Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
15 septembre 2019 7 15 /09 /septembre /2019 08:11

undefined 

  carteanime.gifCouvertureCouverture 

 

 
 
 

 

CONGO BRAZZAVILLE : LA CONVOCATION QUI A FAILLI PERTURBER LE VOYAGE PARISIEN   DU VIEUX DICTATEUR SANGUINAIRE ET CORROMPU Denis SASSOU NGUESSO

 

 

 

 

 
Partager cet article
Repost0
12 septembre 2019 4 12 /09 /septembre /2019 19:25

undefined 

  carteanime.gifCouvertureCouverture 

 

 
 
 

 

CONGO BRAZZAVILLE :   LE GENERAL Jean Marie Michel MOKOKO UN CAILLOU DANS LA CHAUSSURE DU VIEUX DICTATEUR SANGUINAIRE ET CORROMPU Denis SASSOU NGUESSO

 

 

 

 

Convoqué par le président français à Paris le 3 septembre dernier, Sassou était dans ses petits souliers. Une visite officielle, dit-on, mais absente de l’agenda de l’Elysée, à l’inverse de celle de Faustin-Archange Touadéra, président de la Centrafrique, reçue deux jours plus tard. De source bien informée, la visite s’est transformée en une leçon sur les droits de l’homme, et pour cause ! En quittant son royaume, Sassou, à l’insu de son plein gré, avait embarqué dans ses bagages un prisonnier très encombrant répondant au nom de Jean Marie Mokoko. De fait, le monarque, qui voulait présenter l’ancien chef d’état-major général de l’armée congolaise comme un vulgaire prisonnier de droit commun, a fini, malgré lui, par en faire un grand martyr de la lutte des Congolais contre son système. Jean Marie Mokoko, le prisonnier le plus célèbre du Congo dont la victoire à la présidentielle en avril 2016 a été volée s’est, contre toute attente, invité au menu des discussions entre Emmanuel Macron et Sassou. Au grand désarroi du potentat.

 

L’autocrate, aurait donc été sévèrement sermonné à ce sujet. Connu pour sa promptitude à exhiber ses muscles quand il s’agit de mater ses opposants, le vieux dictateur se serait fait tout petit face à un homme plus jeune que son fils, et qui n’était même pas âgé de deux ans quand il prenait le pouvoir au Congo. La menace est à peine voilée : « Je lui ai parlé de Jean-Marie Michel Mokoko et d’autres personnes en lui disant qu’on attendait de sa part des actes…Je le lui ai dit avec fermeté et je pense que le président de la République lui dira la même chose », a déclaré Jean-Yves Le Drian. En langage d’initiés, ça, c’est pour faire diplomatiquement correct, pour ne pas froisser un vieil ami malléable qui a rendu d’énormes services à la France au détriment de son propre pays.  Mais aussi diplomatique soit le message, Sassou, le préfet de comptoir colonial de la France au Congo-Brazzaville, réinstallé au pouvoir en 1997 par Jacques Chirac, se sait sous la menace. Surtout par ces temps de vaches maigres quand, après avoir saigné à blanc la trésorerie du pays avec force détournements, il n’ignore pas qu’il a plus que jamais besoin d’un soutien extérieur, y compris pour se protéger contre son propre clan mbochi, lequel n’entend guère valider son plan de succession monarchique.

 

Mais le Néron, qui doit sans doute crier au fond de lui à la trahison et à l’ingratitude de ses protecteurs qu’il a servis loyalement toute sa vie durant, sait que cette mise en garde ne saurait rester sans suite. Soit il s’exécute, et dans ce cas il sauve la face. Soit, il continue à faire le dos rond et, dans cette hypothèse, il connaît les risques : Laurent Gbagbo en son temps l’avait appris à ses dépens.

 

Quoiqu’il en soit, il reste que le soufflet administré au dictateur congolais par les autorités françaises n’est pas sans susciter des interrogations. La France, qui a cautionné en 2015 le viol de la constitution, laquelle interdisait à Sassou de briguer un énième mandat, cette même France qui a fermé les yeux sur le hold-up électoral de Sassou, se contentant d’un simple communiqué sur l’irrégularité du scrutin pour dire : « dont acte »,  c’est cette même France qui tance aujourd’hui celui qui, emporté dans sa folie meurtrière pour imposer son hold-up électoral, a torturé et jeté des opposants en prison, mis la région du Pool à feu et à sang, le tout, après avoir conduit le pays en faillite. Pourquoi maintenant, et pas avant ?   Les déboires de la CEMAC, lesquels portent préjudice aux intérêts français dans la région, et « l’infréquentabilité » croissante du personnage peut-être.

 

Pour autant, la France n’ignore pas les méthodes de celui qu’il porte à bout de bras depuis plus de trois décennies en matière de répression et d’exécution de ses opposants. Quand il ne les tue pas dans l’immédiat à la kalach ou par incendie, le dictateur procède par l’élimination à petit feu. Marcel Ntsourou, Blaise Adoua, Yves Motando, Emmanuel Avoukou, Augustin KALLA KALLA torturé jusqu'à ce que la mort s'en suive, la liste est longue. Tous des anciens compagnons, disparus dans des conditions plus que suspectes parce que devenus très gênants.

 

En tout cas, avec ces déclarations fracassantes de Jean-Yves Le Drian et le rappel à l’ordre d’Emmanuel Macron sur le cas des prisonniers politiques, Jean Marie Mokoko est passé de l’ombre à la lumière. Maintenant que tout le monde a les yeux braqués sur le prisonnier le plus célèbre du Congo, il est à craindre que la vie de ce dernier n’ait été mise en danger.

 

En effet, bien malin qui prédira quel sort le dictateur réserve à ce prisonnier politique très encombrant qu’Emmanuel Macron vient de désigner, malgré lui, comme son candidat à sa succession. Les Congolais, qui connaissent bien les mœurs du tyran disent d’ores et déjà qu’il y a péril en la demeure. A moins que la France qui nous l’a imposé ne s’en mêle. Si elle veut vraiment la libération des prisonniers politiques, elle peut l’obtenir sans délai.

 

Jean Claude Itoua

 

 
Partager cet article
Repost0
6 septembre 2019 5 06 /09 /septembre /2019 19:11

undefined 

  carteanime.gifCouvertureCouverture 

 

 
 
 

 

FRANCE - CONGO BRAZZAVILLE JUSTICE : OUVERTURE DU PROCÈS OPPOSANT Bienvenu MABILEMONO A Bernard SQUARCINI LE VENDREDI 20 SEPTEMBRE A 13H30 AU TGI DE PARIS SITUÉ A LA PORTE DE CLICHY

 

 

Bernard SQUARCINI

 

VOUS ÊTES CONVIÉS À ASSISTER À L'OUVERTURE DU PROCÈS OPPOSANT BIENVENU MABILEMONO À BERNARD SQUARCINI, 

LE VENDREDI 20 SEPTEMBRE 2019 À 13H30, AU TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE PARIS, SITUE À LA PORTE DE CLICHY (À PROXIMITÉ DU BOULEVARD PÉRIPHÉRIQUE).

