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24 février 2019 7 24 /02 /février /2019 10:13

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Général Jean Marie Michel Mokoko : les preuves d'une mort programmée en prison. par Me Maurice Massengo-Tiassé

 

 

 

 

 

Un appel solennel pour sauver la vie du général Jean Marie Michel Mokoko (J3M) détenu dans des conditions indignes et inhumaines mettant ainsi sa vie en péril.
Le général Mokoko est ménacé de mort, ses géôliers ont la mission d'organiser son assassinat en prison.

Au Congo, il y a violations systématiques des règles minima pour le traitement des détenus approuvées par le Conseil économique et social (ECOSOC) résolution 663 (XXIV) du 31 juillet 1957 et 2076 (LXII) du 13 mai 1977.

Depuis sa condamnation le général Jean Marie Michel Mokoko voit épisodiquement la lumière du jour. En moyenne une fois par mois. Il est en danger de mort.
L’homme qui est arrivé en tête du 1er tour des élections présidentielles de mars 2016 au Congo, est considéré par le régime tyrannique de Brazzaville comme prisonnier de droit commun après une mascarade de procès monté de toute pièce. Un procès qui s'est déroulé dans l'illégalité en violation de nombreux principes de droit.

Incarcéré le 14 juin 2016, le général Mokoko a été jugé et condamné le 11 mai 2018 à 20 ans de prison ferme pour le fallacieux et farfelu chef d'accusation d'atteinte à la sûreté intérieure et de détention d'armes et munitions de guerre. une mascarade de procès, sans disposer d'un dossier de preuve. Comme l'a si bien dit mon confrère Jean Philippe Esseau, l'un des Avocats du Général: "si le verdict a été rend, la justice, elle ne l'a pas été, et que Jean Marie Michel Mokoko est détenu à la maison d'arrêt d'une manière arbitraire. cette décision n'a pas de valeur" Tandis que Me Norbert Tricaud, son avocat français a bien dénoncé d'une part "un dossier sans preuve" et d'autre part "la couverture juridique mise en place par l'accusation pour tenter de faire passer ce procès politique pour un procès de droit commun".

Cette condamnation de 20 ans n'a eu pour finalité que d'écarter un adversaire politique qui a eu la légitimité de la population au cours des élections présidentielles de mars 2016. Il est de notoriété publique que le général Jean Marie Michel Mokoko est arrivé en tête du Premier tour des élections présidentielles du 20 mars 2016 avec plus de 37% alors que Sassou Nguesso totalisait à peine 8%.

Le général Jean Marie Michel Mokoko (J3M) est bel et bien un prisonnier politique et prisonnier d’opinion.

En effet, une personne privée de sa liberté individuelle est considérée comme un “prisonnier politique” pour des raisons suivantes :
1- Si sa détention a été imposée en violation de l'une des garanties fondamentales énoncées par les textes régissant le droit international des droits de l’homme, en particulier la liberté de pensée, de conscience, la liberté d'expression et d’information et la liberté de réunion et d'association.
2 - Si sa détention est incontestablement liée à sa participation aux élections. (C'est le cas de J3M il a participé aux présidentielles dont il est arrivé en tête du premier tour. En plus il a légitimement contesté le déroulement des élections et de la proclamation des résultats en faveur de celui qui est arrivé en quatrième position c'est à dire Sassou Nguesso.) Il a lancé une désobéissance civile ou une manifestation pacifique pour revendiquer sa victoire d’une élection.
3- Si sa détention est l’aboutissement d’une procédure qui est manifestement entachée d’irrégularités
4 - Si sa détention a été imposée pour des raisons purement politiques,
5- Si son emprisonnement se fait dans des conditions de discrimination par rapport au traitement d’autres prisonniers.

Le prisonnier d’opinion est une expression qui appartient au combat pour les droits de l’homme dans toutes les régions du monde. Les prisonniers d’opinion sont, avant toute chose, des personnes en chair et en os. Les prisonniers d’opinion ont été mis en prison à cause de quelque chose qu’ils ont dit, écrit ou fait.

L’administration générale des établissements pénitentiaires au Congo ne respecte pas la garantie des règles prévues par l’ONU en matière de détention aux règles minima pour le traitement des détenus approuvées par le Conseil économique et social (ECOSOC) résolution 663 (XXIV) du 31 juillet 1957 et 2076 (LXII) du 13 mai 1977.

Brièvement quelques règles que nous rappelons ici.

- Les locaux de détention en particulier ceux qui sont destinés au logement des détenus doivent répondre aux exigences de l’hygiène, tenir compte du climat, notamment en ce qui concerne le cubage d’air, la surface minimum, l’éclairage, le chauffage et la ventilation.
- Les fenêtres doivent être suffisamment grandes pour que le détenu puisse lire et travailler à la lumière naturelle. La lumière artificielle doit être suffisante pour permettre au détenu de lire ou de travailler sans altérer sa vue .
- Les installations sanitaires doivent permettre au détenu de satisfaire aux besoins naturels au moment voulu, d’une manière propre et décente.
- Les installations de bain ou douche doivent être suffisantes pour que chaque détenu puisse les utiliser.
- Tous les locaux fréquentés régulièrement par les détenus doivent être maintenus en parfait état d’entretien et de propreté. On doit exiger des détenus la propreté personnelle ; à cet effet, ils doivent disposer d’eau et des articles de toilette nécessaires à leur santé et à leur propreté.
- Tout détenu doit recevoir de l’administration pénitentiaires aux heures usuelles une alimentation de bonne qualité, bien préparée et bien servie, ayant une valeur nutritive suffisant au maintien de sa santé et de ses forces.
- Chaque détenu doit avoir la possibilité de se pourvoir d'eau potable lorsqu’il en a besoin.
- Chaque détenu qui n’est pas occupé à un travail en plein air doit avoir, si le temps le permet, une heure au moins par jour d’exercice physique approprié en plein air.
- Chaque établissement pénitentiaire doit disposer au moins des services d’un médecin qualifié, qui devrait avoir des connaissances en psychiatrie. Les services médicaux devraient être organisés en relation étroite avec l’administration générale du service de santé.
- Pour les malades qui ont besoin de soins spéciaux, il faut prévoir le transfert vers des hôpitaux. Tous le détenus doivent bénéficier les soins d’un spécialiste nécessaire à sa pathologie.
- La mise au cachot obscur ainsi que toute sanction cruelle, inhumaine ou dégradante doivent être complètement défendues comme sanctions disciplinaires. - Les peines de l’isolement et de la réduction de nourriture ne peuvent jamais être infligées sans que le médecin ait examiné le détenu et certifié par écrit et que celui est capable de les supporter. Il en est de même pour toutes autres mesures punitives qui risqueraient d’altérer la santé physique ou mentale des détenus. Les instruments de contrainte tels que menottes, chaînes, fers et camisoles de force ne doivent jamais être appliqués en tant que sanctions.
- Les détenus doivent être autorisés, sous surveillance nécessaire, à communiquer avec leur famille et ceux de leurs amis auxquels on peut faire confiance, à intervalles réguliers.
- Un détenu doit être informé immédiatement du décès ou de la maladie grave d’un proche parent. En cas de maladie grave ou de décès d'un proche parent, le détenu devrait être autorisé à se rendre à son chevet ou à l’enterrement de celui-ci soit sous escorte soit librement.

De tout ce qui est dit ici n'est pas observé ni respecté au Congo. De nombreux détenus sont décédés dans les prisons du Congo, c'est le cas:
- du colonel Marcel Ntsourou décédé à la maison d'arrêt le 17 février 2014
- du maréchal de logis-chef Eric Régis Souami, ancien officier d’ordonnance de Jean-Martin Mbemba, président de la Commission nationale des droits de l’homme, incarcéré à la maison d’arrêt dans une affaire visant Jean-Martin Mbemba, décédé le 11 février 2014 voici 5 ans «à la suite de tortures à la maison d’arrêt de Brazzaville;
- du commandant Servais Magloire Babissat détenu depuis le 5 février 2016 et décédé en prison en janvier 2019.
- des 14 jeunes adolescents décèdent le 23 juin 2018 au commissariat de Chacona. Ceux-ci avaient été arrêtés la veille par la Police de Kibeliba. Cette tragédie du commissariat de Chacona, une fois de plus a mis la lumière sur les conditions inhumaines de détention dans les geôles de Brazzaville, longtemps dénoncées par les ONG.
- des centaines de victimes anonymes à Brazzaville et à l'intérieur du pays.
sans oublier tous ceux qui sont morts à l'extérieur victime d'un empoisonnement programmé en prison, c'est le cas de l'ancien Hervé Ambroise Malonga mort le 11 juin 2018.L’avocat avait déposé plainte, le 20 avril 2012, contre plusieurs officiers, dont le général Jean-François Ndenguet, pour séquestration, empoisonnement, tortures, enlèvement, tentative d’assassinats et coups et blessures volontaires.
Voici succinctement quelques cas.

