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14 juillet 2019 7 14 /07 /juillet /2019 21:05

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  CONSEIL NATIONAL DU DIALOGUE : L’OPPOSITION DE TSATY MABIALA JUSTIFIE SON ABSENCE LORS DU LANCEMENT OFFICIEL DES ACTIVITÉS

 

 

 

 

 

 

 

 

 
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13 juillet 2019 6 13 /07 /juillet /2019 21:09

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 Congo-Brazzaville : cet accord avec le FMI qui fera date

 

 

 

 

Après plus de deux ans de discussions menées sous les conseils de Matthieu Pigasse, de la banque Lazard et de Dominique Strauss-Khan, le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé jeudi 11 juillet qu'il allait accorder 448,6 millions de dollars sur trois ans au Congo-Brazzaville pour relancer l'économie de ce pays d'Afrique centrale plombée par la chute des prix du pétrole... À condition que la Chine, plus gros créancier de Brazzaville, restructure la dette. Un préalable que Pékin a accepté en se ralliant pour la première fois à une solution du FMI. L'endettement vis-à-vis de la Chine est estimé à deux milliards de dollars. Au Congo, les prêts adossés au pétrole remontent aux années 1970, ils consistent pour le pays a emprunter des milliards de dollars à des sociétés privées pour les rembourser en pétrole.

Le coup de force du FMI

Évidemment, la Chine n'est pas vraiment à l'aise avec cette procédure. Mais le Congo cherche avant tout à se mettre sous la protection du FMI pour éviter un éventuel défaut de paiement. Or Pékin, qui prête à tout-va ces dernières années, garde en tête l'exemple du Venezuela. Sans oublier la situation du Sri Lanka, par exemple, incapable d'honorer ses créances, qui a dû céder à la Chine le contrôle pour 99 ans d'un port en eaux profondes.

En 2014, le Congo riche en pétrole a subi de plein fouet la dégringolade du cours du brut, une chute non anticipée et très brutale liée au même moment au ralentissement chinois. Le contexte politique n'est en outre pas favorable à Brazzaville : aux États-Unis, premier actionnaire du FMI, une quinzaine d'élus ont écrit en août au secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, pour qu'il exerce son influence afin « d'empêcher des programmes » avec les pays trop endettés avec Pékin. » Pour les États-Unis, il est hors de question que le FMI vienne à la rescousse des pays endettés avec Pékin », a expliqué l'une des sources consultées citée par l'Agence France-Presse.

 

Conséquence : « Le Fonds a établi un rapport de force dans une logique de créancier. Il veut être remboursé à la fin du programme et s'assure donc que la dette soit soutenable », selon une source française.

Aujourd'hui pour le FMI, « les autorités congolaises ont redoublé d'efforts en 2018 et en 2019 pour s'attaquer à la crise économique qui les a frappées et aux problèmes de gouvernance qui y sont liés ». Les négociations avaient été ralenties par le fait que les autorités du Congo-Brazzaville avaient caché une partie de la dette publique du pays. Celle-ci s'établissait à près de 120 % du PIB (8,7 milliards de dollars) et non 77 %, selon des révélations à l'époque de Radio France Internationale (RFI).

Ce qui a changé au Congo en deux ans

La dette publique totale a été ramenée en 2018 à 87,8 % du PIB, selon le FMI qui salue les bienfaits de son intervention. « Les autorités congolaises ont redoublé d'efforts en 2018 et en 2019 pour s'attaquer à la crise économique qui les a frappées et aux problèmes de gouvernance qui y sont liés. » L'accord avec le FMI est « une joie que le gouvernement partage avec tous les Congolais », a estimé le Premier ministre Clément Mouamba. « Le plus dur reste à faire : travailler dur pour que nous respections toutes les prescriptions dudit accord », a-t-il ajouté sur la radio nationale.

« C'est une bonne nouvelle. Mais c'est juste le début d'un programme. Il ne faut pas se tromper, ce que l'on nous demande, c'est plus de rigueur, de prudence et de transparence », a estimé de son côté l'opposante Claudine Munari.

 

L'institution a souligné l'amélioration récente de la position budgétaire du pays, le solde du budget étant passé d'un déficit de 7,4 % du PIB en 2017 à un excédent de 6,8 % l'année dernière, une amélioration due à la forte expansion des recettes pétrolières, mais aussi « aux efforts notables dans la maîtrise des dépenses ». En 2017, son PIB divisé par deux a entraîné une explosion de son endettement, détenu pour plus d'un tiers par la Chine.

LIRE aussi Congo : c'est l'état d'urgence économique !

Après une croissance inférieure à 1 % en 2018, une reprise économique est attendue en 2019 qui devrait mener la croissance au-dessus de 5 %, a affirmé le chef de la mission du FMI au Congo, Alex Segura-Ubiergo, dans un communiqué. Cette croissance devrait être portée par une forte expansion de la production pétrolière et une reprise progressive des secteurs agricole, sylvicole et du transport.

Le secteur bancaire reste toutefois vulnérable, a ajouté le représentant du FMI, notant l'accroissement des créances en souffrance qui ont atteint 23 % des prêts à fin décembre 2018, « en partie à cause de l'augmentation des arriérés qui ont dépassé 15 % du PIB en 2018 ». « Il sera essentiel d'adopter un plan crédible accordant une priorité au remboursement des arriérés sociaux, notamment des retraites », a insisté le FMI.

La société civile sur ses gardes

Mais pour la société civile, le principal sujet est ailleurs. C'est celui de la corruption. Dans ce sens, le FMI a suggéré aux autorités « de mettre sur pied la nouvelle Haute Autorité de lutte contre la corruption ».

Un opposant radical très actif depuis Paris sur les réseaux sociaux, Andrea Ngombet, a dénoncé « une prime à la kleptocratie ». L'accord ne mentionne pas un vieux créancier du Congo-Brazzaville, la société Commissimpex, qui réclame 1,2 milliard d'euros intérêts compris pour des travaux publics remontant à 1992. « La mise en œuvre du programme reste exposée à des risques considérables, parmi lesquels la volatilité des prix du pétrole et d'éventuelles difficultés à inscrire l'effort de réforme dans la durée », conclut le FMI. En contrepartie, l'institution sollicite aussi « la transparence de la gestion des ressources publiques, plus particulièrement dans le secteur pétrolier ». Ces dernières années, et sans doute sous la pression du FMI, le Congo a pris des mesures pour renforcer la transparence de son secteur pétrolier. Il publie maintenant un certain nombre de contrats et de rapports d'audit de sa société pétrolière nationale, la SNPC. En juin 2018, en consultation avec le FMI, il a publié un rapport sur la corruption. Le dernier rapport du Congo sur l'Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE), publié en février 2019, contient des informations sur les exportations et les ventes de pétrole en 2016. Mais il met également en évidence de nombreux domaines dans lesquels l'information fait cruellement défaut. Le FMI suggère tout de même aux autorités « de mettre sur pied la nouvelle Haute Autorité de lutte contre la corruption ».

Source https://amp.lepoint.fr/2324352

 

 
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13 juillet 2019 6 13 /07 /juillet /2019 11:13

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   Congo-Brazzaville: LE VIEUX DICTATEUR SANGUINAIRE ET CORROMPU Denis SASSOU NGUESSO se gave au FMI d’un appétit insatiable

 

 

 

 

En ce jour 11 juillet 2019, une mauvaise nouvelle nous est parvenue de Washington aux USA, siège du FMI (Fonds monétaire international). Le Conseil d’administration du FMI a décidé de donner de l’argent de poche au clan Sassou déjà détenteur des 14 000 milliards de francs CFA des générations perdues, dont plus personne ne semble se soucier.


La pacotille de 448,6 millions de dollars sur 3 ans accordée au Congo-Brazzaville à coté de notre dette estimée à 10,7 milliards de dollars n’est là que pour amuser la galerie. L’on se croirait dans un film de science fiction, mais hélas non.


Pendant que la famine nous assaille, le FMI octroie une bourse aux mêmes qui ont mis le Congo-Brazzaville par terre. Et c’est reparti pour un tour comme en l’an 40. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, notre calvaire est loin d’être terminé. C’est Simone VEIL qui écrivait : «Toutes les tragédies que l’on peut imaginer reviennent à une seule et unique tragédie : l’écoulement du temps.» Pour le Congo-Brazzaville rien de neuf et depuis beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Tout ça pour ça comme dirait l’autre. Un seul membre de ce clan mafieux aurait pu débourser cette somme sans se ruiner.