 

POUR RAPPEL, BERNARD SQUARCINI ET BRUNO SUSINI SONT CEUX-LÀ MÊMES QUI SONT À L'ORIGINE DES ACCUSATIONS SUR LE PRÉTENDU COUP D'ÉTAT DU GENERAL JEAN-MARIE MICHEL MOKOKO.

 

CE PROCÈS SERA UN GRAND MOMENT DE VÉRITÉ À NE PAS MANQUER.

 

CORDIALEMENT

 

 
Partager cet article
Repost0
6 septembre 2019 5 06 /09 /septembre /2019 17:08
LE PND EST MORT, VIVE LE PND

Par  Patrick Eric MAMPOUYA

L’image de Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas Ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, sourire jusqu’aux oreilles, brandissant devant les caméras de télévision un volumineux parchemin, fruit d’un travail épuisant et laborieux dans lequel était répertorié le chronogramme du Plan National de Développement (PND) 2018-2022 le 7 juillet 2018 est désormais à classer aux oubliettes.

Sous l’autorité du Premier ministre, chef du gouvernement, Clément Mouamba, le Conseil de cabinet avait validé le 6 juillet 2018, le Plan National de Développement (PND) 2018-2022.

Cette « fille à papa », (fille de l’ancien ministre des Finances Edouard Ebouka-Babakas) avait pourtant la détermination et surtout les compétences requises pour faire progresser le Congo. Elle doit se rendre compte maintenant que le travail qu’on lui avait demandé était voué à l’échec. Avec courage et abnégation elle a fait un travail qui quelques mois après, va finir dans la poubelle..

Un CV en béton armé avec une expérience avérée.

Jugé plutôt vous-même. Après avoir étudié la finance à Paris, elle rentre au Congo et travaille dans plusieurs institutions financières, dont la Banque internationale du Congo et la Commission bancaire de l’Afrique centrale (2001-2011). Elle est par la suite membre du Conseil national du crédit, du Comité monétaire et financier national et du Comité de stabilité financière en Afrique centrale. Plus tard, elle est nommée directrice générale des institutions financières nationales auprès du ministère de l’Économie, des finances, du budget et du portefeuille public.

QU’EST-CE QUI N’A DONC PAS FONCTIONNÉ ? C’est la question que chacun pourrait justement se poser.

La soumission a un individu qui a une mauvaise vision plutôt qu’à une éthique, des valeurs et des normes mondialement admises dans son domaine de compétence. Voilà où conduit la dévotion pour un homme plutôt que pour son pays.

C’est hélas le mauvais choix que font beaucoup d’intellectuels et d’experts congolais qui se retrouvent aujourd’hui dans l’impasse en cherchant à expliquer l’inexplicable car au lieu de défendre les normes qu’ils connaissent pourtant bien et l’éthique de leurs compétences, ils se rangent derrières la vision alambiqué et tordu d’un individu.

C’en est donc fini de tous les programmes tordus élaborés depuis des années par des spécialistes sans éthiques qui devaient sortir notre pays du sous développement et de la pauvreté. La municipalisation accélérée, la Nouvelle espérance, la marche vers le développement, émergence en 2025, ect…, tous ces projets sont à oublier ou à enfermer à double tour dans un placard. PLACE AUX 48 MESURES DU FMI. Car disons le clairement même la diversification de l’économie dépend désormais de ces 48 mesures.

C’en est fini de notre pseudo souveraineté et de notre indépendance factice. Tous ces bons mots n’existent que sur le papier et dans les discours vaseux des défenseurs du régime. Aujourd’hui plus qu’hier, notre pays a besoin non seulement des 48 mesures exigés par le FMI mais aussi des partenaires au développement qui sont déjà au chevet de notre pays dans quasiment tous les domaines de notre vie quotidienne bien avant ue la crise de gouvernance ne devienne aigüe..

Notre pays se trouve actuellement dans le cas de figure d’un chef de famille qui ne peut pas nourrir ses enfants et encore moins les soigner. Car même pour faire manger nos enfants à l’école primaire, nous avons besoin des boites de sardines généreusement offert par les Japonais et le Programme Alimentaire Mondiale (PAM) dans les cantines scolaires.

Si ces 48 mesures sont mises en œuvre, elles peuvent permettre de réussir le Plan National de Développement (PND) bien qu’il soit déjà trop tard pour les délais. Ce PND a besoin des financements de la Banque Mondiale (BM) et d’autres bailleurs de fonds multilatéraux / bilatéraux. Le Congo reste débiteur de quelques pays et du club de Paris par conséquent, les financements de ces pays se feront sous forme de dons à commencer par les 135 millions d’euros de la France… voilà comment l’aide au développement se finance, par les aides et les dons !

LES AIDES ET LES DONS NE SONT PAS SI GRATUITS QUE ÇA

Attention aux dons, à la culture de la gratuité qui sape les efforts de ceux qui poussent au travail et à l’effort. La gratuité est, en économie, un concept qui recouvre le fait qu’un bien ou un service peut être obtenu sans aucune contrepartie apparente, en particulier pécuniaire. La notion de gratuité est souvent galvaudée puisque, dans la réalité, rien n’est tout à fait gratuit : dans la plupart des cas, il est nécessaire que quelqu’un assume le coût, et, même lorsque ce n’est pas le cas, il existe au moins un coût d’opportunité (différence entre la valeur du bien obtenu et celle du bien le plus intéressant auquel on renonce par le simple fait d’accepter le bien gratuit).

La gratuité n’est pas à encourager dans notre pays car elle pousse à l’oisiveté et à la paresse.

Quand bien même ces solidarités transversales ou ces us et coutumes étaient nécessaires et obligatoires dans nos communautés réduites à quelques individus, elles deviennent dévastatrices dans nos mégalopoles modernes. Si hier encore un membre de la communauté pouvait se permettre de faire des bébés et laissé la collectivité les prendre en charge, aujourd’hui ce n’est plus possible même s’il est vrai que la venue d’un bébé est encore perçu dans notre société comme un don divin.

Le don et la gratuité sont perçus comme un dû même au plus haut sommet de l’état. Plus aucun projet d’envergure local ou national ne se conçoit sans le concours de la communauté internationale ou des partenaires au développement. Les autorités et même les ministres passent beaucoup trop à chercher des partenaires et donc des aides qu’à trouver des solutions internes pour leurs projet

Le dernier coup de sang de notre président en ait l’illustration parfaite, furieux de ne pas avoir reçu d’argent de la communauté internationale pour son projet alambiqué du fonds bleu, il menace et s’adonne à un chantage grotesque et ignoble. Non Monsieur le Président, le don n’est pas un dû, le don n’est pas une obligation.

