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3 juillet 2023 1 03 /07 /juillet /2023 23:39

  

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CONGO BRAZZAVILLE : MESSAGE A MONSIEUR LE PRÉSIDENT Denis SASSOU-NGUESSO

 

 

Lelll

 

PRIVILEGIONS L'INTERÊT NATIONAL AUDÉTRMENT D'UNE ETHNIE, D'UN CLAN …......

Le peuple congolais est choqué par le drame qui le frappe au moment où il commençait déjà à penser que la paix enfin retrouvée, il pourrait espérer à un avenir radieux. L’immense mouvement de solidarité que nous observons à cette occasion, qui dépasse celles observées durant les récentes guerres qui ont frappé notre pays, augure d’un avenir prometteur de réconciliation.

Le moment n’est certes pas aux récriminations, mais les occasions d’avoir l’écoute de ceux qui nous dirigent sont si rares…Ce deuil passé, je demande avec humilité au Président de la République de considérer que seule une Concertation Nationale sans Exclusive permettra à notre pays de panser ses plaies. la vanité de croire que l’on détient , tout seul, la solution du bienêtre collectif nous conduira à des drames encore plus graves et incompréhensibles.

J’exhorte mon grand frère Sassou-Nguesso à se départir de son orgueil et à privilégier l’intérêt national parce que aucun projet viable ne sortira d’un pays miné par des ressentiments politiques et les injustices

-Un Chef qui n’est pas visionnaire n’en est pas un…

-Un initié qui ne sait pas lire les signes du temps n’en est pas un…

-Un pouvoir qui ne compte que sur la peur, les flatteries et la corruption achève souvent sa course dans ses propres turpitudes.

Marion Michel MADZIMBA EHOUANGO 

 Ancien candidat à l’élection présidentielle – 2009.

 

 

 

 

  

 

« Mes chers compatriotes, ma décision longuement et mûrement réfléchie est de ne pas être candidat à la prochaine élection du 25 février 2024 ». Cela faisait des mois que Macky Sall entretenait le flou sur sa candidature à la prochaine élection présidentielle, prévue en février 2024, faisant ainsi monter la tension au Sénégal. Lundi 3 juillet, il a mis fin au suspense et annoncé qu’il ne sera pas candidat lors d’un discours diffusé sur la télévision publique.

« Le Sénégal dépasse ma personne et est rempli de leaders également capables de pousser le pays vers l’émergence » a-t-il déclaré, souhaitant « tendre la main aux bonnes volontés » disposées à créer « un Sénégal de bâtisseurs et non de casseurs ». « Je voudrais dire que j’ai une claire conscience et mémoire de ce que j’ai dit, écrit et répété ici et ailleurs : c’est-à-dire que le mandat de 2019 était mon second et dernier mandat » a ajouté le chef de l’Etat, élu en 2012 et réélu en 2019, dont l’hypothèse d’une candidature était redoutée par l’opposition qui la jugeait inconstitutionnelle.

Les réactions des partisans de l’opposition en cas de candidature du président à un troisième mandat étaient craintes ? Dimanche, son principal opposant, Ousmane Sonko, avait appelé les Sénégalais à « sortir massivement » les prochains jours. « Nous devons sortir pour affronter le régime de Macky Sall et dire que ce ne sera pas à lui de choisir les candidats qui devront s’affronter pour la prochaine élection présidentielle », avait-il déclaré. Il avait exhorté « tout le peuple sénégalais » à « se mettre debout » et « faire face » à Macky Sall s’il se présentait.

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1 juillet 2023 6 01 /07 /juillet /2023 22:33

 

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CONGO BRAZZAVILLE : MESSAGE A MONSIEUR LE PRÉSIDENT Denis SASSOU-NGUESSO

 

 

Lelll

 

PRIVILEGIONS L'INTERÊT NATIONAL AUDÉTRMENT D'UNE ETHNIE, D'UN CLAN …......

Le peuple congolais est choqué par le drame qui le frappe au moment où il commençait déjà à penser que la paix enfin retrouvée, il pourrait espérer à un avenir radieux. L’immense mouvement de solidarité que nous observons à cette occasion, qui dépasse celles observées durant les récentes guerres qui ont frappé notre pays, augure d’un avenir prometteur de réconciliation.

Le moment n’est certes pas aux récriminations, mais les occasions d’avoir l’écoute de ceux qui nous dirigent sont si rares…Ce deuil passé, je demande avec humilité au Président de la République de considérer que seule une Concertation Nationale sans Exclusive permettra à notre pays de panser ses plaies. la vanité de croire que l’on détient , tout seul, la solution du bienêtre collectif nous conduira à des drames encore plus graves et incompréhensibles.

J’exhorte mon grand frère Sassou-Nguesso à se départir de son orgueil et à privilégier l’intérêt national parce que aucun projet viable ne sortira d’un pays miné par des ressentiments politiques et les injustices

-Un Chef qui n’est pas visionnaire n’en est pas un…

-Un initié qui ne sait pas lire les signes du temps n’en est pas un…

-Un pouvoir qui ne compte que sur la peur, les flatteries et la corruption achève souvent sa course dans ses propres turpitudes.

Marion Michel MADZIMBA EHOUANGO 

 Ancien candidat à l’élection présidentielle – 2009.

 

 

 

 

  

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29 juin 2023 4 29 /06 /juin /2023 13:11

 

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CONGO BRAZZAVILLE : Monsieur Denis Sassou Nguesso, le mendiant international.

 

 

Lelll

 
NON A LA MANDICITÉ INTERNATIONALE

 

 

 

 

 

  

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28 juin 2023 3 28 /06 /juin /2023 21:40

 

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CONGO BRAZZAVILLE : Monsieur Denis Sassou Nguesso, le mendiant international.

 

 

Lelll

 
NON A LA MANDICITÉ INTERNATIONALE

 

Monsieur Denis Sassou Nguesso, le mendiant international.   

   

Il est coutume de dire trivialement que les chiens ne font pas des chats ; la démonstration a été faite lors du sommet sur un « Nouveau pacte financier mondial » à Paris du 22 au 23 juin 2023.    

   

Après les sorties hasardeuses pécuniaires de madame Arlette Soudan-Nonault, celle qui nous sert de ministre de l’Environnement au Congo-Brazzaville dans le seul but de capter l’aide financière internationale, monsieur Denis Sassou Nguesso enfonce le clou en réclamant à tue-tête les 100 milliards de dollars américains promis chaque année au continent africain pour la préservation de la forêt afin de lutter contre le réchauffement climatique, et pour  favoriser la transition énergétique vers des matières moins polluantes que les énergies fossiles dont l’Afrique regorge.   