C’est une victoire à la Pyrrhus que vient de remporter le gouvernement congolais ; Une victoire chèrement acquise, au résultat peu réjouissant. Le FMI a privilégié la stabilité de la zone CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) sauvant du même coup notre potentat local. Le manque de liquidité en Euros avec l’arrêt des transactions financières de Western Union de ces derniers jours aurait pu entraîner un chaos au niveau de toute la sous-région. Pragmatiques, les banquiers du FMI ont préféré sauver toute la sous-région et en même temps la brebis galeuse qu’est devenu le Congo-Brazzaville.


Il nous revient de bien analyser que dans ce monde, l’on ne traite qu’avec ceux qui ont une certaine légitimité dans un pays, d’où qu’elle vienne. Même le diable traiterait avec le FMI s’il arrivait à montrer pattes blanches. Tant que cette bande de trafiquants sera au pouvoir, notre horizon restera à jamais bouché par des gros nuages faisant du Congo-Brazzaville le plus grand pollueur de la planète.


Après les accords avec le FMI, Le Congo-Brazzaville retrouve un semblant de crédit, tel une prostitué retrouverait sa virginité. La Banque mondiale, l’Union européenne et la France vont rentrer dans la danse en déversant dans notre pays des sous que nous ne pourrons plus jamais rembourser, hypothéquant ainsi à jamais notre territoire. Notre PIB (produit intérieur brut) c'est-à-dire la richesse que nous générons en une année ne provient pas de notre travail, mais de nos matières premières notamment le pétrole et le bois qui ne sont pas éternelles.


Il y’a lieu de s’interroger sur ces institutions de Bretton Woods, le FMI et la Banque mondiale, qui à l’origine ont été créées au sortir de la Seconde guerre mondiale pour jeter les bases d’une économie mondiale plus stable et plus prospère ; Elles ne perdurent qu’en créant la misère et la désolation afin de mieux jouir à bas coût de nos ressources naturelles. Ces dernières ont été incapables en Afrique d’apporter une assistance technique pour nous aider à bâtir et à maintenir des économies florissantes. C’est un jeu de dupes.


L’Afrique toute entière est pillée au vu et au su de tout le monde sans que personne ne s’en émeuve. Ma plume suinte de l’encre de sang tant la douleur qui m’imprègne est immense et insensible à tous les anti-douleurs. Au lieu de construire des écoles ou des hôpitaux, des bases militaires poussent ça et là contre un ennemi que seuls eux voient. Le notre étant la faim, la malnutrition, les maladies, la mauvaise éducation, etc.


Après la deuxième guerre mondiale, l’Europe a bénéficié des Américains du Plan Marshall et les résultats sont visibles aujourd’hui. La stabilité économique avec la modernisation des infrastructures a conduit à la stabilité politique, laissant loin derrière les relents belliqueux des uns et des autres.


Pour l’Afrique, notamment Francophone, les résolutions du Sommet France-Afrique de la Baule du 20 juin 1990 qui devaient sonner le tocsin du développement de ce continent, ont été un vœu pieux. Un Président français allant jusqu’à dire que «La démocratie était un luxe pour les Africains.» Ce qui est affligeant. Il eut fallu que nous restions à l’âge de la pierre taillée afin de contempler nos bienfaiteurs venus nous apporter la civilisation dont nous eûmes besoin. C’est indigne.


L’échec de la gouvernance au Congo-Brazzaville n’est pas que le nôtre, mais il est aussi celui de tous nos partenaires au développement notamment le FMI en tant pompier-pyromane, la Banque mondiale en tant qu’usurier et la France en tant que proxénète gardant jalousement ses intérêts. Cette dernière avec qui nous avons des liens séculaires ne s’est toujours pas rendue compte qu’au Congo-Brazzaville, il manque de l’eau potable pour la très grande majorité de la population et que l’électricité est une denrée rare. C’est un fait au vu du nombre des milliards de francs CFA volatilisés dans ce pays.


Il est évident que nous vivons dans des mondes différents. Pendant que le commun des mortels parle de fin du mois difficile et d’absence de salaire, les politiciens français se goinfrent aux homards et se saoulent aux grands crus que même leur propre citoyen ne contemple qu’au travers des photos.


La légitimité qui découle de la démocratie permet tous les abus. En l’absence de contre-pouvoirs efficaces dans nos contrées, cela conduit à des régimes dictatoriaux comme au Congo-Brazzaville. Mêmes certaines nations de l’Afrique de l’Ouest habituées à des alternances politiques pacifiques commencent à sombrer dans le totalitarisme.


Qui avait dit que l’Afrique était mal partie ? A mon avis, ce fut un faux départ et il nous revient de remettre nos pieds dans les starting-blocks afin que le vrai départ soit donné.


Le 11 juillet 2019 est encore une date sombre et lugubre qui s’ajoute à notre calendrier de malheur jonché d’événements douloureux. A cette allure même le jour du Seigneur sera un jour de deuil et ce sera le commencement de la fin.


Qu’à cela ne tienne, il nous revient de garder l’espoir car tant qu’il y a la vie, aucune forteresse n’est imprenable.


«L'enfer c'est de s'apercevoir qu'on n'existe pas et de ne pas y consentir.», dixit Simone VEIL.


Le peuple congolais existe, sait ce qu’il veut et c’est là l’essentiel.

 

Patrice Aimé Césaire MIAKASSISSA

 

 
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13 juillet 2019 6 13 /07 /juillet /2019 10:50

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  CONGO BRAZZAVILLE SIGNE UN ACCORD AVEC LE FMI POUR 448,6 MILLIONS DE DOLLARS SUR TROIS ANS

 

 

 

Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé jeudi qu’il allait accorder 448,6 millions de dollars sur trois ans au Congo-Brazzaville pour relancer l‘économie de ce pays d’Afrique centrale plombée par la chute des prix du pétrole, en souhaitant une meilleure “transparence” de ses comptes publics.

“La décision du conseil d’administration autorise le déblocage immédiat de 44,9 millions de dollars au profit de la République du Congo”, indique un communiqué du FMI publié au terme de plus de deux ans de discussions difficiles.

Les négociations avaient été ralenties par le fait que les autorités du Congo-Brazzaville avaient caché une partie de la dette publique du pays. Très classiquement, le programme “d’extension des facilités de crédit” veut aider Brazzaville à “restaurer sa stabilité macro-économique”, en préservant “le caractère soutenable de la dette”, selon le communiqué du FMI. Il s’agit également, selon l’institution financière de Washington, de “jeter les fondations d’une croissance plus forte et plus inclusive”.

Une touche plus locale : le programme “cherche également à améliorer la gouvernance, pour parvenir à plus d’efficacité et de transparence dans la gestion des ressources publiques, spécialement dans le secteur pétrolier”.

En septembre 2017, une enquête d’une ONG, Public Eye, avait fait fait état d’affaires de corruption et de détournement de fonds présumés dans la gestion des ressources pétrolières. L’enquête pointait la responsabilité présumée de proches du président Denis Sassou Nguesso, qui cumule 35 ans au pouvoir.

Le programme du FMI fera l’objet d’une évaluation tous les six mois, précise le FMI.

Ouf de soulagement

Le FMI avait passé dès 2017 un accord avec le Gabon voisin, frappé comme le Congo-Brazzaville par la chute des prix du pétrole à partir de 2014.

En pleine négociation, il avait été révélé en juillet 2017 que le Congo-Brazzaville cachait une partie de sa dette. Celle-ci s‘établissait à près de 120 % du PIB (8,7 milliards de dollars) et non 77 %, selon des révélations à l‘époque de Radio France Internationale (RFI).

Autre singularité des négociations : la Chine détient un tiers de la dette externe du Congo-Brazzaville, soit environ 2 milliards de dollars, selon des sources consultées par l’AFP en avril.

“Pour les Etats-Unis, il est hors de question que le FMI vienne à la rescousse des pays endettés avec Pékin”, avait expliqué l’une des sources consultées alors par l’AFP.

