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1 avril 2020 3 01 /04 /avril /2020 18:02

 

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CONGO Brazzaville : Plus d’une dizaine de morts à Kintele, un quartier de Brazzaville

 

 

 

 

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1 avril 2020 3 01 /04 /avril /2020 17:19

 

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Coronavirus : Guillaume Soro depuis l’exil appelle à l’union sacrée contre le covid-19 qui menace le pays d’effondrement

 

 

 

Le président de génération et peuple solidaire (GPS), Guillaume Soro, ex-président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire, a appelé ce 31 mardi 2020 depuis son exil forcé, à l'union sacrée de toutes les forces vives de la Nation pour contenir le danger du coronavirus qui menace le pays et le peuple ivoirien d’un véritable effondrement.

Ci-dessous, le texte intégral de sa déclaration à la nation dont Ivoirebusiness a eu copie.

Mes chers compatriotes,
C’est avec gravité que je m’adresse à vous ce jour !

L’humanité affronte un nouvel ennemi, il est invisible, rapide, déterminé et progresse inexorablement, malgré nos lignes de défense hermétiques. Frappant indistinctement les jeunes, les adultes et les seniors, il menace les fondements de nos sociétés et sape les bases de nos économies. Cet ennemi invisible, apparu dans le mois de décembre en Chine, se propage dans le monde et cause de profonds ravages. Cet ennemi dis-je, est un virus, un nouveau type de coronavirus transmissible entre humains et est à l’origine d’une maladie appelée le Covid-19.

Mes chers compatriotes,
A l’heure où je vous parle, ce mardi 31 mars 2020, le Covid-19 a contaminé 799.998 personnes et a fait au total 48.758 morts dans le monde, selon l’OMS. La Côte d’Ivoire enregistre 168 cas dont 1 décès et 6 personnes guéries. D’après les experts, si rien n’est fait, 40 à 70% de la population mondiale seront
infectés avant la fin de la pandémie, dont le taux de mortalité aujourd’hui, est monté, hélas, à 4,8%.
Partout dans le monde, les nations se replient sur elles-mêmes, les Etats ferment leurs frontières, les peuples ressentent une profonde angoisse, la science est convoquée et le divin est même questionné, imploré et supplié.

Plus de 3 milliards 400 millions de personnes – soit près de la moitié des habitants de la planète – sont confinées dans le monde, pour tenter d’endiguer l’avancée de la pandémie. Plus de 300 millions de personnes ont été mises sous couvre-feux.
Des villes entières sont placées en isolement.

La crise du Covid-19 plonge le monde à la fois, dans une crise sanitaire, une crise économique et financière et une crise sociale et culturelle, dont les effets ne sont toujours pas entièrement évalués. Mais une chose est certaine : l’économie mondiale est déjà entrée en récession, et certains analystes prévoient un recul de la croissance mondiale d’environ 7 points !
Déjà, des pans entiers de l’économie sont entrés en hibernation totale. Il s’agit notamment du commerce
international, du tourisme, des transports, des sports, du monde du spectacle et des arts vivants et même de l’agroalimentaire. Je vous le dis, le monde entier est brutalement mis à l’arrêt.

Ce n’est donc ni le lieu, ni le moment de marteler nos différends et querelles politiques relatifs à l’élection présidentielle d’Octobre 2020, notamment en ce qui concerne la mise en place d’une nouvelle Commission Électorale Indépendante (CEI), le refus du tripatouillage de la Constitution, le refus de la révision non consensuelle du Code électoral, l’audit et la révision de la liste électorale, la confection des Cartes Nationales d’Identité. Faut-il le signaler, sur ces questions cruciales, toute l’opposition unie est en total désaccord avec le Gouvernement, et l’a fait savoir dans une déclaration que j’endosse et dont je suis signataire. Je me permets, au demeurant, de signaler que ces questions sont des conditions sine qua non à des élections apaisées et à la sauvegarde de notre Nation. Pour l’heure, ce qui doit mobiliser notre attention et nos intelligences, c’est le sort de la Nation ivoirienne qui est menacée d’un véritable effondrement.

Chers compatriotes, Cet ennemi est dans nos murs. Il nous faut faire face courageusement.
Le Gouvernement et les professionnels de la Santé ont indiqué les gestes barrières et les mesures de distanciation sociale à observer. Faute de vaccin ou de traitement scientifiquement expérimenté à l’heure actuelle, pour en venir à bout, je vous exhorte au respect strict de ces mesures.
Personnellement et depuis l’exil forcé et injuste qui m’est imposé, je ne pouvais vous abandonner dans cette épreuve.

Ainsi, promptement, dès l’annonce du premier cas en Côte d’Ivoire, j’ai demandé à la délégation de GPS-Côte d’Ivoire, de procéder à la distribution gratuite de gels hydro-alcooliques et de masques, sur toute l’étendue du territoire, pour venir en
aide à nos compatriotes les plus défavorisées, sans discrimination. Ainsi qu’aux prisonniers, dont la situation carcérale faite de promiscuité, d’insalubrité et de
délabrement, les rends particulièrement vulnérables à la contamination par le Covid-19 et à la mort, si rien n’est fait.

J’ai une pensée forte pour tous les prisonniers politiques, civils et militaires sans exclusion, détenus en raison de leur engagement en politique ou, simplement, pour avoir servi la République.
Face à cette terrible pandémie, la solution, à mon avis ne réside pas dans la création de couloirs humanitaires pour personnes privilégiées, ici ou ailleurs. Il s’agit ensemble de faire front. La solution réside dans L’UNION SACRÉE de TOUTES les forces vives de la Nation pour contenir le danger qui menace notre pays et notre peuple. Je prends au mot le Chef de l’Etat sur la nécessité de cette Union sacrée.
J’en appelle à la responsabilité du Chef de l’Etat face au danger qui menace notre pays. Je lui demande de créer, justement, les conditions d’un dialogue national, les conditions véritables de l’union sacrée entre toutes les filles et tous les fils de la Côte d’Ivoire. Je souhaite que la gestion de la crise se fasse dans la transparence et non dans l’à-peu-près, dans la cohésion nationale et non dans la division, dans la conjugaison des efforts de tous. Cette crise est trop grave et sérieuse pour être l’affaire du seul gouvernement.

Cela requiert que le président de la République appelle autour de lui les anciens chefs d’Etats et anciens présidents d’institution, les leaders politiques, les experts et chercheurs de la santé, les experts du monde de la Finance, les responsables des confédérations syndicales et les acteurs sociaux, comme cela se fait ailleurs. Les bouleversements multiformes que cette crise provoque, nécessitent des concertations à tous les niveaux et l’engagement de chacun, dans la sauvegarde de notre tissu économique et industriel, la préservation de nos valeurs sociales, culturelles, la sauvegarde de nos libertés et la protection de la santé de nos compatriotes.

J’en appelle à un Pacte National contre le Covid-19 dans le cadre de l’Union sacrée. L’heure n’est plus aux stratégies partisanes, claniques, à la vision court-termiste qui privilégie les intérêts électoraux particuliers aux intérêts généraux.

La Côte d’Ivoire vous regarde, Monsieur le Président de la République, et l’Histoire sera, je vous le dis, impitoyable envers ceux qui n’auront pas su ranger leurs ambitions intéressées et leurs intérêts personnels, pour privilégier
l’intérêt collectif et général. Cette pandémie doit être l’occasion de réconcilier les Ivoiriens entre eux, afin de les amener à gommer leurs différences pour se tenir, en tant que Peuple uni, face à l’adversité.

Dans ce cadre, de manière urgente, il faut que le gouvernement se penche dès maintenant sur la situation des entreprises qui, immanquablement, seront frappées de plein fouet par la crise économique et financière. De manière urgente, l’Etat doit prendre des mesures d’encadrement des prix pour éviter une augmentation de l’inflation. Si rien n’est fait, le taux d’inflation de 2,6% en mars 2020, pourrait atteindre les 4,1% voire 6% en fin d’année, selon des projections tout à fait raisonnables. Réduisant de fait, le pouvoir d’achat des ménages.