 

L’on croirait vivre un mauvais rêve de la part de cet homme qui n’a toujours pas perçu la quintessence de la fonction de Président de la République après plus de 39 années cumulées de pouvoir absolu. Mais, c’est une réalité honteuse qui rattrape le Congo-Brazzaville, le pays aux multiples scandales.   

   

Il s’est tenu à Paris, en France, du 22 au 23 juin 2023, un sommet sur un « Nouveau pacte financier   mondial ». Force est de constater que les deux institutions issues de la conférence de Bretton Woods de juillet 1944 que sont le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM) afin de réguler la finance internationale et de réduire la pauvreté dans le monde ont lamentablement échoué. Par ailleurs la guerre que se livrent la Fédération de Russie et l’Ukraine a rebattu la donne géopolitique et géostratégique.   

   

À la solde des Occidentaux, la Banque mondiale, dont le poste de directeur général revient tacitement à un Américain, et celui du FMI à un Européen, ces deux institutions à travers la mondialisation, la libéralisation anarchique des économies au marché ont davantage servi à paupériser l’Afrique peu aguerrie en la pillant, et en la livrant aux multinationales occidentales et orientales. Ce sont mis en place des mécanismes de financement sous forme de dettes ne servant que la cause des Occidentaux, et la corruption des élites et des dirigeants africains, l’un des plus grands crimes contre l’humanité. Dans ce décor pittoresque, les Africaines et les Africains sont considérés comme des miséreux.   

   

Lors de ce sommet de Paris, le Président du Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva, a réaffirmé sa volonté de réduire à zéro le déboisement de l’Amazonie en 2030, et de lutter encore plus efficacement contre la pauvreté, contre les inégalités sociales dans son pays comme il le fit lors de ses précédents mandats. Pour le Président brésilien, il est plus que temps de changer les mécanismes au niveau des échanges financiers et commerciaux entre les pays, en mettant fin à la suprématie du dollar américain. C’est le principe de la souveraineté des nations de décider d’elles-mêmes de ce qui est bien pour elles qui est ici réaffirmé. Ce qui va de soi car la politique c’est une question de bon sens, et chaque pays doit faire de son mieux pour le bien-être de son peuple.   

   

Ce qui ressort de l’intervention du Président Lula da Silva, c’est la dangerosité de la verticalité dans le fonctionnement des institutions financières mondiales, comme le G7, ce club des happy few (quelques heureux), décidant pour le reste du monde alors que tous les peuples sont « théoriquement » égaux. La démocratie ne peut et ne pourrait être que bonne pour les Européens, et non pour les Sud-Américains et les Africains. Le principe d’un dialogue franc et constructif dans la prise des décisions qui impactent le monde entier doit être dorénavant la norme.     

   

Les Occidentaux à travers le G7, le FMI et la Banque mondiale ne doivent plus imposer leur vision au reste du monde. Le monde change, ainsi la gestion du monde doit être commune.   

   

L’intervention du Président de l’Afrique du Sud lors de ce sommet de Paris, monsieur Cyril Ramaphosa, qui s’est mué en porte-parole de monsieur Denis Sassou Nguesso, a consisté en des lamentations sur la pauvreté qui sévit sur le continent africain. Il y a lieu de remarquer que ce sont ces mêmes Présidents africains, pour certains des milliardaires en dollars américains comme monsieur Denis Sassou Nguesso, qui gèrent ces pays relégués au rang des lieux bannis à cause de leur mauvaise gestion des affaires publiques, de l’injustice sociale, de l’absence de démocratie, de la gabegie, de la corruption, de la violation des droits de l’homme qui y règnent.    

   

 

  

Le continent africain si riche voit ses enfants se noyer dans la méditerranée en fuyant la misère, la faim qui les tenaillent sur la terre de leurs ancêtres. Et ça, ce n’est pas uniquement la faute des Occidentaux messieurs les Présidents africains !   

   

Après plus de 60 ans d’indépendance pour la majorité des pays africains, il est toujours dérangeant d’entendre de la bouche des dirigeants africains le terme des « pays en voie de développement » alors qu’ils sont eux-mêmes le frein à ce développement par un enrichissement illicite de leurs familles, de leurs clans et d’eux-mêmes au détriment de la population. C’est l’hôpital qui se moque de la charité.   

   

Toutes les bonnes résolutions et réformes financières internationales pourront voir le jour, mais tant que la mentalité prédatrice des dirigeants africains privilégiant l’intérêt privé à l’intérêt général prévaudra, tous ces sommets seront inutiles, futiles et source de gaspillage d’argent public africain. L’évasion fiscale à travers la corruption tue l’Afrique.   

   

Le Congo-Brazzaville excelle dans les mauvais maux qui ruinent le développement en Afrique à savoir le vol des deniers publics, la mauvaise gestion, et l’injustice sociale entre autres. Notre pays est devenu tristement célèbre à cause des nombreux scandales financiers sans fin que l’on feint d’ignorer et qui restent impunis. Nous sommes devant un État mafieux dans lequel l’on peut investir 5 milliards de dollars américains sans se soucier de la provenance des fonds et de son utilité. C’est du blanchiment d’argent sale dans un pays devenu une lessiveuse.     

   

Monsieur Denis Sassou Nguesso s’est dérobé, car il n’y avait pas d’argent à se faire, lors de la visite des Présidents africains à Kiev et à Moscou dans le but de trouver une solution aux répercussions négatives de la guerre sur le plan alimentaire au niveau du continent africain. En ce qui concerne les engrais et les céréales, le Congo-Brazzaville dispose de 10 à 12millions d’hectares de terres arables dont moins de 5 % sont exploités pour une agriculture vivrière. Il est plus que temps pour celui qui avait promis au peuple congolais « L’Autosuffisance alimentaire d’ici à l’an 2000 » et « L’Agriculture priorité des priorités » de se mettre à la tâche au lieu de tout attendre de la Fédération de Russie et de l’Ukraine.   

   

La souveraineté des pays africains ne doit pas être seulement un vain mot, mais doit se traduire dans les faits. Les pays africains peuvent produire des engrais et cultiver des céréales nécessaires à la survie de leurs populations.   