“C’est un ouf de soulagement, mais ce n’est pas une victoire. Le FMI va devenir plus regardant”, a réagi à Brazzaville Léon Mayeko, économiste à l’université Marien Ngouabi.

“Ce qu’il faut craindre, c’est peut-être la réduction des dépenses dans les secteurs comme la santé et l’éducation”, a ajouté l’enseignant chercheur.

AFP

FÉLICITATION AU TANDEM GAGNANT: FMI- ACTIVISTES CONGOLAIS.


Oui chers compatriotes,hier 11 juillet 2019 à la lueur vespérale, les ouailles du pouvoir dictatorial sans avoir lu le contenu du deal ou de l'accord avaient festoyé en pavoisant toute la nuit, mais dont curieusement le réveil s'est avéré lourd ,triste , morose et douloureux ; car ils sont arrivés à voir à l'évidence que, le ciel venait de s'assombrir de plus belle en préparant dans un avenir très proche,une tempête sociale.

Aux activistes congolais de tous les bords,toutes vos prières ,toutes vos initiatives et entreprises n'étaient pas tombées sur une terre aride ou sur les oreilles des sourds,mais au contraire les échos de façon sournoise dans ce nouveau monde numérisé avaient effectivement atteint correctement leurs cibles , et un bon usage avait été fait de la somme de toutes les informations que vous aviez distillées au FMI, qui on a tenu compte et en faire bon usage, en ayant toujours son tableau de bord déontologique comme boussole.

Bravos au FMI qui pour se débarrasser de cet encombrant dossier du Congo Brazzaville, vient d'assommer un coup fatal à cette dictature congolaise où la fuite des frères PIGASSE et du truculent DSK étaient déjà promontoire,et le ciel vient de s'assombrir de nouveau sur le territoire congolais laissant dans le désarroi les thuriféraires de l'oyocratie qui craignent dans les jours à venir d'une tempête sociale .

Car que représente 262 milliards soit 87 milliards/an versable en 3 ans pour un pays qui:

1)-a 5300 milliards de dette extérieure?

2)-a 3479 milliards de dette intérieure ?

3)- a 1434 milliards de dette gagée ?

4)-a 202 milliards à verser annuellement à la Chine en 3 ans au terme de l'accord de rééchelonnent de sa dette?

5)- a 56 milliards à payer chaque mois pour les salaires ?

6)- a à peine 118 milliards annuels de gains fiscaux!!!

7)- a tous les ressources rentières et pétrolières hypothéquées ?

Mais qui curieusement en faillite totale depuis des lustres, avec des recettes fiscales estimées à 4 milliards/ mois mais qui arrive à payer les salaires par noyau!!!

Et le FMI n'est pas né de la dernière pluie , et la malice et la roublardise dans la finance n'est pas pas une exclusivité du PCT,d'où tel est prit qui croyait prendre en se voyant recevoir à la figure ce clash qui a raisonné comme un vrai fiasco.
Alors félicitation au tandem FMI- activistes congolais.

WAIT AND SEE IN GOD WE BELIEVE B'SE THE PEOPLE ALWAYS WIN.

 

 
LE FMI accepte d'accorder un nouveau prêt au Congo Brazzaville

La dette du pays d’Afrique centrale, dont l’économie est plombée par la chute des prix du pétrole, est évaluée à 120 % de son produit intérieur brut.

Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé, jeudi 11 juillet, qu’il allait accorder 448,6 millions de dollars (398 millions d’euros) sur trois ans au Congo-Brazzaville pour relancer l’économie de ce pays d’Afrique centrale plombée par la chute des prix du pétrole, en souhaitant une meilleure « transparence » de ses comptes publics.

« La décision du conseil d’administration autorise le déblocage immédiat de 44,9 millions de dollars au profit de la République du Congo », indique un communiqué du FMI publié au terme de plus de deux ans de discussions difficiles.

Les négociations avaient été ralenties par le fait que les autorités du Congo-Brazzaville avaient caché une partie de la dette publique du pays. Autre difficulté et autre singularité : la Chine détient un tiers de la dette externe, selon des spécialistes.

Très classiquement, le programme « d’extension des facilités de crédit »veut aider Brazzaville à « restaurer sa stabilité macro-économique », en préservant « le caractère soutenable de la dette », selon le communiqué du FMI. Il s’agit également, selon l’institution financière de Washington, de « jeter les fondations d’une croissance plus forte et plus inclusive ».

Une touche plus locale : le programme « cherche également à améliorer la gouvernance, pour parvenir à plus d’efficacité et de transparence dans la gestion des ressources publiques, spécialement dans le secteur pétrolier ».

« Amnésie institutionnelle »

En septembre 2017, une enquête d’une ONG, Public Eye, avait fait état d’affaires de corruption et de détournement de fonds présumés dans la gestion des ressources pétrolières. L’enquête pointait la responsabilité présumée de proches du président Denis Sassou-Nguesso, qui cumule trente-cinq ans au pouvoir.

En offrant son soutien à un pays dont les dirigeants sont soupçonnés de malversations à grande échelle, l’institution internationale prend des risques. « La décision du FMI d’accorder un autre plan de sauvetage à la République du Congo est un cas préoccupant d’amnésie institutionnelle et sape la nouvelle campagne du Fonds contre la corruption », a aussitôt dénoncé Natasha White de l’ONG Global Witness. « Au cours de la seule année écoulée, nous avons signalé des cas de corruption dans le secteur pétrolier du pays, davantage de dette cachée et de blanchiment d’argent allégué par des membres de la famille présidentielle », rappelle-t-elle dans un communiqué.

En pleine négociation, il avait été révélé en juillet 2017 que le Congo-Brazzaville cachait une partie de sa dette. Celle-ci s’établissait à près de 120 % du PIB (8,7 milliards de dollars) et non 77 %, selon des révélations à l’époque de Radio France internationale (RFI).

Autre singularité des négociations : la Chine détient un tiers de la dette externe du Congo-Brazzaville, soit environ 2 milliards de dollars, selon des sources consultées par l’AFP en avril.

« Pour les Etats-Unis, il est hors de question que le FMI vienne à la rescousse des pays endettés avec Pékin », avait expliqué l’une des sources consultées alors par l’AFP.

« C’est un ouf de soulagement, mais ce n’est pas une victoire. Le FMI va devenir plus regardant », a réagi à Brazzaville Léon Mayeko, économiste à l’université Marien Ngouabi. « Ce qu’il faut craindre, c’est peut-être la réduction des dépenses dans les secteurs comme la santé et l’éducation », a ajouté l’enseignant-chercheur.

Le programme du FMI fera l’objet d’une évaluation tous les six mois, précise l’institution de Bretton Woods.

Source :  https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/07/12/le-fmi-accepte-d-accorder-un-nouveau-pret-au-congo-brazzaville_5488513_3212.html

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7 juillet 2019 7 07 /07 /juillet /2019 17:28

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   CAMEROUN: comment la Suisse a poussé le président Paul Biya vers la sortie

 

 

 

Paul Biya et son épouse Chantal ont décollé de l'aéroport de Genève-Cointrin vendredi 5 juillet à 12 h 30. Ils étaient arrivés sur les bords du lac Léman le dimanche 23 juin au soir, et souhaitaient séjourner plusieurs semaines à l'hôtel Intercontinental, où ils réservent habituellement un étage entier. Mais voilà, rien ne s'est déroulé comme prévu. Des opposants politiques n'ont pas cessé de perturber leur séjour. Et les membres du service de sécurité du président Biya se sont montrés si violents vis-à-vis d'un journaliste de la radio suisse que la justice genevoise a condamné six d'entre eux à de la prison avec sursis…

Alors qu'une nouvelle manifestation était prévue le samedi 6 juillet, Berne a vivement encouragé cet hôte étranger un peu trop encombrant à écourter son séjour. En termes diplomatiques, le porte-parole du Département fédéral (ministère) des Affaires étrangères (DFAE) explique à La Tribune de Genève : « Le DFAE a connaissance de ce départ. Il n'a pas été absent de ce débat durant les derniers jours. »

Des gardes du corps plutôt violents

L'agression d'un journaliste de la radio suisse francophone a sans doute été la goutte d'eau de trop. Alors qu'il filmait des manifestants camerounais venus, devant le palace, conspuer Paul Biya, une dizaine de gardes du corps l'ont immobilisé, jetant au sol ses lunettes et les écrasant. Ils lui ont arraché son sac contenant son matériel professionnel, son porte-monnaie et son smartphone. Il a fallu plusieurs heures de négociations pour que le journaliste puisse récupérer ses affaires. Le rédacteur, qui souffre d'hématomes et de contusions, a aussitôt porté plainte contre X pour agression. De son côté, Reporters sans frontières déplore que deux policiers suisses, qui assistaient à la scène, « ne soient pas intervenus immédiatement pour empêcher de tels agissements de se produire ».

