COP 25 LE VIEUX DICTATEUR SANGUINAIRE ET CORROMPU Denis SASSOU NGUESSO , DU VERT ET DES PAS MÛRES
COP 25 LE VIEUX DICTATEUR SANGUINAIRE ET CORROMPU Denis SASSOU NGUESSO , DU VERT ET DES PAS MÛRES
A Paris, quatre membres du clan, dont Julienne, une autre fille du Président, ont été mis en examen depuis 2017 dans le cadre de l’enquête sur les «biens mal acquis» (lire aussi pages 16-17) visant plusieurs chefs d’Etats africains. Des propriétés immobilières ont également été saisies. Du moins officiellement. Car les propriétaires n’ont apparemment pas été délogés. «Toute cette instruction, c’est du Congo bashing ! Pour prouver qu’un bien a été acquis sur des fonds détournés, il faudrait venir enquêter à Brazzaville. Pourtant, aucun juge français n’a jamais sollicité de commission rogatoire pour se rendre au Congo», affirme-t-on dans l’entourage du président congolais.
Depuis son élection, le président Emmanuel Macron n’a, en tout cas, pas semblé très pressé de rencontrer son homologue congolais. Il a fallu attendre début septembre pour que celui-ci franchisse enfin le perron de l’Elysée. Et la rencontre a été, comme il se doit, habillée de vert. Avec l’annonce anticipée d’un accord de 65 millions de dollars versés dans le cadre de l’Initiative pour la forêt de l’Afrique centrale (Cafi) dont la France assure la présidence cette année. Des fonds destinés à soutenir la lutte contre la déforestation, dont le Congo se veut désormais le champion. Ce que certains mettent en doute.
En mars, un rapport intitulé «Commerce toxique», émanant de l’Environmental Investigation Agency (EIA), une ONG internationale qui enquête sur les crimes environnementaux, dénonçait les pratiques de l’exploitation forestière au Congo et au Gabon voisin, évoquant le versement récurrent de pots-de-vin pour faciliter l’exportation illégale de grumes de bois au profit d’un consortium chinois, ainsi que le détournement de millions de dollars d’impôts sur les sociétés. Le rapport a été rejeté, qualifié de «bâclé» par les autorités des deux pays concernés. Mais d’autres témoignages confirment ces inquiétudes.
D’innombrables vidéos, certaines relayées par la chaîne France 24, circulent sur les réseaux sociaux, révélant les effets dévastateurs sur l’environnement de l’exploitation minière des richesses du sous-sol congolais. A Elogo, près de la frontière camerounaise, comme à Kéllé, dans le Nord, des villageois désespérés montrent des rivières souillées et des forêts éventrées à cause de cette exploitation brutale. Or, l’octroi en juin d’une nouvelle série de concessions à des entreprises chinoises nourrit les inquiétudes sur l’impact environnemental de ces activités mal contrôlées.
Développement contre protection de l’environnement ? Le dilemme vient de ressurgir de façon inattendue dans la défense du bassin du Congo, ce «deuxième poumon du monde après l’Amazonie», comme le rappelle souvent le Président. Car désormais, il ne s’agit plus uniquement de préserver les réserves d’oxygène pour «la survie de l’humanité». Il y a quelques mois, en annonçant la découverte de fabuleuses réserves en hydrocarbures dans ces forêts fragiles, des entreprises proches du régime ont laissé entrevoir un autre péril. Selon leur raisonnement implicite, si les nouvelles réserves d’hydrocarbures étaient exploitées, elles menaceraient de détruire les tourbières, ces amas de décomposition végétale qui empêchent 30 milliards de tonnes de CO2 de se libérer dans la nature et qui sont stockés sur une surface de 145 000 km². Peu importe que l’essentiel du territoire concerné par ces tourbières se trouve en réalité dans le pays voisin, la république démocratique du Congo (RDC).
Peu importe également que l’importance des réserves «découvertes» ait été contestée par de nombreux experts pétroliers. Dans l’immédiat, le président congolais se pose en gardien de ce bouton nucléaire végétal, «nonobstant les contreparties financières annoncées et qui continuent à se faire attendre», a-t-il averti à Madrid. D’où il est reparti à bord de son avion privé, un Boeing 787 Dreamliner, dont l’heure de vol serait facturée à 68 000 euros. De retour dans son pays, il aura pu constater les effets dévastateurs des pires inondations qu’ait connues le Congo depuis vingt ans. Le résultat du réchauffement climatique ? Peut-être. Mais les conséquences sont forcément décuplées quand «une grande partie de la population [est exclue] de tous les aspects du développement», comme le dénonce le rapport de la Banque mondiale qui évoque également les «violences politiques répétées» et la «pénurie des services de base». L’arbre vert brandi par le Président cache mal une forêt de misère et de frustrations.
Source : https://www.liberation.fr/planete/2019/12/13/cop-25-sassou-nguesso-du-vert-et-des-pas-mures_1769170
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Côte d’Ivoire : Présidentielle 2020 Guerre au sommet de l’Etat : Alassane Ouattara-Amon Tanoh, rien ne va plus. Ce qui s’est passé chez Poutine en Russie !
Le Président Alassane Ouattara et ses ministres Amon Tanoh et Hamed Bakayoko. Image d'archives.