   

La seule préoccupation de monsieur Denis Sassou Nguesso lors du sommet de Paris était les 100 milliards de dollars américains promis dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique et la transition énergétique. Dans le cadre du Bassin du Congo, le Congo-Brazzaville ne représente que 8% de ce dernier, loin derrière la République démocratique du Congo (RDC) qui a 60%. Monsieur Denis Sassou Nguesso, monsieur 8% comme lors de l’élection présidentielle du 20 mars 2016, a la manie de vouloir rafler la mise à la fin de la partie. Ainsi, ce dernier s’échigne contre vents et marées à vouloir organiser à tout prix en octobre 2023 un sommet des trois bassins (Amazonie, le Bassin du Bornéo-Mékong et le Bassin du Congo) déjà reporté à moults occasions. Il faut par ailleurs souligner qu’un accord climatique de coopération pour protéger les forêts tropicales a déjà été signé entre la RDC, le Brésil et l’Indonésie en marge du sommet du G20 à Bali le 14 novembre 2022.        

   

Comment faire confiance à un monsieur qui a dérobé 14 milles milliards de francs CFA, soit 28 milliards de dollars américains d’alors, du Fonds de générations futures ? La kleptomanie qui caractérise l’État congolais à travers monsieur Denis Sassou Nguesso est inquiétante car depuis plus de 39 années cumulées de dictature, le peuple congolais est en mode survie nonobstant les 133 milles milliards de francs CFA engrangés pendant toute cette période. Les besoins vitaux basiques en termes d’eau potable, d’électricité, des soins de santé, d’éducation, d’infrastructures sont inexistants.   

   

L’on pourrait confier le budget de la terre entière à monsieur Denis Sassou Nguesso, le Congo-Brazzaville restera ce qu’il est aujourd’hui, un pays arriéré. Il est plus que temps que les dirigeants responsables du monde comprennent que le Congo-Brazzaville dirigé de main de fer par monsieur Denis Sassou Nguesso et son clan est un État voyou qui ne se soucie guère du bien-être du peuple congolais.    

  

Il sied de rappeler à monsieur Denis Sassou Nguesso qu’il est de son devoir, fonction oblige, d’apurer les arriérés des salaires, des retraites et des bourses des citoyennes et des citoyens congolais, au lieu de vouloir organiser des sommets budgétivores pour sa petite personne, sans intérêt pour le peuple congolais qui croupit depuis des lustres dans une misère innommable. C’est le minimum vital que l’on se doit d’attendre dans la gestion des affaires publiques dans un pays, même de la part d’un dictateur.   

   

Les solutions de sortie de crise de cette chienlit sont connues de tous à savoir la libération des prisonniers politiques, le retour des exilés politiques, la restauration des libertés fondamentales, et un dialogue national inclusif qui poseront définitivement les bases d’un Congo nouveau.   

   

La mendicité des capitaux étrangers de monsieur Denis Sassou Nguesso en vue d’entretenir son train de vie luxueux et celui de ses courtisans n’est que le reflet d’un tyran qui prend ses désirs pour des réalités.    

   

Le peuple congolais n’est pas partie prenante de cette escroquerie à grande échelle.    

……………………….   

Patrice Aimé Césaire MIAKASSISSSA   

 

 

 

 

  

  

 
 
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12 juin 2023 1 12 /06 /juin /2023 23:08

 

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Le Mali demande le «retrait sans délai» de la Minusma, la mission de l'ONU dans le pays

 

 

Lelll

NON A L'OCCUPATION DU MALI

 

  

 

 

           L'INTEGRALITÉ DU DISCOURS DE SON EXCELLENCE ABDOULAYE DIOP A L'ONU. LE VENDREDI 16 JUIN 2023

 

 

MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES                         REPUBLIQUE DU MALI             ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE                   Un Peuple- Un But- Une Foi                                                                                                                                                                    

   DISCOURS DE S.E. M. ABDOULAYE DIOP, MINISTRE  DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE, A L’OCCASION DE L’EXAMEN PAR  LE CONSEIL DE SECURITE DU RAPPORT TRIMESTRIEL DU SECRETAIRE GENERAL SUR LA SITUATION AU MALI 

NEW YORK, LE 16 JUIN 2023  

 

 1  • Madame la Présidente, • Mesdames et Messieurs les membres du Conseil de sécurité, Je voudrais, avant tout propos, féliciter les Emirats Arabes Unis pour la présidence du Conseil de sécurité.  Le Gouvernement du Mali prend note du rapport du Secrétaire général sous examen et je remercie Monsieur El-Ghassim WANE, Chef de la MINUSMA, pour sa présentation et les mises à jour.  Les observations détaillées du Gouvernement du Mali ont fait l’objet du Mémorandum communiqué à votre Conseil.   Pour ma part, je voudrais formuler les observations majeures suivantes.  Je commence par la situation politique, notamment l’évolution du processus de Transition.

Il vous souviendra que l’une des priorités assignées au Gouvernement de transition était de conduire des réformes politiques et institutionnelles, qui puissent garantir un avenir meilleur à nos populations à travers une stabilité institutionnelle durable au Mali. Cette demande légitime de nos compatriotes est sur le point de devenir une réalité.  En effet, le Gouvernement de transition, dans le cadre d’une démarche inclusive et largement consensuelle, a pris des mesures fortes et irréversibles pour le retour à un ordre constitutionnel apaisé et sécurisé, dans les délais convenus.  

Le Gouvernement de transition s’attèle à l’organisation réussie du scrutin référendaire, prévu le 18 juin 2023, afin de doter le Mali d’une nouvelle Constitution, conformément aux aspirations profondes du peuple malien, exprimées lors des Assises Nationales de la Refondation. Le bon déroulement du processus de vulgarisation du projet de Constitution et la campagne électorale y relative augurent un scrutin référendaire apaisé et crédible.

 • Madame la Présidente, Sur la situation sécuritaire, je rappelle encore une fois que depuis l’intervention militaire en Libye en 2011, les populations de mon pays et celles de la région du Sahel vivent un véritable drame. Hélas, nos pays et nos populations attendent encore et ce, depuis plus d’une dizaine d’années, une réponse internationale à la hauteur de cette menace créée et de ses conséquences humanitaires préoccupantes pour la région.  Pour ne parler que du cas spécifique de mon pays, je dois dire que les prescriptions internationales, notamment celles prodiguées par la MINUSMA depuis sa création en 2013 ont bien montré leur limite. Sinon comment expliquer que la situation sécuritaire au Mali en 2013 soit bien meilleure à celle que nous connaissons de nos jours ? Le réalisme impose le constat de l’échec de la MINUSMA dont le mandat ne répond pas aux défis sécuritaires.  