Malgré la demande des ONG des Droits de l’Homme, telles que l'OCDH, le Forum des droits de l'Homme etc.. aucune enquête n'a été diligentée qu'elle soit administrative ou judiciaire pour toutes les personnes décédées en lieu de détention dans des « circonstances troubles ».
Nous avons donc peur que le général ne puisse être l'une des prochaines victimes programmées par le pouvoir de Sassou Nguesso qui gouverne mieux par le sang.
Le général Jean Marie Michel Mokoko qui est à la fois prisonnier d’opinion et prisonnier politique, ne bénéficie d'aucune meilleure condition de détention, sa mort est ainsi programmée sur instruction de Sassou Nguesso lui même qui a décidé et juré dans son clan en finir avant sa prochaine campagne présidentielle avec le général Jean Marie Michel Mokoko son ancien Chef d'état major général qui l'a défié en se présentant aux élections de mars 2016.

La vie du général Mokoko est menacée, c'est pourquoi nous attirons l’attention de la communauté internationale et des organismes du système des Nations Unies pour qu’ils procèdent aux visites des prisons du Congo et particulièrement celle de Brazzaville et d'obtenir la libération du général Jean Marie Michel Mokoko.

Me Maurice Massengo-Tiassé
Docteur d'Etat en droit
Spécialiste en droit international des droits de l'homme

 
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22 février 2019 5 22 /02 /février /2019 20:25

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LES TURPITUDES DE L’ANCIEN MINISTRE DES ZONES ECONOMIQUES SPÉCIALES Alain AKOUALA ATIPAULT

 

 

 

 

 

Les véritables raisons de la révocation d’Alain Akouala Atipault du gouvernement et de son exclusion du cercle principal du pouvoir : un rapport des services de renseignement en parle in extenso

S’il est un ancien ministre qui n’accepte pas d’assumer ses propres turpitudes, c’est bien Alain Akouala Atipault, dit « le cerveau bleu ».  Il passe le plus clair de son temps à rejeter son malheur sur autrui. À sa première destitution du gouvernement, il racontait – à qui voulait l’entendre – que son éviction de l’instance dirigeante était l’œuvre d’un ancien Directeur de cabinet du Président de la République et de deux autres confrères ministres : l’un chargé des Grands Travaux et l’autre des Finances.

Aujourd’hui encore – après qu’il a été de nouveau démis de ses fonctions – Alain Akouala Atipault se perd en conjectures en désignant d’autres coupables. N’est-ce pas là l’attitude des hommes qui sont incapables de se remettre eux-mêmes en question ? Fort heureusement, au grand bonheur des personnes qu’il incrimine, tout a fini par être révélé. La vérité est qu’Alain Akouala Atipault a été non seulement renvoyé du gouvernement pour son manque de respect à l’égard de ses aînés, sa mauvaise conduite envers ses anciens collègues ministres, mais encore pour son sale caractère à l’endroit du Président de la République et de sa famille biologique. Les faits ne correspondent nullement à la version diffusée par Alain Akouala Atipault qui prétend qu’il est tellement beau, intelligent, brillant, populaire et charismatique ; que les autres membres du gouvernement lui en veulent et sont jaloux de son élévation.

Pour la petite histoire – connu pour son manque de discrétion – le « cerveau bleu » avait coutume de critiquer le Président de la République et sa famille biologique. Il le faisait dans les cafés, les bars, les restaurants et autres milieux de plaisance, mais aussi dans les veillées mortuaires et les retrouvailles en petit comité avec ses amis et connaissances. Dans l’ensemble, ses critiques – loin d’être objectives et de porter sur la gestion de l’État par le cercle familial du Président de la République – tournaient essentiellement sur leur vie privée. Cette duplicité du « cerveau bleu », qui n’était autre qu’une manifestation de son hypocrisie, de son ingratitude et de sa traîtrise à l’endroit de l’homme qui l’a pris au bas de l’échelle pour le hisser aux plus hautes fonctions, était parvenue plus d’une fois aux oreilles du Chef de l’État congolais. Lequel – on le sait – est très lent dans sa prise de décisions et « fonctionne comme quelqu’un qui a la tête froide et le cœur chaud », ainsi qu’il a coutume de le dire. C’est donc suite à cela que, indigné, le Président de la République, qui avait longtemps hésité avant de prononcer la sentence, l’avait viré du gouvernement pour la première fois. N’ayant cependant pas assez de preuves de la désinvolture de son ancien ministre, le Chef de l’Etat reviendra aux bons sentiments en le proposant comme ambassadeur du Congo en France avant de le reconduire au gouvernement. 

Sur le refus des autorités françaises à accepter Alain Akouala Atipault comme ambassadeur du Congo en France

S’il est vrai que la fuite de la nomination prévue d’Alain Akouala Atipault en qualité d’ambassadeur du Congo en France provenait de Brazzaville, il n’en demeure pas moins vrai que le refus de son accréditation par l’Élysée était du fait des services secrets français, notamment de la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE). Lesquels services avaient adressé une fiche à l’Élysée contre l’ancien ministre des ZES, dans laquelle ils avaient joint des publications d’Alain Akouala Atipault sur le net où – en tant que ministre congolais – il s’en prenait et critiquait ouvertement François Hollande, alors au pouvoir. Les services de la sécurité extérieure français, qui suivaient tout à la loupe, considéraient l’attitude d’Alain Akouala Atipault comme un manque de respect envers un Chef d’État étranger. Telle est la raison pour laquelle la France n’a jamais pu accorder son accréditation à Alain Akouala Atipault au poste d’ambassadeur du Congo en France. Or, cette nomination ratée est justement l’un des sujets sur lesquels le « cerveau bleu » aime deviser tout en prenant le soin de présenter son échec comme découlant d’une « main noire » qu’il attribue à un ministre du gouvernement congolais qui, dans l’imaginaire d’Alain Akouala Atipault, aurait écrit une lettre à François Hollande.
Curieusement, le ministre qu’Akouala incrimine n’est ni chargé des Affaires étrangères ni de l’Intérieur, pour qu’on ait pu penser que ce dernier avait peut-être travaillé dans ce sens avec son homologue français. Pendant que nous y sommes, depuis quand un ministre peut-il se permettre d’écrire au Chef d’État d’un autre pays ? Est-ce que – protocolairement parlant – cela est autorisé ? Un ministre écrit à un ministre et un Chef d’État à un autre Chef d’État. Ne sont-ce pas là, les règles les plus élémentaires de la diplomatie ? A ce propos, il ressort de cette présomption de culpabilité qu’Alain Akouala Atipault ignore totalement ces règles. De plus – entre nous soit dit – quel est ce ministre qui, pendant que son Président recommande un ambassadeur à un pays étranger, peut avoir l’audace effrontée d’écrire au Chef d’État dudit pays pour s’opposer au choix d’un Président de la République ?
Par ailleurs, toujours selon Alain Akouala Atipault, le pouvoir, en tant que système avait pu lui-même manœuvrer afin que cette nomination en qualité d’ambassadeur du Congo en France ne soit pas admise, de peur – étant donné que les Américains et les Français l’adorent – qu’on le retourne un jour contre Sassou ou son fils.     

La filature par les services de renseignements 

En dépit de cette affaire de manque de respect à un Chef d’État étranger ainsi que les soupçons du même acabit à l’égard du Président de la République du Congo qui pesaient sur la tête d’Alain Akouala Atipault, ce dernier a quand même été reconduit au gouvernement. Sauf que cette fois-ci, les services de renseignements congolais avaient été mis à contribution pour écouter les propos, épier les moindres faits et gestes de Monsieur le Ministre des Zones Economiques et Spéciales (ZES). En clair, Alain Akouala Atipault avait été placé dans le collimateur des services, car, le pouvoir voulait avoir des preuves. C’est ainsi que, dans un rapport confidentiel, élaboré par les services de renseignements congolais – rapport dont nous avons obtenu copie et que nous laissons ici le soin aux lecteurs d’en prendre connaissance – il va être démontré que c’est bien le « cerveau bleu » qui est à l’origine de tous les scandales sexuels dont sont victimes certains membres du gouvernement à travers les réseaux sociaux. En fait, dans le cadre de la lutte fratricide et de positionnement que se livrent Alain Akouala Atipault et certains membres du gouvernement, le ministre des ZES s’attache les services de très belles jeunes filles qu’il envoie en missions commandées. Des missions consistant à séduire des collègues ministres dans le but d’obtenir des photos et vidéos intimes de ces derniers, supports qu’Alain Akouala paye au prix fort et distille sur la toile pour déstabiliser ses adversaires politiques. Comme quoi, en politique, tous les coups bas sont permis. Et qu’est-ce qui peut le plus déstabiliser un homme, surtout une personnalité publique, si ce n’est la diffusion de sa nudité à travers le web ? En agissant de la sorte, le « cerveau bleu » est tout à fait conscient que ce genre de dossier peut éventuellement conduire un esprit faible au suicide. Et c’est sur de tels clichés et méthodes, dignes des maîtres chanteurs et autres malfaiteurs des films hollywoodiens, qu’Alain Akouala Atipault se plait à surfer. Ce dernier, n’attaque pas ses adversaires – ou du moins ceux qu’il croit l’être – sur la base des débats d’idées ou d’opinions, mais focalise toute son énergie là où ça fait le plus mal, c’est-à-dire en dessous de la ceinture. Le Président de la République en avait été tenu informé.