Le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Marcel Amon Tanoh n’est plus en odeur de sainteté avec ses collaborateurs du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), parti au pouvoir. A l’origine, le choix d’Amadou Gon Coulibaly comme potentiel candidat à la présidentielle de 2020. A cet effet, le ministre des Affaires étrangères avait exprimé son opposition au président ivoirien, Alassane Ouattara. Opposition réaffirmée au sommet de Sotchi en Russie en Octobre passé, réunissant les présidents africains.
En effet, le ministre des Affaires étrangères avait précédé le président pour préparer diplomatiquement le sommet. C’est dans ce cadre que le ministre des Affaires étrangères, Amon Tanoh, à en croire ‘’Le Nouveau Reveil’’, a eu un entretien privé avec le président russe, Vladimir Poutine en dehors de l’Ambassadeur ivoirien en Russie, Roger Gnongo.
Au cour de cet entretien, selon toujours les mêmes sources, la question de la présidentielle de 2020 aurait été abordée. C’est au cours de ces échanges que le ministre Marcel Amon Tanoh aurait dit au président Poutine sa préoccupation quant au candidat du RHDP pour les élections de 2020, au cas où le président Alassane Ouattara ne serait pas candidat.
Selon nos sources, M. Tanoh n’aurait pas caché au président poutine ses appréhensions quant à l’éventuelle candidature de son premier ministre Amadou Gon Coulibaly pour le compte du RHDP. ‘’Le dauphin pressenti et sans doute celui qui a les faveurs du Chef de l’Etat et le président du RHDP, n’aurait pas la carrure pour battre l’opposition en face’’, aurait-il lâché.
Malheureusement, à l’entretien accordé à Alassane Ouattara par le président Poutine, le dossier a été évoqué.
A la sortie de cet entretien avec son homologue russe, le président ivoirien aurait remonté les bretelles à son ministre des affaires Etrangères. ‘’Les remontrances ou les échanges tenus en moins de 5 min auraient été musclés’’, notent des sources proches de ce dossier.
Toutes choses qui ont amené le ministre Amonh Tanoh a regagné Abidjan, abandonnant le président Alassane Ouattara en Russie, pour des raisons de santé, officiellement
Pour le ministre des Affaires étrangères, le vice-président ivoirien Kablan Duncan serait le candidat idéal pour rivaliser avec l’opposition actuelle, à défaut, sa propre candidature ne serait pas de trop. Histoire de mettre en pole position la ligne RHDP du Sud-Ouest qui, à défaut de n’avoir pas pu prospérer avec le mouvement PDCI Renaissance, très tôt étouffé par le Président Ouattara, se cherche une autre alternative.
Une proposition que rejetterait du revers de la main le président Alassane Ouattara. Depuis lors, les relations entre Amon Tanoh et ses amis du RHDP unifié auraient viré à la guerre de positionnement où tous les coups sont permis.
Au point où Amon Tanoh a essuyé son premier couac. Son secrétaire général Daouda Diabaté a été révoqué de son poste et remplacé par un proche du premier ministre Amadou Gon Coulibaly, à la personne de Tanoh Niamké.
Daouda Diabaté aurait même ramassé toutes ses affaires dans le bureau qu’il occupait au ministère des Affaires étrangères. Il lui a été promis le poste de SEM Gomis à Paris, appelé à faire valoir ses droits à la retraite depuis. C’est dans cette atmosphère d’éviction que le ministre des Affaires étrangères, Marcel Amon Tanoh, continuerait sa fronde, et non sans bouder les activités gouvernementales et mêmes les audiences que le chef de l’Etat a avec le milieu diplomatique.
Sollicité pour jouer les médiateurs et ramener les uns et les autres à la cohésion, la doyenne du RHDP, la grande chancelière, Henriette Dagri Diabaté, peine à donner un coup d’accélération à cette médiation. Tellement les positions semblent figées.
En attendant, les coulisses d’Abidjan bruissent d’un nouveau remaniement ministériel.
Hermann KOFFI
civnewsafrik.net
CONTRIBUTION De Patrick Eric Mampouya AU 5 ième CONGRÈS DU P.C.T.
Par Patrick Eric MAMPOUYA
1975 : LE CONGRÈS QUI SIGNE L’ARRÊT DE MORT DE MARIEN NGOUABI
QUAND LE PCT ÉTAIT DIRIGÉ PAR DES HOMMES HONNÊTES ET INTÈGRES
Après le congrès ordinaire du PCT de décembre 1974, les contradictions internes et les difficultés économiques conduisent le Président Marien Ngouabi à réunir le Comité Central en session extraordinaire du 5 au 12 décembre 1975. Les décisions les plus importantes en sont la convocation prochaine d’un congrès extraordinaire du parti, la dissolution du Bureau Politique, le changement du gouvernement, Louis Sylvain-Goma étant nommé premier Ministre à la place Henri Lopès. En outre, le colonel Yhombi-Opango et Martin M’beri sont exclus du Comité central. Un État Major Spécial Révolutionnaire est constitué en remplacement du Bureau Politique jusqu’au congrès.
DÉCLARATION DU 12 DÉCEMBRE 1975 DU COMITÉ CENTRAL
Le Comité Central du Parti Congolais du Travail s’est réuni en Session Extraordinaire du 5 au 11 Décembre, pour se prononcer sur la campagne en vue de radicaliser la Révolution, lancée par le Camarade Marien NGouabi, Président du Comité Central, campagne largement approuvée par les masses et les Organisations de base du Parti.