Patrick Eric Mampouya

 

 

​​​​​​​

undefined 

  carteanime.gifCouvertureCouverture 

 

 
 
 

 

CONGO BRAZZAVILLE :   

 

 

 

 

 
Partager cet article
Repost0
5 septembre 2019 4 05 /09 /septembre /2019 21:16

undefined 

  carteanime.gifCouvertureCouverture 

 

 
 
 

 

CONGO BRAZZAVILLE :   RÉACTION DE Monsieur DIFUA DISSA NGÔ YA MUMPALA SUITE A LA DÉCLARATION DE L'OPPOSITION CONGOLAISE DU 31 Août 2019

 

 

 



J'ai reçu sur mon téléphone la déclaration de l'opposition Congolaise datée du 31 août 2019, que je viens de lire.
Permettez-moi de vous dire avant toute chose que j'ai beaucoup de respect pour vous, je salue votre courage ainsi que vos convictions politiques à cause desquels vous aviez été relevée de vos fonctions de ministre, renonçant ainsi aux délices du pouvoir pour l'intérêt général.

A ce titre, vous comptez parmi les rares acteurs politiques Congolais crédibles.

Au sujet de votre déclaration, je vais aller droit au but pour vous dire que c'est du déjà entendu, c'est encore un discours de plus. Vous étiez une proche collaboratrice du Président Pascal LISSOUBA, pour cela vous savez mieux que la plupart d'entre nous que ce ne sont pas les phrases qui l'ont fait partir du pouvoir, mais plutôt une action musclée avec un coup d'État sanglant parfaitement planifié et mis en oeuvre par la France sous l'autorité de Jacques CHIRAC en sa qualité de parrain de la France-Afrique, l'organisation criminelle la plus destructive en Afrique.

Ce fléau aussi redoutable sinon pire, que le nazisme, l'apartheid ou le djihadisme dont le géniteur est Charles De GAULE continue à sévir sur le continent noir par l'entremise des ses instruments d'oppression et d'exploitation que sont:
l'armée Française; Elf Congo métamorphosé en Total; Bolloré; Radio France Internationale (RFI) et les régimes totalitaires.

Ces instruments ont pour mission d'assurer les intérêts de la France à tout prix. Souvenez-vous du niveau de violence de la guerre du 05 juin 1997 et de celle du Pool; évaluez le niveau de dégradation actuelle des conditions de vie des Congolais, en dépit des masses d'argent mal gérées par le pouvoir en place, et aucun dirigeant Français n'émet la moindre critique.

C'est pour dire que la vie des Congolais ne compte pas face aux intérêts de la France.

Pendant qu'au Congo Brazzaville la crise est aussi grave qu'en République Démocratique du Congo, avec une actualité aussi abondante sur des questions importantes relevant de:
-scandales financiers;
-l'élection présidentielle qui pointe à l'horizon dont le pouvoir ne dit rien au sujet de la gouvernance électorale;
-la galère: des retraités; des étudiants; des élèves qui s'entassent à plus de deux cents par classe du cycle primaire au lycée;
-des fonctionnaires dont les avancements d'un échelon à un autre sont bloqués depuis;
-des concerts aux casseroles de ceux qui revendiquent un droit légitime etc...
la radio RFI préfère consacrer l'essentiel de son temps imparti au journal Afrique aux frasques sexuelles d'un vice gouverneur du Bas Congo. C'est de la diversion!

Un adage Lingala dit: <<Soki omoni ndoki belela>>, ce qui signifie littéralement: si tu as vu le sorcier, crie! autrement dit, tire sur la sonnette d'alarme!

Ce qui plombe l'action politique de l'opposition Congolaise, c'est le fait de ménager ceux-là même qui sont à l'origine de nos malheurs, c'est à dire la France et tous ses dirigeants: de Charles De GAULE à Emmanuel MACRON en passant par MITTERRAND, CHIRAC, SARKOZY et HOLLANDE, la gauche et la droite confondues.

 

Le sort du Congo a été scellé à l'Élysée depuis des lustres. On peut encore se souvenir du discours de François HOLLANDE, lors du sommet de la francophonie du 24 novembre 1994 à Dakar et qui mettait en garde les chefs d'États qui modifient la constitution de leur pays pour convenance personnelle.

Malheureusement cette mise en garde n'avait duré que le temps d'un feu de paille, puisque pendant le référendum de 2015, tout l'espoir du peuple Congolais s'était vu brisé par le rétropédalage du Président Français au nom des intérêts de la France.

Voilà ce qui a permis à Denis SASSOU-NGUESSO de se maintenir au pouvoir par la brutalité des armes.

En République Démocratique du Congo (RDC), ce qui a mis un terme au règne de KABILA, ce ne sont pas les mots. Ce sont les pressions de la communauté internationale, c'est à dire: de la France, de l'Union Européenne, des États Unis d'Amérique (USA) et même du Vatican. Pourtant KABILA disposait bien de tous les moyens nécessaires et d'une armée fidèle acquise à sa cause pour matter son peuple, mais la mobilisation de la communauté internationale a suffi à le faire partir.

Au Burkina Faso, au moment fort de la crise politique, François HOLLANDE avait adressé une lettre à Blaise COMPAORE pour lui demander de quitter le pouvoir.

En Afrique du Sud sous l' apartheid, MANDELA n'était pas sorti de prison au moyen de la force des armes, mais plutôt à la faveur des pressions de la communauté internationale.

C'est pour dire qu'il faudrait prendre à témoin l'Union Européenne en tête l'Angleterre et l'Allemagne ainsi que les États Unies d'Amérique, le Canada et le Vatican afin de requérir leur intervention au sujet de l'oppression dont est victime le Congo de la part de la France. Seules ces grandes puissances pourraient infléchir la position de la France.

Au moment où je vous écris, monsieur SASSOU-NGUESSO est en France chez le Maître MACRON et c'est un petit ministre de la coopération, Jean Ives Le DRIAN qui l'ordonne de libérer le général MOKOKO, c'est humiliant! Comment voulez-vous que les choses puissent bouger au Congo?

Contrairement à ce que vous prétendez, moi j'affirme que la communauté internationale qui est représenté par les puissances que je viens de citer plus haut ne peut pas être trompée par nos dirigeants sur les réalités de notre pays.

Celle-ci est mieux informée que vous et moi sur tous nos problèmes. Parce qu'elle a une longueur d'avance séculaire sur nous en terme de développement, elle connait toutes nos difficultés, nos potentialités ainsi que nos limites, pour nous avoir étudié.

Comment expliquez-vous le fait qu'elle connaisse mieux que vous et moi la position géographique de toutes nos ressources minières et naturelles. La communauté internationale est pour les pays africains un peu comme ce que Dieu est pour les croyants c'est à dire: celui qui connait nos besoins avant même de les lui exprimer.

A propos du minimum de sensibilité patriotique qui doit nous habiter, il faut savoir que ce principe ne peut pas habiter certains Congolais qui ne savent même pas ce qu'est la patrie.

Le virus, l'infection qui rongent le Congo auxquels vous faites allusion, c'est la France et la fièvre c'est le pouvoir en place. C'est la France qu'il faut mettre en cause en premier.