Le ministère suisse des Affaires étrangères a convoqué l'ambassadeur camerounais à Berne pour lui rappelait que « de tels incidents étaient inacceptables et que la liberté de la presse est protégée et devait être respectée ». De son côté, la justice genevoise a arrêté six membres du service de sécurité de Paul Biya. Quatre des gros bras ont écopé de quatre mois de prison avec sursis. Les deux autres de trois mois avec sursis.
 
Sympathie pour les opposants

Le samedi 29 juin, une manifestation sur la place des Nations (à quelques pas de l'hôtel Intercontinental) réunissait quelque 250 opposants au président Biya. La police, en usant de la manière forte, avec lances à eau et gaz lacrymogènes, a provoqué l'indignation de la presse suisse. Dans ce pays où tous les partis politiques gouvernent ensemble, du Parti socialiste à l'extrême droite, les régimes autoritaires, comme celui de Paul Biya, au pouvoir depuis 37 ans, ne rencontrent guère d'adhésion. En revanche, les opposants peuvent compter sur le soutien d'une grande partie de la population. Comme le rappelle le ministère des Affaires étrangères (dirigé par l'italophone Ignacio Cassis), la Confédération, pays démocratique, ne peut guère empêcher à des opposants de manifester.

Mais l'Intercontinental risque de perdre l'un de ses meilleurs clients. Depuis son arrivée au pouvoir, Paul Biya aurait séjourné, selon l'Organized Crime and Corruption Reporting Project, pas moins de quatre ans et demi dans ce palace. Y laissant une facture de 182 millions de dollars ! Très échaudé, le président camerounais ne devrait pas y remettre les pieds avant longtemps. Imaginons que d'autres militants politiques, prenant modèle sur les opposants camerounais, s'amusent à leur tour à perturber les séjours de chefs d'État sur les bords du lac ? Cela pourrait créer à l'avenir quelques soucis aux hôteliers genevois.

 
 
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3 juillet 2019 3 03 /07 /juillet /2019 13:07

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   Congo-Brazzaville L’heure du choix : Le changement dans la continuité par une élection ou faire table-rase du passé par une transition !

 

 

 

Nous vous remercions pour l’attention que vous avez accordée à travers la lecture de la lettre adressée au peuple congolais, publiée il y’a un mois. Cela est la preuve que votre volonté et votre détermination à voir l’émergence d’un sursaut patriotique et citoyen qui permettrait d’affronter les enjeux majeurs de notre société sur le plan national, sous régional et mondial est sans faille et à la hauteur des ambitions collectives des congolais.

Notre peuple souffre et nous ne le dirons jamais assez. Les auteurs et artisans de cette débâcle sont connus. Si la faillite totale de notre pays venait uniquement de la chute du prix du baril de pétrole comme certains esprits étroits essayent de le vendre aux congolais, les plus grands producteurs de pétrole en Afrique comme le Nigeria, l’Angola seraient logés à la même enseigne que le Congo.

Malheureusement, la banqueroute dont nous payons aujourd’hui le prix est d’abord le fruit d’une défaillance dans le choix des hommes, dans la complaisance, dans la lutte contre la corruption et le vol généralisé, dans le déficit permanent de leadership de M. Sassou Nguesso Denis et aussi dans l’incapacité, l’arrogance et la carence managériale des dirigeants de ce système agonisant qui peine à fixer les priorités pour le développement du pays.

Ce pouvoir qui a axé toute sa stratégie dans un management pathogène qui cherche avant tout à asseoir une relation de subordination entre lui et le peuple, a donc tout misé sur une politique d’intimidation basée sur la volonté de priver le peuple des moyens rudimentaires de subsistance afin de l’empêcher à cogiter sur son avenir, à penser développement mais l’obliger à se concentrer exclusivement sur sa survie.

Être incapable de décider, c’est être inapte au management. Si M. Sassou Nguesso Denis qui avait affirmé à mi-mandat qu’il voulait d’un gouvernement efficace, soit à ce jour incapable de faire ce qu’il avait décidé en son âme et conscience, c’est simplement parce qu’il n’a plus la lucidité et la marge de manœuvre suffisante pour le faire. Alors le devoir de tout patriote c’est d’aider notre pays à se débarrasser de ses enfants les plus turbulents qui l’empêchent de grandir.

Il est important de rappeler que les patriotes ne luttent pas seulement contre M. Sassou Nguesso Denis, mais également contre les monstres qu’il a créés et qui hantent le sommeil de tous les congolais. Aujourd’hui, comme il arrive très souvent dans les films d’horreur, le génie maléfique éprouve des pires difficultés à apprivoiser les monstres qu’il a créés. C’est donc ce système malfaisant qui broie les congolais qui doit être la cible de toutes les filles et de tous les fils de ce pays, qui militent pour le changement et l’alternance.

C’est donc pendant ce moment décisif et de vérité que doivent intervenir les dignes filles et fils du pays. Eux seuls ont suffisamment de recul pour éveiller les consciences citoyennes dans le seul but d’arrêter cette machine infernale pilotée par les semeurs de division, éternels thuriféraires de la haine et fossoyeurs de la démocratie. Pour nous, cette prise de conscience doit se construire dans le temps pour qu’elle soit pérenne, et non, dépendre des aléas de l’immédiat, source de tous les fanatismes possibles.

La démocratie a des exigences, pour lesquelles, seul le peuple détient la légitimité. Un de ces principes durement acquis le 15 mars 1992, a été interrompu brutalement.

Après le deuil de la démocratie, est venue l’heure de la réflexion, de l’introspection individuelle et collective, pour jeter les bases d’un avenir plus radieux. Affirmer son attachement à la patrie n’est plus une doléance mais une exigence impérieuse car la démocratie n’est pas seulement le vote mais aussi et surtout le droit au débat.

C’est pour fermer la porte aux rapines, refuser l’enterrement de nos libertés et freiner les ardeurs de ceux qui sont habités par la compulsion obsessionnelle du coup d’état permanent, que tous les citoyens, responsables politiques, femmes et hommes doivent faire le choix entre : le changement dans la continuité avec les mêmes, ou faire table-rase du passé à travers une transition.

Le lundi 27 juillet 2015, quand feu André Obami Itou, président du Sénat et président du présidium des travaux du dialogue de Sibiti a transmis les conclusions du dialogue au chef de l’Etat en exercice, M. Denis Sassou Nguesso, ce dernier a promis d’en faire bon usage.

Malheureusement, quatre (4) ans après cette galéjade, aucune des décisions sérieuses prises sans contrainte à Sibiti par les émissaires de M. Sassou Nguesso Denis, n’a été respectée.

Pour rappel, outre quelques enfumages, les représentants de M Sassou Nguesso Denis à Sibiti avaient décidé de : faire de la CONEL un organe indépendant, de revoir le découpage électoral, d’instaurer une carte d’électeur biométrique, de réviser et non dépoussiérer les listes électorales sur la base d’un recensement administratif spécial, d’instaurer la transparence électorale, d’étudier le principe du plafonnement des budgets des campagnes électorales …. A cette date, rien de cela n’a été fait !

Alors, pourquoi convoquer le peuple aux urnes ? 

Bien sûr, les partis et mouvements politiques dits de l’opposition trouveront toujours le moyen d’affirmer qu’ils ont vocation à participer aux élections parcequ’ils ont été créés pour aller à la conquête du pouvoir. Mais soyons réalistes. Tout aussi important soit-il de respecter le choix de ces partis mais aussi celui de la constitution, aucune élection ne peut être validée dans le contexte actuel.