Pour sa part, le Gouvernement de transition n’a jamais perdu de vue que la responsabilité première de la défense du territoire national et de la protection des populations ainsi que des biens relève avant tout de l’Etat malien. C’est la raison pour laquelle il a donné une place de choix au renforcement des capacités et à l’équipement des Forces de Défense et de Sécurité Maliennes, afin 2  de leur permettre d’accomplir leurs missions régaliennes. Grâce à ce choix judicieux, nos Forces continuent de remporter contre les groupes armés terroristes, des victoires décisives,  reconnues et appréciées par le peuple malien. Je sais que cette montée en puissance des Forces de Défense et de Sécurité maliennes suscite beaucoup de commentaires, voire des campagnes hostiles, de désinformation et de déstabilisation dont le Mali est malheureusement l’objet depuis 2021, y compris à travers l’instrumentalisation et la politisation de la question des droits de l’homme.

 C’est l’occasion pour moi de répondre à certains commentaires et déclarations concernant le rapport du Haut-Commissariat aux droits de l'homme sur les événements de Moura. Il était de notoriété publique que la ville de Moura et ses villages environnants étaient assiégés par des organisations terroristes depuis de nombreuses années.

Pendant cette longue période, aucune force, pas même les forces internationales déployées, n’avait accès à cette localité, abandonnant les populations à leur triste sort. Je me demande au passage où étaient en ce moment les voix qui s’élèvent aujourd’hui, lorsque les terroristes infligeaient des traitements inhumains et dégradants à nos populations civiles sans défense, lapidaient les femmes, brûlaient des villages et des récoltes et emportaient du bétail, comme ce fut le cas à Ogossagou, Sobane Da, Diallassagou, pour ne citer que ceux-là.   Aussi, sur la base de renseignements fiables et précis faisant état de la présence, à Moura, des principaux chefs terroristes pour collecter le fruit des rackets contre les populations, organiser et planifier des attaques d’envergure, les Forces de Défense et de Sécurité du Mali ont pris la décision de mener une opération d’opportunité aéroterrestre à la hauteur de cette menace, afin de mettre un terme à la souffrance de nos populations.

  Les premières unités déployées par nos moyens aériens, tout comme les renforts ont subi des tirs,  confirmant la présence terroriste. S’en sont suivis des affrontements autour et dans la ville de Moura, soldés par un bilan de 203 combattants terroristes neutralisés, une importante quantité d’armes et de minutions saisie, plus de 200 motos détruites et plusieurs présumés terroristes interpellés et mis à la disposition de la justice. Malheureusement, huit de nos valeureux soldats sont également tombés au champ d’honneur dans cette opération, qui a permis de libérer les populations du joug des terroristes.

 A la suite d’allégations d’exactions, les autorités compétentes ont immédiatement ouvert des enquêtes. Un transport judiciaire a été effectué sur les lieux, par une équipe composée des parquets de Mopti et de Bamako, d’enquêteurs de la Gendarmerie nationale, de la police technique et scientifique et d’un médecin légiste.

Les enquêtes continuent conformément aux procédures et délais en vigueur. Les conclusions seront rendues publiques.  Le Gouvernement rejette vigoureusement les conclusions hâtives du rapport biaisé du HautCommissariat aux droits de l’homme. Nous voyons dans ce rapport orienté une volonté réelle de certains Etats, d’instrumentaliser notre Organisation commune pour nuire, voire punir le Mali pour ses choix souverains.

Mieux, quel crédit peut-on accorder à un rapport qui tend désespérément à faire croire que les Forces de Défense et de sécurité ciblent des populations civiles qu’elles protègent, conformément à leur mission ? De plus, ce rapport comporte des images obtenues par l’usage de satellites, à l’insu des autorités nationales, ce qui constitue de l’espionnage. Nous devons être humbles et comprendre que personne n’aime le Mali plus que les Maliens et que personne n’aime les Maliens plus que les autorités maliennes.  Le Gouvernement n’est pas le seul à rejeter les conclusions fictives de ce rapport.

De nombreux 3  habitants de Moura, dont des femmes, ont fait le déplacement à Bamako pour démentir la teneur de ce rapport. Les témoignages des habitants de Moura, documentés et largement disponibles, démentent clairement les accusations sans fondement contenues dans le rapport et mieux, dénoncent les méthodes employées par les enquêteurs. Ces habitants ont témoigné que les Forces armées maliennes n’ont ciblé que des terroristes.

  Dans la même dynamique, et dès les premières allégations formulées en avril 2022 par certains Etats et des organisations de défense des droits de l’homme, le Président de l’Association Tabital Pulaaku avait catégoriquement rejeté certaines des accusations portées à l’encontre des forces maliennes, notamment les accusations de viols de femmes.  

En outre, le Président de l’Association malienne des Droits de l’Homme (AMDH) a vigoureusement dénoncé la méthodologie et les conclusions de cette enquête.  Ces prises de position fortes et librement exprimées, méritent d’être signalées car elles proviennent d’organisations et de personnes qui ont vécu les évènements ou en ont reçu des informations crédibles et vérifiables.  

Nous réitérons notre ferme opposition à toute tentative d’instrumentalisation et de politisation de la question des droits de l’homme et au traitement à géométrie variable de cette problématique. A cet égard, il est paradoxal de noter la célérité avec laquelle la mission d’établissement des faits a été mise en place alors qu’au même moment le Mali portait plainte devant le Conseil de Sécurité des Nations Unies, le 15 août 2022, sur les actes graves d’agression de la France contre la souveraineté et l’intégrité territoriale du Mali à des fins de déstabilisation.

 • Madame la Présidente, Concernant l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, malgré la décision unilatérale de la CMA et de la Plateforme de suspendre leur participation aux mécanismes de suivi de l'Accord, je réaffirme ici, l’engagement du Gouvernement à poursuivre sa mise en œuvre efficiente et intelligente, notamment avec les Mouvements de l’Inclusivité. Nous restons toujours ouverts au dialogue avec nos frères des mouvements signataires, comme en témoigne, la visite à Kidal, le 12 mai 2023, du Ministre chargé de la réconciliation.