Quelques exemples des perfidies d’Alain Akouala Atipault

Dans un audio annexé au rapport dont nous venons de faire allusion, on écoute à haute et intelligible voix un sbire d’Alain Akouala Atipault – piégé par les services dans un bar, sbire  à qui l’ancien ministre avait remis une forte somme d’argent – expliquer la mission qu’il a reçu de la part de celui-ci. Celle de placer un dispositif dans un bar situé à proximité du domicile d’un membre du gouvernement pour le surveiller, savoir qui il fréquente et se rend régulièrement chez lui, bref, connaître ses habitudes… Le but étant de lui envoyer une très belle jeune dame à laquelle il ne résisterait pas. Une dame à qui le « cerveau bleu » a doté d’une caméra et promis d’acheter une parcelle, si jamais elle parvenait à lui ramener des éléments numériques très compromettants contre ce ministre. La garde dudit ministre ayant été alertée par les voisins de la présence régulière et suspecte de ce sbire, a saisi les services, lesquels ont, à leur tour, approché cet émissaire d’Alain Akouala jusqu’à l’enregistrer sans qu’il s’en rende compte. Plus loin dans cet audio, qui dure 12 mn, ce sbire de l’ancien ministre des ZES révèle la façon dont ils sont parvenus, avec certains membres de la diaspora, à faire diffuser sur la toile, en 2015, la photo, très célèbre, d’un autre membre du gouvernement dans laquelle celui-ci était complètement nu.

Selon des informations recoupées, les services ne s’étaient pas seulement limités à filer Alain Akouala Atipault dans les rues de Brazzaville, mais avaient également infiltré sa garde et placés des micros à son domicile avec la bénédiction de son entourage. Ainsi, dans un autre audio joint audit rapport, obtenu grâce à un élément de sa garde, on écoute bien le « cerveau bleu », à sa résidence de Mpila, critiquer le Président de la République et ses enfants. Il s’adresse, à cette occasion, à un journaliste très proche de l’opposition qui, quelques jours plus tard, sera auditionné par les services dans le cadre de cette affaire. Lesquels services feront écouter ledit enregistrement à ce journaliste tout en lui demandant de la boucler pour ne pas y être mêlé au même titre qu’Alain Akouala Atipault et poursuivi un jour pour complicité d’outrage au Chef de l’État. Pour ce qui est du journaliste, il s’était simplement retrouvé à la mauvaise heure et au mauvais endroit. Cette scène a lieu en 2015, soit à un moment où le « cerveau bleu » venait d’être fraîchement débarqué de son ministère, et quelques mois avant son retour au gouvernement en avril 2016. Dans cet enregistrement, que nous avons longuement écouté, le « cerveau bleu » dit notamment : « Ce n’est pas faux que cette fille du Président de la République me faisait la cour. Et moi, non seulement je trouve son intimité très sale, mais je sais aussi que lorsqu’elle couche avec quelqu’un , elle récupère spirituellement quelque chose qu’elle va donner à son père. Elle est très mystique. » Alain Akouala ne se limite pas là, il pousse l’outrecuidance jusqu’à faire siens certains ragots de la rue. Il affirme, sans en apporter la moindre preuve, lors de cette conversation à son domicile, que le père aurait eu des relations incestueuses avec sa fille… Ce qui est bien évidemment un autre délire d’Alain Akouala Atipault. Ce sont donc toutes ces calomnies à l’endroit de son mentor et sa famille biologique – des calomnies qui ne datent pas d’aujourd’hui – qui ont définitivement scellé le sort de cet ancien ministre des Zones Economiques et Spéciales. Pour parler un langage brazzavillois, « le sorcier d’Alain  Akouala Atipault » n’est autre que sa propre langue fourchue et revêche.

Quand les services recommandent l’éviction d’Alain Akouala Atipault du gouvernement     

Outre les « audios » annexés à ce rapport de police, il y a également certaines captures d’écrans et messages numériques interceptés par les services, portant sur des échanges entre Alain Akouala Atipault et des tierces personnes, au travers desquels ce dernier demande, moyennant de l’argent, qu’on lui fournisse des photos et vidéos de la nudité de certaines autorités, perçues par lui comme ses frondeurs. Dans d’autres, par contre, il recommande à ses hommes liges de diffuser des images déjà obtenues. Voici, par exemple, la substance d’un de ses échanges en lingala : « (Akouala) Leki na ngai denguenini ? (son interlocuteur) Vieux cerveau kaka bien ! (Akouala) Au fait, massolo ya moto na biso wana, panza bowana na bilili ya singa. Ma kambo ya nguenza wana petit zala calme mercredi ou jeudi nazo lelissa singa (…). En français : (Akouala) Comment tu vas mon petit ? (Son interlocuteur) Je vais bien. (Akouala) Pour l’affaire de l’autre-là, diffuse-là à travers les réseaux et pour l’argent que je t’ai promis, mercredi ou jeudi je te ferai un transfert ». Ici, l’ancien ministre des ZES (dont le profil est bien visible en fond d’écran de la capture) recommande à un de ses petits résidant en France de diffuser les images nues d’une dame, présentée comme la secrétaire particulière d’un membre du gouvernement que ce dernier sauterait dans les bureaux mêmes du ministère. À dire vrai, bien que la ressemblance avec la secrétaire du ministre congolais mis en cause par Akouala soit frappante, pour ceux qui la fréquentent et la connaissent fort bien, il ne s’agit pas d’elle. Mais plutôt d’une certaine Zogbe Laurence, résidant en Côte d’Ivoire, pays dans lequel les faits en question s’étaient déroulés en 2009. Cependant, les snipers de l’ancien ministre des ZES feront croire à l’opinion publique qu’il s’agit de la secrétaire particulière du ministre ciblé, au point où l’épouse de celui-ci, originaire du même terroir qu’Alain Akouala, ira faire du bruit au domicile de ce dernier. Selon des sources proches du dossier, Alain Akouala Atipault a fait la même chose à la fille du Chef de l’État, en faisant circuler la vidéo pornographique d’une star porno qu’on a fait passer pour la fille du Président. Comme dans le cas de Zogbe Laurence et de la secrétaire particulière du ministre que nous venons de citer, cette star porno a une ressemblance frappante avec ladite fille du Président de la République. Pourtant, il ne s’agit pas d’elle. Loin s’en faut ! Dans une autre capture d’écrans en possession des services, Alain Akouala Atipault, dans un langage ordurier et indigne d’une personnalité de son rang, critique les dimensions du sexe d’un autre membre du gouvernement avec lequel les relations ne sont pas au beau fixe. 
Toutes ces choses ont donc emmené les services secrets – lesquels avaient également eu la bonne intelligence de coopter, au cours de leur enquête, certains sbires d’Akouala résidant en France avec qui ils étaient régulièrement en contact – à conclure dans leur rapport, transmis à leur hiérarchie avec des scellés (audios et captures d’écrans), ce qui suit : « L’enquête conclut sur un comportement assez trouble de la part du ministre Alain Akouala Atipault. Comme on peut le constater, cette situation a pu conduire à la détérioration ¨sournoise¨ des relations entre quelques membres du gouvernement. Celle-ci pourrait dangereusement compromettre la cohésion au sein de l’équipe. Dès lors un rappel à l’ordre de manière conjointe et séparée parait nécessaire, encore que des sanctions plus importantes peuvent être envisagées (…). Toutefois, si ces faits entament gravement la cohésion au sein du gouvernement, aucune complaisance ne devrait être tolérée quant à l’éviction du principal responsable de cette fâcheuse situation ».

En parlant de l’éviction du principal responsable desdits coups bas à l’endroit de ses collègues, les services secrets, dans le cadre de leurs missions républicaines de protecteurs des Institutions, des personnalités publiques ainsi que de leurs familles, recommandent, en des termes on ne peut plus diplomatiques à qui de droit, de virer Alain Akouala Atipault du gouvernement.
Alors pourquoi ce dernier, qui a creusé sa propre tombe politique, recherche-t-il des coupables ailleurs ? Le rôle des services dans la nomination et l’éviction des cadres à de hautes fonctions, partout à travers le monde, est bien connu. Des anecdotes racontent, par exemple, que les services avaient dû sortir d’une boîte de nuit, un ancien jeune ministre réputé fêtard, le jour de sa nomination au gouvernement, alors que ce dernier s’y était rendu pour fêter ladite promotion. De même, les services évoquent le cas d’un jeune et brillant entrepreneur du numérique, admiré de tous, qui aurait pu être nommé ministre. Selon ces bruits de couloir, sa nomination aurait été déconseillée par les services de renseignements, qui le jugeaient peu fiable… Les exemples sont légion, mais ce n’est pas notre sujet du jour.     