Les cessations d’activités ou la baisse considérable du volume d’activité dans certains secteurs, fait peser des risques importants de mise en chômage technique, voire de licenciements massifs.
Pour combler les pertes actuelles des entreprises et éviter les faillites à la chaîne, je propose que pendant au moins 03 mois, l’État se substitue au marché et prenne en charge directement les pertes de revenus des entreprises et des ménages ivoiriens. Les ressources pour soutenir cette intervention de l’Etat, afin de sauver nos entreprises, peuvent être trouvées, notamment auprès du FMI qui, la semaine dernière, a annoncé 50 milliards de dollars de disponibilité, dont 10 milliards pouvant être prêtés à taux zéro aux pays pauvres et en développement frappés par le coronavirus. Je l’ai souvent dit et je le répète encore aujourd’hui : nos Etats ne doivent pas avoir peur de se donner les moyens d’intervenir massivement pour soutenir leur économie.

D’autres solutions existent et sont mises en œuvre ailleurs, en Afrique et dans d’autres pays du monde, qui comme nous, ont des économies fragiles et ont besoin de soutien pour ne pas s’écrouler. Je voudrais en citer quelques-unes :
− Suspension du paiement des charges sociales des PME et des très petites entreprises pendant 3 mois ;
− Mise en place d’un moratoire pour le remboursement des crédits bancaires au profit des entreprises ;
− Suspension pour 3 mois du paiement des loyers, des factures d’eau et d’électricité afférents aux locaux professionnels ;
− Renonciation aux pénalités financières et aux suspensions de services en cas de non-paiement de ces factures, au bénéfice des très petites entreprises ;
− Report à 3 mois des factures échues pour les entreprises en difficulté ;
− Négociation avec les syndicats pour obtenir un accord dérogatoire sur le droit du travail pour les entreprises en difficulté réelle, afin d’éviter les mises en chômage et maintenir un niveau de rémunération, même en cas de non activité ;
− Exonération de droits et taxes sur tous les produits qui entrent dans le cadre de la lutte contre le COVID-19 (masques, gels hydro-alcooliques, gants, médicaments etc.) ;
− Report de la date de paiement de la vignette pour les véhicules de transport interurbains ;
− Suspension des impôts et taxes pendant trois (3) mois pour les agences de voyage, les bars et débits de boisson, les salles de spectacle et de concert, les centres de sports et loisirs…

Bien entendu, ces mesures peuvent être complétées par un ensemble de dispositifs complémentaires respectant la réglementation communautaire, au niveau de l’UEMOA.
Tout ceci est faisable, dans le cadre de l’Union sacrée.
Sur le plan sanitaire, Je propose que les modalités d’un possible confinement qui
s’est avéré efficace, ailleurs soient minutieusement étudiées en concertation avec les experts de la santé, pour en évaluer les implications dans le cas particulier de notre pays. Cette stratégie si elle était adoptée devrait être couplée à des tests systématiques effectués sur toute personne se présentant dans les services d’urgences médicales. Chacun a pu constater l’impréparation de nos hôpitaux et de nos structures sanitaires à une vague épidémique de cette ampleur. Trop de personnes sont en première ligne dans cette guerre sans aucune protection. Je veux parler des professionnels de la santé, des agents des Forces de défense et de sécurité, des caissières dans les supermarchés et centres commerciaux, des agents
des pompes funèbres, des éboueurs et des agents d’assainissement, à qui je rends hommage et que nous ne devons pas laisser seuls face à la mort.

Il est temps de nous retrousser les manches et de prendre le taureau par les cornes. Il faut, ici et maintenant, anticiper la vague qui se prépare et qui pourrait se traduire par un afflux massif de malades dans les structures hospitalières.

A l’instar du dispositif rigoureux que mon gouvernement, en 2008, avait mis en place pour faire face à la grave crise financière et alimentaire mondiale dont on se souvient encore, il faut dès maintenant, accentuer la coordination des moyens de secours, civils et militaires, pour prendre en charge les malades. Il faudra mettre en place un dispositif de mobilisation maximale de toutes les capacités d’hospitalisation, aussi bien publics que privés. Les moyens humains, matériels et
scientifiques des cliniques privées et des hôpitaux publics doivent être sollicités pour affronter la maladie. Les Préfets doivent être engagés dans l’organisation et l’encadrement de ces mesures, avec les directeurs régionaux et départementaux de la santé, dans le cadre de cellules régionales de crise. Ces
cellules régionales de crise seront chargées du suivi des procédures édictées par le gouvernement et de la remontée en temps réel des informations sur la progression du virus et de ses effets, afin d’adapter la riposte. Ces cellules de crise pourraient également, mais non limitativement :
− Rechercher activement tous les cas suspects ;
− Renforcer la prise en charge précoce en créant ou en aménageant des centres de tests dans chaque chef-lieu de région ;
− Augmenter les capacités de confinement en créant des centres régionaux de quarantaine pour tous les cas suspects ;
− Augmenter les capacités d’hospitalisation et de réanimation par la mise en commun des disponibilités régionales ou en sollicitant le gouvernement ;
− Renforcer la protection du personnel de santé en particulier et de la population en général par des campagnes de communication de proximité ;
− Procéder à la distribution rationnelle des moyens de lutte mis à leur disposition par le Gouvernement ou les collectivités territoriales ;
− Réquisitionner au besoin tout personnel ou tout moyen nécessaire à la lutte contre cette maladie. Je vous l’assure ces mesures avaient été efficaces et avaient permis de contenir la crise et prémunir notre nation.

En ces heures difficiles, mes pensées vont vers nos compatriotes les plus fragiles, ceux qui sont en situation de détresse sociale. C’est pourquoi je m’insurge contre cette façon discriminatoire et partisane de faire la politique, de certaines personnalités publiques opportunistes et démagogues, qui se lancent dans une course aux dons intéressés et politisés aux populations comme si l’on devait présenter la carte d’un parti politique avant de bénéficier d’une aide humanitaire.

Quant à moi je propose au Président de la République et aux ministres, en signe d’exemplarité, à renoncer à un mois de salaire en solidarité avec les ménages frappés par les mesures, au profit d’un fonds national de solidarité pour les victimes du Covid-19. Bien qu’en exil, j’y consens moi-même volontiers.
Ce fonds, dont le montant pourra être déterminé en accord avec le Parlement, doit pouvoir dégager une enveloppe significative pour apporter un secours en vivres et en produits de première nécessité aux ménages les plus démunis. Toujours en accord avec le Parlement, ledit Fonds pourrait être alimenté par les ressources provenant des ponctions opérées sur le Budget de fonctionnement des Institutions de la
République et des Ministères, exceptés ceux de la Santé, de la Défense et de la Sécurité. Ce fonds, au nom de la transparence, devra être placé sous la supervision d’un organisme indépendant, regroupant les représentants du Parlement, de l’Inspection Générale d’Etat, des forces politiques, religieuses et sociales. Dans la même veine, l’Etat pourrait prendre en charge les prochaines factures d’eau et d’électricité des ménages situées dans la tranche dite sociale.

Mais aussi et surtout, un geste d’humanité est attendu de vous, M. le Président de la République, en ces moments où la terrible pandémie est entrée dans notre pays et menace des milliers de vie. Libérez les prisonniers politiques et tous ceux qui sont enfermés pour des délits mineurs, comme le recommande les Nations Unies ! Remettez en liberté tous ces pères de famille, dont vous connaissez personnellement certains, et qui n’ont commis pour seul crime que de militer contre vos choix. M. le Président de la République, je vous conjure, faites un geste de réconciliation à l’endroit de l’ancien président Laurent Gbagbo et de M. Charles Blé Goudé. Cela vous grandira et le peuple vous le revaudra. La Côte d’Ivoire attend cela de vous. Je ne demande rien pour moi-même mais c’est ainsi que vous favoriserez et créerez la nécessaire union sacrée.

Je voudrais terminer mon propos en rendant un hommage appuyé et sincère à tous les professionnels de la Santé qui, depuis que la pandémie s’est déclarée à l’intérieur de nos frontières, sont sur le front au péril de leurs vies. Gloire et honneur à vous.

A nos membres des Forces de Défense et de Sécurité, je comprends fort bien la dangerosité de la mission qui vous est confiée. Je connais votre abnégation qui confine au sacerdoce. Cependant, je vous exhorte, lors des patrouilles pour faire respecter le couvre-feu, à éviter d’infliger des traitements inhumains et dégradants aux contrevenants. Ce sont vos frères, ce sont vos sœurs, qui ont besoin de votre aide, de votre protection et non de votre colère et de vos bastonnades.

Aux familles qui ont l’un des leurs malade du Covid-19, je dis : prompt rétablissement. A cette dame qui a malheureusement perdu la vie, toutes mes condoléances à ses proches.

