule exigence de la diaspora est l’alternance »

 

 

 

Chers compatriotes,
Congolaises, congolais,

Ces douze derniers mois ont été difficiles pour beaucoup d’entre nous, mais la grâce et la faveur de Dieu nous offrent l’occasion d’entrer dans une nouvelle année. Permettez-moi aux noms des membres du CODICORD d’avoir une pensée affectueuse pour chacune et pour chacun de nos compatriotes, particulièrement pour celles et ceux qui ont été éprouvés d’une manière ou d’une autre au cours de l’année 2019, qui s’achève. Aussi je voudrais m’acquitter ici du devoir de reconnaissance et affirmer ma compassion profonde et mes sentiments les plus émus pour nos braves combattants de la liberté fauchés par la barbarie du pouvoir actuel de Brazzaville.

Mes chers compatriotes,

Politiquement notre pays vibre sur place en réinjectant sans cesse les mêmes perceptions, les mêmes choix stratégiques et opérationnels qui ont tous prouvé leurs limites. Car ceux à qui nous avions accordé notre  confiance ont tous, sans exception, brillé par l’imposture,  la forfaiture,  l’escroquerie politique et morale.
Au sacrifice du dernier espoir tendu au peuple congolais pour sortir ce beau pays de l’ornière nauséabonde depuis plus d’un demi-siècle de monolithisme clanique. Ces femmes et hommes se sont révélés n’être plus ou moins qu’une opposition caméléon, c’est-à-dire de façade, changeante sans cesse et dépassée par les enjeux du moment. Ils n’ont pas été à la hauteur des attentes de tout un peuple. Ceci pour dire que les conditions d’un dialogue serein et apaisé ne sont pas réunies, ni encore moins l’organisation d’une élection transparente.

Nous rejetons tout dialogue extirpé des questions essentielles qui minent la vie politique et sans porter l’opération de vérité sur la place publique. La seule exigence de la diaspora est l’alternance. Une alternance qui se fera avec le peuple par le peuple et pour le peuple.
Les sorties médiatiques des leaders de l’opposition ont apporté quelques réponses tièdes qui suscitent encore plus d’interrogations que de réponses. Que rapportera aux congolais une élection dont les résultats sont biaisés d’avance?

Enfermé dans son autosatisfaction proche d’un obscurantisme récurrent, Monsieur Denis Sassou Nguesso voit dans le déroulement des élections de 2021 une avancée démocratique. Voilà, là encore un déni de la volonté populaire.

Une transition dans la continuité du même système est-elle la clé du salut? La vérité est ailleurs.

Notre peuple subit crise après crise, une précarisation croissante, une angoisse qui s’amplifie d’année en année face à l’avenir. Et ce n’est pas en présentant le paillasson au pouvoir en place que nous nous en sortirons. Ce dernier ouvre le chemin aux démagogues, à ceux qui, pour conquérir le pouvoir, dressent ceux qui souffrent les uns contre les autres, plutôt que de les unir face à la violence de l’État policier. Le danger de la montée du Clanisme au pouvoir, puise sa raison d’être dans ce terreau de déception, de colère et d’injustice.

Votre sentiment de s’éterniser dans un monde obscur ne doit en aucun moment affecter votre combat à l’œuvre de la restauration de la démocratie et de liberté dans notre pays, pour aujourd’hui et pour demain. Ce pacte commun nécessite que nous soyons davantage en confiance et en bonne santé, mus par la conviction que les fruits de nos efforts ne seront pas vains.

Cette volonté rassemblée nous pousse davantage à nous investir sur les couches les plus défavorisées, en particulier les femmes et les jeunes, et à renforcer les capacités pour le développement harmonieux de notre pays. Avec une telle part sociale largement au-dessus de celles consenties ces dernières années dans les fastidieuses et couteuses cérémonies politiques aux impacts inexistants sur l’amélioration du bien être des Congolais. Les promesses énoncées, années après années, sont enfouies dans les tiroirs, rongées par la poussière. Il en sera de même des hasardeux recrutements de 2000 jeunes promis dernièrement par Monsieur SASSOU.