Alain Akouala Atipault attaque un autre de ses aînés

Loin de renoncer aux pratiques déstabilisatrices, Alain Akouala Atipault continue dans ses basses manœuvres. Il fait attaquer certains membres du gouvernement et autres dignitaires du pouvoir au travers des blogueurs, sites et profils Facebook, qu’il gère et finance en sous-main. Il n’y a pas si longtemps (après sa deuxième éviction du gouvernement), il a taxé un membre du gouvernement – et avec lequel il a des liens de parenté – de sauter l’épouse d’un ambassadeur congolais en poste à l’étranger. L’affaire a fait grand bruit, tandis que ledit membre du gouvernement, connu pour régler ses problèmes à coups de poing, avait – après être allé se plaindre à qui de droit –  promis de refaire son portrait au « cerveau bleu ». C’est tout dire de la conduite ignominieuse d’Alain Akouala Atipault qui veut se donner l’image d’un saint, d’un homme de bonne moralité, victime d’une odieuse cabale politique. Il n’en est, malheureusement, rien.

Criant partout être victime des jaloux, Akouala veut faire croire que cela explique son maintien dans le désert aride des sans-emploi politique. Or, ceux qui lisent attentivement la carte politique, constatent que le Chef est toujours en clin à pardonner à ceux de ses collaborateurs qui, d’abord punis pour leurs turpitudes, sont souvent ramenés au bercail. Ainsi d’un ancien collègue d’Alain Akouala, avec lequel ils sont très proches, sorti du gouvernement pour quelques indélicatesses financières il y a quelques années, a fini, pour sa « bonne conduite » remarquée par le Président, par récupérer une place au sein du système en redevenant député ; or, le « cerveau bleu », loin de faire son examen de conscience ou même acte de repentance, continue à nourrir sa haine viscérale pour les autres, s’enfonçant de plus belle.                                   

Les velléités présidentielles d’Alain Akouala Atipault

Dans un autre enregistrement, on entend le « cerveau bleu » dire : « Les Ondongo, Ayessa, Bouya, Adada, Ngolo, Ngakala… sont des gens qui ont vécu des frustrations dans leur jeunesse. Je ne suis pas villageois et arriviste comme eux. Pour eux, et je pense que le Président est dans la même logique, il ne faut pas que le pouvoir quitte la Cuvette. Quitte à ce qu’ils se battent entre eux dans la Cuvette, mais il n’est pas question que le pouvoir quitte ce département. Or, moi je considère que le pouvoir est national. Ils ont dit au Président que j’allais être candidat en 2016. Sur ce plan-là, ils n’ont pas tort à 100%. Parce que moi, à l’Élysée, on m’avait demandé, comment je voyais mon avenir ? J’avais dit à l’Élysée, qu’en dehors du Président, je ne vois pas qui demain peut dire, je suis candidat, et moi je le regarde et me mets à le servir. J’avais dit là-bas, je ne vois pas. Même si j’ai zéro franc, moi aussi je serai candidat. Ils n’ont donc pas tort sur ce point-là ». Voilà ce qu’Alain Akouala Atipault a lui-même sorti de sa propre bouche, à son domicile, enregistré à partir des micros placés par sa garde personnelle. L’enregistrement avait été remis aux services. Accablé par tant de méchanceté du « cerveau bleu », le chef se serait exclamé: « Ce garçon est méchant, il ne m’aime pas et n’aime pas mes enfants ». Fin de citation. Mais, dans son instabilité mentale – car il faut être mentalement instable pour se comporter de la sorte – Alain Akouala distille l’information selon laquelle son éviction du gouvernement serait, tantôt le fait d’un journaliste, tantôt d’un de ses cousins très haut placé ou d’un certain membre du gouvernement qu’il fait critiquer à longueur de journée sur les réseaux sociaux.               

Depuis sa dernière révocation de l’équipe gouvernementale, Alain Akouala Atipault dit « le cerveau bleu » multiplie les voyages à travers l’Afrique et le monde pour, semble-t-il, élargir son carnet d’adresses et, bien entendu, prendre des contacts qui pourraient lui être utiles dans l’éventualité où il se déciderait d’affronter Denis Sassou-Nguesso ou son dauphin à la présidentielle de 2021, voire de 2026. C’est à ce titre – donc pour parvenir à ses fins – qu’on l’aperçoit très souvent aux côtés de Guillaume Soro, qui vient de démissionner du poste de président de l’Assemblée nationale de son pays en trahissant Alassane Ouattara, pour se porter candidat à l’élection présidentielle qui pointe à l’horizon en Côte d’Ivoire. A ce qu’il parait, Alain Akouala Atipault rêve de faire la même chose. C’est aussi dans cette optique, aidé par certains lobbies, que ce dernier tente de se familiariser avec Georges Weah au Libéria et Félix Tshisékedi en RDC. Mais Alain Akouala Atipault, qui fait partie du système, ignore-t-il que la prise de contacts de ce genre, sans l’aval de son mentor, est tout autant suspecte pour les services de renseignements de son pays ?

NB : Nous laissons le soin aux lecteurs de prendre connaissance in extenso du rapport des services sur Alain Akouala Atipault. Rapport que nous avons volontairement caviardé pour protéger nos sources d’informations. Maintenant si l’ancien ministre des ZES essaie de tousser, ne fut-ce qu’un peu, prochainement, nous ferons comme lui et publierons toutes les pièces annexées à ce rapport, c’est-à-dire, les captures d’écrans, diffuserons les audios et autres enregistrements, à travers les journaux et les réseaux sociaux, pour qu’apparaisse enfin, en plein jour, le véritable visage de l’ancien ministre des ZES.


Ngakoni Hydvert

 
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22 février 2019 5 22 /02 /février /2019 13:39

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L’autoritarisme regagne du terrain en Afrique

 

 

 

 

 

Durant les années suivant la fin de la Guerre froide [période d’affrontements entre les États-Unis et l’Union soviétique], le continent africain a vu se multiplier les exemples de transitions démocratiques réussies. En 1991, le Bénin et la Zambie ont été les premières anciennes dictatures à organiser des élections multipartites après l’éclatement de l’Union soviétique. Dans les deux pays, les candidats d’opposition ont battu les dirigeants en place.

En 1994, l’Afrique du Sud a remplacé le régime d’apartheid [de la minorité blanche] par la loi de la majorité – peu après, Nelson Mandela [du Congrès national africain, ANC] était élu président.

 

Quelques années plus tard, le Ghana, le Kenya et le Malawi leur ont emboîté le pas et organisé des élections qui ont fait changer le pouvoir de mains. Au final, au milieu des années 2000, tous les grands États africains en paix – à l’exception de l’Érythrée et du Swaziland, les deux dernières monarchies absolues du continent – avaient embrassé le principe d’élections multipartites.

11 % du continent politiquement “libre”

Ces dernières années pourtant, la trajectoire politique de l’Afrique semble s’être inversée. En Tanzanie, le président John Magufuli réprime l’opposition et censure les médias. Son homologue zambien, le président Edgar Lungu, a récemment fait arrêter le chef de son opposition sur de fausses preuves de trahison, et cherche un moyen de se maintenir au pouvoir au-delà de son troisième mandat.

Ces exemples sont symptomatiques d’une tendance d’ensemble. D’après Freedom House [une organisation financée par le gouvernement américain], 11 % seulement du continent africain est politiquement “libre”, et le niveau moyen de la démocratie – défini comme le respect des droits politiques et des libertés civiles – n’a cessé de reculer au cours des quatorze dernières années.

L’indice Ibrahim de la gouvernance en Afrique [réalisé par la fondation du milliardaire anglo-soudanais Mo Ibrahim] montre que les attentes des citoyens en termes de démocratie sont très loin d’être satisfaites. La vaste majorité des Africains veulent vivre dans une démocratie, mais ils sont chaque année moins nombreux à estimer que c’est effectivement le cas.

Nouvelle ruse : truquer une élection en faveur d’un “opposant”

Bon nombre des fléaux dont souffrent les jeunes démocraties africaines ne sont pas nouveaux, mais les adeptes des vieux régimes autoritaires ont appris de nouveaux trucs.

En République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila est peut-être le premier dirigeant africain à avoir tenté de préserver son influence en truquant une élection présidentielle en faveur du candidat d’opposition, Felix Tshisekedi. Obligé de quitter le pouvoir à l’issue de ses deux mandats et dans l’incapacité d’imposer le successeur [Emmanuel Shadary] qu’il s’était choisi (trop impopulaire), Kabila a choisi de manipuler les résultats de l’élection pour garantir la victoire d’un meneur de l’opposition dans l’espoir que celui-ci se révèle faible et influençable, ce qui permettrait à Kabila de continuer à gouverner dans l’ombre.