Aller aux élections dans les conditions dictées par le pouvoir c’est rabaissé la démocratie au rang d’un simple artifice de peu d’importance qui donne l’occasion de devenir intouchable. L’opposition actuelle est trop abstraite et atone pour servir de fondement à un véritable changement de paradigme politique dans notre pays.

Boycotter diront certains, c’est faire le jeu du pouvoir. Cela est exact ! Alors, c’est à ceux qui se considèrent comme véritables rivaux du pouvoir de créer les conditions d’un rapport de force qui permettra de changer la donne sur le terrain et de créer le big bang nécessaire pour la transformation en profondeur de notre pays.

On peut comprendre que la nullité du pouvoir actuel donne espoir à tous les aventuriers et amateurs de devenir hommes politiques voire candidats à l’élection présidentielle. Mais sans audience réelle sur le terrain, sans avoir de représentants sur toute l’étendue du territoire, se déclarer candidat à une élection aussi factice, c’est simplement vouloir avoir des financements pour améliorer son train de vie ou encore servir de cheval de troie pour un candidat qui n’a pas le courage de se mettre en première ligne.

Il ne suffit pas d’être courageux et de jouer les « Kiriku » sur les réseaux sociaux pour prétendre diriger un pays. Pour être Président de la République, il faut en avoir l’étoffe, la carrure et un peu d’expérience professionnelle.

La mainmise du pouvoir sur cette mascarade alimentée par des procédures truquées et des électeurs invisibles, fait de la participation à ce scrutin insincère une véritable légitimation du pouvoir actuel. Aucun démocrate digne de ce nom ne peut se lancer dans cette opération honteuse qui ne sert qu’à accompagner M. Sassou Nguesso Denis dans son désir congénital de prendre le peuple en otage jusqu’à la fin de ses jours.

Le Congo notre pays est très malade. Il ne vit aujourd’hui que grâce aux milliards planqués dans les cimetières, les maisons individuelles et à l’étranger par ceux qui crient aux voleurs, à la lutte anti-corruption et aux antivaleurs afin de détourner l’attention du peuple et de distraire la communauté internationale. Si nous ne prenons pas garde, nous arriverons à moyen terme, à des situations ingérables.

Il est évident que n’importe quel Président qui sera désigné suite à ce simulacre de scrutin aura des pires difficultés à diriger ce pays. Ce n’est donc pas l’aide attendue du FMI qui permettra au Congo de trouver les solutions aux problèmes qui minent notre pays et qui lui permettra de sortir de la panade.

Alors, quelle fierté de diriger ce « no man’s land », cette terre hostile qu’est devenue le Congo, peuplée de femmes et d’hommes qui ne peuvent même pas se soigner, se vêtir ou manger à leur faim ?  Le pouvoir pour le pouvoir, les honneurs et les paillettes sans fin, le lait et le miel pour une minorité et la misère et la pauvreté pour la majorité du peuple ; voilà le menu que nous proposent ceux qui veulent participer à la messe de requiem des libertés en 2021.

Tout cela pour dire aux Congolais que cette comédie fallacieuse planifiée par le pouvoir en 2021 n’apportera ni  solutions, ni le bonheur aux congolais.

A contrario, les congolais qui ont été dépossédés de leur légitimité ne redeviendront propriétaires à part entière d’un Etat resté une promesse et d’une Nation construite autour de sa diversité et dans une concorde nationale valorisante et donc respectueuse, que s’ils s’engagent à braver l’interdit et à accepter une hyper exigence envers eux-mêmes, dans les luttes à venir. La confiance est un état d’esprit d’abord individuel, puis collectif dans l’intérêt du vivre ensemble, tant malmené depuis le retour au pouvoir de M. Sassou Nguesso Denis.

Il nous faut donc refuser d’être des naïfs heureux et vaincre la peur dans le seul but de nous forger un caractère d’acier et ne plus céder aux sirènes de la facilité et la médiocrité. Aucune société humaine ne s’est construite sans sacrifice, cela doit être rappelé en permanence. Nous ne faisons là que notre devoir de responsable des patriotes.

Comme nous l’avons toujours répété, seule une concertation nationale inclusive dans l’immédiat ou en 2021 permettra à l’ensemble des congolais de sceller un accord qui pourrait déboucher sur une transition pacifique et démocratique.

Cette période transitoire qui est la suite logique d’un processus démocratique de transformation de la réalité, est l’unique solution pour un débouché socio politique viable, pour un Congo Brazzaville moderne, donc rigoureux à défendre les principes de droits impartiaux et des méthodes draconiennes de gestion privée et publique.

Comme toutes les réformes menées de l’intérieur par des patriotes dotés du sens de responsabilité, le chemin vers une période de transition sera pavé de mauvaises intentions et de secousses de forte ampleur. Hélas, sans rupture totale avec les pratiques actuelles, les manipulateurs narcissiques habituels trouveront toujours sur leur route des ignares prêts à entraver les modifications en profondeur de notre société, simplement parcequ’ils ont peur de perdre leurs privilèges.

Néanmoins, nous avons la conviction qu’une transition pacifique et démocratique durant laquelle tous les acteurs auront pour objectif de promouvoir une société plus juste, transparente, réconciliée et inclusive, permettra de conduire notre pays vers une véritable démocratie, c’est-à-dire vers un engagement croissant des citoyens dans la vie publique ; ce qui permettra in fine de réinventer un modèle de gouvernance plus inclusif et plus participatif. Nous avons donc l’obligation de sortir notre pays de la torpeur et l’immobilisme dans lequels les dirigeants actuels l’ont fait sombrer.

A l’heure des nanotechnologies et de l’intelligence artificielle, il est suicidaire de laisser passer des trains chargés d’espoirs, d’opportunités et de progrès, sous le prétexte que seul compte l’avenir de son ethnie.

Le pays ne peut pas se permettre un tel luxe qui ne coïncide pas vraiment avec la volonté de rupture réclamée par la population, qui est déterminée à se faire entendre et à imposer un modèle de société qui correspond au monde moderne d’aujourd’hui.

Un seul mot TRANSITION, une seule exigence TRAVAIL COLLECTIF.

Ensemble, pour un Congo uni, libre et prospère. Plus jamais sans nous. Que Dieu bénisse le Congo.

Laurent DZABA

Président du Mouvement Panafricain et Citoyen « Bougeons-Nous » 

 
 
 
 
 
 
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3 juillet 2019 3 03 /07 /juillet /2019 12:48

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   Congo-Brazzaville  Présidentielle 2021 : Escroquerie et naïveté politique

 

 

 

Les éveilleurs de conscience dénoncent le comportement de trahison des idéaux de la démocratie par certaines personnalités tant nationales que des diasporas qui déclarent à gauche et à droite des candidatures à l’élection présidentielle de 2021.

Nous ne pouvons accepter que certains congolais se déclarent « candidat » à l’élection présidentielle de 2021 alors que la crise au Congo est très profonde et toutes les conditions d’une élection libre, démocratique ne peuvent être réunies  d’ici 2021.

Pour cela, s’il y’a une élection présidentielle en 2021, il faut que les conditions ci-dessous soient réunies :

 – La restauration de l’Etat de droit à travers la décrispation de la situation politique et le respect des libertés publiques, 

– La libération de tous les prisonniers politiques,

– Un dialogue national inclusif qui doit apporter des esquisses de solutions,

– Une mise en place d’une bonne gouvernance électorale,

– Un nouveau recensement d’identité et utilisation des cartes biométriques,

– Une refonte du fichier électoral, c’est-à-dire le nettoyage du corps électoral qui comporte des données erronées,

– Une Commission électorale indépendante dirigée par une autorité indépendante et compétente mais consensuelle non pas par Mr Henri BOUKA qui est en même temps président de la cour suprême et président de la commission Nationale Electorale indépendante (CNEI),

– Une mise en place effective de la gouvernance administrative et territoriale,

– La résolution définitive de la crise du Pool.

Dans le cas contraire, il nous faut une TRANSITION  pacifique et démocratique qui nous permettra de sortir le pays de la situation chaotique politique, économique, éducative, sportive, sociale et morale que le PCT de Mr Sassou Nguesso Denis et ses alliés ont plongé le pays. Le Congo sera confronté même après une signature avec le FMI à des mesures d’ajustement structurel de l’organisme préteur avec une ingérence financière en attendant que la confiance des agents économiques revienne.