Dans les salons feutrés et les conférences nationales, on proclame la chasse aux antivaleurs et aux prédateurs économiques « gros poisons ». Malheureusement, dans les actes, tout est  fait pour pérenniser le vol en faisant semblant d’être aveugle, encourageant ainsi l’impunité. Le peuple attend toujours le respect des promesses et l’arrestation des coupables de la disparition des quatorze mille milliards (14 000. Milliards) des générations futures.
L’impréparation et l’improvisation abaisse la fonction présidentielle qui ne manque pas de régresser notoirement la crédibilité de notre pays.
Comment aborder 2020 sans exprimer ma profonde solidarité aux populations piégées, victimes de catastrophes naturelles (inondations, glissements de terrain, coulées de boue, ensablement des habitations), du fait des politiques aménagements du territoire incohérentes et des réalisations inconséquentes des infrastructures urbaines. La responsabilité de l’Etat est pleine, au delà des dérèglements climatiques.

Mes chers compatriotes,
Il ne fait donc l’ombre d’aucun doute que des réponses sociales pertinentes seront apportées à de nombreuses préoccupations au cours de la nouvelle année, parce que nos actions de dénonciation de l’accaparement des richesses de l’économie nationale et de la mauvaise gouvernance seront davantage couronnées de réussite.
Faire semblant de contester un pouvoir aussi brutal que meurtrier en le laissant se baigner tranquillement dans la rivière de sang des Congolais plombe notre ardeur dans ce combat. Tout comme refuser de prendre notre responsabilité en mettant en place une véritable organisation politique débarrassée de toutes accointances avec cette opposition non «clairvoyante» est la meilleure chose à faire afin de répondre aux errements d’un pouvoir agonisant et finissant.

Mes chers compatriotes,
Le CODICORD  demeure conscient que nous ne gagnerons jamais seul. Aussi, avec les idées rassemblées nous pouvons entreprendre, agir et combattre ensemble. A présent, bâtir l’avenir, proposer des solutions pour une autre vision au Congo, plus ouvert, plus juste, plus équitable doit se faire ensemble. Telle est la vocation des membres du CODICORD engagés pour un autre Congo. Fixons les bons objectifs : convaincre, rassembler quelque soit l’appartenance ou pas à un corps intermédiaire, quelque soit l’âge, et les croyances.

Nous pouvons nous retrouver, citoyens sur un programme élaboré de manière collaborative et enrichi tous ensemble. C’est cela notre credo. FEDERER le PEUPLE ! Seulement il faut construire la confiance dans la vérité.

C’est fort de cette certitude que je vous invite à oublier cette année triste et encore douloureuse pour se préparer à aborder avec sérénité et confiance, la nouvelle année qui nous ouvre chaleureusement déjà les bras.

Pour le reste, notre avenir est entre nos mains, je vous souhaite à toutes et à tous, plus de talent, de dévouement, de labeur, de persévérance gage de succès, afin que nos conditions de vie individuelles et collectives s’améliorent davantage et que l’alternance se construise en 2020.

LE PRÉSIDENT DU CODICORD
Raphaël GOMA

 

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30 décembre 2019 1 30 /12 /décembre /2019 15:46

 

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Afrique :Alassane Ouattara, commanditaire de la rébellion armée de 2002 en Côte d’Ivoire?

 

Le Président ivoirien Alassane Ouattara

 

Par Roland Klohi

Le 25 décembre, Guillaume Soro, l’ex-chef de la rébellion armée de 2002 en Côte d’Ivoire, actuellement sous le coup d’un mandat d’arrêt international, a ouvertement désigné le Président Alassane Ouattara comme étant le commanditaire de cette tentative de coup d’État. Ce que le chef de l’État ivoirien a toujours formellement nié. Analyse.

L’heure du grand déballage a manifestement sonné dans les relations Soro-Ouattara. Le jour de Noël, dans un communiqué vidéo tourné à Barcelone, Me Affoussiata Bamba-Lamine, l’avocate de Guillaume Soro, a affirmé que le coup d’État manqué de 2002 contre Laurent Gbagbo, qui s’est mué en rébellion armée, a été mené pour le compte du Président Alassane Ouattara.