Les Membres du Comité Central, après analyse profonde et soutenue, ont constaté que la situation qui prévaut dans notre pays est préoccupante et qu’il faut une action révolutionnaire vigoureuse, eu vue d’un redressement salutaire et d’une accélération du Mouvement Révolutionnaire en République du Congo.
Ils ont constaté :
– Que les entreprises d’Etat mises en place par la Révolution en vue du combat économique non seulement ne vivaient pas mais encore mettaient en cause la volonté du Peuple de continuer la lutte de libération économique ;
– Que les Organisations de base du Parti qui devaient encadrer les masses en vue de cette lutte, manquaient de combativité ;
– Que la Direction Politique manquait de cohésion et de dynamisme ;
– Et qu’en conséquence, la Révolution risquait d’être récupérée par les forces réactionnaires de l’intérieur et de l’extérieur.
C’est pourquoi, le Comité Central du P.C.T., après critique et autocritique a décidé d’engager un mouvement révolutionnaire profond : la radicalisation.
Ce mouvement de radicalisation, lancé au lendemain de la 2éme Session du Comité Central a pour mission de hâter la mise en application des directives du Deuxième Congrès Ordinaire pour la réalisation du Programme de libération nationale.
Sa mission essentielle est de modifier qualitativement la situation dans notre pays, de lier la théorie à la pratique, de mobiliser le Peuple Congolais pour accélérer la lutte de libération nationale en vue du socialisme.
CONSTAT
L’analyse de la situation politique et économique du pays a conduit les Membres du Comité Central à constater le blocage du processus révolutionnaire au Congo.
Ce blocage imputable à l’insuffisance de notre organisation, se traduit par une pratique et des méthodes de travail néfaste d’une part, et une faiblesse notoire du secteur économique d’Etat, d’autre part.
A. PRATIQUE ET MÉTHODE DE TRAVAIL
Les chances de réussite d’une entreprise quelle qu’elle soit résident dans la mise en place de saines méthodes et une bonne organisation du travail. Dès lors, une application rigoureuse de ces principes s’impose. Or à cet égard, la réalité dans notre pays, nous oblige à constater que le déroulement du processus révolutionnaire ne répond pas aux exigences d’une Révolution engagée à résoudre les problèmes des masses populaires et à bâtir une société nouvelle d’où sera bannie l’exploitation de l’homme par l’homme.
a) Au niveau du Parti :
1. La Direction Politique : Les méthodes de travail des Membres du Comité Central ne favorisent pas le renforcement du Parti dans la vie nationale.
L’organisation demeure insuffisante et le rôle dirigeant du Parti ne s’affirme pas. Le mot d’ordre : LE PARTI DIRIGE L’ETAT reste un slogan du Parti sans portée pratique.
Les nombreuses orientations, instructions et directives ne sont pas appliquées par manque de cohésion et d’esprit de camaraderie au niveau des Membres du Comité Central.
La faiblesse de la Direction Politique constitue la cause principale du blocage du processus révolutionnaire.
2. Le reste du Parti : Le manque de liaison permanente entre la Direction Politique et le reste du Parti, le Parti et les masses, contribue à l’aggravation de cette situation. Par leur comportement dans les Entreprises d’Etat, dans les Services Publics et dans la vie sociale, les Membres du Parti ne se conduisent véritablement pas comme des cadres politiques déterminés à cultiver la conscience nationale et la conscience de classe des travailleurs et du Peuple. Au contraire ce comportement dans certaine circonstances suscite à l’encontre du Parti, le désaveu, voire même l’hostilité au niveau du Peuple. Il en résulte que le travail d’éducation du Peuple dans le sens des intérêts du prolétariat, qui incombe normalement au Parti n’est pas accompli.
b) Au niveau des organisations de masses
Les syndicats : Alors que la mission principale des syndicats à l’étape actuelle de notre Révolution est d’élever le niveau de conscience la classe des travailleurs, pour la lutte conséquente de libération nationale, l’action syndicale reste encore essentiellement marquée par un esprit revendicatif. Les travailleurs du secteur public se comportent encore comme leurs camarades du secteur privé, plaçant leurs intérêts immédiats au-dessus des intérêts supérieurs du Peuple.
Certains syndicalistes, avec leurs mauvaises habitudes qui frisent le libéralisme, l’anarchie, incompatibles avec la morale révolutionnaire, cultivent à l’encontre des dirigeants des Entreprises et Services Publics, la haine des travailleurs. Ils organisent sans le moindre souci des impératifs de la production, les arrêts de travail, des réunions syndicales et politiques à longueur de journées. Les sorties abusives, les absences non motivées, l’indiscipline, les retards, les demandes de prêts souvent injustifiés ne sont pas non plus, de nature à favoriser le bon fonctionnement de nos Entreprises et Services Publics, et constituent autant de manifestations d’inconscience.
c) Appareil d’Etat :
L’appareil d’Etat n’a pas subi les transformations nécessaires qui auraient pu le mettre réellement au service du Peuple. Il se présente toujours comme un instrument au service du capital qui chez nous est essentiellement étranger. Caractérisé par sa lourdeur et son inefficacité, il est encore loin de répondre aux impératifs d’un Etat véritablement révolutionnaire.