« Le rôle de la TRANSITION sera de rassembler toutes les forces vives du pays, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, pour faire l’autopsie du pays, trouver et appliquer les remèdes qui s’imposent afin de poser des bases solides pour une véritable union nationale et une gestion rationnelle de toutes les ressources du pays. Outre ces aspects primordiaux, la période de TRANSITION devrait aussi permettre d’organiser une opération nationale de ramassage d’armes de guerre, de réorganiser la justice et de reformer notre force publique afin qu’elle devienne réellement et définitivement républicaine.

Après cette TRANSITION, chacun pourra alors, sur la base de son projet de société, présenter au peuple les ambitions qu’il nourrit pour le décollage économique du pays. Le pouvoir reviendra alors au peuple de choisir qui il voudra. On ne peut pas être plus clair et plus ambitieux pour le développement de notre pays. »

Nous disons au peuple congolais que d’ici 2021 beaucoup de faux prophètes de la politique au Congo à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays apparaitront et se porteront candidats pour accompagner Mr Sassou Nguesso Denis dans un trafic d’élection présidentielle pour son deuxième holdup électoral moyennant quelques.

Les éveilleurs de conscience ne ménageront aucun effort pour dénoncer le comportement belliqueux, opportuniste et de malhonnêteté intellectuelle concernant certains de nos compatriotes à l’intérieur.

Les marchands de l’illusion ou faux prophètes de la politique du ventre vont sortir au fur et mesure avant l’année 2021 de leur tanière pour une pseudo élection présidentielle.

Peuple congolais, faisons attention à nos compatriotes caméléons et  marchands de l’illusion politique pour notre pays. Actuellement nous avons besoin de toutes les femmes et tous les hommes intègres, d’expériences réelles pour assurer et donner de l’espoir à tout un pays.

Comme le disait HENRI JEANSON « Un bon escroc est un farceur ironique qui se joue de la distraction, de l’impertinence, de la naïveté ou de la nervosité de ses contemporains »

Steven Matondo

Contributeur à l’éveil des Consciences Citoyennes

 
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3 juillet 2019 3 03 /07 /juillet /2019 12:37

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  Congo-Brazzaville : La ministre Destinée Doukaga et le Colonel King Obami Itou fils se regarderaient-ils en chiens de faïence ?

 

 

 

Depuis quelques jours, un audio affole les réseaux sociaux. Audio qui reproduit in extenso  un entretien houleux entre la ministre Destinée Doukaga et le DGPN adjoint,  le  Colonel King Obami Itou fils. Tout est parti d’une fin de non-recevoir d’une  demande de sécurisation des lieux qui abritent le ministère de la jeunesse et de l’instruction civique, adressée par  Madame le Ministre à la direction générale de la police nationale. Comme s’il existait un climat d’animosité entre la ministre Doukaga et le Colonel Obami Itou,  la mèche de la discorde a ainsi été allumée.

À Brazzaville, cet échange violent entre les deux personnalités reste diversement interprété.

Selon certaines sources, le Colonel King Obami Itou fils aurait tenu des propos discourtois à l’endroit d’une ministre de la République.  » D’autant que la courtoisie exige qu’un subalterne  soigne sa tenue de langage quand il s’adresse à une autorité de la République. Le Colonel King Obami Itou a-t-il fait montre d’un esprit grégaire ou d’une courtoisie exemplaire pendant son entretien avec la ministre de la jeunesse et de  l’instruction civique? S’interrogent certains internautes.

De l’avis des proches du colonel Obami Itou, il y a manifestement un « parallélisme de forme et un vice de procédure ».  L’administration, soutiennent-ils,  fonctionne par écrit et non par téléphone.  Et de poursuivre, si le courrier de Madame le ministre avait reçu une fin de non-recevoir, alors elle devrait en principe s’adresser directement à son collègue ministre de l’intérieur Raymond Zéphirin Mboulou, qui, en retour, devrait instruire ses services, notamment la Direction générale de la police. Bien plus, la procédure administrative voudrait que madame le ministre Destinée Doukaga écrive  directement au ministre Mboulou. De plus, les administrés, dans l’exercice de leurs fonctions (sauf cas de force majeure) doivent être téléphonés pendant  des heures de service, et non à la nuit tombée,   s’indigne une source qui a requis  l’anonymat.

Après avoir écouté cet audio qui fait la une de l’actualité nationale, on a l’impression que ces deux autorités ont, jadis, eu maille à partir. « Peu importe son âge, son grade, les gens doivent respecter celle qui a été nommée par le Président de la République: Madame Destinée Doukaga. Qu’est-ce que la couleur ethnique à avoir dans ce débat ? Tous les fils à papa sont-ils tous des arrivistes? Dire ainsi signifie mettre en cause les efforts fournis  par ces enfants qui ont travaillé d’arrache-pied pour arriver là où ils sont aujourd’hui. Peut-être que certaines personnes ne le savent pas: Le Colonel King Obami Itou fils n’est pas un arriviste. C’est un valeureux cadre qui a un parcours civil et militaire brillant. Quelqu’un qui a été major de sa promotion à Saint Cyr peut-il être médiocre ou arriviste? Ayons au moins du respect à l’endroit de ceux-là qui ont étudié ?, rétorque un des anciens enfants de troupes.

Rappelons que si le droit administratif était enseigné dans toutes les administrations publiques, ce spectacle désolant ne devrait pas se produire. Le conseiller juridique et administratif de madame le ministre Destinée Doukaga n’a-t-il pas induit  son chef hiérarchique en erreur ? Pourquoi Madame le ministre ne s’est-elle rapprochée de son conseiller juridique et administratif avant de passer son appel téléphonique ? Deux  questions majeures  méritent  d’être posées à cet égard : Comment est-ce qu’une conversation dite privée entre ces  autorités de la République, peut-elle, sans coup férir, se  retrouver sur les réseaux sociaux ? Cet acte exprimant le manque de maturité de  certaines  de nos autorités n’est-il aussi à l’origine de la descente aux enfers des administrations publiques congolaises?

Celmond KOUMBA

 
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26 juin 2019 3 26 /06 /juin /2019 21:50

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  Congo-Brazzaville: GESTE DE DÉSESPOIR, COMPLOT OU NAÏVETÉ DE LA DIASPORA ?

 

 

 

Au niveau de la diaspora, la semaine qui vient de s’écouler était riche en rebondissement et en information qui détermineront la nature même du combat que chacun de nous veut mener pour aboutir à l’émergence de notre pays. L’information la plus importante étant l’annonce de la candidature prochaine de monsieur Andréa NGOMBET à la future élection présidentielle de 2021. Il est tout à fait normal pour un congolais de vouloir se présenter à une telle élection afin de solliciter les suffrages du peuple congolais, mais ici plusieurs interrogations traversent ma tête eu égard au profil de ce candidat et de ses soutiens clairement affichés qui sont connus pour être de ceux qui n’ont jamais reconnus les institutions de la république du Congo. Pour quoi donc ce virage à 180% aujourd’hui lorsqu’en sait qu’au niveau de Brazzaville, rien n’a changé, les choses sont restées comme telles ?

Ce n’est donc pas tant, l’annonce de cette participation qui est l’objet principal de mon intervention. Je réagis ici par rapport à l’enthousiasme de certains de mes compatriotes de la diaspora qui se comportent en véritable girouette. Ceux qui comme Guy MAFIMBA, Sadio MOREL KANTE et certains hybrides politiques « distributeurs des titres de meilleurs opposants » , ont toujours dit que Denis Sassou NGUESSO n’était pas Président de la République, ceux qui n’ont jamais reconnu les institutions de la république du Congo, ceux qui ont traité certains politiciens de girouette pour avoir reconnu la victoire du président Denis Sassou NGUESSO  à la présidentielle du 20 mars 2016, ceux qui ont toujours dit que le président Denis Sassou NGUESSO ne peut pas organiser les élections et les perdre, ceux qui ont toujours exigé la révision des listes électorales comme un préalable à une participation aux élections, ceux qui ont dit hier qu’en allant aux législatives de juillet 2017, l’opposition dite parlementaire accompagnait le régime de Brazzaville, trouvent aujourd’hui des prétextes pour  justifier une candidature d’une personne venant de la diaspora.