Un bon indicateur de l’état de santé de la démocratie – en Afrique comme ailleurs – consiste à observer si les dirigeants quittent effectivement le pouvoir au terme prévu par leur mandat. Ils sont de plus en plus nombreux à mener des “coups d’État constitutionnels” qui leur permettent de récrire la loi pour supprimer la limite de nombre de mandats, et devenir de fait président à vie. Depuis 2000, pas moins de 30 chefs d’État africains ont tenté de prolonger leur mandat, et 18 ont réussi. Rien qu’en 2018, ils ont été quatre présidents – au Burundi, en Ouganda, au Soudan et au Congo Brazzaville...........................

Lire la suite : https://www.courrierinternational.com/article/analyse-lautoritarisme-regagne-du-terrain-en-afrique

 

 
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22 février 2019 5 22 /02 /février /2019 13:28

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Où va le panafricanisme ?

 

 

 

 

 

La stratégie des militants panafricains des réseaux sociaux désormais concentrés sur la lutte contre le franc CFA consiste à faire passer leur idéologie pour vérité scientifique et à discréditer la vérité elle-même, la diabolisant même, en la taxant d’information corrompue par le maitre Blanc et ceux qui la défendent avec des arguments scientifiques pour des esclaves consentants ou inconscients. Réfugiés dans le discours politiques au lieu des faits, ils méprisent les chiffres, les textes, les lois et les comparaisons logiques parce que ces données infirment leurs thèses qui ne sont au fond que des slogans, des développements d’un délire du complot anti-africain, riches de contradictions, d’intox et d’incongruités.

Dans cet univers, la théorie du complot est élevée en science exacte, que dis-je, en foi impérative. Le dogme étant que l’Afrique serait riche de fait. D’elle-même. L’idée que les richesses se créent par le travail et l’innovation (le point faible de l’Afrique) en transformant son environnement est contredite par eux qui préfèrent mettre en avant la revendication, la victimisation et la fierté comme moyen d’user cette prétendue richesse. Aussi, les indépendances n’ayant pas produits ces pays de cocagnes fantasmés par les premiers théoriciens de la décolonisation; auxquels nos actuels combattants restent attachés fautes de lire le monde actuel et de produite leurs propre théories idoines, l’Afrique affirment-ils n’est pas indépendante. Elle est empêchée de se développer par la jalousie de l’Occident blanche qui est organisée par une entente secrète mais scrupuleusement respectée, dont le France serait le fer de lance et le principal bénéficiaire avec l’accord gentil des autres puissances qui soudain, en oublient la concurrence qu’ils s’appliquent partout ailleurs. « Ils nous craignent », c’est une conviction de foi. Comme dans toute idéologie qui fait appel à la croyance, inutile de leur demander pourquoi se croient-ils si puissants (au lieu de construire cette puissance), alors que le continent est en veille depuis plusieurs millénaires, ne menace personne même en rêve, est dernier dans tous les domaines et que l’occident (notion très abstraite au demeurant) n’a pas empêché l’Asie plus misérable que l’Afrique il y’a 60 ans encore, de se développer et même de la surpasser. Leur solution ? Protester des richesses pillées que l’imagination multiplie par l’infinie, sans pouvoir les démontrer à l’heure où l’on sait ce qui coule sur Mars ou se respire sur Neptune. Puis, n’est ce pas lorsqu’un pays a compris que la richesse n’est pas la matière mais la capacité à pouvoir la transformer que l’on crée une chaîne de valeur vertueuse ? Nos panafricains nouvelle formule veulent vendre des matières brutes qu’ils ne savent pas trouver, ni extraire, dont ils ignorent les transformations possible et surtout exploser les bourses qui fonctionnent sur la loi de l’offre et de la demande dans un cadre concurrentiel, en imposant politiquement leurs prix ! C’est cela l’indépendance parait-il.

Alors partant ces postulats, les débats s’enflamment. Les indignations surfaites créées à partir de fausses informations ou de connaissances erronées font le buzz. On se sent blessé que le FCFA ne soit pas changeable en France et on crie à l’arnaque monétaire, alors que seules 17 monnaies dans le monde sont changeables à l’international par décision volontaire de leurs banques centrales. Le rouble russe, le yuan chinois ou le real brésilien ont fait ce choix (tandis que le rand sud-africain et le shilling kényan le sont) , comme le Franc CFA, par décision souveraine des banques centrales (de l’Ouest et du Centre lorsqu’ils furent encore de la même communauté), afin de mieux contrôler les mouvements de leurs capitaux. ce qui n’empêche pas l’extraction directe des billets par cartes bancaires émises par des banques en CFA sous les labels internationaux (VISA, Mastercard) , sans restriction. Que les billets de banques et les pièces soient physiquement produites en France n’y changent rien. D’autres nations comme Israël les impriment dans l’hexagone, ou Madagascar sorti du CFA depuis 1962, comme l’Angleterre en imprime sans prétendre une obligation de change aux utilisateurs, ou l’Allemagne qui garantie de Lev bulgare dont l’organisation de la convertibilité est restée attribuée à la Bundesbank même après le passage à l’Euro, sans parler de souveraineté monétaire, une notion nouvelle inventée par ces militants. A croire donc que le monde entier ne serait pas monétairement souverain, puisque de toute manière les échanges internationaux, lieux par excellence d’expression de la souveraineté se font principalement en dollar. On pourrait donc dire que seuls les USA sont monétairement souverains et que le reste du monde est leur colonie. Ridicule, vous en conviendrez. Que dire de l’époque récente ou c’était l’or qui servait d’étalon. Les pays n’en possédant pas n’avaient-ils donc pas de souveraineté? Aujourd’hui aucun autre pays ne participe à la politique de la Réserve Fédérale étatsunienne. Toutes colonies américaines alors. L’indépendance monétaire n’existe donc pour personne ?! Aussi, de nombreux Etats font produire leurs passeports dans des pays autres, ce qui ne leur hôte ni leur souveraineté, ni ne présuppose un droit de séjour des porteurs de ces passeports dans les pays producteurs et garants de la fiabilité du document.

On se renverse aussi par terre en tentant de créer le plus grand tintamarre possible, lorsque qu’Alassane Ouattara dit que le CFA est une bonne monnaie forte et solide pour ses utilisateurs. Sans lui opposer la moindre contre-étude – les études sont leur bête noire – on feint le scandale. On grossit le trait en ajoutant la diffamation (préfet de la françafrique, esclaves de maison…), et n’hésitant pas à nier la quintessence même des rapports mondiaux, multilatéraux et des agences de notations indépendantes qui s’accordent à sacrer la Côte d’Ivoire sous la gouvernance de ce banquier reconnu, comme étant devenu une des économies les plus dynamiques au monde.

Négationnistes, nihilistes, obscurantistes tout simplement, cette dangereuse armée d’anéantissement intellectuelle ne jure que par des micro vidéo YouTube de consommation virale desquelles ils prétendent égaler les connaissances normalement acquises au cours de longues années de formations académiques, d’expériences professionnelles et/ou de recherches. Meilleur exemple qui fait fureur en ce moment, c’est une vidéo d’Idriss Déby Itno le président Tchadien qui cumule plus de 25 ans de pouvoir, de tribalisme, de népotisme et de corruption, désormais élevé en évangéliste du panthéon panafricain du web pour avoir affirmé sans gêne que « le seul avantage du franc CFA c’est d’avoir une communauté de 14 pays qui utilisent la même monnaie », oubliant, dupant ou ne sachant pas peut-être que les deux FCFA sont en réalité deux monnaies complètement distinctes depuis presque autant de temps qu’il est au pouvoir, gérées indépendamment, et même pas interchangeables entre elles. Il ne s’arrête pas en si bon chemin de la désinformation en ajoutant que 3 français auraient un droit de véto sur le Franc CFA (de quelle banque centrale ? ) alors qu’aucune disposition ne le mentionne plus dans les textes depuis des lustres dans les deux banques et d’ailleurs ce droit, s’il a existé, n’a jamais été utilisé en 59 ans de FCFA: les chefs d’Etat et la conférence des ministres des finances dans les deux cas, qui impulsent la politique monétaire ayant toujours, sans exception, décidé librement et souverainement de leur politique monétaire de bout en bout. Le trésor français était au 1eres loges pour voir la Chine ravir sa place, il ne s’est jamais opposé à effectuer un paiement. On notera également la confusion du président tchadien entre parité et convertibilité, dépôt et gestion, autant de faussetés débitées en seulement 2 minutes et 25 secondes s’il vous plait, un exploit de désinformation et de médiocrité qui lui ont fait décrocher son statut tant convoité d’apôtre du panafricaniste digital. Tandis que Ouattara qui a des résultats, prouvés, lui qui a sorti 10% de sa population de la misère en 6 ans alors que son prédécesseur les avait augmenté de 37% en 10 ans, est cloué au pilori, entre autre parce qu’il ne serait pas ivoirien de pur-sang (curieux argument pour des panafricanistes qui seraient par définition hostiles aux frontières coloniales et favorables aux brassages), et qu’il aurait été placé au pouvoir par la France pour remplacer un président légitime, feignant d’oublier que Laurent Gbagbo fut déclaré élu en 2000 plus directement encore que Ouattara, par l’ambassadeur de France, dans la chancellerie même à Abidjan, où il avait trouvé refuge après les désordres post électoraux, et qu’il ne pouvait prétendre d’aucune légitimité à compter de la fin de son mandat de 5 ans en 2005.