Ainsi, pour soigner le Congo, il faudrait absolument s'affranchir de la tutelle Française, parce qu'au 21ème siècle, il n'y a rien de plus ridicule pour un pays comme la France qui nous exploite depuis des siècles que de continuer à dépendre économiquement d'un si petit pays comme le Congo.

Comment les pays comme le Portugal, l'Angleterre, l'Allemagne etc...qui n'ont plus d'emprise sur leurs anciennes colonies parviennent-ils à maintenir leur développement?
Que la France fasse école auprès de ces derniers!

Le 03 Septembre 2019
DIFUA DISSA
NGÔ YA MUMPALA.

 
Partager cet article
Repost0
4 septembre 2019 3 04 /09 /septembre /2019 19:42

undefined 

  carteanime.gifCouvertureCouverture 

 

 
 
 

 

CONGO BRAZZAVILLE :   PARIS « ATTEND DES ACTES » DU PRÉSIDENT LE VIEUX DICTATEUR SANGUINAIRE ET CORROMPU Denis SASSOU NGUESSO SASSOU ENVERS UN OPPOSANT EMPRISONNÉ

 

 

 

La France «attend des actes» du président congolais Denis Sassou Nguesso envers son opposant Jean-Marie Michel Mokoko, incarcéré depuis mi-2016 et condamné à 20 ans de prison, a annoncé mardi le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.

« Je lui ai parlé de Jean-Marie Michel Mokoko et d’autres personnes en lui disant qu’on attendait de sa part des actes », a déclaré Jean-Yves Le Drian devant l’Association de la presse diplomatique, à l’issue d’une rencontre à Paris avec le président congolais de 76 ans, dont 35 à la tête de l’Etat. « Je le lui ai dit avec fermeté et je pense que le président de la République lui dira la même chose », a ajouté le chef de la diplomatie française.

Denis Sassou Nguesso a eu son premier entretien bilatéral avec son homologue français Emmanuel Macron, lors d’un déjeuner de travail portant notamment sur la protection de la forêt et de la biodiversité du bassin du Congo, selon la présidence. Lors de ce premier tête-à-tête, le Congo a réitéré son soutien à l’Initiative pour la forêt de l’Afrique centrale (CAFI), un partenariat lancé en 2015 par la Norvège. Doté d’environ 60 millions d’euros, ce partenariat vise à aider six pays de la région (RDC, Gabon, Congo, Cameroun, Centrafrique et Guinée Equatoriale) qui abritent la deuxième plus grande forêt tropicale du monde après l’Amazonie. En échange d’une aide financière, le Congo s’est engagé à mettre en place un plan de protection de la forêt, de la biodiversité et des tourbières, ont indiqué la présidence française et un responsable congolais.

Greenpeace a sonné l’alarme la semaine dernière, réclamant des mesures contre les milliers de feux recensés en Angola et RDC depuis le 21 août. Greenpeace a demandé en juillet «l’annulation de tous les blocs pétroliers dans la forêt humide de la République du Congo». Les tourbières de cette forêt humide stockent 30,6 milliards de tonnes de carbone, soit trois fois la production mondiale annuelle de CO2, selon l’ONG, qui s’appuie sur des recherches de l’Université de Leeds. Selon Greenpeace, le Congo Brazzaville a ouvert à des appels d’offre d’exploration des blocs onshore situés dans la région de la Cuvette centrale congolaise, dont certains recouvrent totalement ou partiellement ces zones de tourbières et non leur périphérie comme l’affirme le président Sassou Nguesso.

La dernière visite à l’Elysée du président congolais remonte à mai 2018, comme représentant de l’Union africaine (UA) pour la Libye à une réunion internationale sur la crise libyenne. Au pouvoir depuis 1979 au Congo – à l’exception d’une parenthèse de cinq années qu’il a refermée par un coup d’Etat -, Denis Sassou Nguesso, a été réélu en 2016 lors d’un scrutin dénoncé par l’opposition. Cette dernière a réclamé samedi à Brazzaville la libération de deux anciens candidats à la présidentielle de 2016, Jean-Marie Michel Mokoko (72 ans) et André Okombi Salissa (58 ans), avant la tenue de la présidentielle de 2021. Les deux opposants, qui contestaient la légitimité de la réélection de Denis Sassou Nguesso, ont été respectivement jugés en 2018 et 2019 et condamnés à 20 ans de travaux forcés chacun pour « atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat » et « détention illégale d’armes et munitions de guerre ».

Le Figaro avec AFP

 
Partager cet article
Repost0
4 septembre 2019 3 04 /09 /septembre /2019 17:49

undefined 

  carteanime.gifCouvertureCouverture 

 

 
 
 

 

CONGO BRAZZAVILLE :     DU VIEUX DICTATEUR SANGUINAIRE ET CORROMPU Denis SASSOU NGUESSO passe par la forêt congolaise pour revenir à l’Elysée

 

 

 

 

Le 11 juillet 2019, Emmanuel Macron avait convié le gratin de la diaspora africaine pour échanger avec son invité du jour, le vivifiant président ghanéen Nana Akufo-Addo. Pour le Congolais Denis Sassou-Nguesso, avec qui il était prévu que l’entretien du mardi 3 septembre soit dominé par la protection de la forêt en Afrique centrale au moment où l’Amazonie flambe, l’Elysée n’a en revanche envoyé aucun carton d’invitation aux défenseurs de l’environnement.

Dimanche soir, la rencontre ne figurait pas à l’agenda que l’Elysée transmet chaque semaine à la presse. L’annonce du « déjeuner de travail » entre les deux présidents n’est apparue que mardi matin. « L’agenda n’était pas encore calé dimanche et cette visite n’avait pas vocation à avoir une sortie médiatique », dit-on dans l’entourage du chef de l’Etat français, réfutant toute volonté de dissimulation.

Pour la France, Denis Sassou-Nguesso est de ces amis utiles en coulisses mais qu’on préfère garder loin des projecteurs. Une incarnation d’un temps ancien qui n’a pas encore disparu. L’homme est arrivé au pouvoir en 1979. Il l’a reconquis par les armes en 1997 et tout porte à croire qu’il n’entend pas passer la main lors de l’élection prévue en 2021. Son principal opposant, le général Jean-Marie Mokoko, croupit en prison depuis 2016, condamné à vingt ans de réclusion pour « atteinte à la sécurité de l’Etat ». Et sa gestion des finances publiques, lorsqu’elle ne fait pas l’objet d’enquêtes de la justice française, comme dans l’affaire dite des biens mal acquis, est régulièrement épinglée par les ONG.

Un accord de 65 millions de dollars

Depuis son élection, Emmanuel Macron s’en était tenu à une poignée d’entrevues lors de réunions internationales et à quelques coups de fil. Le soin d’entretenir la relation bilatérale avec cet acteur de poids sur les dossiers de la Centrafrique ou de la République démocratique du Congo (RDC), également à la tête du Comité de haut niveau de l’Union Africaine sur la Libye, avait été laissé jusque-là au chef de la diplomatie, Jean-Yves Le Drian.