«En ce qui concerne l’accusation fallacieuse de déstabilisation qui reposerait sur un enregistrement audio, M. Guillaume Soro tient à rassurer les Ivoiriens qu’il ne reconnaît qu’une seule déstabilisation, celle du 19 septembre 2002 pour le compte de l’actuel Président de la République, Alassane Ouattara. Ce pourquoi d’ailleurs, il continue de demander pardon au peuple souverain de Côte d’Ivoire», a déclaré Me Affoussiata Bamba-

https://youtu.be/XQiFp6qx6_E

Conseillère juridique de Guillaume Soro depuis 2003, Affoussiata Bamba-Lamine a été la porte-parole de la rébellion à partir de 2009, avant d’occuper le poste de ministre de la Communication entre 2012 et 2016. Elle est actuellement membre de la commission d’orientation et de coordination des Générations et peuples solidaires (GPS), mouvement politique lancé en vue de la présidentielle de 2020 et dont Guillaume Soro est le président.

Dans le camp Soro, on affirme détenir, entre autres, des enregistrements audio et des mails d’avant et d’après le 19 septembre 2002, des signatures sur des documents ou encore des ordres de mission.

https://youtu.be/Ev7U4x_81AY

Pourtant, dans un entretien vidéo datant de 2012 exhumé par des internautes, Guillaume Soro, ex-Premier ministre et ancien président de l’Assemblée nationale, soutenait qu’il n’était pas «dans la nature de M. Alassane Ouattara de financer des rébellions».

https://youtu.be/XQiFp6qx6_E

Alassane Ouattara, arrivé au pouvoir à l’issue de la crise post-électorale de 2010-2011, a, pour ce qui le concerne, toujours rejeté la paternité de la rébellion, quand bien même Zakaria Koné, l’un des chefs de cette rébellion, l’avait publiquement désigné comme en étant le parrain.

Le conflit armé post-électoral de 2010-2011 s’était déclenché après que le Président sortant, Laurent Gbagbo, reconnu vainqueur par le Conseil constitutionnel, et Alassane Ouattara, également reconnu comme tel par la Commission électorale indépendante (CEI, structure chargée d’organiser les élection), ont chacun revendiqué la victoire à la présidentielle de novembre 2010. Selon le rapport de la Commission d’enquête nationale rendu en août 2012, les violences armées ont fait plus de 3.000 morts.

Le 23 décembre, Adou Richard, procureur de la République de Côte d'Ivoire, a annoncé l’émission d’un mandat d’arrêt contre Guillaume Soro pour présomption d'atteinte à la sûreté de l’État, détournement de deniers publics, recel et blanchiment de capitaux portant sur la somme de 1,5 milliard de francs CFA.

https://youtu.be/Ev7U4x_81AY

Après plusieurs heures de confusion et de tension à Abidjan, mais surtout l’interpellation de quinze de ses partisans, dont son fidèle lieutenant le député Alain Lobognon, le retour au pays prévu le jour-même de Guillaume Soro, en Europe depuis plusieurs mois, a été annulé.

Affoussiata Bamba-Lamine a assuré, dans son communiqué, qu’«au nom de la manifestation de la vérité, Guillaume Soro s’exprimera clairement sur chacun des faits» qui lui sont imputés.

Le forfait après le crime, aux dernières heures j’apprends que je suis l’objet d’un mandat d’arrêt international.

Qui aurait cru cela possible de l’homme providentiel venu du #FMI, Moi le dernier. Et c’est bien fait pour ma gueule. #CI225 #CIV #CIV2020
— Guillaume K. Soro (@SOROKGUILLAUME) 24 décembre 2019

Dès le 24 décembre, dans une série de tweets, l’ex-chef de la rébellion a exprimé ses regrets quant au sort qui lui est réservé après toutes ses années de soutien à Alassane Ouattara. «Qui aurait cru cela possible de l’homme providentiel venu du FMI? Moi le dernier. Et c’est bien fait pour ma gueule», a-t-il notamment affirmé sur son compte Twitter.

Invité par Sputnik à commenter ces propos de Guillaume Soro, l’analyste politique Innocent Gnelbin affirme que «la situation qui se durcit entre le pouvoir et l'ex-président de l’Assemblée nationale est une des étapes de la guerre sur le chemin des élections d'octobre 2020».