Cette attitude ne date malheureusement pas d’aujourd’hui dans notre diaspora. Déjà en 2015, les faiseurs d’opinions de la diaspora disaient qu’il fallait que l’opposition boycotte la présidentielle de 2016 puisque  que la messe était dite d’avance et que le président Denis Sassou NGUESSO n’allait pas organiser l’élection pour la perdre. Mais quelques mois plus tard,  après l’entrée en lisse du général Jean Marie Michel MOKOKO, le discours avait changé, la participation à cette élection était devenue l’occasion d’obtenir une alternance. Il fallait un général (MOKOKO) pour  faire partir un autre général (Sassou Nguesso).Avec le général Jean Marie MOKOKO, tout était réuni pour que le pouvoir change de camp même si l’élection était organisée par les hommes et femmes nommés par le président sortant.

Je me rappelle de ma rencontre avec les indignés 242 au mois de décembre 2015 au Café Nord de la gare du Nord ici à Paris. Ce jour là j’ai failli être giflé par OUMBALOCKO parce que je défendais l’idée d’une participation à cette élection. Heureusement pour moi que NITOU Roland était la pour calmer certains de ses hommes qui s’apprêtaient à me porter main. J’ai été traité de corrompu, de traître et de tous les noms d’oiseaux. Et pourtant, après je les ai vus soutenir activement le général MOKOKO pendant la campagne présidentielle.

Si le Congo n’est pas régi par la constitution du 25 octobre 2015, sur quelle base cette candidature va se baser ? Si le Congo n’a pas de président de la République, qui décidera de la tenue de ladite élection présidentielle ? Comment aujourd’hui Guy MAFIMBA peut –il soutenir une candidature à une élection présidentielle alors que rien n’est fait en amont : Pas de recensement, pas de révision de la commission électorale indépendante. Qu’en est-il de la libération des prisonniers politiques qui était une revendication qui conditionnait tout processus politique ? C’est tragique de n’avoir pas ou plus de mémoire.

Certes, chacun est libre de faire ce qu’il veut me diriez-vous, mais la vie politique devrait être guidée par des convictions et de la  constance.

S’il faut ici louer dans une certaine mesure le courage politique d’Andréa GOMBET pour la prise de cet acte décisif, il est aussi de notre devoir d’exiger un peu de modération à ceux qui veulent déjà se constituer porte-parole et qui pensent nous faire avaler une démarche plus que contestable et critiquable.

Aujourd’hui, dans les conditions actuelles, qui peut penser renverser la table et faire obtenir une alternance démocratique dans notre pays ?

Si en 2016 où nous avions des candidats comme Jean Marie Michel MOKOKO, Parfait KOLELAS et OKOMBI SALISSA, l’opposition n’a pu accéder à la magistrature suprême, combien à plus forte raison maintenant que l’opposition à perdu ses repères devenant ainsi l’ombre d’elle même.

Certes, il y a un manque d’autorité morale et d’un leadership politique très clairement affirmé et assumé au sein des forces de l’opposition congolaise ,mais cela ne devrait pas pousser certains compatriotes à prendre la situation du pays à la légère, d’exceller dans le zèle et de prendre de décisions politiques fantaisistes.

Je ne parviens pas à comprendre ce basculement venant de la part de ceux qui ont tiré hier à boulet rouge sur d’autres compatriotes de la diaspora au seul motif que ceux -ci avait pris l’option de reconnaître le pouvoir de Brazzaville. Lorsqu’au mois de novembre 2018 ,nous avions pensé nécessaire de vouloir rencontrer le président de la République alors de passage à Paris afin de lui remettre un cahier de charges dans lequel nous proposions des solutions pouvant permettre à notre pays d’aller vers un dialogue national inclusif, nous étions pris à partie par ceux -là qui soutiennent une pseudo candidature virtuelle aujourd’hui. Ils conditionnaient tout dialogue avec le pouvoir de Brazzaville à la libération des prisonniers politiques. On est finalement dans un tour de cochon et face à des loustics politiques.

Et pourtant, aujourd’hui tout le monde va à l’affut et avance masqué pour rencontrer les responsables politiques du parti au pouvoir. On déroule le tapis rouge aux membres du PCT et certains membres de la diaspora sont reçus avec honneur par, Rodolphe ADADA, l’ambassadeur du Congo en France, ça devient normal. Voilà ce que nous sommes, des hypocrites. Quitte là que je m’y mette, si ce n’est pas moi tout ce que font les autres font est mauvais. C’est le principe de notre diaspora depuis toujours.

En tout et pour tout dire, je ne crois pas à cette démarche et je pense très sincèrement qu’elle s’inscrit beaucoup plus dans l’approche d’une stratégie médiatique que dans une réelle présentation à la présidentielle de 2021. Nous sommes beaucoup plus dans le cadre d’une vraie fausse candidature qui ne pourra avoir gain de cause que si elle est soutenue par le pouvoir en place à Brazzaville. J’espère que l’avenir me contredira et si c’est le cas j’apporterai mon soutien à cette candidature qui sous sa forme donne un message de renouvellement de la classe politique.

Il n’est possible à un certain niveau d’engagement politique de soutenir des petits comités occultes aux ambitions pas claires, des actions souterraines ponctuées de considérations insidieuses. Dans la quête d’un Congo de demain, nous ne pouvons naviguer dans de tels méandres et accepter un tel lifting politique

Je sais que le politiquement correct a des frontières fluctuantes, et nous aurions tort de construire à partir de ce qui était détestable avant hier pour que cela soit toléré, honoré et présenté comme le chemin à suivre pour aboutir à une alternance dans notre pays.

Il ne nous reste d’autre chance et option de salut que de ne  plus nous mentir à nous-mêmes. En somme, Nous sommes dans ce qui apparaît  comme un Bric-à-brac et il n’y a rien de nouveau sous le soleil.

Fait à Paris le 23 juin 2019

Henri Blaise NZONZA

Président de la Nouvelle Dynamique du Congo

 
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24 juin 2019 1 24 /06 /juin /2019 21:13

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 Congo-Brazzaville : Andréa NGOMBET, un avatar surgit de nulle part.

 

 

 

C’est la transformation du bien en mal et l’on ne peut incarner l’espoir après le mensonge. C’est tout simplement une question de morale politique.


Le célèbre « théâtre de chez nous », cette émission télévisée à laquelle tous les politiciens font allégeance à monsieur Sassou continue son show. La seule chose à retenir dans tout ce tintamarre, c’est le manque de dignité de certains politiciens congolais tenaillés par la précarité alimentaire.


L’appel de Buenos Aires n’aura finalement été qu’un pétard mouillé censé nous divertir. Encore un peu de répit pour ce gouvernement congolais à l’approche des échéances cruciales avec le FMI (Fonds mondial international). Il faut bien occuper les esprits et tourner la tête ailleurs avec des annonces fantaisistes de candidatures à l’élection présidentielle de 2021 de tous ceux qui hier et même avant-hier fustigeaient et traitaient d’illégal à juste titre le régime militaire du Congo-Brazzaville.


A ce rythme, nous ne pouvons que louer le positionnement clair de Guy Brice Parfait Kolélas et de Pascal Tsaty Mabiala qui très tôt avaient rejoint le bal des faux culs. Leurs militants savaient dès le départ à quoi s’en tenir. La trahison a toujours existé en politique comme le mariage est la première cause de divorce. Mais en l’espèce, ils ont assumé.


Trustant les plateaux de télévision et de radio en répétant inlassablement le même discours tel un perroquet, l’on avait fini par croire qu’il disait la vérité et était convaincu de ses propos. Que nenni. Ce n’était que de la malice doublée d’une perfidie. Tout homme a un prix et celui payé pour débusquer cet aventurier apprenti politicien de la diaspora est celui de la trahison, du parjure. Le parjure comme le mensonge, ce crime pour lequel l’on ne se relève plus jamais en politique chez les Anglo-saxons.


Du slogan #SASSOUFIT l’on passe à #SASSOUNOUSUFFIT et c’est là le comble. Fermons le ban.