Il conviendra de souligner ici que les deux zones francs ont un PIB qui représente l’équivalent du chiffre d’affaire de deux entreprises françaises comme AXA et ENGIE, que le budget de la République du Congo pays pétrolier phare ne représentait au mieux de sa forme en 2010 que le quart du chiffre d’affaire des Galeries Lafayette, que la France n’est la destination que de 3% des exportations des deux zones monétaires en cause, qui à leur tour n’importent que 14% de leurs produits de l’hexagone. Ce qui est très faible. La Chine est depuis le début des années 2000 devenue de loin le premier partenaire commercial de la zone et ainsi, premier soutien à des régimes corrompus sans demander de comptes, premier responsable des marasmes écologiques et premier propriétaire de la dette africaine, à des hauteurs de 70 ou 90% pour certains, alors qu’ils avaient été désendettés dans la 1ere décennie du millénaire. Mais de cela, les combattants nouveaux n’ont cure. La Chine peut tuer l’Afrique depuis 20 ans, le dogme veut que la lutte soit contre l’ancien colon: ça sera donc lui le coupable, parce qu’untel l’a dit en 1950, en 1960 ou en 1970. Telle est la catéchèse. Puis avouons-le, ça ne fait pas trop fun de se battre contre la Chine. C’est tenir tête à Paris, le Blanc, l’ancien maître, qui est plus valorisant! On est en droit de se demander si c’est vraiment la réalité économique africaine qui les intéresse, ou tentent-il de se soigner de traumatismes personnels, des difficultés d’intégration dans cette France que nombreux ont choisi librement comme terre d’exil, ou d’évacuer une sorte de complexe d’œdipe interminable… Ce débat serait donc plus psychologique qu’économique ou politique! On ne dit pas qu’il faut négliger les questions psychologiques mais dans ce cas il faut les poser comme tel au lieu de les sous-traiter par une des approches contournées et finalement très approximative.

Qu’à cela ne tienne, ces anti-lumières sont en train d’appliquer au continent, la logique des totalitarismes les plus sombres comme les khmers rouges, déclamant la suppression des savoirs formels et discréditant autant que possible les élites qui apportent la contradiction, accusées d’être trop occidentalisées à leur goût, donc indigne du débat. C’est un tsunami d’obscurantisme et de populisme qui s’annonce, risquant, si on y prend garde, de faire plus de ravages sur le continent que le djihadisme. Je n’exagère rien , quand on sait que le prophète le plus écouté de cette nouvelle religion n’est autre que Kemi Semi, ancien activiste de « La Nation de l’Islam », un courant islamiste radicale originaire des Etats Unis (qui a révélé notamment Malcolm X avant de s’en détourner) prônant le racisme noir antiblanc et antisémite. Nul doute que s’il n’avait rencontré cette aubaine idéologique kémito-panafricaine qui s’est avérée plus rentable comme attrape-gogos, il serait aujourd’hui parmi les combattants de l’Etat islamique. C’est ce même désir de confrontation et de soulèvement pour le chaos qui semble animer son nouveau cheval de bataille, après avoir endoctriné des ouailles peu informés ou piégés par leur désir de sortir de la frustration légitimement ressentie par une jeunesse africaine, trop longtemps ostracisée, lasse de sa pauvreté et du peu de solutions qui lui sont offertes. Mais à quoi rime-t-il lorsqu’après avoir convaincu la jeunesse que c’est la France qui dirige tout en Afrique, ces jeunes en viennent à user d’un temps de parole précieux pour demander au président français en conférence à Ouagadougou pourquoi la climatisation ne fonctionne pas dans l’amphi de leur université ou alors pourquoi les manuels de l’école d’ingénieurs ne sont pas burkinabé. N’ont-ils pas produit finalement une jeunesse vivant dans un monde à part, s’embrouillant avec les mauvais interlocuteurs même à l’échelle la plus basse, et qui inexorablement, passera sa vie en ayant lutté avec une réalité virtuelle?

J’appelle les esprits clairvoyants, concrets, réalistes et scientifiques à se jeter au feu pour contrer cette invasion de la passion qui ne nous entraînera que dans les abîmes comme tout ce qui n’est pas proprement réfléchi. Le Franc CFA peut être changé, mais dans la lucidité, le débat contradictoire des spécialistes, pour un intérêt bien démontré et vérifié et non sur l’impulsivité et de fausses prophéties. Ne donnant pas raison à ce poète qui écrivit que le nègre ne serait qu’émotion, tandis la raison serait le propre du seul Hélène. J’interpelle en priorité ceux qui comme moi, jadis kémite, ont contribué à propager nombreux de ces dogmes et qui croyaient qu’avec l’arrivée d’internet, la conscience noire pénétrera un maximum d’âmes pour plus de science, de rigueur et de travail, ce que nos réunions de salles d’il y a 20 ans n’auraient pu espérer. Ce n’était pas pour créer des êtres pétris de slogans nihilistes et livrés à la domination de gourous irrationnels.

HERVE MAHICKA
Auteur « L’Afrique une promesse, Comment l’Afrique s’éveillera ». Ed, Michalon, Paris 2018

 
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22 février 2019 5 22 /02 /février /2019 08:23

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La majorité parlementaire organise sa propre autocritique

 

 

 

 

 

Le président du groupe parlementaire de la majorité présidentielle, Jean Jaurès Ondélé a indiqué le 20 février à Brazzaville que les journées parlementaires sur les antivaleurs étaient un rendez-vous du donner et du recevoir pour réfléchir, analyser et proposer les remèdes et pistes de solutions aux comportements et pratiques antinomiques à la règle sociale. 

« Puisse ces journées nous replacer dans notre statut constitutionnel d’interface politiques ente le peuple et les pouvoirs publics et nous aider à tracer le nouveau chemin vers la revalorisation et la reconquête de toutes nos valeurs morales, politiques, sociales, culturelles et civiques », a souligné Jean Jaurès Ondélé à l’ouverture des journées parlementaires.

Alain Moka, député d’Impfondo a fait savoir que l’impunité s’arrêtera quand l’exécutif commencera à respecter la loi. « Tant qu’il y aura dans la société des ministres qui construisent des maisons à étages, six mois seulement après leur nomination au gouvernement, le peuple ne changera jamais. Le changement devra commencer par le haut et la bas suivra », a-t-il dénoncé.

Les différents conférenciers ont décrit le concept d’antivaleurs et ont soutenu qu’il a existé depuis la colonisation. C’est le cas du professeur Yvon Norbert Gambeg, historien et membre du Parti congolais du travail (PCT) qui a notifié que les lois qui combattent les antivaleurs existaient bien. Il ne revenait qu’aux différentes autorités de la respecter pour que ces comportements disparaissent dans la société. « Les parlementaires doivent savoir que faire des dons en période de campagne électorale n’est autre qu’un acte de corruption condamné par la loi », a-t-il dit.

Le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Léon Alfred Opimbat a expliqué que l’ambition du groupe parlementaire était d’analyser et de tenter de scruter les voies et moyens susceptibles d’éradiquer le fléau d’antivaleurs qui atteint toutes les couches sociales. « Il est si profond que les valeurs humaines, ancestrales, morales d’honnêteté, de justice, de loyauté de pudeur, d’équité n’existent plus », a-t-il conclu.

Jean Chrysostome NDZIONA

 

 
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22 février 2019 5 22 /02 /février /2019 07:30

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Nous orientons nous vers un Dialogue inter-congolais à Brazzaville ?

 

 

 

 

 

 

Le séjour à Brazzaville, la semaine dernière, de François Lounceny Fall, représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale, a permis de mettre sur les rails la tenue d’un dialogue réunissant les forces vives de la Nation, pour aborder les questions de cohésion nationale et du développement du pays.

Durant son séjour à Brazzaville, François Lounceny Fall a rencontré les principaux acteurs politiques du pays (opposition, centre, majorité) tout comme le Secrétaire permanent du Conseil national du dialogue, Me Martin Mbéri.

Il a exprimé au Président de la République, Denis Sassou-Nguesso, à l’audience qu’il lui a accordée, le 14 février, l’engagement des Nations Unies à apporter leur soutien au processus du dialogue au Congo.

A l’issue de son entretien avec Martin Mbéri, pour comprendre le rôle et le fonctionnement du Conseil national du dialogue, François Lounceny Fall lui a promis le soutien des Nations Unies. « En tant qu’organe permanent du dialogue, nous pensons que le Congo est sur la bonne voie et qu’il est important que les Nations Unies apportent un soutien conséquent à cet organe consultatif, parce que le dialogue est l’unique voie de recours dans les pays en voie de développement démocratique », a confié le diplomate onusien.