En effet, Guillaume Soro se présente comme l’un des challengers les plus sérieux pour succéder à Alassane Ouattara – qui n’exclut pas de briguer un troisième mandat.

En réalité, tout ce dilatoire est la résultante de la décision de M. Ouattara de faire un 3e mandat. Et se prévaudrait du soutien de la #France.
Pour autant nous ne l’accepterons 
pas.@francediplo
— Guillaume K. Soro (@SOROKGUILLAUME) 24 décembre 2019

Pour le candidat Guillaume Soro, la décision d’Alassane Ouattara de rempiler pour un troisième mandat ne fait aucun doute. Mieux, l’ex-chef de la rébellion estime que les accusations à son égard relèvent du «dilatoire» pour l’écarter de la course à la présidence.

Guillaume Soro, a soutenu l’analyste politique Innocent Gnelbin, est «un problème autant politique que militaire pour les ambitions renouvelées du régime Ouattara».

«Problème politique en ce sens qu'étant fils du nord du pays, il peut être un handicap pour le régime dans le cadre de la mobilisation de l'électorat du nord. Au niveau militaire parce qu’ayant géré des troupes par le passé dans l'ex-rébellion, il peut se révéler toujours une source d'inquiétude à ce sujet. L'un dans l'autre, le pouvoir a décidé de fragiliser un adversaire non pas parce ce qu'il pourrait gagner l'élection, mais parce qu’il pourrait empêcher le régime Ouattara de rempiler», a-t-il expliqué.

Alassane Ouattara et Guillaume Soro ont longtemps convolé en justes noces, mais pour Innocent Gnelbin, «il fallait s’attendre à leur rupture car les deux hommes ne jouent pas forcément sur le même registre. Ils ne sont pas de la même école et le RDR (le parti d’Alassane Ouattara) est un appareil politique pour lequel Guillaume Soro reste un parfait étranger».

«Les ambitions des uns et des autres ont eu raison des rapports entre ces deux leaders», a conclu l’analyste.

 

Lire la suite sur :

 .https://fr.sputniknews.com/afrique/201912281042668165-alassane-ouattara-...

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29 décembre 2019 7 29 /12 /décembre /2019 14:50

 

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Le Franc CFA, la monnaie coloniale de la discorde.

 

 

 

 

Le débat qui agite la suppression ou non du Franc CFA en Afrique francophone ne peut être l’alpha et l’oméga de notre lutte pour la reconquête de notre identité.

 

Nous ne pouvons pas ignorer cette problématique à l’instar du Dollar ou de l’Euro qui participe à la souveraineté des États. Mais le mal actuel de l’Afrique francophone est la multitude de petits dictateurs qui s’insurgent en nos « Pères de la nation », d’une nation qu’ils sont venus eux-mêmes trouver. C’est ça le génie de l’homme politique africain qui consiste à nous faire croire qu’avant eux rien n’a existé et qu’après eux c’est le chaos.

 

Toute l’Afrique francophone à l’exception que quelques pays, brille par sa mauvaise gestion des affaires publiques et sa soumission totale à la France qui garantit à ces petits potentats leur siège de dictateur à vie au détriment des principes démocratiques élémentaires.

 

Nous allons nous acharner contre la France et le Franc CFA, rien ne changera tant que les marionnettes de la France demeureront au pouvoir au détriment de la survie des Africains qui périssent tout autant chez eux que dans la méditerranée en essayant de trouver refuge ailleurs.

 

Les élites africaines au pouvoir ont perverti la démocratie comme imaginée sous d’autres cieux. Ce sont ces soi-disant sachants intolérants et imperméables aux critiques, à la liberté d’expression, qui se muent en de véritables dictateurs. Les exemples du Bénin et de la Côte d’Ivoire, qui rejoignent le club des fossoyeurs de la démocratie, ne sont là que pour nous rappeler que la liberté est un bien si précieux qu’il faille se battre tous les jours et à tout instant pour la préserver. Rien n’est acquis définitivement, la menace venant surtout des extrémistes de tout bord.