Ivoiriennes, Ivoiriens,
Notre pays est menacé et le plus important en ce moment c’est ce que chacun de nous peut apporter pour donner une réponse imparable au danger qui s’est dressé devant nous. Les défis de la mondialisation sont tels qu’ils nous mettent brutalement face à des périls que nous croyions si loin de nous. C’est la capacité de réaction et d’anticipation des Etats qui est mise à rude épreuve dans des situations inattendues et aux conséquences dévastatrices. Cela est possible si nous sommes unis.

C’est notre vision de ce que devrait être la Côte d’Ivoire en de telles circonstances, que nous voulons partager avec vous.
La vision d’une chaîne de générations solidaires se tenant spontanément débout, au-delà des différences politiques, prêtes à faire front individuellement ou collectivement !
Oui cela est possible si nous travaillons à enraciner l’Etat de droit et la démocratie dans notre pays par le respect du droit à la différence.
Que cette épreuve qui nous est imposée renforce nos liens et nous fasse surgir en tant que nation réconciliée avec elle même, plus forte, plus unie.

Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire !

JE VOUS REMERCIE.


Guillaume Kigbafori Soro

 
 

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27 mars 2020 5 27 /03 /mars /2020 09:53

 

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DÉCLARATION DE L'U.P.R.N SUR LA SITUATION ACTUELLE AU CONGO BRAZZAVILLE

 

 

 

 

Dans les allées du pouvoir de Brazzaville, la lutte pour la succession du président de la République en exercice fait rage. A Talangaï, quartier situé dans la partie nord de la capitale congolaise, des photos géantes de candidats à la succession familiale sont affichées de façon ostentatoire le long des grandes artères, au vu et au su des autorités nationales et des responsables du Conseil supérieur de la liberté de communication, organe de régulation des médias. Pourtant, la campagne électorale pour l’élection présidentielle de 2021 n’est pas encore ouverte.

D’ailleurs à ce propos, la loi électorale en vigueur dispose : « la campagne électorale est ouverte quinze jours avant le scrutin. Elle s’achève 24 heures avant le jour de l’élection. Nul ne peut, par quelque moyen ou sous quelque forme que ce soit, battre campagne électorale en dehors de la période prévue à cet effet ». Dans la même veine, la même loi électorale stipule : « l’élection présidentielle a lieu, trente jours au moins, quarante jours au plus, avant l’expiration du mandat du président de la République en exercice ». Or, le mandat du président de la République actuel prend fin en mars 2021, c’est-à-dire, dans un an. C’est donc en toute illégalité et en toute impunité que certains prétendants à la succession se livrent à cette campagne prématurée d’affiches électorales.

Dans sa volonté obstinée de violer les lois de la République, le pouvoir de Brazzaville a en outre, entrepris clandestinement et de façon unilatérale, avec les seuls membres des partis et associations de la mouvance présidentielle, de réviser les listes électorales, dans la perspective de l’élection présidentielle de 2021. Il est temps que le PCT et le gouvernement à sa solde arrêtent immédiatement ces pratiques mafieuses et de nature à accroître inutilement les tensions dans le pays. Pour rappel, la plupart des conflits qui déchirent aujourd’hui l’Afrique ont pour cause principale, des élections truquées et mal organisées. Le Congo a plus que jamais besoin d’apaisement et non pas d’embrasement.

Du côté du PCT (parti au pouvoir), les partisans et les adversaires de Kiki le pétrolier (le dauphin désigné par son président de père) sont également à couteaux tirés, les premiers s’employant à promouvoir la candidature de leur champion à l’élection présidentielle de 2021, les seconds, à empêcher coûte que coûte cette candidature jugée infamante pour eux par les caciques du PCT et les féodaux de la famille régnante qui n’acceptent pas qu’un gamin politique et qui de surcroît a du sang étranger, vienne leur brûler la politesse. Il y a comme une bataille où chacun essaie de se positionner. Les contradictions entre les deux camps ont atteint un point de non-retour. Chauffée à 180°, la marmite PCT menace d’exploser.

Ces querelles internes au pouvoir se doublent d’une rumeur insistante sur d’éventuels bruits de bottes, à tel enseigne que le président congolais, en séjour à Oyo, son village natal, a ordonné que soient perquisitionnés sans exception, tous les domiciles privés des cadres politiques, militaires et policiers de la contrée. Selon des sources généralement bien informées, à la faveur des perquisitions opérées à Oyo, Ollombo, Makoua, des quantités énormes d’armes et de munitions de guerre auraient été ramassées et entreposées à la résidence privée du chef de l’Etat à Oyo.

A Brazzaville, le pouvoir a instruit la police de fouiller systématiquement tous les véhicules 4/4 et toutes les voitures aux vitres teintées, ce, à l’effet de rechercher des armes de guerre qu’ils pourraient transporter et des mercenaires étrangers qui pourraient s’y cacher. Une sommation a été faite à tous les propriétaires de ces véhicules et voitures, afin de remplacer les vitres teintées par des vitres transparentes dans les plus brefs délais. L’opération a été étendue à toutes les villes du Congo. Devant cette situation pour le moins étonnante (les véhicules teintés étant généralement un identifiant des dignitaires du pouvoir), le Congolais ordinaire se demande ce qui se passe. Tout semble indiquer qu’au sein du pouvoir on ne se fait plus confiance. A tout le moins, il y a de l’électricité dans l’air.

Par ailleurs, depuis un peu plus d’une semaine, à la crise économique, financière, sociale, politique, électorale et sécuritaire qui plombe actuellement le Congo, se greffe une crise sanitaire, due à l’épidémie du Coronavirus qui traverse le monde entier. Selon les sources officielles, il y aurait 4 cas de contamination au Congo-Brazzaville (3 à Brazzaville et 1 à Pointe-Noire). A l’évidence, ces chiffres ne reflètent pas la réalité sur le terrain, car, le Congo ne dispose pas de kits de diagnostic du Coronavirus et ne peut donc pas déterminer de manière scientifique le nombre de cas de contaminations sur toute l’étendue du territoire national.

Comme chacun le sait, le Congo-Brazzaville entretient d’excellentes relations diplomatiques et économiques avec la Chine, le berceau de l’épidémie. De ce fait, beaucoup de Congolais et de Chinois voyagent entre les deux pays. De même, Pointe-Noire, la capitale économique du Congo abrite une importante population d’Italiens travaillant à la société pétrolière Eni et de Français travaillant à la société pétrolière Total. Ces Italiens et ces Français voyagent beaucoup entre leurs pays et Pointe-Noire. Or, l’Italie et la France sont aujourd’hui d’importants foyers du Coronavirus. C’est dire que ce virus a pu probablement pénétrer profondément Pointe-Noire sans qu’on ne s’en rende compte, car, cette ville ne dispose pas de tests pour dépister le Coronavirus.

En raison de l’état notoirement précaire de son système de santé, le Congo n’a pas les moyens scientifiques et infrastructurels de lutter efficacement contre le nouveau virus. Dans ce contexte, la prévention est la seule arme pour limiter sa propagation. C’est pourquoi, les Congolais doivent faire preuve de responsabilité et de civisme en appliquant rigoureusement les gestes barrières édictés par l’OMS et en respectant strictement les mesures annoncées par le gouvernement congolais.

L’expérience vécue de la Chine, de l’Iran, de la Corée du Sud, de l’Italie, de l’Espagne, de la France, montre que le Coronavirus n’est pas une fiction, mais une pandémie réelle. Nul n’a le droit d’adopter des comportements irresponsables face à cette épidémie. Aucun Congolais ne doit se laisser tromper par des marchands d’illusions qui font croire que « le Coronavirus ne peut pas pénétrer la peau noire ou encore, que Dieu va protéger l’Afrique ».

Chers compatriotes, sauvons notre patrie. En raison de la promiscuité dans les transports en commun et de l’impossibilité de respecter la distance d’un mètre entre deux individus dans les bus et autres « 100/100 », restons chez nous, pour sauver des vies. Appliquons les gestes barrières et toutes les mesures de prévention prises par le gouvernement de la République.

Dans le contexte congolais d’aujourd’hui, deux priorités doivent structurer l’action gouvernementale: la limitation de la propagation de la pandémie du Coronavirus et la sortie de la crise économique, financière, sociale, politique, électorale et sécuritaire qui traverse notre pays. Ces deux priorités constituent l’impératif du momentToutes les activités du gouvernement de la République doivent s’articuler autour d’elles. Les querelles de succession doivent être reléguées au rang subalterne. Il en va de même de l’élection présidentielle de 2021 qui n’est pas une priorité aujourd’hui comme le donne à entendre le PCT qui ne se soucie aucunement de la situation sociale dramatique des populations. Donnons la priorité à la santé et au bien-être économique et social des Congolaises et des Congolais.