 

« Ne pas recevoir Sassou n’a pas amélioré les choses à Brazzaville. Le président traite l’Afrique comme elle est : en connectant la France à toutes ses possibilités, comme en utilisant les leviers que nous possédons dans certains pays francophones », plaide une source officielle.

En l’occurrence, plutôt que de conditionner ce premier tête-à-tête à une ouverture démocratique, la présidence française a accepté la rencontre après que le Congo a trouvé un accord avec le Fonds monétaire international (FMI), le 11 juillet. L’institution a accordé à Brazzaville un plan d’aide de 448,6 millions de dollars (environ 410 millions d’euros) sur trois ans, en contrepartie notamment d’une restructuration de la dette envers la Chine et d’un grand nettoyage des finances de l’Etat.

Sans en faire la publicité, Paris a insisté pour que l’entrevue organisée mardi coïncide avec l’annonce d’un accord de 65 millions de dollars pour la protection des forêts congolaises. Ce projet, en discussion depuis plusieurs mois dans le cadre de l’Initiative pour la forêt de l’Afrique centrale (CAFI), aurait dû être officialisé le 23 septembre à New York, en marge de l’assemblée générale des Nations unies. Lancée en 2015, cette initiative qui a pour objectif de financer la protection des forêts des six pays du bassin du Congo rassemble plusieurs bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux. La Norvège est de loin le plus important contributeur.

Mais après le G7 de Biarritz, où Emmanuel Macron s’est posé en avocat de la lutte contre la déforestation, la visite de Denis Sassou-Nguesso est soudain apparue comme l’occasion parfaite de donner corps aux promesses faites aux Africains. « La forêt brûle également en Afrique subsaharienne. Nous sommes en train d’examiner la possibilité d’y lancer une initiative similaire à celle que nous venons d’annoncer pour l’Amazonie », avait tweeté Emmanuel Macron depuis Biarritz, le 26 août. La France, qui exerce la présidence de la CAFI jusqu’à la fin de l’année, a demandé à accélérer l’agenda, pour la plus grande satisfaction du maître de Brazzaville, qui aime à se présenter comme soucieux d’environnement et de développement durable.

Découverte d’hydrocarbures

La forêt couvre 70 % du Congo, soit l’équivalent de la Grèce et du Portugal réunis. « Il s’agit d’un engagement au plus haut niveau qui témoigne de l’importance que le Congo accorde à ses forêts. Après des années d’efforts, cela est enfin reconnu », commente la ministre de l’environnement et du tourisme, Arlette Soudan-Nonault, présente à Paris.

Les 65 millions de dollars promis mardi dans la lettre d’intention signée avec la CAFI doivent permettre de soutenir la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre la déforestation et la dégradation des forêts. Parmi les engagements figure celui de ne pas dépasser 20 000 hectares de défrichement par an, en dehors des zones les plus riches en termes de stockage de carbone et de biodiversité, qui devront être épargnées.

Mais il est surtout inscrit que le pays ne favorisera pas d’activités qui entraîneraient le drainage et l’assèchement des tourbières dont il possède, avec la RDC voisine, les étendues les plus vastes en milieu tropical. S’agit-il d’une garantie de ne pas livrer à l’exploitation pétrolière ces zones marécageuses, gigantesques réservoirs de carbone (30 milliards de tonnes de CO₂, soit l’équivalent de trois années d’émissions mondiales liées aux énergies fossiles) ?

 

Plusieurs blocs d’exploration ont déjà été attribués dans la région de la Cuvette centrale, où se trouvent ces tourbières. Et l’annonce de la découverte d’hydrocarbures dans l’un d’entre eux (Ngoki 1), le 10 août, par la Société africaine de recherche pétrolière et distribution (SARPD-Oil), a relancé les inquiétudes. « Ngoki 1 n’est pas dans les tourbières, réfute la ministre. Mais il est temps de prendre conscience que l’urgence climatique n’est pas seulement en Amazonie. Les objectifs de l’accord de Paris sur le climat ne seront pas atteints sans le bassin du Congo. Pourtant nos pays n’ont rien reçu, comparés au Brésil ou à l’Indonésie. Pourquoi ? »

La rapidité de la déforestation en Amazonie et en Indonésie explique que les bailleurs de fonds étrangers ont concentré leurs premiers financements sur ces deux bassins tropicaux. Mais la mauvaise gouvernance commune aux pays de la région justifie aussi leur frilosité. En RDC, où la CAFI a signé un premier accord de 200 millions de dollars en 2016, le financement des programmes d’aménagement forestier a dû être suspendu après l’attribution illégale de concessions par le gouvernement. Au Congo, tous les fonds transiteront par des agences de coopération étrangères. L’urgence n’exclut pas le réalisme.

 

 

 

 
Partager cet article
Repost0
3 septembre 2019 2 03 /09 /septembre /2019 18:20

undefined 

  carteanime.gifCouvertureCouverture 

 

 
 
 

 

CONGO BRAZZAVILLE :   LE PND EST MORT, VIVE LE PND

 

Partick Eric MAMPOUYA

 

Par  Patrick Eric MAMPOUYA

L’image de Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas Ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, sourire jusqu’aux oreilles, brandissant devant les caméras de télévision un volumineux parchemin, fruit d’un travail épuisant et laborieux dans lequel était répertorié le chronogramme du Plan National de Développement (PND) 2018-2022 le 7 juillet 2018 est désormais à classer aux oubliettes.

Sous l’autorité du Premier ministre, chef du gouvernement, Clément Mouamba, le Conseil de cabinet avait validé le 6 juillet 2018, le Plan National de Développement (PND) 2018-2022.

Cette « fille à papa », (fille de l’ancien ministre des Finances Edouard Ebouka-Babakas) avait pourtant la détermination et surtout les compétences requises pour faire progresser le Congo. Elle doit se rendre compte maintenant que le travail qu’on lui avait demandé était voué à l’échec. Avec courage et abnégation elle a fait un travail qui quelques mois après, va finir dans la poubelle..

Un CV en béton armé avec une expérience avérée.

Jugé plutôt vous-même. Après avoir étudié la finance à Paris, elle rentre au Congo et travaille dans plusieurs institutions financières, dont la Banque internationale du Congo et la Commission bancaire de l’Afrique centrale (2001-2011). Elle est par la suite membre du Conseil national du crédit, du Comité monétaire et financier national et du Comité de stabilité financière en Afrique centrale. Plus tard, elle est nommée directrice générale des institutions financières nationales auprès du ministère de l’Économie, des finances, du budget et du portefeuille public.

QU’EST-CE QUI N’A DONC PAS FONCTIONNÉ ? C’est la question que chacun pourrait justement se poser.

La soumission a un individu qui a une mauvaise vision plutôt qu’à une éthique, des valeurs et des normes mondialement admises dans son domaine de compétence. Voilà où conduit la dévotion pour un homme plutôt que pour son pays.