Plus personne ne va croire celui qui hier était présenté par certains comme un jeune homme précoce et brillant en politique. Mais tout ceci s’est révélé n’être qu'un véritable canular monté de toutes pièces par des officines dissidentes du PCT (Parti congolais du travail). La marionnette de paille n’a pas fait long feu et s’est consumée à la première tentation.


Un peu d’histoire contemporaine pour dire que les Blancs en Afrique du Sud ont régné pendant plus de trois siècles en pratiquant la ségrégation raciale, l’une de ces politiques qui vous prive de votre identité sur la terre de vos ancêtres. Nelson Mandela a passé 27 ans en prison. Mais en aucun cas l’idéal du peuple noir Sud-Africain d’une nation arc en ciel ne s’était compromis par des arrangements de boutiquiers sans lendemain. Seul un dialogue franc et sincère avait permis la naissance d’une nation bien qu’imparfaite permettant à tout citoyen de s’exprimer librement : « One man, one vote ».


Nelson Mandela ne fut jamais abandonné par les siens qui ne négocièrent aucun poste, ne furent aucune compromission avec le pouvoir blanc. Il resta le Chef moral de ce combat qui conduisit à des premières élections libres et transparentes dans ce pays. Grand seigneur, il ne fit qu’un mandat présidentiel afin de signifier qu’il y a une vie après la Présidence.


Comme dans tout projet, il y a beaucoup d’acteurs, mais il n’y a qu’un seul Chef. Et pour l’instant au Congo-Brazzaville, le Chef moral, ce leader sur qui est focalisée notre attention reste et demeure Jean-Marie Michel Mokoko.


L’histoire bégaie et se répète souvent au Congo. Après les présidents Fulbert Youlou, Massamba-Débat, Marien Ngouabi, voilà que les mêmes veulent trahir Mokoko. Tous les prétextes sont bons pour arriver à leur fin. Le Président Fulbert Youlou avait dit que « l’on allait applaudir un fou », nous y sommes. Et ensuite il rajouta que ces pseudo marxistes-léninistes n’étaient guidés que par l’appât du gain facile et leur confort matériel ; Nous y sommes encore. Seules la « Petite Suisse » et « l’émergence pour 2025 » tardent à pointer leur bout de nez.

 

Tel un aveugle, il nous demande de le suivre. Mais nous ne voulons pas perdre notre temps avec lui. Celui qui nous a tous menti depuis fort longtemps se pare d’habits blancs tel un gourou et pointe sur nous son doigt vengeur tel un belliqueux. Cette attitude agressive montre que l’homme est prêt à tout pour arriver à ses fins, assouvir ses désirs fanatiques et messianiques.


Calmement, la tête sur les épaules, le regard lucide, nous disons NON à ce doigt qui nous méprise. L’appel de Buenos Aires est l’appel de la trahison. Faire de la politique c’est choisir son camp. Le nôtre est celui du peuple congolais, de nombreux d’entre vous qui aspirent à vivre dans un pays libre et démocratique. Notre combat politique est celui de la restauration de la démocratie dans ce petit État pétrolier devenu l’une des pires dictatures du XXIème siècle.

 

 

Toutes ces voix légitimes mais silencieuses devant ce cirque ne présagent rien de bon à défaut d’une connivence.


Notre combat sera long, semé d’embûches, mais nous vaincrons car ce qui importe pour nous c’est le bien être du peuple congolais et non les épiphénomènes de déclaration de candidatures des félons et traîtres à notre cause.


Nos actes d’aujourd’hui conditionnent nos vies de demain. Il est de notre devoir de tenir bon à nos convictions et de les assumer. Le traître vivra avec sa traîtrise toute sa vie. Il incarnera aux yeux du monde ce qu’il y a de plus malsain, la suspicion. Tout ce qu’il fera ou dira sera sujet à caution. Plus aucun de ses faits et gestes ne sera pris ni considéré à sa juste valeur.


C’est la fable de Jean de La Fontaine de « la Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Bœuf » qui illustre bien cette triste histoire.


Mais le bœuf n’était pas celui que l’on croyait.

 

Patrice Aimé Césaire MIAKASSISSA

 
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La Voix Du Peuple

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Mais  désavantagés par l’absence de moyens de nous exprimer, nous avons fini par abandonner. Or, pesant

soigneusement les mots et en cherchant à trouver la bonne formule, il est possible de régler la majeure partie des

problèmes qui nous rongent.

La voix du peuple est cet espace qui nous faisait défaut. Elle a pour ambition l’information du  grand nombre dans la

dénonciation sans appel de toute dérive de nos responsables politiques congolais, tout bord confondu,  qui poseraient

des actes qui opposent le « mal au bien » du peuple congolais à travers des actions telles :

           -des abus de tout genre ;

           -des injustices vis-à-vis des plus faibles ;

           -des scandales économiques, politiques, judiciaires…

La voix du peuple a aussi pour mission, l’assistance des « sans voix » dans la publication de leurs opinions.

La voix du peuple est pour nous tous donc une arme qui nous permet de nous soulager de nos douleurs longtemps

comprimées, et aussi de faire respecter les droits que nous défendons. Désormais, nous parviendrons,  grâce  à elle, à

atteindre dans leurs tanières, leurs châteaux, leurs bunkers, leurs tours…, les intouchables, les protégés, les

invulnérables.

Enfin, se voulant porteuse des valeurs de vérité, de justice, de paix, de la morale, de la vertu et de l’unité de tous les

enfants du Congo du nord au sud, de l’ouest à l’est, la voix du peuple s’insurge, dans l’impartialité, contre des

agissements s’apparentant à de la propagande, au dénigrement matérialisés par :

           -des propos indélicats ; 

           -du culte de la division ;

           -des accusations affamantes ;

           -des observations désobligeantes ;

           -des contre vérités…

Aussi, au regard de ce qui précède, un article des « sans voix » qui ne respecterait point les dites prescriptions, sera

purement et simplement écarté.

email2.gifNous contacter :

dpeuplelavoix@yahoo.fr  

 

 

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  Le symbole de la liberté

  

         Non à la dictature

    

   

   

 

      L' INCORRUPTIBLE       

     Légende d'Afrique

  

  

 

       La colombe de la paix et de l'esperance

        

 

 

 

         Non à l' omerta

   

 

 

BONGO - CHIRAC - SASSOU les principaux acteurs

du coup d' Etat sanglant du 5 Juin 1997 au Congo Brazzaville

   

   

 

 

 

  Pour une Jusitce transparente et équitable

  

 

     

 

   

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  undefinedAu pillage des richesses en Afrique

 

 

    Capture

     Kwame NKRUMAH

   

 

        Emery Patrice LUMUMBA

   

 

  Alphonse MASSAMBA - DEBAT

          

 

  

        Marien NGOUABI

       

 

        Cardinal Emile Biayenda

  

             Thomas SANKARA

  

          drapeau des états unis

       Martin Luther KING

  

 

    

   

 

       Mahatma GANDHI

   

 

         Nelson MANDELA

    

 

          John Fitzgerlald KENNEDY  

    

 

       

 

   Pour une alternance démocrtique au Congo

     

     à la santé des Biens mal acquis  

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                              drapeau france

    

                          Le TonTon

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           Un grand et un petit

   

 

 

         

                   Non à la chasse à l' homme

        

 

     

      

 

        

 

                

   

 

     

 

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               La métamorphose

      

 

           

            La tour de contrôle

      

 

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         billet 500 euros

           portefeuille dollard

        

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        Aux massacres

        

 

            

         Des jeunes patriotes Ivoiriens tombés sous les bales

        

 

   Bombardement  de la résidence de Laurent GBAGBO

                          

       Des hélicoptères ont bombardé la résidence de Laurent Gbagbo.

 

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     Le  chemin  d' avenir, le chemin sans issue

                  

            

 

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      L'eau une denrée rare à Brazzaville, pourtant vitale

      

 

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                          Le fleuve Congo

        

     Le bord du fleuve Congo à Brazzaville pourtant les habitants manquent cruellement l' eau potable

         

 

       

 

                    

 

        arton42-100x29

 

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        Leparisien

 

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         butin azuréen

 

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        Révélations effarantes de John Perkins ancien assassin économique

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