 • Madame la Présidente,  • Mesdames et Messieurs les membres du Conseil,  Je consacre ma dernière observation majeure à la MINUSMA.   Au moment où les membres du Conseil de sécurité ont entamé les négociations autour du renouvellement du mandat de la MINUSMA, il me plait de faire un bref rappel sur l’évolution de la Mission au Mali, de sa création à nos jours. Permettez-moi tout d’abord de rendre hommage à toutes les victimes civiles et militaires tombées au Mali.  En 2013, les fondements qui ont servi à justifier la création de la MINUSMA étaient notamment l’appui aux autorités maliennes pour stabiliser la situation dans les régions du Nord du Mali, écarter les menaces et prendre activement des dispositions afin d’empêcher le retour d’éléments armés dans ces zones, particulièrement à travers le rétablissement de l’autorité de l’Etat dans tout le pays.

4   Après plusieurs années de déploiement des forces de la MINUSMA sur le terrain, la situation sécuritaire, qui concernait jadis le Nord du pays, s’est progressivement dégradée dans les autres régions du Mali, notamment le Centre.  

Pour le Gouvernement du Mali, le constat est clair : la MINUSMA n’a pas atteint son objectif fondamental.  Aujourd’hui les Maliens sont heureux de voir leurs Forces de Défense et de Sécurité, réaliser en toute autonomie, les missions de sécurisation des personnes et des biens ; de lutte contre la criminalité, le grand banditisme, la traite des personnes et le trafic de drogue ; les missions d’escorte des véhicules de transport ; de sécurisation des foires hebdomadaires dans les localités sensibles ; ainsi que les missions de sécurisation de frontières, grâce au renforcement de l’outil sécuritaire et de défense, conformément à la vision de Son Excellence Le Colonel Assimi GOITA,

Président de la Transition, Chef de l'Etat.  Le Mali est parfaitement conscient que la lutte contre le terrorisme ne fait pas partie de la doctrine des Opérations de paix des Nations Unies, mais il avait toujours plaidé pour un changement de posture de la MINUSMA afin de lui permettre de s’acquitter convenablement de son mandat et d’asseoir des actions de soutien aux efforts du Gouvernement.  

Le Mali a constamment coopéré avec les Nations Unies, en toute bonne foi. Dans cette approche constructive, nous nous sommes par exemple pleinement engagés avec le Secrétariat des Nations Unies dans le cadre de la revue interne de la MINUSMA afin de renforcer les capacités opérationnelles de la force onusienne dans la dynamique d’appuyer le Mali à se stabiliser.  Je regrette de réaffirmer aujourd’hui que les options proposées par le Secrétaire général dans son rapport sur l’examen interne de la MINUSMA ne répondent pas aux préoccupations et aux attentes maintes fois exprimées par le Gouvernement et les populations du Mali.

 Nous n’avons d’autre choix que de parvenir aux conclusions objectives du bilan des 10 années de présence de la MINUSMA qui n’a pu apporter les réponses adéquates à la situation sécuritaire au Mali et dont les perspectives de maintien ne répondent pas aux impératifs de sécurité des Maliennes et des Maliens.  

Ni les propositions du Secrétaire général, encore moins le projet de résolution en cours de négociation par les membres de ce Conseil, n’apportent de réponse appropriée aux attentes des Maliens. Ce projet de résolution conforte la récusation de la France en tant que porte-plume tant son contenu est hostile au Mali.  Outre la dimension sécuritaire, que nous assurons désormais par nos propres moyens, nous attendions légitimement de la MINUSMA qu’elle soit une Mission d’assistance et de soutien aux efforts du Gouvernement. Malheureusement,

la MINUSMA semble devenir partie du problème en alimentant les tensions intercommunautaires exacerbées par des allégations d’une extrême gravité et qui sont fortement préjudiciables à la paix, à la réconciliation et à la cohésion nationale. Cette situation engendre un sentiment de méfiance des populations maliennes à l’égard de la MINUSMA, et une crise de confiance entre les autorités maliennes et la MINUSMA.  5  Au regard de tout ce qui précède, le Gouvernement du Mali demande le retrait sans délai de la MINUSMA.

Cependant, le Gouvernement est disposé à coopérer avec les Nations Unies dans cette perspective.

• Madame la Présidente, • Mesdames, Messieurs les membres du Conseil de sécurité, Pour terminer, je tiens à exprimer la gratitude du Gouvernement et du peuple maliens à l’ensemble des partenaires, tant bilatéraux que multilatéraux, qui nous accompagnent dans la réalisation des chantiers importants pour la refondation du Mali.  Le Gouvernement du Mali reste disposé à coopérer avec les partenaires qui respectent sa souveraineté, ses choix stratégiques et les intérêts des Maliens. Fidèle à notre tradition d’hospitalité, le « diatiguiya », le Mali demeure ouvert à tous les peuples du monde.  

Je vous remercie de votre aimable attention. 

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10 juin 2023 6 10 /06 /juin /2023 16:21

 

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CONGO BRAZZAVILLE : Mémorandum sur la crise multidimensionnelle qui plombe le PAYS.

 

 

Lelll

 
Mathias DZON et l’Alliance ARD:
 
Mémorandum sur la crise multidimensionnelle
 
qui plombe le Congo-Brazzaville
 
NON AU POUVOIR DYNASTIQUE  OUI A L'ALTERNANCE 

 

 
Après la SNPC-Gate,  gros scandale d´Etat,
MAthias DZON et l’Alliance ARD publient cette semaine, un Mémorandum sur la crise morale, économique, financière, sécuritaire, électorale et démocratique qui plombe le Congo Brazzaville. Dans ce précieux document, Mathias DZON et l’Alliance ARD décryptent et dénoncent avec la rigueur qui les caractérisent, la poursuite de la marche inexorable du Congo vers le chaos.
 