C’est hélas le mauvais choix que font beaucoup d’intellectuels et d’experts congolais qui se retrouvent aujourd’hui dans l’impasse en cherchant à expliquer l’inexplicable car au lieu de défendre les normes qu’ils connaissent pourtant bien et l’éthique de leurs compétences, ils se rangent derrières la vision alambiqué et tordu d’un individu.

C’en est donc fini de tous les programmes tordus élaborés depuis des années par des spécialistes sans éthiques qui devaient sortir notre pays du sous développement et de la pauvreté. La municipalisation accélérée, la Nouvelle espérance, la marche vers le développement, émergence en 2025, ect…, tous ces projets sont à oublier ou à enfermer à double tour dans un placard. PLACE AUX 48 MESURES DU FMI. Car disons le clairement même la diversification de l’économie dépend désormais de ces 48 mesures.

C’en est fini de notre pseudo souveraineté et de notre indépendance factice. Tous ces bons mots n’existent que sur le papier et dans les discours vaseux des défenseurs du régime. Aujourd’hui plus qu’hier, notre pays a besoin non seulement des 48 mesures exigés par le FMI mais aussi des partenaires au développement qui sont déjà au chevet de notre pays dans quasiment tous les domaines de notre vie quotidienne bien avant ue la crise de gouvernance ne devienne aigüe..

Notre pays se trouve actuellement dans le cas de figure d’un chef de famille qui ne peut pas nourrir ses enfants et encore moins les soigner. Car même pour faire manger nos enfants à l’école primaire, nous avons besoin des boites de sardines généreusement offert par les Japonais et le Programme Alimentaire Mondiale (PAM) dans les cantines scolaires.

Si ces 48 mesures sont mises en œuvre, elles peuvent permettre de réussir le Plan National de Développement (PND) bien qu’il soit déjà trop tard pour les délais. Ce PND a besoin des financements de la Banque Mondiale (BM) et d’autres bailleurs de fonds multilatéraux / bilatéraux. Le Congo reste débiteur de quelques pays et du club de Paris par conséquent, les financements de ces pays se feront sous forme de dons à commencer par les 135 millions d’euros de la France… voilà comment l’aide au développement se finance, par les aides et les dons !

LES AIDES ET LES DONS NE SONT PAS SI GRATUITS QUE ÇA

Attention aux dons, à la culture de la gratuité qui sape les efforts de ceux qui poussent au travail et à l’effort. La gratuité est, en économie, un concept qui recouvre le fait qu’un bien ou un service peut être obtenu sans aucune contrepartie apparente, en particulier pécuniaire. La notion de gratuité est souvent galvaudée puisque, dans la réalité, rien n’est tout à fait gratuit : dans la plupart des cas, il est nécessaire que quelqu’un assume le coût, et, même lorsque ce n’est pas le cas, il existe au moins un coût d’opportunité (différence entre la valeur du bien obtenu et celle du bien le plus intéressant auquel on renonce par le simple fait d’accepter le bien gratuit).

La gratuité n’est pas à encourager dans notre pays car elle pousse à l’oisiveté et à la paresse.

Quand bien même ces solidarités transversales ou ces us et coutumes étaient nécessaires et obligatoires dans nos communautés réduites à quelques individus, elles deviennent dévastatrices dans nos mégalopoles modernes. Si hier encore un membre de la communauté pouvait se permettre de faire des bébés et laissé la collectivité les prendre en charge, aujourd’hui ce n’est plus possible même s’il est vrai que la venue d’un bébé est encore perçu dans notre société comme un don divin.

Le don et la gratuité sont perçus comme un dû même au plus haut sommet de l’état. Plus aucun projet d’envergure local ou national ne se conçoit sans le concours de la communauté internationale ou des partenaires au développement. Les autorités et même les ministres passent beaucoup trop à chercher des partenaires et donc des aides qu’à trouver des solutions internes pour leurs projet

Le dernier coup de sang de notre président en ait l’illustration parfaite, furieux de ne pas avoir reçu d’argent de la communauté internationale pour son projet alambiqué du fonds bleu, il menace et s’adonne à un chantage grotesque et ignoble. Non Monsieur le Président, le don n’est pas un dû, le don n’est pas une obligation.

Patrick Eric Mampouya

Partager cet article
Repost0
2 septembre 2019 1 02 /09 /septembre /2019 21:06

undefined 

  carteanime.gifCouvertureCouverture 

 

 
 
 

 

Charles Blé Goudé: «Je suis Ivoirien, pas Hollandais»  

 

 

 

RFI: Lors de son premier congrès ordinaire à Abidjan, le Congrès panafricain des jeunes et des patriotes (Cojep) vous a élu président. Mais il ne vous a pas désigné comme candidat pour 2020. Pourquoi ?

Blé Goudé : Mais parce que nous avons le sens des priorités: doter la Côte d’Ivoire d’institutions fortes, impersonnelles, ramener la cohésion sociale entre les populations, voilà les priorités. Et la question que vous évoquez n’était pas à l’ordre du jour.

Vous dites que vous avez un projet pour la Côte d’Ivoire, contrairement aux hommes politiques qui ne pensent qu’aux élections. Quel est ce projet ?

Le projet immédiat, c’est d’amener les Ivoiriens à tirer les leçons de la crise qui a divisé profondément les Ivoiriens. Et en ce moment, pour moi, aucun projet politique, quel qu’il soit ne pourrait être au-dessus de cette ambition d’amener les Ivoiriens à se parler de nouveau, de faire le tour de la Côte d’Ivoire et dire aux Ivoiriens « Plus jamais ça dans notre pays ». Je pense qu’au risque de me tromper, en ce moment où je vous parle, la cohésion sociale est à mal en ce moment. Nous sommes toujours en train de gérer les résidus de la crise qui a secoué notre pays. La classe politique elle-même est profondément divisée. Vous ne trouverez aucun parti politique en Côte d’Ivoire qui n’est pas divisé. Même la coalition politique au pouvoir a volé en éclats.

Vous dites vouloir rassembler les Ivoiriens, mais les grands partis sur place disent exactement la même chose, que ce soit le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), le Front populaire ivoirien (FPI) de Laurent Gbagbo. Ils veulent tous rassembler…

Oui. Entre le dire et le faire, il y a plus. Il faut aller au-delà du dire et poser des actes. Poser des actes : Moi, je veux voir Gbagbo Laurent, Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié, Guillaume Soro, Charles Blé Goudé et tous les leaders politiques mettre de côté leurs ambitions et dire « ensemble nous allons faire campagne au nom de la cohésion sociale ».

Et vous voudriez que tous ces hommes politiques et vous-même, vous vous retrouviez physiquement autour d’une table ?

Autour d’une table. Le « grand malade » qui est la Côte d’Ivoire a besoin de toutes ses filles et de tous ses fils.

Vous avez été le ministre de Laurent Gbagbo, vous avez été le compagnon de détention de Laurent Gbagbo. Est-ce qu’aujourd’hui, votre parti, le Cojep est l’allié du FPI de Laurent Gbagbo ?