Dans cette perspective, des moyens financiers, humains et matériels suffisants doivent être mobilisés et mis effectivement à disposition, pour stopper la propagation du Coronavirus. L’Etat doit investir massivement dans l’acquisition des appareils d’assistance respiratoire, des kits de diagnostic et des équipements de protection des acteurs directement impliqués dans la lutte contre la nouvelle pandémie (personnels de santé, personnels affectés au contrôle des passagers aux frontières, agents de la force publique affectés au contrôle du respect du confinement, chauffeurs de taxis, de bus et des transports routiers).

IL faut impérativement renforcer les capacités des formations sanitaires existantes et mettre à disposition des moyens financiers conséquents, à l’instar des autres pays africains et non pas le ridicule milliard de FCFA, annoncé par le Premier ministre, Clément MOUAMBA. De même, les laboratoires de recherche en sciences de la santé doivent être dotés de moyens performants de diagnostic, pour être en capacité de dépister les cas de contaminations au Coronavirus. La santé de la population n’a pas de prix. Il faut que l’intendance suive. La limitation de la propagation du Coronavirus est une urgence sanitaire nationale.

S’agissant de la priorité des priorités, à savoir, la crise économique, financière, sociale, politique, électorale et sécuritaire qui a plongé les populations dans une pauvreté extrême et qui tue chaque jour plus de Congolais que la pandémie du Coronavirus qui n’en a encore tué aucun, le nouveau choc pétrolier, marqué par le récent effondrement du prix du baril de pétrole qui est passé de 60 à 29 dollars, commande que soit convoqué dans l’urgence, un vrai dialogue politique inclusif , rassemblant dans une localité du Congo située dans une aire géographique non encore touchée par l’épidémie du Coronavirus, toutes les forces politiques et sociales de la nation, pour construire ensemble et de façon consensuelle, des mesures fortes et appropriées, dans le dessein de sauver notre patrie du désastre économique, social et environnemental actuel.

Pour éradiquer la crise sanitaire du Coronavirus, il faut d’abord et avant tout, résoudre la crise économique et financière qui a engendré une contraction drastique des ressources de l’Etat, une dette abyssale, un assèchement total des réserves de change internationales, une pénurie des devises et par-dessus tout, la banqueroute de l’Etat. Comme le dit un adage populaire : « L’argent est le nerf de la guerre ». Sans argent, toute guerre contre le Coronavirus est perdue d’avance. La crise multidimensionnelle qui mine le Congo est notre Coronavirus. Elle est la première priorité. Sa résolution est une question de survie pour le peuple congolais et l’impératif du moment.

Fait à Brazzaville, le 24 mars 2020

Pour l’U.P.R.N et le Comité Directeur

Le Premier secrétaire

Mathias DZON

 

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27 mars 2020 5 27 /03 /mars /2020 07:05

 

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Côte d’Ivoire : Des officiers français racontent comment ils ont installé Ouattara au pouvoir

 

Le colonel Hintzy, le colonel Geoffroy Lavoizière, et le Général Palasset, racontent comment la France a installé Alassane Ouattara au pouvoir en Côte d'Ivoire.

 

Quatre officiers français, le Général Palasset responsable à l’époque des renseignements généraux français, le colonel Hintzy, le colonel Pierre Héry et le colonel Geoffroy Lavoizière tous présents en Côte d’Ivoire au moment de la crise post électorale, racontent comment la France a installé Alassane Dramane Ouattara dans le document évoqué.

Ce qui est a priori assez intéressant au moment où le rôle de la France est régulièrement mis en lumière dans le procès des anciens dirigeants ivoiriens à la CPI.
On a sorti Gbagbo et installé Alassane Ouattara », avait dit Nicolas Sarkozy pour décrire ce que tout le monde sait, à part ceux qui refusent de savoir.
Mais au delà de ce type de slogans qui font mouche, il ya la réalité des détails et leur brutalité.

C’est ce que racontent quatre officiers français qui ont participé au renversement de l’ancien chef de l’Etat ivoirien et à l’installation de son adversaire.
Le journaliste français dont nous avons évoqué le livre,
« le crocodile et le scorpion » évoque leurs souvenirs avec force détails. Ceux-ci vont au-delà des trahisons internes
que nous avons évoquées, là aussi, hier et les complicités de pays de la sous-région. Ce que racontent en effet ces officiers français n’est rien d’autre que la façon dont leur pays est intervenu dans le renversement de l’ancien président.

Pour cela, la France a mis dans la balance toute la force de sa diplomatie.
Car si la règle est de faire officiellement en sorte que Paris ne soit pas en première ligne, dans les faits c’est la France qui fournit tous les moyens qui vont permettre à Ouattara de s’imposer.
Tout, jusqu’au payement des factures du golfe hôtel au point de faire rire le narrateur sur la consistance réelle de Ouattara.
Le colonel Geoffroy de Larouzière-Montlosier, commandant le 16 BC, raconte les préparatifs sur le terrain et, notamment, la priorité de donner de la visibilité à Alassane Ouattara reclus dans son QG de l’hôtel du golfe.

« Nous devions nous préparer à vivre des moments difficiles », reconnaît son chef, le général Castres qui admet que Licorne
« n’a pas anticipé que Gbagbo nous coupe l'accès au carburant ou nous fasse des difficultés avec le dédouanement ».

Cela dit, pour le gouvernement français, la priorité absolue est la création d’une télévision pour Alassane Dramane Ouattara. Pour cela, Paris va intervenir auprès du diffuseur satellite canal+Horizon ainsi que de l'opérateur du satellite
lui-même, l'Américain Intestat.
Voir « Ouattara sur les ondes devient une priorité stratégique », témoigne le général Castre. « Il importait, explique un conseiller
à l'Elysée, que Ouattara puisse s'afficher avec ses pairs en Afrique et à l'international ». La première étape a donc été la
création d'une station radio,''Radio Côte d'Ivoire'', qui ne nécessita guère de moyens. Mais c'est surtout le petit écran qui est à conquérir ». Télévision Côte d'Ivoire'' (TCI) voit le jour le 22 janvier 2011. Elle est diffusée en ondes hertziennes.

« La France prend donc l'affaire en main et, comme elle ne peut l'assumer officiellement,c'est la DGSE qui est chargée d'acheminer le matériel nécessaire à une émission satellitaire.
En particulier, une antenne parabolique de grande taille est livrée à Bouaké, posant quelques soucis aux hélicoptères ayant mission de la rapatrier à Abidjan. Elle arrive en pièces détachées et est transportée jusqu'à l'hôtel Ivoire où les techniciens de la '' DG'' s'occupent de la mettre en service. TCI sera ainsi relayée à partir du 17 février par Eutelsat. Le décodeur Strong est nécessaire, du matériel standard, mais encore faut-il le trouver. En huit jours, la capitale en est miraculeusement
pourvue », racontent les officiers.

Même la préparation de la voix du président du RDR est l’affaire des français, notamment « un officier de la DGSE qui participe au Golf hôtel à la rédaction de ses
discours ». Caméras et prompteurs sont également fournis par les Français, de même que la facture de l'hôtel elle-même, largement prise en charge par le budget français.
Quant à Nicolas Sarkozy, il coache directement le président du RDR. « Il l'avait au moins une ou deux fois tous les deux jours
au téléphone, pour prendre le pouls de la situation, pour le conseiller, en rien pour lui dire quoi faire », reconnait le colonel
Hintzy.

Le président français veille aussi à ce que l'Union Africaine, la Cedeao et le secrétaire général des Nations unies, ne
change pas de discours. Il reçoit même Jacob Zuma pour lui faire changer d’avis et fait en sorte de ne pas trop effaroucher Dos Santos qui soutient Laurent Gbagbo. Car à la vérité, l'Union Africaine ne réclame plus le départ de Laurent Gbagbo et son président de commission, le Gabonais Jean Ping, ne se dit « plus sûr qu'il faille présenter les choses ainsi ».

Le Quai d'Orsay le soupçonne automatiquement d’être pro- Gbagbo en raison des origines ivoiriennes de sa femme.
Pis,Gbagbo ne rompt toujours pas. Au contraire, les acheteurs de cacao s’impatientent et veulent traiter avec lui. On s’achemine
alors vers l’option militaire. Sarkozy jette ses généraux dans la bataille. Le colonel Héry est chargé de débaucher les officiers
ivoiriens. Il les rencontre, menace certains, amadoue d’autres.