 

Avoir occupé un poste prestigieux dans une grande institution, être bardé de diplômes, avoir été un entrepreneur à succès, ne fait pas de vous forcément un bon leader ou un démocrate. Des mauvais leaders existent, mais les mauvais démocrates ne sont que des dictateurs.

 

L’entourloupe d’Alassane Ouattara, Président de la république de Côte d’Ivoire vis-à-vis du changement du Franc CFA de l’Afrique de l’Ouest en ECO devant Emmanuel Macron, Président français, est une autre démonstration de la perfidie de ces dirigeants africains qui sont prêts à trahir leurs pairs pour faire plaisir à la mère patrie qui est la France.

 

L’Afrique francophone va mal et les Africains implorent tous les Dieux afin qu’ils viennent à leur secours. Mais le problème de l’homme africain c’est d’abord lui-même qui n’arrive pas à prioriser ses besoins et se lance sur tout ce qui est superficiel.

 

Comme dans tout projet, pour changer, il faut changer l’image. Force est de constater que ces dinosaures qui dirigent l’Afrique francophone veulent devenir les premiers présidents centenaires au monde car tel est leur seul projet. Vis-à-vis de cette ineptie, il nous revient de changer la donne par des révolutions, des changements radicaux de mentalité si nous voulons effectivement avancer.

 

Au Congo-Brazzaville, les congrès des petits partis ressemblant plus à des sectes n’y changeront rien. Les accommodations des oppositions politiques nommées pour proroger certains mandats au-delà de la constitution en vigueur ne sont là que pour rajouter de la confusion à la confusion ambiante et des lubies pour amuser la galerie.

 

Les pays africains francophones pourront avoir comme monnaie le Dollar ou l’Euro, rien ne changera tant la corruption est endémique dans nos contrées. Aucun plan de la communauté internationale n’a jusqu’alors réussi à sauver un pays africain. C’est que le problème est ailleurs.

 

Aucune armée du monde ne viendra sauver l’Afrique. Ce n’est pas pour les Africains qui croupissent depuis si longtemps dans la misère que les soldats étrangers meurent en Afrique, mais bel et bien pour les intérêts de leur propre pays. Cela doit être dit et entendu.

 

Le terrorisme en Afrique est multiforme et a pour noms, la pauvreté, la famine, la misère, la dictature. Ainsi, notre Afrique a besoin d’eau, d’électricité, de nourriture, d’infrastructures de santé et d’éducation, de justice sociale, et entre autre d’une démocratie qui ne souffre d’aucune ambiguïté. Le son des armes et des canons nous terrorisent car cela participe à tuer nos propres frères. Pour quels intérêts ?

 

Notre combat actuel ne doit pas que se focaliser sur le rejet de la France et du Franc CFA qui par ailleurs font partie de nos problématiques actuelles, pour oublier l’essentiel qu’est la mauvaise gestion des affaires publiques et la violation de nos droits fondamentaux par nos propres dirigeants.

 

C’est l’autre qui disait : « Qui trop embrasse, mal étreint. »

 

Commençons d’abord par balayer devant notre propre porte.

 

 
Patrice Aimé Césaire MIAKASSISSA
 
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29 décembre 2019 7 29 /12 /décembre /2019 14:38

 

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CONGO: POINTE-NOIRE A TOUJOURS LE BLUES MALGRÉ LE PÉTROLE QUI COULE À FLOT

 

 

 

A Pointe-Noire, le moteur économique du pays, Deschagrains Ebeh se demande combien de temps sa société de veille technologique va encore subir les effets de la chute des cours amorcée en 2014.

« Cela fait quatre ans que nous n’avons pas fait de bénéfices », affirme le directeur-gérant de De-Network, un sous-traitant des grands noms de l’industrie pétrolière qui ont fait la fortune de Pointe-Noire pendant 50 ans, à commencer par le français Total.

Comme tout le Congo (cinq millions d’habitants), le jeune entrepreneur a subi la baisse des prix du baril, qui ont mis l’économie par terre à partir de 2014.

Informatique, vidéo-surveillance, formations, audit et conseil, conception web, call-center: sa carte de visite annonce douze activités.