B. FAIBLESSE DU SECTEUR ECONOMIQUE D’ETAT
Plus de douze (12) ans après le déclenchement de la Révolution Congolaise, on relève l’existence d’un important secteur économique d’Etat qui englobe toutes les branches de l’activité économique de la Nation.
Ce secteur tantôt occupe une position de monopole (transport, énergie, commercialisation des produits agricoles et des produits pétroliers, assurances) tantôt exerce ses activités concurremment avec le secteur privé étranger ou national (commerce de distribution essentiellement) et tantôt s’associe avec le capital étranger (banques, mines, pétrole).
Mais l’existence d’un secteur économique d’Etat aussi étendu, loin de contribuer à résoudre les problèmes fondamentaux des masses, devient pour la collectivité nationale par son mauvais fonctionnement une charge financière dont le poids augmente au fur et à mesure qu’il se développe ; engendrant toute sorte de difficultés nées des maux suivants :
La course effrénée aux avantages matériels de la part des travailleurs ;
La pléthore des effectifs ;
L’incompétence ou l’inconscience des cadres.
1. Courses effrénée aux avantages matériels :
Ayant acquis une conception erronée de leur rôle dans les Entreprises, les travailleurs du secteur économique de l’Etat se préoccupent avant tout de la satisfaction de leurs intérêts matériels sans se soucier de la situation financière et des possibilités économiques réelles des Entreprises. Cette inconscience se manifeste notamment par la conclusion des Conventions Collectives instituant des avantages sans rapport avec les possibilités réelles des Entreprises. Tout se passe comme si l’augmentation de la production, le respect du patrimoine national et l’amour du travail sont des notions étrangères aux préoccupations des travailleurs.
2. Pléthore des effectifs :
Elle constitue un des grands maux dont souffrent nos Entreprises et se manifeste sous deux formes suivantes :
a) Dans les Entreprises créées par l’Etat, les effectifs recrutés se révèlent presque toujours en dépassement de ceux qui seraient nécessaires à la bonne marche de ces Entreprises, et cela souvent même que celles-ci ne commencent effectivement leurs activités.
b) S’agissant des Entreprises nationalisées, on assiste très vite à des recrutements ne correspondant pas toujours à des besoins nouveaux de main-d’œuvre.
En tout cas, le pléthore des effectifs qui résulte de ces pratiques condamnables sont, le plus souvent, le fait des responsables politiques, administratifs et syndicaux, soucieux de se constituer une clientèle à base subjective.
3. Incompétence ou inconscience des cadres
Le mauvais fonctionnement des Entreprises d’Etat s’explique enfin par l’incompétence ou l’inconscience des travailleurs. En effet, mal inspirés dans leurs choix, le Parti et le Gouvernement confient souvent la Direction de ces Entreprises à des cadres techniquement peu qualifiés ou insuffisamment expérimentés.
Et lorsqu’il arrive que ces choix portent sur des cadres qualifiés, ceux-ci à leur tour se révèlent inefficaces soit par manque de conscience professionnelle, soit par manque d’engagement révolutionnaire, soit parce que l’action du Parti ou du Syndicat au niveau de l’Entreprise constitue un obstacle à l’accomplissement de leurs missions.
Cet ensemble de maux engendre des difficultés de gestion dont souvent la solution se trouve dans l’affectation par l’Etat des subventions de plusieurs milliards, aggravant par ce fait la situation financière de l’Etat lui-même, compromettant de cette manière les possibilités d’intervention dans les autres domaines.
MESURES CONCRÈTES
Face à cette situation préoccupante, le Comité Central du Parti engage l’ensemble du peuple congolais à se ressaisir, à reprendre confiance en lui-même afin de mettre un terme à cet état de chose. Pour y parvenir, le Comité Central du Parti décide des mesures de radicalisation tant au niveau des structures politiques devant nous permettre de conduire avec efficacité la lutte de libération nationale qu’au niveau des structures économiques sans oublier la transformation de l’homme congolais qui demeure l’élément de cette radicalisation.
A. AU NIVEAU DES STRUCTURES
Le Comité Central du Parti a décidé de revoir de manière fondamentale toutes les structures au niveau du Parti, des Organisations de masses et de l’appareil d’Etat en vue de leur adéquation aux tâches concrètes du moment.
Pour faciliter ce nouvel élan, le Bureau Politique a présenté sa démission au Comité Central qui a demandé à son Président de continuer à assumer la haute direction du Parti et de la République.
1. Au niveau du Parti : l’accent est mis sur les tâches d’organisation et d’encadrement, d’éducation et de propagande, de défense et de sécurité afin de dynamiser l’action économique.
Cette action doit être sous-tendue par une intense activité de réflexion menée par une équipe spéciale (Etat-major Spécial) constitué à cet effet. L’action d’encadrement et d’éducation sera menée dans les Entreprises et les Régions par les Commissaires Politiques choisis parmi les Membres du Comité Central et du Parti affectés à demeure.
2. Au niveau des Organisations de masses : le Comité Central réaffirme que l’élément fondamental de cette radicalisation reste et demeure le peuple travailleur. C’est avec lui et pour lui que le Parti doit mener ce mouvement de radicalisation.
Aussi, le Parti entend-il revoir les structures et repréciser les tâches des Organisations de masses.