Car « Abidjan n'est pas Kaboul », raconte le général Palasset.
« Là bas, poursuit-il, quand une troupe est prise à partie, la légitime défense l'autorise à répliquer dans la seconde. L'action prend corps ». La France interviendra pourtant sans être dans une position de légitime défense

 

Source : Lecridabidjan.net

 

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25 mars 2020 3 25 /03 /mars /2020 23:06

 

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ALERTE: CONGO-BRAZZAVILLE, L' EFFROYABLE FOLIE D'UN DICTATEUR SANGUINAIRE 

 

 

 

Comme tout le monde le sait, le coronavirus est hautement pathogène, c'est-à-dire qu'il peut rendre le sujet très malade en très peu de temps, et la transmission requiert un contact très étroit avec un sujet malade.
 
Nous portons à votre connaissance que nous avons été informés que le vieux dictateur sanguinaire et corrompu du Congo, Denis Denis Sassou Nguesso, projette d'utiliser ce tueur invisible pour se débarrasser de Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa, les deux principaux opposants politiques maintenus en prison.
 
Selon un informateur clé, une personne malade infectée par le coronavirus sera obligée de faire ce travail macabre. Il doit aller vers eux pour leur parler face à face et doit se présenter à eux comme un envoyé spécial de l'ambassadeur de France qui apporte avec lui un message pour chacun d'eux personnellement.
 
La question est: l'ambassadeur de France François Barateau est-il au courant de cette folie effroyable de Denis Sassou Nguesso ? Le gouvernement français a-t-il l'intention de continuer à aider et à encourager le régime criminel du Congo?
 
Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa sont maintenant en danger de mort et nous devons déployer tous nos efforts pour leur sauver la vie. Compte tenu de l'alarme déclenchée par l'informateur, je demande donc à la communauté internationale de réfléchir avant qu'il ne soit trop tard.
 
Je pense qu'il est vraiment temps de faire pression sur ce dictateur sanguinaire pour la libération immédiate et inconditionnelle de tous les prisonniers politiques.
 
25 mars 2020
 
Bienvenu MABILEMONO
 

ALERT: CONGO-BRAZZAVILLE, THE APPALLING MADNESS OF A BLOODTHIRSTY DICTATOR  

 

As everyone knows, the coronavirus is highly pathogenic, meaning that it have the ability to cause significant disease very quickly, and transmission requires very close contact with an ill person.      

 
This is to confirm that we have been informed that the Congolese bloodthirsty dictator Denis Denis Sassou Nguesso plans to use this invisible killer for getting rid of Jean-Marie Michel Mokoko and André Okombi Salissa, the two main political opponents kept in prison.
 
According to key informant, an ill person infected with the coronavirus will be forced to do this grisly work. He should go to them to talk to them face to face and must be introduced himself to them as a special envoy of the French Ambassador who bring with him a message for each of them on an individual.
 
The question is: Is the French Ambassador François Barateau aware of this appaling madness of Denis Sassou Nguesso ? Does the French government intend to continue to aid and abet the criminal regime in Congo ?
 
Jean-Marie Michel Mokoko and André Okombi Salissa are now at risk of dying and we should put all our efforts into saving their lives. In view of the alarm sounded by the informant, I would therefore call on the international community to think things over before it is too late. I think it's realy time to press this bloodthirsty dictator for the immediat and unconditional release of all political prisoners.
 
 
March, 25, 2020
 
Bienvenu MABILEMONO 
 
 

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24 mars 2020 2 24 /03 /mars /2020 22:01

 

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République du Congo. Des partisans de l’opposition détenus depuis quatre mois doivent être libérés

 

 

 

 

Amnesty International demande aux autorités congolaises de libérer immédiatement et sans condition cinq partisans de l’opposition incarcérés pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression. L’un d’entre eux a déjà passé quatre mois derrière les barreaux.

Parfait Mabiala, partisan du mouvement d’opposition Incarner l'espoir, est incarcéré depuis son arrestation le 23 novembre 2019 à Pointe-Noire. Trois autres opposants, Franck Donald Saboukoulou Loubaki, Guil Miangué Ossebi et Meldry Rolf Dissavoulou ont été arrêtés un peu plus tard, entre le 13 et le 17 décembre 2019 à Brazzaville. Celeste Nlemvo Makela, militant du mouvement citoyen Ras-Le-Bol, a été interpellé le 22 décembre 2019. Amnesty International demande leur libération immédiate et inconditionnelle.

 

Les autorités congolaises tentent de nouveau d’employer le harcèlement et les poursuites judiciaires comme moyens de faire taire l’opposition. Elles doivent abandonner toutes les charges retenues contre ces détenus et les libérer immédiatement et sans condition. 

 

Fabien Offner, chercheur sur l’Afrique centrale à Amnesty International.

« Dans un pays où les autorités se targuent de promouvoir les droits humains et nient l’existence de prisonniers politiques et de prisonniers d’opinion, ce à quoi nous assistons depuis quelques années et ce que nous constatons aujourd’hui atteste d’une politique de détention des partisans de l’opposition, des défenseurs des droits humains et des militants. À n’en pas douter, les autorités durcissent l’offensive contre les voix dissidentes, a déclaré Fabien Offner, chercheur sur l’Afrique centrale à Amnesty International.

« Ces arrestations à caractère politique sont d’autant plus inquiétantes que plusieurs candidats de l’opposition, défenseurs des droits humains et militants arrêtés de manière arbitraire depuis les élections de 2016 sont toujours en prison. Les autorités congolaises tentent de nouveau d’employer le harcèlement et les poursuites judiciaires comme moyens de faire taire l’opposition. Elles doivent abandonner toutes les charges retenues contre ces détenus et les libérer immédiatement et sans condition. »

Ces partisans de l’opposition sont inculpés d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État. Amnesty International estime qu’ils sont incarcérés uniquement parce qu’ils sont membres de mouvements qui se montrent critiques à l’égard de la situation des droits humains et de l’état de droit au Congo. Il s’agit d’une violation du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) et de la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples, que le Congo a ratifiés.

Arrêtés sur la base de rumeurs concernant une manifestation programmée, ces militants ont été interrogés sur leurs liens avec les leaders d’Incarner l'espoir, de Ras-le-Bol et d’autres mouvements. Incarner l'espoir est dirigé par un opposant politique installé en France, qui s’est officiellement déclaré candidat à l’élection présidentielle de 2021.

Celeste Nlemvo Makela, militant de Ras-le-Bol, est inculpé d’« incitation à troubler l’ordre public » au titre de la Loi du 21 août 2006 sur les partis politiques, alors qu’il n’est membre d’aucun parti. Le 3 mars 2020, un autre membre de Ras-le-Bol, Hallel Bouesse, a été interpellé à l’aéroport international de Maya-Maya, à Brazzaville, alors qu’il était sur le point d’embarquer pour Dakar. Il a été conduit à la Direction Générale de Surveillance du Territoire afin d’être interrogé sur ses liens avec Incarner l'espoir et une organisation congolaise de défense des droits humains, avant d’être relâché dans la soirée.

Depuis quelques années, les autorités congolaises harcèlent et poursuivent en justice leurs opposants pour les réduire au silence. Les droits à la liberté d’expression, de réunion pacifique et d’association, ainsi que le droit à l’accès à l’information sont menacés au Congo, où des syndicalistes, des opposants politiques, des membres de la société civile, des journalistes et des avocats sont régulièrement harcelés et pris pour cibles uniquement parce qu’ils font leur travail.

Jean-Marie Michel Mokoko, ancien candidat à l’élection présidentielle de 2016, a été condamné en 2018 à 20 ans de prison pour « atteinte à la sécurité intérieure de l’État » et « détention illégale d’armes et de munitions de guerre ».

Malgré la déclaration publique du Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire qui a conclu que la détention de Jean-Marie Michel Mokoko était arbitraire et a demandé sa libération immédiate, il se trouve toujours derrière les barreaux, tout comme d’autres militants et candidats de l’opposition. C’est le cas d’André Okombi Salissa, lui aussi sous le coup d’une détention jugée arbitraire par le Groupe de travail des Nations unies.

Source : https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2020/03/congo-opposition-supporters-spending-fourth-month/?fbclid=IwAR2nyCD9bkiif07-qhi40Li3227nxUzZLRUUds5G1v3CcR_RH6SX9OlzhC0

 

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24 mars 2020 2 24 /03 /mars /2020 21:51

 

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« On Ne Chasse Pas une Dictature Militaire avec des Bulletins de Vote !»