Pour ne plus dépendre du tout-pétrole, l’ingénieur certifié Microsoft a diversifié ses activités. « Ça ne compense pas la perte du chiffre d’affaires parce que les particuliers n’ont pas les moyens des entreprises », raconte l’entrepreneur de 37 ans.

M. Ebeh a aussi ouvert un espace de co-working pour partager un loyer d’environ 1.000 euros par mois.

Il a réduit ses effectifs à une petite dizaine de personnes: « Je suis directeur gérant et directeur technique. Face à la crise, je cumule les deux fonctions. Un directeur, ça coûte cher ».

– Nouveaux gisements –

« On a perdu 50% de nos clients et 60% de notre chiffre d’affaires », affirme M. Ebeh, nostalgique de la « grande époque 2014-2015 » et son chiffre d’affaires estimé à « 500 millions » (750.000 euros).

« Avec la crise, Total, principale entreprise de Pointe-Noire, a renégocié à la baisse tous ses contrats avec ses sous-traitants », analyse le président de la Chambre de commerce et de l’Industrie (CCI), Sylvestre Didier Mavouenzela.

« Cinquante mille emplois ont été perdus entre 2014 et 2017. De nombreux expatriés sont rentrés à la maison », ajoute-t-il, en comparant chaque expatrié à « une TPE qui emploie un gardien, un chauffeur, un jardinier ». Autant de petits boulots informels en moins.

Les locomotives de la région sont de nouveau sur les rails. Les pétroliers (Total, l’italien Eni, Perenco et un chinois, Wing Wah) battent des records de production avec 350.000 barils par jour, grâce à l’exploitation de nouveaux gisements (Moho Nord pour Total depuis 2017).

Autre fleuron, le port autonome de Pointe-Noire (PAPN) affiche un trafic en augmentation, à 900.000 conteneurs cette année, contre 800.000 l’année dernière.

Des signes de bonne santé qui ne profitent pas à l’économie locale. Partagées avec l’État congolais, les recettes pétrolières sont d’abord destinées à éponger la dette publique, dans le cadre d’un accord avec le FMI.

Et la plupart des conteneurs de marchandises ne font que transiter vers les autres ports de la région (Matadi en RDC, et Libreville).

– « Pas touché le fond » –

« On en est au troisième plan social depuis deux ans. En 2015, on avait 1.100 personnes. A la fin de l’année, on sera à moins de 700 », indique Christophe Pujalte, le directeur régional du groupe Bolloré Transport et Logistics, l’un des principaux opérateurs du port.

« Cela fait cinq ans que les entreprises serrent les dents. Et je crains que nous n’ayons pas touché le fond. L’année 2020 s’annonce complexe », observe un bon connaisseur du secteur privé local.

L’État congolais n’a pas commencé à rembourser sa dette aux entreprises. Et le FMI vient de geler le versement de la deuxième tranche de son prêt.

Les acteurs de l’économie dénoncent des « décisions anti-économiques » comme l’instauration d’un tarif de péage exorbitant pour la route entre Pointe-Noire et Brazzaville (plus de 300 euros par camion pour plus de 500 km). « On a, je pense, la nationale la plus chère du monde », soupire un opérateur privé.

Ils dénoncent aussi la corruption, « le harcèlement fiscal et douanier » des entreprises.

« Nous avons été marxistes-léninistes à un moment. Nous avons une approche socialisante de l’entreprise », regrette le président de la CCI de Pointe-Noire, à l’heure où le Parti congolais du travail (PCT) tient son cinquième congrès de vendredi à lundi à Brazzaville.

Et l’approche des élections de 2021 ne rassure personne.

En 2016, la réélection du président Denis Sassou Nguesso avait entraîné des troubles à Brazzaville et un conflit armé dans la région du Pool qui a paralysé le trafic des trains de marchandises sur l’axe Brazzaville-Pointe-Noire.

SAMIR TOUNSI – AFP

 

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La Voix Du Peuple

  • : Le blog de la voix du peuple
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POUR UN CONGO LIBRE ET DEMOCRATIQUE

 

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      VISITEURS                           
         VISITEURS                               

 

 fl8.jpg EDITORIAL                                               

 

 

Nous avons tous  été confrontés un jour ou l’autre à un fait  choquant qui nécessitait d’être révélé à la face du monde.