Ce faisant, il a lancé un appel aux dirigeants politiques de tous les bords d’accepter de travailler avec le Conseil national du dialogue, « parce que, c’est le cadre permanent mis en place pour permettre aux acteurs politiques de discuter de manière consensuelle ».

Avant cela, François Lounceny Fall, a rencontré les acteurs politiques de l’opposition et de la majorité. Mercredi 13 février dernier, il s’est entretenu avec Pierre Ngolo, Président du sénat, Président par intérim de la Majorité présidentielle et secrétaire général du Pct.

Il s’est aussi entretenu avec Pascal Tsaty-Mabiala, député et chef de l’opposition politique congolaise. Leur entretien a porté essentiellement sur les questions d’intérêt national, entre autres, la gouvernance électorale (la CENI, le fichier électoral, etc), la situation du Pool, la crise économique et financière, l’accord avec le FMI et le dialogue national, indique le communiqué publié par l’UPADS, le 14 février.

Réclamée par les différentes tendances de l’opposition, institutionnalisée par la Constitution à travers une institution permanente, le dialogue est un sujet qui divise la classe politique congolaise.

Le dernier dialogue qui s’est tenu à Sibiti (Commune et chef-lieu du Département de la Lékoumou), en juillet 2015 avait pris comme décision le changement de la Constitution. Rejetant cette décision, l’opposition avait tenu aussi son propre dialogue à Diata (Brazzaville) du 26 au 29 juillet 2015 ; un dialogue alternatif à l’issue duquel l’opposition avait adopté un mémorandum appelant le Président Sassou-Nguesso à ne pas changer la Constitution.

Pour départager les deux tendances, un référendum constitutionnel avait été organisé, mais boycotté par l’opposition. Les hostilités armées qui ont embrasé le Département du Pool, à partir du mois d’avril 2016, la crise post-électorale qui a suivi le scrutin présidentiel anticipé du 20 mars 2016, etc, trouvent leur origine dans la crise politique qui a entouré l’entrée dans la nouvelle République, par le manque de consensus : le dialogue de Sibiti boycotté par les principaux partis de l’opposition ; le dialogue de Diata jugé illégal par le pouvoir ; la tenue de la Présidentielle sous un embargo des communications de plusieurs jours ; les résultats nocturnes de la Présidentielle contestée par l’opposition.

Après le règlement de la crise du Pool, la perspective du prochain scrutin présidentiel prévu au plus tard en mars 2021 rend nécessaire la tenue d’un dialogue national, pour décrisper le climat politique national envenimé par trop de situations conflictuelles.

Raison pour laquelle les Nations Unies apportent leur soutien à cette démarche, afin que le Congo-Brazzaville s’arrime à l’ère de la démocratie « apaisée », comme déjà d’autres pays africains.

Nous émettons le vœu que les prisonniers politiques Jean Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa soient libérés, comme mesures de décrispation, d’apaisement et de prolongement politique des accords de paix conclus dans le Pool.

Ces libérations sont des conditions indispensables à la tenue d’un dialogue national crédible.

La Génération Consciente du Congo (GCC)

 
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22 février 2019 5 22 /02 /février /2019 05:51

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En Exclusivité/Pays Bas: Blé Goudé hume l’air frais de la liberté dans la rue aux bras de sa charmante épouse

 

 

 

 

 

En Exclusivité/Pays Bas. Le Ministre Charles Blé Goudé, président du COJEP, hume l’air frais de la liberté dans la rue aux bras de sa charmante épouse, le 21 février 2019

Le Ministre Charles Blé Goudé, président du COJEP, a publié aujourd’hui sur sa page Facebook, ses premières images d’homme libre humant l’air frais de la liberté dans la rue, en compagnie de son épouse, fraîchement arrivée le rejoindre dans son hôtel cinq étoiles où il réside désormais, et de ses proches dont son directeur de Cabinet Diaby Youssouf.https://www.ivoirebusiness.net/photos/en-exclusivite-les-1eres-images-du...

Voici sa déclaration accompagnant ses images exclusives d’homme libre se baladant dans la rue et faisant ses courses à la boutique du coin, comme tout citoyen lambda: «
La vérité m'a affranchi, je peux enfin passer du temps avec ma famille.
Merci à tous pour vos prières et votre soutien.

Soyez tous assurés que mon esprit est déjà tourné vers l'avenir de notre pays, la Côte d'Ivoire.

Je serai à vos côtés pour faire grandir notre nation.
Je vous promets que très bientôt, je m’adresserai à vous.

À bientôt,
À Dieu la gloire

 

 
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22 février 2019 5 22 /02 /février /2019 05:43

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VIDÉO-FRANC CFA: LE PRÉSIDENT DU GHANA CONTREDIT LE Président Ivoirien Alassane Dramane OUATTARA

 

 

 

 

 

Franc CFA, le président du Ghana contredit Ouattara
Le président ghanéen dans une interview accordée à la télévision francophone TV5 pense qu'une meilleure intégration monétaire au sein de la CEDEAO passe nécessairement par la fin du franc CFA.Selon Nana Addo Dankwa Akufo, les liens privilégiés existant entre les pays de l'UEMOA et la banque de France font partie des obstacles à la création d'une monnaie commune ouest africaine

 
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3 février 2019 7 03 /02 /février /2019 13:51

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La Belgique «accepte d’accueillir» l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, libéré par la CPI

 

 

 

 

 

 

Laurent Gbagbo, 73 ans, avait été libéré vendredi sous conditions. Il était accusé de crimes contre l’humanité.

La Belgique a dit samedi avoir « accepté d’accueillir » l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) de crimes contre l’humanité commis en 2010 et 2011 lors de violences post-électorales en Côte d'Ivoire et libéré vendredi sous conditions.

« Répondant à une demande de coopération de la Cour pénale internationale, la Belgique a accepté d’accueillir Laurent Gbagbo, étant donné ses liens familiaux » avec le pays, a déclaré un porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Karl Lagatie.

 

Selon la presse belge, la seconde femme de Laurent Gbagbo, Nady Bamba, 47 ans, épousée lors d’un mariage coutumier en 2001 et avec qui il a un fils, vit actuellement en Belgique.

Obligation de résider dans un Etat membre de l’UE

« Cela s’inscrit aussi dans le cadre de notre soutien aux juridictions pénales internationales », a expliqué le porte-parole du ministère, précisant ne pas savoir si Laurent Gbagbo se trouvait déjà en Belgique.

L’ancien dirigeant ivoirien devra, le cas échéant, « se tenir à tout moment à disposition de la CPI », a-t-il ajouté. Laurent Gbagbo, 73 ans, a été libéré vendredi par la CPI sous conditions, dont l’obligation de résider dans un Etat membre en attendant un éventuel procès en appel.

 

LIRE AUSSI >Le fiasco de la justice internationale
 

Dans leur décision, les juges n’avaient pas précisé le pays qui accueillerait Laurent Gbagbo, ni si un retour de l’ancien président dans son pays, qui fait partie des Etats membres de la Cour, était envisageable.

Dans la soirée de vendredi, la CPI avait indiqué que Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, l’ex-chef du mouvement des Jeunes Patriotes dont la CPI a également décidé la libération, avaient quitté leur centre de détention à La Haye pour un lieu « transitoire » en attendant que leur destination finale soit déterminée.

Cet acquittement intervient dans une période tendue en Côte d'Ivoire

En détention depuis plus de sept ans, Laurent Gbagbo était jugé pour des crimes commis pendant la crise de 2010-2011, née de son refus de céder le pouvoir à son rival, l’actuel président ivoirien Alassane Ouattara. Les violences avaient fait plus de 3000 morts en cinq mois. Il avait été arrêté en avril 2011 par les forces du président Ouattara, soutenues par l’ONU et la France. Il est le premier ancien chef d’État à avoir été remis directement à la CPI.

Laurent Gbagbo Charles et Blé Goudé étaient accusés de quatre chefs de crimes contre l’humanité : meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains, pour lesquels ils ont toujours plaidé non coupable.

L’acquittement de Laurent Gbagbo intervient dans une période tendue en Côte d'Ivoire, à l’approche de la présidentielle de 2020, alors qu’Alassane Ouattara n’a pas dévoilé ses intentions et que la coalition formée avec Henri Konan Bédié, son ancien allié contre Gbagbo, a explosé.

 

Source: http://www.leparisien.fr/international/la-belgique-accepte-d-accueillir-l-ex-president-ivoirien-gbagbo-libere-par-la-cpi-02-02-2019-8002485.php

 

 
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3 février 2019 7 03 /02 /février /2019 13:41

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 Laurent Gbagbo est libre mais assigné à résidence en Europe

 

 

 

 

 

 

02 FÉVRIER 2019 | PAR FANNY PIGEAUD

Acquittés le 15 janvier par la Cour pénale internationale, l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé viennent d’être libérés, après avoir été maintenus en détention dans des conditions légales douteuses. Leur libération est assortie de conditions très contraignantes, une première dans l’histoire de la justice internationale.