Sous la direction du Parti, le syndicat doit être restructuré par la voie démocratique au cours des assemblées générales pour amener les meilleurs travailleurs à assumer des responsabilités au niveau du syndicat.
Les syndicats devront aider à l’encadrement des travailleurs en vue de l’accroissement de la production au niveau des Entreprises d’Etat.
Au niveau de la jeunesse, l’U.J.S.C., devra sous la bannière effective du Parti :
Renforcer la discipline à l’école pour un meilleur rendement scolaire ;
Œuvrer pour inculquer aux jeunes le sens et le goût du travail bien fait, le sens de l’épargne, le respect du bien public ;
Lutter contre les mauvaises habitudes de consommation, contre la délinquance ;
Participer activement aux tâches de production.
Au niveau des femmes, le Parti aidera plus efficacement l’U.R.F.C., à mobiliser et encadrer les femmes autour des tâches concrètes de production, à lutter contre les mauvaises habitudes de consommation.
3. Au niveau de l’appareil d’Etat :
a. Le Gouvernement : la nouvelle équipe gouvernementale qui sera mise en place devra être constituée d’éléments engagés et aura plein pouvoir, caution entière du Parti pour débloquer la situation actuelle caractérisée par le laisser-aller, l’absence quasi-totale de l’autorité afin de mettre à exécution de façon efficiente les directives du Parti.
b. Quant aux Services Publics et aux Entreprises d’Etat, ils devront être dirigés par des Responsables soigneusement choisis en fonction de leur expérience, de leur compétences et de leur engagement à mener aux côtés du Parti les tâches de radicalisation.
Il doit donc être procédé à un inventaire systématique de tous les Cadres de la Nation afin de mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Ces chefs de Services ainsi choisi seront entièrement responsables et bénéficieront de l’appui du Parti.
B. AU NIVEAU ECONOMIQUE
Dans le cadre de la lutte du Peuple congolais contre l’impérialisme pour la libération nationale, le Parti a adopté lors de son Deuxième Congrès Ordinaire un Programme Triennal de développement économique et social.
Les retombées de la crise économique mondiale et les actes de sabotage orchestrés par l’impérialisme obligent le Parti à concentrer ses efforts autour des problèmes clés dont la résolution permettra de mener avec plus d’efficacité la lutte de libération nationale sur le front économique.
A cet effet, le Comité Central du Parti décide :
a) de tout mettre en œuvre pour réaliser les priorités contenues dans le Programme Triennal. Il mobilisera les masses populaires autour de la réalisation des Programmes régionaux de développement ;
b) de prendre toutes les mesures de nature à ramener la consommation du Peuple congolais à un niveau compatible avec les exigences de développement économique du Peuple et avec le niveau des revenus des populations ;
c) d’élaborer un statut unique des agents de l’Etat ;
d) d’élaborer sans tarder une Convention Collective unique qui tienne compte de la réalité économique de notre pays et de nos Entreprises ;
e) de mettre tout en œuvre pour établir dès que possible les normes de travail, de ramener les effectifs des Entreprises d’Etat et de Services Publics au niveau des besoins réels et d’assurer la reconversion des éléments excédentaires.
f) d’interdire formellement pendant les heures régulières de travail les réunions politiques et les opérations de « Retroussons les Manches » ainsi que toute autre opération susceptible de désorganiser la production ;
g) de restaurer à tous les niveaux l’autorité des Chefs qui sont désormais habilités à décider et à appliquer les sanctions à l’encontre des mauvais agents ;
h) de systématiser le contrôle à tous les niveaux ;, la culture
i) de prendre toutes les mesures d’intéressement de nature à inciter les travailleurs à accroître la production ;
j) d’appliquer effectivement les mesures d’épuration préconisées.
CONCLUSION
Le Comité Central en engageant ce mouvement de radicalisation compte sur la disponibilité et l’engagement révolutionnaire du Peuple travailleur du Congo.
Il en appelle à sa conscience nationale et patriotique pour supporter toute épreuve et tout désagrément qui pourraient résulter d’un changement dans le mode de vie artificiel auquel l’avait habitué l’impérialisme.
Ce mouvement de radicalisation qui se veut profond doit gagner progressivement mais fermement tous les milieux, la ville, la campagne, l’usine, l’atelier, le bureau, l’école, la caserne ainsi que tous les secteurs de la vie nationale…, l’économie, l’éducation, la culture, la justice, la presse, etc…
Pendant toute la phase de radicalisation de la Révolution, les Cadres et les vaillants combattants de l’Armée Populaire Nationale devront soutenir ce mouvement et assurer la sécurité du Peuple et les acquis des Glorieuses Journées des 13, 14, et 15 août 1963 pour que tout soit pour le Peuple et rien que pour le Peuple.
Soumis par Patrick Eric Mampouya
LE CONGO, UN ÉTAT COMMUNISTE IMPRÉGNÉ DE LA CULTURE MBOCHI
Les personnes qui ont vécu au Congo dans les années 80, retrouvent dans le régime actuel, tous les ingrédients des régimes communistes et totalitaires d’antan. Voir des ministres et des hommes politiques chanter à la gloire d’un chef d’état (qui a montré ses limites), plus de 20 ans après la conférence nationale souveraine, cela peut paraitre étonnant.