le Mémorandum
 
Avant-propos
 
Le Congo-Brazzaville traverse une très forte zone de turbulences. Le pays est plombé par une crise morale, économique, financière, sociale, démocratique, sécuritaire et électorale gravissime et sans précédent dans son histoire récente. La situation d’ensemble est marquée entre autres par :
 
l’effondrement de l’économie ; – l’inflation galopante ; l’explosion de la morbidité et de la mortalité sur l’ensemble du territoire national ; – une recrudescence inquiétante des comportements individuels et collectifs déviants ; – l’enrichissement illicite et scandaleux des tenants du pouvoir ; – l’extrême pauvreté des populations ; – la fracture sociale ; – le délitement de l’unité et de la concorde nationales ; – le divorce entre le pouvoir et le peuple ; – la « familialisation » du pouvoir ; – la montée en flèche du népotisme, de l’ethnocentrisme, de la préférence ethno-régionale ; l’appropriation clanique des postes de responsabilité au sommet de l’Etat, la cooptation complaisante de la médiocrité aux postes de responsabilité, les velléités de succession dynastique ; l’irruption dans le champ politique congolais du phénomène de la courtisanerie ;  l’explosion des violences urbaines, des violences en milieu scolaire et des violences faites aux femmes, etc. Tous les secteurs de la vie nationale sont en panne.
 
le présent Mémorandum se propose de décrypter les principales caractéristiques de la crise multidimensionnelle qui plombe le Congo Brazzaville. Pour tenter d’en rendre compte, nous avons retenu six dimensions que nous analysons dans les lignes qui suivent.
 
1-2  la crise morale, la crise économique et financière(le ver est dans le fruit)
 
Aujourd’hui, au Congo-Brazzaville, toutes les valeurs cardinales sans lesquelles il ne saurait y avoir de développement d’un pays, car le capital humain est le capital le plus précieux d’une nation, ces valeurs disions-nous, sont totalement bafouées. A tous les étages de la société, l’argent facile est devenu le moteur de l’action. Mus par la recherche effrénée du confort matériel et du luxe, les tenants du pouvoir et les consciences insuffisamment affranchies investissent toutes leurs énergies dans des comportements atypiques et délinquants : culte de l’argent, goût immodéré de la fête et de la luxure, vols à mains armées, braquages de domiciles privés, viols, prostitution, pédophilie, homosexualité, inceste, consommation abusive d’alcool et de drogues diverses, assassinats gratuits, crimes rituels, grand banditisme, cybercriminalité, etc.
 
 

  

La crise économique et financière gravissime qui plombe le Congo est la preuve probante et irréfutable de l’incapacité de l’Etat/PCT de gouverner. Il est en panne d’idées et n’a plus rien à proposer au pays. Il est devenu le mal du Congo et ne fait plus partie de la solution aux problèmes du Congo.
 
3- la crise sociale
 
Aujourd’hui, le Congo-Brazzaville est devenu pour les populations, un enfer terrestre. Plus de 95% de Congolais vivent en dessous du seuil de pauvreté. Le peuple croupit dans une misère extrême qu’il n’avait jamais connue depuis l’accession du pays à l’indépendance. De nombreux diplômés des Universités et des Ecoles de formation professionnelle sont sans emploi. Poussés par le besoin, beaucoup d’entre eux sont devenus, qui, chauffeurs de taxis ou de bus, qui, contrôleurs et/ou rabatteurs dans les stations de bus, qui, petits marchands ambulants. Dans le monde du travail, le chômage est endémique. La moyenne nationale de son taux est évaluée à plus de 51%. Plus de 70% des actifs congolais sont sans-emplois.
 
 
4- la crise sécuritaire.
 
                                           Sur le plan sécuritaire, à la suite du coup d’Etat anticonstitutionnel du 25 octobre 2015, le pouvoir a décrété un état d’urgence sur l’ensemble du territoire national et verrouillé le pays par d’importants cordons de sécurité, armés jusqu’aux dents. Des barrages routiers ont été érigés le long de toutes les routes principales du pays. Un véritable terrorisme d’Etat a été institué. Depuis, l’Etat/PCT gouverne contre le peuple et par la force brutale. Le département du Pool est occupé militairement. Un corps expéditionnaire spécial est basé à Kinkala, chef-lieu du département du Pool. Tout le Congo est transformé en une sorte de camp de concentration.
 
Alors que le Congo n’est pas en guerre et qu’aucun autre pays ne le menace, le pouvoir a recruté et continue de recruter massivement pour le compte de l’armée, de la gendarmerie et de la police, augmentant inconsidérément les effectifs de la force publique, aux dépens des autres secteurs vitaux comme l’éducation, la formation professionnelle, la recherche et l’innovation, la santé publique, l’environnement, etc.
 
5- la crise électorale
 
Sur le plan électoral, le pouvoir actuel a mis en place depuis 2002, un système frauduleux et mafieux, repérable à travers les indices suivants :
 
6- la crise démocratique.
 
Sur le plan politique, le Congo-Brazzaville occupe le 142 ème rang sur 180 pays, parmi les nations à régime autoritaire. En effet, depuis le coup d’Etat anticonstitutionnel du 25 octobre 2015, le pouvoir congolais a instauré un Etat policier sur toute l’étendue du territoire national.
 
Le pays n’est plus gouverné. Le gouvernement passe le plus clair de son temps, tantôt à festoyer, tantôt à tenir de nombreuses réunions inutiles, tantôt à se réfugier dans le mensonge et l’auto-valorisation, tantôt à simuler, à dissimuler, à ruser avec l’opinion nationale et internationale, bref, à bluffer, pour que la confusion s’installe.
 
En conclusion:
L’analyse qui précède révèle que le Congo-Brazzaville est en danger de mort. Il traverse une crise morale,
économique, financière, sociale, démocratique, culturelle, électorale et sécuritaire gravissime. Cette crise a pour causes profondes, entre autres :
- L’absence d’une véritable volonté politique des décideurs de sortir le Congo du gouffre
dans lequel l’a plongé l’Etat/PCT et de le mettre sur la voie du développement équitable et durable;
- Le manque du sens de l’abnégation et de l’intérêt général chez les tenants du pouvoir ;
- La mal-gouvernance des affaires publiques par l’Etat/PCT ;
- Le manque du sens des valeurs et le goût immodéré de la fête et de la facilité qui
gangrènent toute la société congolaise ;
- La corruption ambiante à tous les étages du pouvoir ;
- Les détournements massifs des deniers publics et l’appropriation personnelle des biens de
l’Etat  par les détenteurs du pouvoir ;
- L’insensibilité à l’humain et l’indifférence totale à l’extrême pauvreté des populations ;
- Le repli sur soi, le népotisme, l’ethnocentrisme, le régionalisme, la préférence ethno-régionale, le séparatisme ;
- La cooptation complaisante de la médiocrité aux postes de responsabilité ;
- La violation quotidienne des droits humains ;
- La fraude électorale.
 