 

 

 

Prof. Ayayi Togoata Apedo-Amah 

Connu pour son franc-parler, le Prof Ayayi Togoata Apédo-Amah, dans cet entretien avec le journal La Manchette, analyse les faits marquants de l’actualité au Togo avec en toile de fond des sujets relatifs à la prochaine présidentielle. Pour ce défenseur des droits de l’homme, il n’y a rien à espérer au soir du 22 février 2020, parce que « la dictature militaire va tricher comme d’habitude et proclamer ses éternels résultats fantaisistes et frauduleux ». « Du déjà-vu, en somme », a-t-ajouté. Aussi s’est-il prononcé sur la nième candidature de Faure et le choix du candidat de la Plateforme Kpodzro sans oublier les micmacs politiques de l’opposition dans son ensemble.

La Manchette : Dans quelques jours, les Togolais se rendront dans les bureaux de vote pour élire leur prochain président. Entre optimisme et pessimisme, chacun se fait déjà une idée du dénouement de ce scrutin. Professeur Apédo-Amah, l’alternance est-elle proche au soir du 22 février 2020 ?

Prof. Apedo-Amah : La réponse n’est pas difficile. Tout le monde a déjà une idée du dénouement, à part quelques esprits naïfs. La dictature militaire va tricher comme d’habitude et proclamer ses éternels résultats fantaisistes et frauduleux. Ce n’est même pas du pessimisme mais du réalisme, tout simplement. Nous l’avons toujours dit, on ne chasse pas une dictature militaire avec des bulletins de vote.

C’est cette fausse opposition d’individus médiocres qui vend au peuple togolais ce mirage. Combien de fois ont-ils participé aux élections frauduleuses dans ce pays et combien de fois ont-ils été volés ? Sont-ils masochistes à ce point où sont-ils des cancres ? Ce qui est sûr, par contre, ce sont des traîtres complices du dictateur pour faire durer le martyre des Togolais. C’est de l’opposition business où ceux qui font semblant de s’opposer trouvent leurs comptes dans cet odieux margouillis de la politique togolaise. Il n’y aura pas de changement avec cette opposition choisie du Rpt/Urine. Il ne faut pas s’étonner qu’elle ait sabordé le nouvel élan impulsé par le PNP de Tikpi Atchadam, lequel, avec beaucoup de naïveté, s’est fait rouler dans la farine par des ennemis qu’il prenait pour des alliés.

Vous n’êtes pas du tout tendre avec l’opposition. Pensez-vous qu’elle a une lourde responsabilité dans la difficile marche des Togolais vers le changement ?

Il y a opposition et opposition. Il y a l’opposition entre politicards au service de la France et de la mafia politique, et la vraie opposition antifasciste et anticolonialiste. Je me réclame de cette dernière. Ce qui fait que je suis en totale opposition avec ces énergumènes qui travaillent pour nos oppresseurs étrangers. Cette opposition de merde est complice de la dictature du clan Gnassingbé. Elle ne veut pas que les choses changent, car il y va du sort de son business. Le changement doit se faire contre la dictature et ses supplétifs qui se proclament opposants. Après tout, Kpatcha Gnassingbé est aussi opposant, non ? Cela suffit-il pour en faire un démocrate ? S’opposer au clan Gnassingbé n’est pas un brevet de démocrate.

Actuellement, le grand malheur des Togolais tient au fait qu’ils ne savent plus qui est qui. Tous les bonimenteurs de bas étage se disent des amis du peuple, alors qu’ils sont ses pires ennemis. Tous ces complices du régime vomi, n’attendent qu’un gouvernement d’union pour se caser. En sabotant le changement, ils jouent la partition pour laquelle on les a recrutés. Ils n’en veulent pas, du changement. Pourquoi ces leaders choisis ne posent jamais le vrai problème qui paralyse le Togo ? Je veux parler de l’armée qui a installé Faure Gnassingbé au pouvoir en 2005. Et pourtant ils savent que la résolution de la crise togolaise ne se fera pas par la voie des urnes.

D’aucuns estiment que l’organisation de l’opposition, les querelles intestines, et le taux d’abstention sans cesse croissant constituent des handicaps majeurs dans la quête du changement. Partagez-vous cette analyse ?

Le vrai handicap, c’est l’escroquerie politique dont se rend coupable cette fausse opposition qui trompe le peuple togolais. Ses querelles à la con, on n’en a rien à foutre. Pourquoi s’attaquent-ils entre eux comme des loups ? Tout simplement parce que leur adversaire politique n’est pas le dictateur Faure Gnassingbé. Le but de cette comédie, c’est de paraître comme le numéro un des larbins au service des ennemis du peuple togolais.

Ils sont coutumiers de ce fait, en pleine élection, leurs seules cibles, ce sont eux-mêmes et jamais le dictateur et son régime de merde. On n’a pas besoin d’être savant pour savoir que ce sont d’abominables traîtres. Vous avez vu Gilchrist Olympio et son UFC lorsqu’ils ont jeté bas leurs masques. Viendra le temps où les Togolais, devenus plus lucides, ne se laisseront plus poignarder dans le dos par le premier cancre et aventurier venu. L’opposition business tombera en même temps que la dictature. Chuia !

Parlons à présent de l’initiative Kpodzro avec les vagues de ralliements en faveur d’Agbéyomé Kodjo. Peut-on espérer quelque chose lors du scrutin à venir avec la dynamique Kpodzro ?

Là est le drame de cette opposition inintelligente. Sans idées, sans stratégies, les débris de la C14 n’ont rien trouvé de mieux que de se rabattre sur le pauvre vieux prélat à moitié gaga pour le manipuler. Personne ne doit en vouloir à Kpodzro, il a fait ce pourquoi on l’a manipulé.

Cette descente vertigineuse dans la médiocrité est sidérante. Hypocrisie et mauvaise foi. A défaut de Atchadam qui a soulevé les masses ces trois dernières années, si ces politiciens de bas étage des débris de la C14 étaient honnêtes, ils se seraient spontanément tournés vers Jean-Pierre Fabre.

Or là où le bât blesse, c’est qu’il est clivant et pas très politique. Dans tous les cas, l’ANC pèse plus lourd que les groupuscules des débris de la C14. Aller faire choisir Agbéyomé Kodjo pour le présenter comme le champion des démocrates togolais contre Faure Gnassingbé, est un comble. C’est un non choix que ces individus offrent au peuple togolais : choisir entre le RPT (Agbéyomé) et URINE (F. Gnassingbé). C’est une scandaleuse mascarade une insulte à l’intelligence des Togolais. Ce que vous appelez la dynamique Kpodzro, n’est que la tare d’une opposition qui doit prendre sa retraite et laisser la place aux vrais amis du peuple. Ils font pitié. Ils prétendent qu’il faut rassurer l’armée, comme si nous, les Togolais, nous étions les sujets de l’armée ! Le Togo est-il la propriété de l’armée ?

Qu’on ose nous le dire ! La démocratie ne se fait qu’avec des démocrates. Il est hors de question d’inaugurer une autre dictature sous un autre nom. Nous visons le système et non le changement de personnes. Le plus comique dans cette pantalonnade de l’attelage satanique C14/Kpodzro, c’est que le soi-disant jury de sélection était composé d’anciens ministres du gouvernement Rpt/Urine.

Agbéyomé est donc un choix du Rpt/Urine. Il s’agit d’un véritable complot contre le peuple togolais. C’est gravissime ! Mais il est curieux que la presse ait quasiment passé sous silence la composition de ce drôle de jury. Cette forfaiture, qui n’est pas un détail, mérite d’être sue des Togolais. Pourquoi n’en parle-t-on pas ? Complot du silence ?

La saisine de la Cour constitutionnelle par l’ANC, demandant l’invalidation de la candidature de Faure Gnassingbé, anime l’actualité politique. Comment appréciez-vous cette sortie du parti de Jean-Pierre Fabre ?

Ce n’est que de la communication, du cinéma pour amuser la galerie et distraire les Togolais de l’essentiel, c’est-à-dire la caution des traîtres à une présidentielle frauduleuse à venir. Tous les Togolais savent que cette Cour constitutionnelle du régime RPT, véritable chambre d’enregistrement, ne peut rien faire contre le chef de la dictature. Fabre et sa clique font semblant de s’opposer alors qu’ils ne font que se poser à côté du tyran pour l’accompagner dans son maintien illégal au pouvoir.