Et pourtant, on est bien dans la propagande c’est-à-dire un ensemble d’actions menées dans le but d’influencer la population sur la grandeur présumée du leader éclairé M. Sassou Nguesso, qui devrait selon eux, avoir la place dans le cœur de tous les citoyens. Il est triste de voir que cette pratique qu’affectionnaient les dirigeants de l’époque (en réalité les mêmes qui sont au pouvoir aujourd’hui), trouve un écho favorable auprès de certains jeunes oisifs, biberonnés et endoctrinés par des ainés communistes du PCT.
Seuls les régimes communistes et totalitaires sacrifient des camarades ambitieux qui osent défier le guide suprême (les cas de Ntsourou et Okombi sont là pour nous édifier). Au regard des dégâts causés par son incapacité managériale, il est curieux de voir certains esprits étroits qui revendiquent la qualité d’intellectuels dire que M. Sassou Nguesso est le seul qui pourrait diriger notre pays. Cela relève presque de la psychiatrie.
Disons-le clairement ! M. Sassou Nguesso n’est pas Président d’une République mais plutôt d’une chefferie. Il a, de façon homéopathique, remplacé tous les textes légaux par les us et coutumes mbochi.
C’est d’ailleurs pour cette raison que vous ne trouverez autour de lui que des personnalités qui ne jurent que par des pratiques obscures comme Justin Koumba (Premier Ministre du Royaume Loango) et Florent Ntsiba (grand dignitaire du Royaume Téké), des traditionalistes ayant fait des études supérieures à l’étranger et repartis au Congo sans expérience significative comme Gilbert Ondongo, ou encore des personnalités sulfureuses comme Pierre Mabiala et Hermela Destinée Doukaga.
Vous remarquerez aussi que tous les ministres qui sont imprégnés de la culture occidentale comme Alain Akouala, Bienvenu Okiemy ou Léonidas Mottom sont ceux qui n’ont pas fait long feu dans les gouvernements successifs auxquels ils ont participé.
Le quotidien des congolais et les pratiques politiques dans notre pays montrent qu’on ne peut pas comprendre le comportement des tenants du pouvoir actuel en écartant d’emblée les notions d’ethnie, de tribu et d’idéologie communiste.
Sassou Nguesso est un Chef, pas un Président de la République. C’est pour cela qu’il ne tolère pas le débat et pense que personne n’a le droit de le contredire. Aussi, malgré les résultats anorexiques et les bilans catastrophiques, l’homme n’a jamais compris pourquoi les congolais le déteste tant, lui le chef.
Tant que les formations politiques de notre pays ne prendront pas en ligne de compte ces deux facettes de M. Sassou Nguesso, ils ne trouveront jamais les clés qui permettront d’inverser la tendance. M. Sassou Nguesso doit être combattu non pas comme un démocrate, républicain et social-démocrate, mais plutôt comme un communiste et chef traditionnel mbochi.
Ensemble, pour un Congo libre et prospère. Plus jamais sans nous. Que Dieu bénisse le Congo.
Laurent DZABA
Côte d’Ivoire : Guillaume Soro annonce qu’il rentrera à Abidjan le 22 décembre 2020
Guillaume Soro, ex-Président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire, Président du Comité politique.
Il y officialisera sa candidature à la présidentielle de 2020 et lancera sa campagne à la tête de son mouvement Générations et peuples solidaires.
Cette fois, une date est officiellement donnée. Attendu depuis plusieurs semaines en Côte d’Ivoire, Guillaume Soro y effectuera son retour le 22 décembre.
L’annonce a été faite ce mercredi à Abidjan par l’un de ses proches, Alain Lobognon, lors d’une conférence de presse organisée dans les locaux de son mouvement, Générations et peuples solidaires (GPS). « Nous invitions tous les Ivoiriens qui le souhaitent à préparer la mobilisation partout en Côte d’Ivoire, afin de réserver un accueil chaleureux au président Guillaume Soro », a notamment déclaré le député de Fresco.
L’ex-président de l’Assemblée nationale avait quitté Abidjan fin mai. Après avoir assisté aux obsèques d’Étienne Tshisekedi à Kinshasa, il s’était envolé pour le Maroc puis l’Europe et les États-Unis.
Il a ensuite créé son mouvement – le GPS – , le 26 juillet, avant de déclarer sa candidature à l’élection présidentielle, le 12 octobre, depuis Valence, en Espagne, où il organisait une de ses « crush party », sorte de meeting-rencontre avec ses partisans qu’il a également tenu à Milan et Londres durant son séjour européen.
Abidjan puis Ferkessédougou
Une fois à Abidjan, Guillaume Soro lancera officiellement son mouvement et sa campagne électorale sur le sol ivoirien. Sa convention d’investiture à la présidentielle d’octobre 2020 devrait ensuite avoir lieu courant janvier.
Après quelques jours sur les bords de la lagune Ébrié, où il fêtera Noël avec ses proches, il se rendra dans son fief de Ferkessédougou, dans le nord du pays, pour y passer la fin de l’année et fêter le réveillon du Nouvel an.
Son escale a Conakry avant son retour à Abidjan a en revanche été annulée en raison, selon son entourage, de la « tension politique » qui règne actuellement en Guinée.