Quinze jours après avoir été acquittés par la Cour pénale internationale (CPI), l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et son ministre de la jeunesse Charles Blé Goudé, ont été finalement libérés vendredi soir, mais avec des conditions équivalant à celles d’une assignation à résidence. Ils vont devoir, entre autres, demeurer dans un pays européen, en attendant une éventuelle procédure en appel. C’est la chambre d’appel de la CPI qui a pris cette décision, inédite dans l’histoire de la justice internationale. Elle avait suspendu, le 16 janvier au soir, leur remise en liberté, après une requête déposée par la procureure, Fatou Bensouda.

Sortis vendredi en fin d’après-midi de la prison de Scheveningen de La Haye, siège de la CPI, Laurent Gbagbo, 73 ans, et Charles Blé Goudé, 47 ans, ont été conduits séparément dans une résidence de transit sur le territoire hollandais. Ils doivent y rester en attendant l’accomplissement des formalités administratives avec les États qui doivent les accueillir.
Laurent Gbagbo, qui aura passé plus de sept ans en détention provisoire, devrait rejoindre la Belgique, où sa deuxième épouse réside depuis son incarcération. Charles Blé Goudé, qui a fait près de cinq ans en préventive, n’est pas encore fixé sur son futur pays d’accueil – la Belgique a refusé sa demande.

Samedi matin, des amis parisiens de Laurent Gbagbo avaient déjà pu lui parler par téléphone. « Je viens de passer ma première nuit d’homme libre », a dit l’ancien chef d’État à l’un d’eux, Guy Labertit, chez qui il a habité pendant plusieurs années lorsqu’il était en exil en France, entre 1982 et 1988. Guy Labertit était devenu par la suite délégué national à l’Afrique du Parti socialiste.

Parmi les autres conditions imposées par la chambre d’appel figure l’obligation pour les deux acquittés de rendre leurs passeports et autres documents d’identité au greffe de la CPI. Ils ne pourront par ailleurs pas « voyager au-delà des limites territoriales de la municipalité de l’État d’accueil sans une autorisation préalable et explicite » de la CPI, ne pourront pas s’exprimer publiquement sur leur « affaire », devront se signaler chaque semaine auprès des autorités judiciaires et policières de leur pays d’accueil.

On peine à trouver dans l’histoire des juridictions nationales et internationales d’autres cas de personnes acquittées, dont la libération immédiate a été ordonnée à deux reprises en 48 heures, qui ont été malgré tout maintenues en détention dans des conditions légales douteuses, avant de se voir finalement accorder une liberté de mouvements restreinte.
Les deux hommes étaient poursuivis pour « crimes contre l’humanité », présumés avoir été commis pendant la crise post-électorale de 2010-2011 en Côte d’Ivoire, au cours de laquelle 3 000 personnes ont été tuées, selon un chiffre officiel.

Invoquant la « faiblesse exceptionnelle » de la preuve de la procureure, les juges de la chambre de première instance ont décidé de les acquitter après avoir entendu les 82 témoins de l’accusation et renoncé à auditionner ceux de la défense. Fatou Bensouda n’a pas prouvé l’existence d’un « plan commun » visant à maintenir à tout prix Laurent Gbagbo au pouvoir en 2011. Mediapart avait pour sa part démontré que la procédure engagée, en 2011, contre Laurent Gbagbo était le résultat d’un montage politique conçu par la diplomatie française, l’actuel président de la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, et le procureur de la CPI de l’époque, Luis Moreno Ocampo.

C’est en vertu de l’article 83.3.c du Statut de Rome, texte fondateur de la CPI, que Fatou Bensouda a saisi, après avoir annoncé son intention de faire appel de la décision d’acquittement, la chambre d’appel pour s’opposer à la libération immédiate des deux Ivoiriens. Selon cet article, une personne acquittée doit être remise immédiatement en liberté, mais « dans des circonstances exceptionnelles, et en fonction, notamment, du risque d’évasion, de la gravité de l’infraction et des chances de voir l’appel aboutir, la chambre de première instance peut, à la demande du procureur, ordonner le maintien en détention de l’accusé pendant la procédure d’appel. »

« Il est impossible de limiter la liberté d’une personne reconnue innocente », a entre autres fait valoir l’avocat principal de l’ex-président, Emmanuel Altit, lors de l’audience convoquée par la chambre d’appel, ce 1er février. Celui de Charles Blé Goudé, Geert-Jan Alexander Knoops, a indiqué qu’il n’y avait jamais eu de cas de libération sous conditions après un acquittement devant des juridictions internationales. Il a souligné que non seulement la notion de « circonstances exceptionnelles » avancée par Fatou Bensouda était floue, mais que la procureure n’en avait donné aucune interprétation précise. « Lorsqu’il y a ambiguïté dans les statuts, toute interprétation doit se faire en faveur de la personne qui a été acquittée », a-t-il plaidé.

Les juges ont donc choisi une libération sous forme d’assignation à résidence, aussitôt interprétée par de nombreux observateurs et Ivoiriens comme étant une décision politique visant à empêcher Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé de rentrer en Côte d’Ivoire. Selon plusieurs sources, il y a eu, entre le 15 janvier et le 1er février, de fortes pressions pour pousser la CPI à aller dans ce sens, venues notamment de Côte d’Ivoire et du Maroc – le roi du Maroc est proche de l’actuel pouvoir ivoirien et possède de nombreux intérêts en Côte d’Ivoire.

Dans ce laps de temps, des représentants de l’Etat ivoirien ont par ailleurs été informés de décisions concernant, entre autres, Charles Blé Goudé, bien avant que son équipe de défense soit mise à son tour au courant, selon une source proche de cette dernière.

Il n’est même pas certain qu’il y aura une procédure d’appel de la décision d’acquittement. Vendredi soir, Fatou Bensouda a publié un communiqué indiquant qu’elle attendait que les juges de la chambre de première instance communiquent par écrit leurs motivations juridiques pour la mesure d’acquittement – ils ne sont pour l’instant exprimés que de manière orale. « Ce n’est qu’après un examen et une analyse approfondis de ces motifs que mon bureau va décider ou non d’interjeter appel », a-t-elle ajouté.

Des ONG internationales de défense des droits de l’homme – dont les rapports ont été utilisés par Fatou Bensouda pour constituer son dossier d’accusation – ont affirmé que la décision d’acquittement de Laurent Gbagbo consacrait « une impunité totale » pour les crimes perpétrés en Côte d’Ivoire. Mais comme l’a relevé dans un entretien récent une juge de la CPI, Chris Van den Wyngaert, personne n’a nié que des faits très graves aient été commis de part et d’autre dans le contexte de guerre qui a prévalu en Côte d’Ivoire. Simplement, Fatou Bensouda n’a pas apporté la preuve que ces violations graves des droits de l’homme constituaient également des crimes contre l’humanité et que Laurent Gbagbo en était responsable.

Rappelons que pour prouver la commission de crimes contre l’humanité, il faut établir qu’une politique a été mise en place pour attaquer une population civile, de manière systématique et généralisée.

PAR FANNY PIGEAUD

Source : https://www.mediapart.fr/journal/international/020219/laurent-gbagbo-est...

 

 

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Nous avons tous  été confrontés un jour ou l’autre à un fait  choquant qui nécessitait d’être révélé à la face du monde.

Mais  désavantagés par l’absence de moyens de nous exprimer, nous avons fini par abandonner. Or, pesant

soigneusement les mots et en cherchant à trouver la bonne formule, il est possible de régler la majeure partie des

problèmes qui nous rongent.

La voix du peuple est cet espace qui nous faisait défaut. Elle a pour ambition l’information du  grand nombre dans la

dénonciation sans appel de toute dérive de nos responsables politiques congolais, tout bord confondu,  qui poseraient

des actes qui opposent le « mal au bien » du peuple congolais à travers des actions telles :

           -des abus de tout genre ;

           -des injustices vis-à-vis des plus faibles ;

           -des scandales économiques, politiques, judiciaires…

La voix du peuple a aussi pour mission, l’assistance des « sans voix » dans la publication de leurs opinions.

La voix du peuple est pour nous tous donc une arme qui nous permet de nous soulager de nos douleurs longtemps

comprimées, et aussi de faire respecter les droits que nous défendons. Désormais, nous parviendrons,  grâce  à elle, à

atteindre dans leurs tanières, leurs châteaux, leurs bunkers, leurs tours…, les intouchables, les protégés, les

invulnérables.

Enfin, se voulant porteuse des valeurs de vérité, de justice, de paix, de la morale, de la vertu et de l’unité de tous les

enfants du Congo du nord au sud, de l’ouest à l’est, la voix du peuple s’insurge, dans l’impartialité, contre des

agissements s’apparentant à de la propagande, au dénigrement matérialisés par :

           -des propos indélicats ; 

           -du culte de la division ;

           -des accusations affamantes ;

           -des observations désobligeantes ;

           -des contre vérités…

Aussi, au regard de ce qui précède, un article des « sans voix » qui ne respecterait point les dites prescriptions, sera

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BONGO - CHIRAC - SASSOU les principaux acteurs

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