Nous ne sommes pas dupes Ils ont une lourde responsabilité dans le maintien au pouvoir de cette dictature rétrograde et monarchique. Ils mettent leurs petites personnes et leurs intérêts au-dessus du peuple.

Sur les réseaux sociaux, les sympathisants de Fabre et d’Agbéyomé se déchirent au quotidien, chaque camp tentant de valoriser son «champion». Quelles peuvent être les conséquences de ces actes pour l’opposition dans son ensemble ?

Ce tapage n’aura aucun impact sur la vraie opposition. C’est une distraction. Fabre et Agbéyomé ne sont pas au pouvoir directement, alors pourquoi se bagarrer pour des gens qui ne font qu’accompagner le vrai détenteur du pouvoir ? Certaines personnes sont vraiment déroutantes parce qu’elles aiment être dupées.

Qui ne sait pas que le pouvoir sera encore confisqué par son détenteur actuel ? Soyons sérieux ! Si ces deux politicards se lancent des coups de griffes, c’est pour devenir le premier parmi les esclaves politiques du régime dictatorial. Pitoyable !

Vous n’êtes ni devin ni oracle, mais quel schéma possible aurons-nous au soir du 22 février 2020 ?

Nul n’a besoin d’être devin pour dire: «rien à signaler». Le dictateur prétendra avoir été élu «démocratiquement» et on reprendra les mêmes pour recommencer les mêmes simagrées. Du déjà-vu, en somme. Quelques traîtres iront sans doute à la soupe.

Circulez, il n’y a rien à voir ! Il n’est pas indifférent de souligner que la tragédie que vivent les populations de Tchaoudjo et d’Assoli, notamment de Sokodé et Bafilo, ne préoccupe pas ces opposants choisis. Si le sort du peuple les préoccupait, ils auraient posé des actes pour dénoncer la brutale répression de nos compatriotes de ces préfectures abandonnées à leur triste sort et qui crient désespérément au secours.

Entretien réalisé par Sylvestre Beni

Source : La Manchette N°096

 

 
 

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24 mars 2020 2 24 /03 /mars /2020 21:34

 

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Afrique: Le célèbre saxophoniste Manu Dibango est mort des suites du coronavirus 

 

Illustration. Photo prise le 30 juin 2018 lors d’un concert à l’Ivory Hotel Abidjan, en Côte d’Ivoire. AFP/Sia Kamboula.

 

Le saxophoniste, Manu Dibango, est mort ce mardi à l'âge de 86 ans « des suites du covid 19 », a-t-il été annoncé sur sa page Facebook officielle. « C'est avec une profonde tristesse que nous vous annonçons la disparition de Manu Dibango, notre Papy Groove », est-il précisé.

Chers parents, chers amis, chers fans, Une voix s’élève au lointain… C'est avec une profonde tristesse que nous vous...
Gepostet von Manu Dibango - Officiel am Dienstag, 24. März 2020

« Les obsèques auront lieu dans la stricte intimité familiale, et un hommage lui sera rendu ultérieurement dès que possible », est-il ajouté sur la page Facebook de la légende de l'afro-jazz.

Le 18 mars, l'équipe de Manu Dibango avait annoncé sur cette même page que le saxophoniste avait contracté le coronavirus. Mais les messages se montraient alors plutôt rassurants. Il « se repose et récupère dans la sérénité », était-il alors écrit.

Cher public, chers amis, Nous portons à votre information qu’après une récente hospitalisation due au Covid 19, Manu...
Gepostet von Manu Dibango - Officiel am Mittwoch, 18. März 2020

Avant d'être infecté par le virus meurtrier, le Camerounais donnait encore des concerts, malgré ses 86 ans. Le 1er février dernier, il donnait un concert à guichet fermé à l'Opéra Berlioz de Montpellier, rapporte la Dépêche du Midi.

Manu Dibango fut l'auteur de l'un des plus grands tubes planétaires de la musique world, avec « Soul Makossa » (1972). Étonnant destin pour cette face B d'un 45 tours, dont le titre phare était un hymne pour l'équipe de foot du Cameroun à l'occasion de la Coupe d'Afrique des Nations.

Repéré par des DJs new-yorkais, le titre a connu mille vies. Manu Dibango avait même accusé Michael Jackson de plagiat sur un morceau de l'album « Thriller ». Un accord financier avait finalement été trouvé.

 

 
 

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22 mars 2020 7 22 /03 /mars /2020 10:07

 

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QUAND LE VIEUX DICTATEUR SANGUINAIRE ET CORROMPU Denis  SASSOU NGUESSO ET CIE DISTRAIENT LES ÂMES NAÏVES

 

 

 

Les grands esprits de la planète terre sont préoccupés par les conséquences néfastes du Covid 19 qui n’épargnent aucun État, ni humain, moins encore, le système économico-financier mondial. Les charlatans et les manipulateurs montent en puissance. Sur la base des fakes news, par exemple, des « hommes de Dieu » de la RDC et du Nigeria font le buzz.

Évidemment, la psychose généralisée et l’avilissement mental laissent difficilement la place à la réflexion, si ce n’est à la naïveté. Sinon, comment expliquer que même l’élite congolaise puisse spéculer sur la prétendue contagion et  santé de Sassou Nguesso, alors qu’il est « bunkerisé » à Oyo, dépassé par le prix du baril de pétrole qui vient de chuter à 23 dollars américains et divers événements ?

Vivre c’est prévoir. Au lieu de se contenter des fakes news, il faudrait réfléchir par exemple aux solutions qui permettraient de stopper les effets dévastateurs de Covid 19 en saison fraîche en Afrique centrale ? Comment appliquer les règles d’hygiène ou de confinement dans un pays ou la pauvreté est endémique ? Comment améliorer ou gérer les déplacements dans les transports en commun ? Comment faire respecter les mesures barrières pour freiner le Covid 19 ?  Pourquoi ne pas développer l’élevage et le potager ? Pourquoi ne pas ressusciter la médecine traditionnelle « des plantes » ? Les chercheurs vont-ils continuer à se taire ?

 Que faisons-nous des valeurs du « Mbongui » ou de solidarité ?

Pourquoi ne pas prendre l’attitude des chrétiens de Bérée dans la bible face à des inepties balancées çà et là par plus d’une personne ? Pourquoi ne pas forcer les dignitaires à rapatrier l’argent planqué dans les paradis fiscaux comme le conseille la conférence épiscopale de l’Église catholique du Congo.

Pourquoi ne pas achever et équiper les douze hôpitaux qui ont engloutis des milliards ? Pourquoi ne pas équiper et transformer les logements sociaux de Mpila en centre de confinement ?

Peut-on faire comme le Rwanda qui a acheté les drones qui pulvérisent des produits pour désinfecter les rues ? Pourquoi la Ministre des PME ne peut-elle pas par exemple donner des tissus, fils, argent pour fabriquer des masques ?

Bref, l’heure est venue de prendre des grandes décisions que d’épiloguer sur les fakes news et sur le silence de Sassou qui s’apparente à celui de Biya, Obiang, Deby.

Ghys Fortune BEMBA DOMBE

 

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22 mars 2020 7 22 /03 /mars /2020 09:59

 

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Aurlus MABELE, l’icône du  » Soukous » est DÉCÉDÉ

 

 

 

Le chanteur congolais Aurlus MABELE, âgé de 67 ans, est mort le jeudi 19 mars 2020 à 19 heures, des suites de la contamination au Coronavirus. Le propulseur du « Soukous » aux 30 ans d’une carrière record et aux deux générations de fans ,  est l’auteur de tubes qui sont rentrés dans la mémoire collective populaire, comme « Africa Mousso », « Femme ivoirienne », « Embargo », « Betty », « Asta De », « Loketo », « Vacances aux Antilles », « Zebola », « Ebouka », « Sans frontières », “Waka Waka”, etc.

Il aura vendu plus de 10 millions d’albums dans le monde et aura contribué à faire connaître le « Soukous » hors des limites du continent africain. Accompagné par des guitaristes talentueux, il a fait danser toute l’Afrique, toute la Caraïbe, par des musiques avec ses rythmes typique du soukous

Aurlus Mabele, cette star qui s’est battu plusieurs années contre la maladie

La musique congolaise comporte sa part de légende, et son histoire est marquée par un certain nombre de personnalités toutes plus célèbres les unes que les autres. Elles sont  malheureusement vite oubliées, dès qu’elles se trouvent handicapées par la maladie. C’est bien le cas de la figure la plus marquante de l’histoire du « Soukous », Aurlus Mabele qui vient de nous quitter.