Par Benjamin Roger
BIENS MAL ACQUIS : DE LA SYRIE AU CONGO, PETIT TOUR DU PROPRIÉTAIRE
Outre Rifaat al-Assad et Teodorin Obiang Jr, Goulnara Karimova, fille de l’ex-président de l’Ouzbékistan, et les familles Bongo au Gabon et Sassou-Nguesso au Congo sont suspectés d’avoir des «biens mal acquis».
A l’heure où s’ouvrent deux procès liés aux «bien mal acquis» en France, tour d’horizon des magnats étrangers suspectés de spoliation.
Rifaat al-Assad
Sa fortune offshore frise le milliard d’euros, essentiellement en Espagne (600 millions) et en France (100 millions), et principalement dans la pierre. Un «patrimoine immobilier particulièrement important», pointe le juge d’instruction Renaud Van Ruymbeke dans son ordonnance de renvoi en correctionnelle pour blanchiment, «mis à l’abri via des sociétés immatriculées dans des paradis fiscaux» : Curaçao, Panamá, Gibraltar, Liechtenstein et Luxembourg.
Dans l’Hexagone, il y a essentiellement son manoir de 600 m2 situé à Bessancourt (Val-d’Oise). En exil depuis vingt ans, tonton Al-Assad a une famille nombreuse à entretenir (4 épouses, 16 enfants) et une armada de petites mains : «Il y avait des militaires, des conseillers, des gardes, des jardiniers», a témoigné l’une d’entre elle. Rifaat al-Assad plaide la générosité du prince puis roi saoudien Abdallah ben Abdelaziz, finançant son exil dans l’espoir d’un hypothétique retour au pouvoir. Mais cette bienveillance culmine à 75 millions d’euros, insuffisant pour expliquer le reste. Ses rivaux syriens, eux, dressent l’inventaire suivant : «Exportation clandestine de biens culturels syriens», «commerce de tous les produits interdits en Syrie»…
Lors de son ultime audition devant le juge, Al-Assad aura eu ce cri du cœur : «Si je pouvais donner tous mes biens à l’Etat français, je le ferai. Prenez tout, qu’on en finisse.» Noble déclaration contredite par une écoute téléphonique avec un gestionnaire de fortune : «On vend tout et on achète à Londres. En France, faut plus rien avoir.» Son procès débute ce lundi.
Teodorin Obiang Jr
Sa fortune totale est évaluée à 300 millions d’euros, dont la moitié en France. Le fils de l’un des plus anciens potentats africains, au pouvoir depuis trente ans, a des goûts de luxe : un yacht intégrant un aquarium à requins, une collection de 16 voitures fastueuses – dont une Maserati à 700 000 euros. Et surtout cet invraisemblable penthouse avenue Foch, à Paris : 101 pièces réparties sur 4 000 m², incluant une salle de ciné, une discothèque et un hammam. Les policiers parisiens ne mettront pas moins d’une semaine à perquisitionner le tout.
Les revenus déclarés d’Obiang Jr, 100 000 dollars par an comme ministre de la Défense sont loin de permettre une telle débauche de luxe. «Nul doute qu’il s’agit de détournement de fonds publics, relevant parfois de la corruption», observe le jugement de première instance le condamnant à trois ans de prison avec sursis. Les enquêteurs français ont ainsi mis la main sur un chèque de 56 millions d’euros du trésor public local, encaissé sur son compte bancaire personnel. «Ce procès est une mascarade, un complot colonial de la France», peste l’intéressé depuis Malabo. Niveau mascarade, il en connaît un rayon, pour avoir apposé en cours de procédure pénale une plaque «Ambassade de la Guinée-Equatoriale» sur son extravagant pied-à-terre, puis traîné la France devant la Cour internationale de justice pour violation de l’immunité diplomatique. Entraînant, de facto, le report de la confiscation du bien. Le procès en appel débute ce mardi.
Goulnara Karimova
Encore une fortune évaluée à 1 milliard d’euros. La fille aînée de l’autocrate ouzbek Islam Karimov, mort en 2016, se présente comme une femme d’affaires, présidente du Medef local, investissant dans des secteurs aussi variés que le coton ou les stations thermales. Avec une prédilection pour les télécom qui la perdra : après avoir repéré un colossal retrait en liquide en Suisse, la justice helvète remontera la piste d’un pot-de-vin de 300 millions de dollars versés par un opérateur suédois pour l’attribution d’une licence de téléphonie mobile. En partenariat avec la justice française, les gels des avoirs fusent : 750 millions de francs suisses (685 millions d’euros) outre-Léman, 60 millions d’euros de ce côté-ci.
Il y a cette merveille immobilière parisienne, classée art déco, au sommet des «immeubles Walter» : un triplex de 700 m² agrémenté de 200 m² de jardins suspendus dans le XVIe. Karimova l’avait acheté en 2009 pour 30 millions d’euros à l’animateur Arthur. Confisquée par le PNF, sa mise aux enchères, en 2017, n’en a rapporté que 17. Il y a aussi le château de Groussay, dans les Yvelines. Faute d’avoir pu le vendre, l’Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués (Agrasc) le loue aux producteurs de l’émission Top Chef. Il reste une villa tropézienne, occupée par des squatteurs.