Oui. Cette alliance-là, elle est autour des valeurs que nous partageons qui sont des valeurs de paix, de cohésion sociale. Ce sont des valeurs de démocratie, de liberté individuelle et collective. Pour moi, le FPI est un allié naturel du Cojep que je dirige. Mais au-delà de cela, le Cojep est ouvert à d’autres formations politiques. Parce qu’en ce moment, nous ne voulons pas élever le mur de notre propre enfermement. Nous voulons parler à la Côte d’Ivoire plurielle.

D’où votre rencontre il y a quelques jours à La Haye aux Pays-Bas avec des délégués du PDCI de Henri Konan Bédié ?

Oui. Tout comme je suis prêt à rencontrer aujourd’hui d’autres leaders politiques avec qui je ne partage pas forcément la même opinion sur la Côte d’Ivoire. J’ai parlé au PDCI-RDA [Parti démocratique de Côte d'Ivoire - Rassemblement démocratique africain)], je suis prêt à parler même à mes adversaires.

Vos adversaires, c’est-à-dire ?

Je veux parler du pouvoir en place. Je veux parler d’Alassane Ouattara. Je veux parler de Guillaume Soro. Je veux parler d’Hamed Bakayoko. Nous sommes des adversaires politiques, nous ne sommes pas des ennemis. Nous devons nous parler.

Souvent, vous appelez Laurent Gbagbo « papa ». Est-ce à dire que vous êtes son fils spirituel ?

Oh, je ne peux pas me jeter dans une auto proclamation. C’était un président, c’est un monsieur pour qui j’ai beaucoup de respect, beaucoup d’admiration. Oui, je l’appelle « papa ». Il suffit de l’appeler « papa ».

Vous dites : « le jour où Gbagbo sera fatigué, il nous dira et on va terminer ». Vous considérez-vous un petit peu comme son dauphin politique ?

Oui. Au niveau des idées. Il va falloir maintenant définir ce qu’il lègue. Laurent Gbagbo a toujours dit qu’il n’a pas d’héritage à léguer, même à ses enfants biologiques. Alors nous qui nous réclamons de sa politique, ce qu’il nous lègue, c’est un nom ; ce qu’il nous lègue, ce sont des idées ; ce qu’il nous lègue, ce sont des valeurs. Mais moi, je ne veux pas être un héritier cueilleur, c’est-à-dire quelqu’un qui attend tout bonnement qu’on vienne lui mettre entre les mains une cuillère. Non. Moi, comme le fleuve, je veux faire mon propre lit.

Vous ne voulez pas vous contenter de cueillir le fruit du combat Gbagbo ?

Non. Pas du tout. Je veux faire mon chemin. Cela dit, c’est mon référent politique.

Actuellement, vous êtes comme Laurent Gbagbo en liberté conditionnelle en Europe. Si demain, la procureure de la Cour pénale internationale (CPI) ne fait pas appel, est-ce que vous rentrerez en Côte d’Ivoire ?

Ce sont des questions qui sont liées à la situation que je vis, et sur lesquelles je ne suis pas habilité à me prononcer parce que je respecte ma signature. Devant la Cour pénale internationale, j’ai signé de ne pas me prononcer sur cette question. Souffrez que je n’en dise pas plus, mais je suis Ivoirien, je ne suis pas Hollandais. Ma place est en Côte d’Ivoire et non ailleurs.

Et si dans cette hypothèse, Laurent Gbagbo rentre et se présente l’année prochaine, est-ce que vous le soutiendrez ?
Attendons de voir les choses venir. Nous n’en sommes pas encore là.

Autre hypothèse : vous rentrez en Côte d’Ivoire. Laurent Gbagbo ne se présente pas. Qu’est-ce que vous ferez ? Vous vous présenterez alors ?

Nous n’en sommes pas encore là comme je vous le dis. Pour moi, la vie politique ne se limite pas seulement à des élections présidentielles. Il y a beaucoup à faire en Côte d’Ivoire. Le seul projet que j’ai pour le moment, c’est de servir d’instrument pour la paix en Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire a besoin que ses fils se retrouvent pour que la Côte d’Ivoire puisse guérir de ce mal profond.

Ce que vous dites est quelque fois contradictoire. Un jour, vous dites « je ne suis candidat à rien » ; puis, un autre jour sur France 24 par exemple, vous dites : « j’ai des ambitions pour un jour diriger mon pays » ?

Oui. Mais diriger mon pays ne veut pas dire diriger mon pays maintenant. J’ai dit, je ne suis pas pressé. Oui, j’ai des ambitions pour un jour diriger mon pays, mais je ne suis pas pressé.

Laurent Gbagbo, candidat en 2020 ; Charles Blé Goudé, candidat en 2025 ?

Ça, ce sont des si. 2020, 2025 : arrêtons de se comporter comme des charlatans politiques et faisons face à la réalité, réconcilions les Ivoiriens. Je ne suis du tout pressé. Je vais prendre tout mon temps, parce que la précipitation est source d’erreurs.

A 47 ans, on ne prend pas sa retraite, dites-vous…

Non. C’est maintenant que ma vie politique commence. Je suis en construction. Mon parti est en construction. Je prends le temps et je me donne le défi de construire un grand parti qui n’a pas de bastion ni à l’Ouest, ni à l’Est, ni au Nord, mais dont le bastion est la Côte d’Ivoire elle-même.

Et vous, qui avez reçu la visite de délégués d’Henri Konan Bédié à La Haye. Seriez-vous prêt à soutenir une candidature Bédié ?

Pour le moment, ce dont nous parlons, ce sont des questions d’intérêt national telle que la Commission électorale indépendante, telles que la cohésion sociale et la réconciliation. Nous ne sommes pas pour l’instant à soutenir quoi que ce soit.

Dans la vie politique, vous dites : il y a des alliances naturelles et des alliances contre nature. Entre le FPI et le PDCI, et entre le Cojep et le PDCI, c’est plutôt naturel ou contre nature ?

Non. Pour le moment, nous parlons d’alliance de circonstance. Nous ne sommes pas encore à un stade d’alliance où il faut soutenir telle ou telle candidature. En ce qui me concerne, celui qui voudra le soutien de Charles Blé Goudé en 2020 devra convaincre Charles Blé Goudé et ses militants sur la base d’un programme cohérent, d’un projet de société.

On ne sait pas encore si le candidat RHDP sera Alassane Ouattara ou un autre dirigeant de ce parti. Quelle est votre préférence ?

Non. Moi, je n’ai pas de préférence. Je note simplement qu’en Afrique, nos dirigeants ont cette habitude mauvaise, honteuse, de tripatouiller la Constitution juste pour se maintenir au pouvoir. On demande cinq ans, ensuite dix ans, ensuite quinze ans, et on n’en finit jamais.

Est-ce que vous nous dites dès aujourd’hui : en aucun cas, je ne serai candidat l’année prochaine ?