Le Congo peut-il sortir de cet abîme ?
 
Assurément oui, mais à condition de détruire le ver qui est dans le fruit Congo, c’est-à-
dire, réformer en profondeur la gouvernance actuelle et favoriser les interactions entre l’Etat, la classe politique, la société civile, la participation de tous, la recherche du consensus et la construction des conditions permissives d’un vrai vivre-ensemble.
Cela passe obligatoirement par la tenue d’un véritable dialogue politique national,
rassemblant sans exclusive, les Congolais de toutes les sensibilités politiques et de toutes appartenances idéologiques, religieuses et ethno-régionales. Pour être efficace et porteur, ce dialogue doit déboucher sur l’ouverture d’une période de transition de six à douze mois, la formation d’un gouvernement de transition et la mise en place d’un Conseil national de transition.
 
Nous l’avons dit et écrit mille et une fois, mais nous ne le répéterons jamais assez : la tenue d’un vrai dialogue politique national inclusif est et demeure la seule et unique bonne solution pour sortir le Congo de la crise multidimensionnelle qui l’étrangle aujourd’hui.
 
Par voie de conséquence, nous interpellons pour la énième fois, le président de la République, afin qu’il convoque dans l’urgence, ce dialogue inclusif, incontournable et salvateur pour le peuple congolais. Dans la même veine, nous appelons le peuple congolais à assurer et à assumer son rôle historique en se mobilisant massivement, pour contraindre la classe politique et le président de la République, à s’asseoir, dans le dessein de rechercher ensemble, des solutions idoines et consensuelles, en vue de sortir le pays du gouffre dans lequel il a été enfoncé par l’Etat/PCT.
 
Fai à Brazzaville, le 10 mai 2023
 
Pour la Conférence des présidents
 
Mathias DZON

 

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10 juin 2023 6 10 /06 /juin /2023 16:15

 

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La France mutique sur le Sénégal à propos du troisième mandat.

 

 

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10 juin 2023 6 10 /06 /juin /2023 15:54

 

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A NOS FRERES DU SENEGAL Question : Connaissez-vous un seul pays africain francophone producteur de pétrole où l’exigence démocratique d’une alternance politique s'opère ?

 

 

Lelll

 

  

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5 juin 2023 1 05 /06 /juin /2023 21:56

 

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Côte d'Ivoire : Laurent Gbagbo réclame son inscription sur la liste électorale.

 

 

Lelll

Le président Laurent Gbagbo a réclamé aujourd'hui jeudi 08 juin 2023, son inscription sur la liste électorale provisoire, a appris un journaliste d'Ivoirebusiness.

Le Président du PPA-CI, s’est rendu ce jeudi 08 juin 2023 à 11 heures à la Commission Electorale Locale de Cocody Angré Star 8, pour déposer une réclamation concernant son inscription sur la liste électorale, en compagnie de son épouse, Nadiany Bamba, et des membres de la haute direction du PPA-CI.

A l’issue de ce processus, Laurent Gbagbo a fait une déclaration à l’attention de la presse dont voici les temps forts.

« Bonjour chers amis, Bonjour chers camarades, je suis venu ici ce matin pour une réclamation, comme nous sommes dans la période des contentieux. Il n’y avait donc pas meilleur moment ni meilleur endroit pour m’exprimer.

Les arguments que j’ai développé à la pose de ma réclamation sont de plusieurs ordres et vous en savez la raison. C’est que mon nom ne figure pas sur la liste électorale, prétextant que j’ai été condamné après un procès sur le braquage de la BCEAO.

Je réfute avec vigueur une telle accusation.

Dans ma vie, j’ai toujours travaillé pour que je n’ai aucune ombre dans mon casier judiciaire. Je dis toujours à mes enfants que je n’ai aucune fortune à leur laisser mais que j’ai un nom à leur laisser, et un nom propre. Un nom propre, c’est ce nom que je laisse à ma descendance. Et je ne peux pas laisser quelqu’un souiller et salir ce nom sans me battre, donc je me bats.

Les arguments que j’ai développé ce matin sont de plusieurs ordres.

- D’abord je suis Gbagbo Laurent, Président de la République de Côte d’Ivoire d’Octobre 2000 à Avril 2011. On ne juge pas un ancien Président de la République n’importe comment et devant n’importe quelle juridiction. Il y a une procédure pour mettre en cause et jugé un ancien Président de la République et les Présidents d’Institution. C’est une Loi de 2005.

- Deuxième argument : j’ai fait valoir une Décision de la Cour Africaine des Droits de l’Homme qui a demandé ma réinscription sur la liste électorale.

- Troisième argument : Je ne sais pas pourquoi on m’a jugé. Personne ne m’a convoqué parce que pour qu’il y ait un procès, l’accusé est convoqué, on lui remet une convocation là ou il réside. Or tout le monde entier, tout l’univers sait où je résidais au moment de ce procès. J'étais à la CPI, où on m’a emmené dans un avion présidentiel, grumman 3. Ils savent quand ils m’ont déposé, où ils m’ont déposé et à qui ils m’ont remis. Mais je n’ai jamais été convoqué. Dire donc que je n’étais pas en Côte d’Ivoire n’est pas un argument. Si je suis un fautif dans une affaire quelconque, on me remet ma convocation là où je suis, or ceux qui m’ont jugé savent très bien où j’étais.

- Autre argument que j’ai développé, c’est qu’une fois le jugement prononcé, on ne m’a pas remis le jugement. Je n’ai eu aucun document de ce procès. Jusqu’à présent, je n’ai eu aucun document ni avant, ni après le procès. Un procès, il faut que l’accusé soit là pour se défende. On m’a emmené à la CPI avec des tonnes d’accusation, mais j’étais là. Je me suis défendu et j’ai gagné, j’ai été acquitté. Ici clandestinement, quand on apprend que je suis acquitté à la CPI, on se cache et on me met sur le dos, une accusation. Non c’est trop politicien, ce n’est pas digne.