Famille Bongo et Sassou Nguesso
Premières visées par la plainte initiale déposée en 2007 par l’ONG Transparency, les enquêtes les visant paraissent traîner. Parce qu’avec le Gabon et le Congo-Brazzaville (à la différence de la Guinée-Equatoriale) on est au cœur de la Francafrique ? Les policiers de l’Office central de répression de la grande délinquance financière avaient pourtant rondement mené leur enquête en relevant classiquement les comptes bancaires, les voitures de luxe, les biens immobiliers «dans des quartiers à forte valeur marchande».
Feu Omar Bongo disposait de pas moins de onze adresses parisiennes. Son fils et successeur, Ali, se contente modestement de trois bolides (Ferrari, Mercedes et Porsche) d’une valeur de 335 000 euros. Dans la famille Sassou, Denis, le patriarche au pouvoir depuis 1979, ne possédait rien en France. Tout juste a-t-on déniché une facture de 1,2 million d’euros de costumes sur mesure, réglée depuis la Suisse. Mais son fils Christel, dirigeant de Société nationale des pétroles du Congo, outre ses sept bolides, aura claqué 8 millions dans la seule rénovation d’un hôtel particulier acheté en 2005. Wilfrid, son neveu, le dépasse d’une courte tête avec ses neuf voitures de luxe. Au total, les enquêteurs estiment à 60 millions d’euros les dépenses en France de la famille Sassou, en bijoux, montres ou appartements.
Renaud Lecadre
L'OPPOSANTE Nathalie YAMB EXPULSÉE DE LA COTE D'IVOIRE
L’expulsion de la militante helvético-camerounaise Nathalie Yamb, du parti d'opposition ivoirien Lider, survient quelques semaines après son intervention très remarquée contre la "Françafrique" à Sotchi ,lors du sommet Russie-Afrique.
Toute la journée de lundi, la confusion a régné sur le sort de la militante convoquée à la préfecture dans la matinée. Elle y a passé la journée sans pouvoir communiquer avec ses proches.
Étrangère
"Ils l'ont mise dans l'avion pour Zurich avec un changement à Paris. Elle a découvert sa destination à l'aéroport. On a pu lui parler brièvement. On lui reproche une "activité incompatible avec l'intérêt national, nous a-t-elle dit", a déclaré Mamadou Koulibaly.
Le président du parti Lider ajoute : "On lui dit qu'elle est une étrangère qui fait de la politique en Côte d'Ivoire, qu'elle critique trop les autorités, que c'est un trouble à l'ordre public. Normalement, il devrait y avoir un procès. Mais ils s'abritent derrière un acte administratif et même si on fait un recours, cela prendra plusieurs mois".
Xénophobe
Selon l’ancien président de l’Assemblée nationale, "l’histoire retiendra que le président Alasssane Ouattara qui a fait sa carrière sur des accusations de xénophobie à son égard est lui-même un xénophobe. Rien n'interdit à un étranger de faire de la politique. Il est simplement interdit d'être président d'une formation politique", a poursuivi Mamadou Koulibaly rappelant que Mme Yamb était installée en Côte d'Ivoire depuis de nombreuses années.
Elle y a travaillé pour un groupe de téléphonie avant de "s'investir pleinement dans cette lutte que nous menons pour une nouvelle Afrique, l'émancipation de ses peuples". "Son combat ne s'arrête pas à Abidjan. Sur le Franc CFA, pour la démocratie, pour les droits de l'Homme, contre les bases militaires que nous avons de plus en plus de mal à accepter. Nous tenons des propos véhéments, durs, mais c'est notre fonction d'opposition politique", a conclu celui qui est candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2020.
EDITORIAL
Nous avons tous été confrontés un jour ou l’autre à un fait choquant qui nécessitait d’être révélé à la face du monde.
Mais désavantagés par l’absence de moyens de nous exprimer, nous avons fini par abandonner. Or, pesant
soigneusement les mots et en cherchant à trouver la bonne formule, il est possible de régler la majeure partie des
problèmes qui nous rongent.
La voix du peuple est cet espace qui nous faisait défaut. Elle a pour ambition l’information du grand nombre dans la
dénonciation sans appel de toute dérive de nos responsables politiques congolais, tout bord confondu, qui poseraient
des actes qui opposent le « mal au bien » du peuple congolais à travers des actions telles :
-des abus de tout genre ;
-des injustices vis-à-vis des plus faibles ;
-des scandales économiques, politiques, judiciaires…
La voix du peuple a aussi pour mission, l’assistance des « sans voix » dans la publication de leurs opinions.
La voix du peuple est pour nous tous donc une arme qui nous permet de nous soulager de nos douleurs longtemps
comprimées, et aussi de faire respecter les droits que nous défendons. Désormais, nous parviendrons, grâce à elle, à
atteindre dans leurs tanières, leurs châteaux, leurs bunkers, leurs tours…, les intouchables, les protégés, les
invulnérables.
Enfin, se voulant porteuse des valeurs de vérité, de justice, de paix, de la morale, de la vertu et de l’unité de tous les
enfants du Congo du nord au sud, de l’ouest à l’est, la voix du peuple s’insurge, dans l’impartialité, contre des
agissements s’apparentant à de la propagande, au dénigrement matérialisés par :
-des propos indélicats ;
-du culte de la division ;
-des accusations affamantes ;
-des observations désobligeantes ;
-des contre vérités…
Aussi, au regard de ce qui précède, un article des « sans voix » qui ne respecterait point les dites prescriptions, sera
purement et simplement écarté.
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