Il était  hébergé depuis quelques années, en maison de repos médicalisée, ce qui a  nécessité un budget important, et dans le cas d’Aurlus Mabele la situation était  difficile à assurer. Il lui a manqué souvent de régler des frais supplémentaires appelés frais de dépendance. Nous avions  à ce sujet, il y a plus d’une année sollicité la générosité de toute personne de bonne volonté, les artistes, l’Union des musiciens Congolais,  pour venir en aide à Aurlus Mabele.

Le calvaire d’Aurlus MABELE

En 2005, le médecin diagnostique sur Aurlus Mabele une tumeur maligne de la gorge persistante. Peu de temps après, il est victime d’une attaque cérébrale. Pour l’artiste, c’est un véritable calvaire qui commence.

Au terme d’un traitement agressif qui l’a transformé physiquement, Aurlus Mabele s’en sort, soutenu par son producteur Jimmy Houetinou et par ses proches; mais son état de santé tient en alerte ses nombreux fans, depuis qu’il avait été transféré dans une maison de repos médicalisée, de la région parisienne.

Aurlus Mabele, Quand tu nous manques !

Isolé depuis plusieurs années et absent des circuits de diffusion musicaux, Aurlus Mabele s’est éteint avec son talent et son succès. Le “Soukous” est orphelin de son géniteur et de son propulseur. Beaucoup d’amants de “Loketo”, la marque déposée d’Aurlus Mabele sont très tristes de sa disparition.. car ils ne l’écouteront plus sur un nouvel album. Ils ne  verront plus encore “la bête de scène” qui a convaincu qu’autour de sa musique, aucune ressemblance n’est possible.

Habitué aux expériences successives, à une extraordinaire capacité à intégrer les influences rythmiques, Aurlus Mabele fait partie des artistes qui ont contribué à la renaissance de la Rumba et du Soukous dans les années 80.

La mort d’Aurlus Mabele

Tout semble prouver qu’Aurlus Mabele a traversé depuis longtemps une épreuve difficile, liée à une santé  qui  a évolué en dent de scie. – Comme cela peut arriver à tout le monde – avant de succomber non pas de son mal habituel , mais il a été emporté par le Corona virus (COVID-19)

Qui est Aurlus MABELE ?

De son vrai nom Aurélien Miatsonama alias “Aurlus Mabele”, il est né à Brazzaville en 1953 dans l’agglomération cosmopolite de Poto-Poto. Etudiant, il aborde la musique dans les années 70, années qui voient la floraison des orchestres, des chansons et des nouvelles danses. C’est la période où beaucoup d’adolescents longtemps tributaires de l’influence des grands orchestres vont chercher une voie pour de nouveaux styles.

En 1974, ensemble avec ses compatriotes tels que May Cacharel, Jean Baron, Pedro Wapechkado, et autres, Aurlus Mabele crée le groupe Ndimba Lokole. Il se confirme comme parolier qui évolue sur des thèmes sciemment instaurés pour plaire aux jeunes. Il ouvre la voie et montre ce qu’il adviendra lorsque la musique sera libre de toute contingence matérielle ou sociale.

De Brazzaville, Aurlus Mabele atterrit à Paris d’abord pour les études, mais c’est la musique qui l’emportera. En 1986, il fonde avec Diblo Dibala et May Cacharel le groupe  “Loketo”. Il devient l’un des chefs de file du “Soukous”. Il forme avec le guitariste Diblo Dibala le duo le plus célèbre de tout le mouvement “Soukous”. Ils enregistrent plusieurs albums et sillonnent le monde entier.

Aurlus Mabele et Diblo Dibala vont se séparer, pour former chacun son “Loketo”. Mais leur démarche résolument expérimentale les place tout de même à l’avant-garde des courants de cette époque.

Aurlus Mabele est demeuré une très grande culture, beaucoup de feeling musical et d’intuition psychologique qui font que chaque chanson est un petit chef-d’œuvre jouissant d’une individualité, d’une couleur spécifiques.

Adieu l’artiste !

Clément OSSINONDE

 

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POUR UN CONGO LIBRE ET DEMOCRATIQUE

 

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      VISITEURS                           
         VISITEURS                               

 

 fl8.jpg EDITORIAL                                               

 

 

Nous avons tous  été confrontés un jour ou l’autre à un fait  choquant qui nécessitait d’être révélé à la face du monde.

Mais  désavantagés par l’absence de moyens de nous exprimer, nous avons fini par abandonner. Or, pesant

soigneusement les mots et en cherchant à trouver la bonne formule, il est possible de régler la majeure partie des

problèmes qui nous rongent.

La voix du peuple est cet espace qui nous faisait défaut. Elle a pour ambition l’information du  grand nombre dans la

dénonciation sans appel de toute dérive de nos responsables politiques congolais, tout bord confondu,  qui poseraient

des actes qui opposent le « mal au bien » du peuple congolais à travers des actions telles :

           -des abus de tout genre ;

           -des injustices vis-à-vis des plus faibles ;

           -des scandales économiques, politiques, judiciaires…

La voix du peuple a aussi pour mission, l’assistance des « sans voix » dans la publication de leurs opinions.

La voix du peuple est pour nous tous donc une arme qui nous permet de nous soulager de nos douleurs longtemps

comprimées, et aussi de faire respecter les droits que nous défendons. Désormais, nous parviendrons,  grâce  à elle, à

atteindre dans leurs tanières, leurs châteaux, leurs bunkers, leurs tours…, les intouchables, les protégés, les

invulnérables.

Enfin, se voulant porteuse des valeurs de vérité, de justice, de paix, de la morale, de la vertu et de l’unité de tous les

enfants du Congo du nord au sud, de l’ouest à l’est, la voix du peuple s’insurge, dans l’impartialité, contre des

agissements s’apparentant à de la propagande, au dénigrement matérialisés par :

           -des propos indélicats ; 

           -du culte de la division ;

           -des accusations affamantes ;

           -des observations désobligeantes ;

           -des contre vérités…

Aussi, au regard de ce qui précède, un article des « sans voix » qui ne respecterait point les dites prescriptions, sera

purement et simplement écarté.

email2.gifNous contacter :

dpeuplelavoix@yahoo.fr  

 

 

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  Le symbole de la liberté

  

         Non à la dictature

    

   

   

 

      L' INCORRUPTIBLE       

     Légende d'Afrique

  

  

 

       La colombe de la paix et de l'esperance

        

 

 

 

         Non à l' omerta

   

 

 

BONGO - CHIRAC - SASSOU les principaux acteurs

du coup d' Etat sanglant du 5 Juin 1997 au Congo Brazzaville

   

   

 

 

 

  Pour une Jusitce transparente et équitable

  

 

     

 

   

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  undefinedAu pillage des richesses en Afrique

 

 

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     Kwame NKRUMAH

   

 

        Emery Patrice LUMUMBA

   

 

  Alphonse MASSAMBA - DEBAT

          

 

  

        Marien NGOUABI

       

 

        Cardinal Emile Biayenda

  

             Thomas SANKARA

  

          drapeau des états unis

       Martin Luther KING

  

 

    

   

 

       Mahatma GANDHI

   

 

         Nelson MANDELA

    

 

          John Fitzgerlald KENNEDY  

    

 

       

 

   Pour une alternance démocrtique au Congo

     

     à la santé des Biens mal acquis  

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                              drapeau france

    

                          Le TonTon

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           Un grand et un petit

   

 

 

         

                   Non à la chasse à l' homme

        

 

     

      

 

        

 

                

   

 

     

 

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               La métamorphose

      

 

           

            La tour de contrôle

      

 

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         billet 500 euros

           portefeuille dollard

        

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        Aux massacres

        

 

            

         Des jeunes patriotes Ivoiriens tombés sous les bales

        

 

   Bombardement  de la résidence de Laurent GBAGBO

                          

       Des hélicoptères ont bombardé la résidence de Laurent Gbagbo.

 

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     Le  chemin  d' avenir, le chemin sans issue

                  

            

 

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      L'eau une denrée rare à Brazzaville, pourtant vitale

      

 

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                          Le fleuve Congo

        

     Le bord du fleuve Congo à Brazzaville pourtant les habitants manquent cruellement l' eau potable

         

 

       

 

                    

 

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        Leparisien

 

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        Révélations effarantes de John Perkins ancien assassin économique

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