Depuis je suis revenu, je ne fais aucun coup contre personne, parce que les coups, nous qui avons pour métier la politique, on sait en faire. On sait en recevoir et aussi en donner. Mais j’ai décidé de ne pas donner de coups, parce que le moment de coups est passé. Moi j’ai été militant clandestin, militant à ciel ouvert, j’ai été candidat contre Houphouët-Boigny, j’ai été Député, j’ai été Président de la République, le temps pour moi de donner des coups est passé".
Il a poursuivi en disant que "quand on marche, on ne marche pas à pas égal. Certains marchent plus vite et d’autres lentement. J’espère que ceux qui marchent lentement me rejoindront dans la lutte pour la pacification, pour un regard global sur l’Afrique pour qu’il ne passe toujours pas comme un contient maudit. C’est ça qui doit être notre posture.

C’est tout ça chers amis que je suis venu développer comme argumentation.

Il y a des jeunes gens qui se sont levés et qui ont déposé pour moi à Cocody des dossiers pour que je sois inscrit sur la liste électorale. Je les remercie du fond du cœur. Je ne les connais pas et je ne les ai jamais vu. Mais je leur dis Merci, je suis très fier d’eux.

Je voudrais également remercier tous les ivoiriens qui ont ressenti en eux-mêmes l’injustice qui m’est faite. Je veux leur dire que je suis debout et encore debout. Mais qu’ils sachent que tant qu’il faut se battre pour la dignité et la propreté d’un nom, je me battrai toujours. Je ne peux pas partir demain et laisser mes enfants avec un nom qui porte une souillure.

Le combat n’est pas terminé, puisque ce n’est pas moi qui prends les décisions. Moi je pose mon problème, qui est le problème de l’honneur, de la propreté d’un nom, d’une famille. Non, non, non, je ne laisserai pas mon nom être sali sans me battre.
Chers camarades, chers amis voilà pourquoi je suis là ce matin. Merci », a-t-il conclu.

 

Sous d'autres cieux, certains chefs d'état ont foulé aux pieds : la dignité, la personnalité, ainsi que la propreté de leurs noms. Quant à la descendance ce n'est pas leur préoccupation.

Brazzaville Steve OBORABASSI pour la Voix du Peuple

 

  

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4 juin 2023 7 04 /06 /juin /2023 15:33

 

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Denis SASSOU NGUESSO L'UNE DES CAUSES DU MAL QUI FRAPPE L'AFRIQUE

 

 

Lelll

 

  

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La Voix Du Peuple

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POUR UN CONGO LIBRE ET DEMOCRATIQUE

 

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      VISITEURS                           
         VISITEURS                               

 

 fl8.jpg EDITORIAL                                               

 

 

Nous avons tous  été confrontés un jour ou l’autre à un fait  choquant qui nécessitait d’être révélé à la face du monde.

Mais  désavantagés par l’absence de moyens de nous exprimer, nous avons fini par abandonner. Or, pesant

soigneusement les mots et en cherchant à trouver la bonne formule, il est possible de régler la majeure partie des

problèmes qui nous rongent.

La voix du peuple est cet espace qui nous faisait défaut. Elle a pour ambition l’information du  grand nombre dans la

dénonciation sans appel de toute dérive de nos responsables politiques congolais, tout bord confondu,  qui poseraient

des actes qui opposent le « mal au bien » du peuple congolais à travers des actions telles :

           -des abus de tout genre ;

           -des injustices vis-à-vis des plus faibles ;

           -des scandales économiques, politiques, judiciaires…

La voix du peuple a aussi pour mission, l’assistance des « sans voix » dans la publication de leurs opinions.

La voix du peuple est pour nous tous donc une arme qui nous permet de nous soulager de nos douleurs longtemps

comprimées, et aussi de faire respecter les droits que nous défendons. Désormais, nous parviendrons,  grâce  à elle, à

atteindre dans leurs tanières, leurs châteaux, leurs bunkers, leurs tours…, les intouchables, les protégés, les

invulnérables.

Enfin, se voulant porteuse des valeurs de vérité, de justice, de paix, de la morale, de la vertu et de l’unité de tous les

enfants du Congo du nord au sud, de l’ouest à l’est, la voix du peuple s’insurge, dans l’impartialité, contre des

agissements s’apparentant à de la propagande, au dénigrement matérialisés par :

           -des propos indélicats ; 

           -du culte de la division ;

           -des accusations affamantes ;

           -des observations désobligeantes ;

           -des contre vérités…

Aussi, au regard de ce qui précède, un article des « sans voix » qui ne respecterait point les dites prescriptions, sera

purement et simplement écarté.

email2.gifNous contacter :

dpeuplelavoix@yahoo.fr  

 

 

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  Le symbole de la liberté

  

         Non à la dictature

    

   

   

 

      L' INCORRUPTIBLE       

     Légende d'Afrique

  

  

 

       La colombe de la paix et de l'esperance

        

 

 

 

         Non à l' omerta

   

 

 

BONGO - CHIRAC - SASSOU les principaux acteurs

du coup d' Etat sanglant du 5 Juin 1997 au Congo Brazzaville

   

   

 

 

 

  Pour une Jusitce transparente et équitable

  

 

     

 

   

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  undefinedAu pillage des richesses en Afrique

 

 

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     Kwame NKRUMAH

   

 

        Emery Patrice LUMUMBA

   

 

  Alphonse MASSAMBA - DEBAT

          

 

  

        Marien NGOUABI

       

 

        Cardinal Emile Biayenda

  

             Thomas SANKARA

  

          drapeau des états unis

       Martin Luther KING

  

 

    

   

 

       Mahatma GANDHI

   

 

         Nelson MANDELA

    

 

          John Fitzgerlald KENNEDY  

    

 

       

 

   Pour une alternance démocrtique au Congo

     

     à la santé des Biens mal acquis  

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                              drapeau france

    

                          Le TonTon

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           Un grand et un petit

   

 

 

         

                   Non à la chasse à l' homme

        

 

     

      

 

        

 

                

   

 

     

 

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               La métamorphose

      

 

           

            La tour de contrôle

      

 

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           portefeuille dollard

        

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        Aux massacres

        

 

            

         Des jeunes patriotes Ivoiriens tombés sous les bales

        

 

   Bombardement  de la résidence de Laurent GBAGBO

                          

       Des hélicoptères ont bombardé la résidence de Laurent Gbagbo.

 

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     Le  chemin  d' avenir, le chemin sans issue

                  

            

 

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      L'eau une denrée rare à Brazzaville, pourtant vitale

      

 

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                          Le fleuve Congo

        

     Le bord du fleuve Congo à Brazzaville pourtant les habitants manquent cruellement l' eau potable

         

 

       

 

                    

 

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