Mais  désavantagés par l’absence de moyens de nous exprimer, nous avons fini par abandonner. Or, pesant

soigneusement les mots et en cherchant à trouver la bonne formule, il est possible de régler la majeure partie des

problèmes qui nous rongent.

La voix du peuple est cet espace qui nous faisait défaut. Elle a pour ambition l’information du  grand nombre dans la

dénonciation sans appel de toute dérive de nos responsables politiques congolais, tout bord confondu,  qui poseraient

des actes qui opposent le « mal au bien » du peuple congolais à travers des actions telles :

           -des abus de tout genre ;

           -des injustices vis-à-vis des plus faibles ;

           -des scandales économiques, politiques, judiciaires…

La voix du peuple a aussi pour mission, l’assistance des « sans voix » dans la publication de leurs opinions.

La voix du peuple est pour nous tous donc une arme qui nous permet de nous soulager de nos douleurs longtemps

comprimées, et aussi de faire respecter les droits que nous défendons. Désormais, nous parviendrons,  grâce  à elle, à

atteindre dans leurs tanières, leurs châteaux, leurs bunkers, leurs tours…, les intouchables, les protégés, les

invulnérables.

Enfin, se voulant porteuse des valeurs de vérité, de justice, de paix, de la morale, de la vertu et de l’unité de tous les

enfants du Congo du nord au sud, de l’ouest à l’est, la voix du peuple s’insurge, dans l’impartialité, contre des

agissements s’apparentant à de la propagande, au dénigrement matérialisés par :

           -des propos indélicats ; 

           -du culte de la division ;

           -des accusations affamantes ;

           -des observations désobligeantes ;

           -des contre vérités…

Aussi, au regard de ce qui précède, un article des « sans voix » qui ne respecterait point les dites prescriptions, sera

purement et simplement écarté.

email2.gifNous contacter :

dpeuplelavoix@yahoo.fr  

 

 

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  Le symbole de la liberté

  

         Non à la dictature

    

   

   

 

      L' INCORRUPTIBLE       

     Légende d'Afrique

  

  

 

       La colombe de la paix et de l'esperance

        

 

 

 

         Non à l' omerta

   

 

 

BONGO - CHIRAC - SASSOU les principaux acteurs

du coup d' Etat sanglant du 5 Juin 1997 au Congo Brazzaville

   

   

 

 

 

  Pour une Jusitce transparente et équitable

  

 

     

 

   

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  undefinedAu pillage des richesses en Afrique

 

 

    Capture

     Kwame NKRUMAH

   

 

        Emery Patrice LUMUMBA

   

 

  Alphonse MASSAMBA - DEBAT

          

 

  

        Marien NGOUABI

       

 

        Cardinal Emile Biayenda

  

             Thomas SANKARA

  

          drapeau des états unis

       Martin Luther KING

  

 

    

   

 

       Mahatma GANDHI

   

 

         Nelson MANDELA

    

 

          John Fitzgerlald KENNEDY  

    

 

       

 

   Pour une alternance démocrtique au Congo

     

     à la santé des Biens mal acquis  

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                              drapeau france

    

                          Le TonTon

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           Un grand et un petit

   

 

 

         

                   Non à la chasse à l' homme

        

 

     

      

 

        

 

                

   

 

     

 

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               La métamorphose

      

 

           

            La tour de contrôle

      

 

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         billet 500 euros

           portefeuille dollard

        

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        Aux massacres

        

 

            

         Des jeunes patriotes Ivoiriens tombés sous les bales

        

 

   Bombardement  de la résidence de Laurent GBAGBO

                          

       Des hélicoptères ont bombardé la résidence de Laurent Gbagbo.

 

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     Le  chemin  d' avenir, le chemin sans issue

                  

            

 

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      L'eau une denrée rare à Brazzaville, pourtant vitale

      

 

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                          Le fleuve Congo

        

     Le bord du fleuve Congo à Brazzaville pourtant les habitants manquent cruellement l' eau potable

         

 

       

 

                    

 

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