En 2020, je suis candidat à la paix pour le moment et je laisse la latitude à mon parti politique à la veille des élections de pouvoir se prononcer, car je ne peux pas me substituer au Cojep. Dès le premier trimestre de l’an 2020, le Cojep se prononcera.

Source : http://www.rfi.fr/emission/20190902-charles-ble-goude-je-suis-ivoirien-pas-hollandais

 
Partager cet article
Repost0
1 septembre 2019 7 01 /09 /septembre /2019 00:33

undefined 

  carteanime.gifCouvertureCouverture 

 

 
 
 

 

CONGO BRAZZAVILLE :   Fédération de l' opposition Congolaise: Déclaration du 31 Août 2019

 

 

 

Peuple Congolais,

Mes chers compatriotes,

Le pouvoir de fait de Brazzaville, par ses voix autorisées, s’est adressé à la nation le 14 Août 2019. Comme il fallait s’y attendre, la forme solennelle et les apparences de sérénité ont été déployées pour faire illusion sur la situation réelle du pays et le quotidien des congolais.

A ces efforts pour tromper la communauté nationale et internationale, nous opposons la vérité ; d’abord la vérité sur la situation économique du pays, ensuite celle sur les institutions et la crise politique.

Qu’il souvienne à la conscience nationale que le pouvoir de Brazzaville s’est maintenu par la brutalité des armes pour éviter que le pouvoir issu de l’alternance pacifique ne découvre et ne dévoile l’ampleur des crimes économiques et financiers commis au cours des mandats achevés.

Moins d’un an après la forfaiture constitutionnelle, le pays s’est retrouvé dans un marasme économique et financier sans précédent et les congolais ont été plongés dans une détresse sociale indicible.

Aucun remède sérieux n’a été proposé. Comme dans l’affaire des disparus du Beach dans laquelle le jugement rendu reconnait un crime sans criminels, on a servi au peuple une crise sans responsables.

Le Congo ploie encore à ce jour sous le poids d’une dette qui ne peut être expliquée à l’aune des dépenses en capital de l’État, quelles que soient les extrapolations imaginables. Pendant ce temps, l’attention des congolais a été détournée vers un accord avec le FMI présenté comme une panacée.

En clair, la solution imaginée a été d’aller s’endetter davantage pour résorber la dette. Ceux qui trouvent du génie dans cette formule nous expliquent avec panache que c’est vers la rivière que le crocodile court se cacher de la pluie. Les bons entendeurs apprécieront que l’intelligence de toute une nation soit ramenée à celle du crocodile.

Au sujet de cet accord, qu’il nous soit permis de rappeler que notre pays a passé trois ans à quémander un peu plus de 240 milliards de francs CFA, une somme autour de 5% de notre budget annuel dans la décennie 2000-2010. Un peu comme si un travailleur qui gagne 100 000 francs par mois soit 1 200 000 francs par an passait trois ans à négocier un prêt de 50 000 francs.

Pour rappel, en 2012, sur une simple demande verbale du président du Niger, le Congo avait mis à la disposition de ce pays la somme de 50 milliards de FCFA.

De même, une seule visite du président ivoirien en 2013 avait suffi pour que le Congo euphorique lui prête 100 milliards de francs CFA. Ironie du sort s’il en est, cette somme était destinée au paiement de la dette intérieure ivoirienne alors que dans la même période, des opérateurs économiques congolais étaient en attente de paiement de leurs créances, certains depuis plus de dix ans. Et ils attendent encore.

L’un des pires aspects de cette tragédie, puisque c’est un euphémisme de dire que ce n’est pas une comédie, est que la somme convenue sera prêtée par tranche égale sur trois ans, soit un peu plus de 80 milliards de francs CFA par an. Dans l’immédiat, 24 milliards de francs CFA devraient être mis à disposition. Avec votre permission pour l’expression, l’on serait tenté de s’exclamer, « tout ça pour ça » !

24 milliards de F CFA après trois ans d’âpres négociations !

Faut-il rappeler que pendant ces trois années de négociation, entre les différentes missions ministérielles et d’agents à l’étranger, les réceptions des délégations étrangères, entre les conseillers financiers -d’aucuns à la réputation sulfureuse, et les cabinets d’avocats, le Congo a dépensé plus de 50 milliards de francs CFA pour en recevoir 24 !

Dans ces choix politiques, les interrogations le disputent aux aberrations. S’il reste toutefois à achever de convaincre ceux qui trouvent un tant soit peu de rationalité dans cet emprunt, qu’il nous soit permis de rappeler l’attitude des dirigeants angolais face au même FMI. En effet, pour avoir été en négociation pendant plus d’une année, l’Angola de Dos Santos avait refusé en juillet 2016, les 4,5 milliards de dollars soit environ 2500 milliards de FCFA mis à sa disposition.

La leçon consommée, le FMI a répondu à la demande de prêt du nouveau président angolais en 2018 dans les 6 mois. Un prêt concessionnel de 3,7 milliards de dollars soit environ 2 000 milliards de FCFA a été accordé sans contingences particulières.

S’il est vrai que le FMI est le dernier recours pour tout pays membre en difficulté, il n’en demeure pas moins que tous ne reçoivent pas le même traitement eu égard à la confiance qu’inspire leur histoire avec cette institution et leurs pratiques de gestion respectives.

La posture des dirigeants angolais a pu se démarquer de celle d’autres responsables africains coupables de faire de l’Afrique le nid de l’indignité.

Peuple congolais,

Mes chers compatriotes,

Toute chose doit avoir une limite. Pour toute personne qui dispose encore de toutes ses facultés, il doit y avoir un seuil de dignité, puisque la capacité d’indignation est ce qui nous distingue des autres animaux.

Que reste-t-il d’un être qui n’est plus capable de s’indigner, qui n’est plus capable de réagir ?

Les médecins parlent de coma lorsqu’un être vivant ne réagit pas aux stimulus externes.

Nous refusons de croire que le seul amour de l’argent ait des effets anesthésiants occasionnant un coma de conscience chez certains de nos concitoyens.

Nous refusons de croire que la seule appartenance ethnique peut rendre sourd et aveugle, au point de taire le minimum de sensibilité patriotique qui doit habiter chaque être humain.

Encore récemment, des scandales financiers se rapportant à des individus identifiés ont été rendus publics. Ils s’ajoutent à une longue liste depuis les fonds vautours et les panamas paper’s.

Dans notre pays, il est devenu banal que le crime économique le dispute au crime de sang. Tout est marqué au sceau du crime à telle enseigne que certains ne savent plus avoir des comportements qui ne soient pas illicites.

Il nous semble que la meilleure façon d’illustrer son appartenance à son ethnie soit la défense contre ceux qui entreprennent de la réduire aux seuls faits de voler le bien public et de tuer les autres.

Si chacun de nous faisait ce travail d’hygiène contre l’opprobre jetée par ceux qui se réclament de la même appartenance que lui ou elle, non seulement nous redonnerons à la vie sa valeur sacrée, mais plus encore, nous serons collectivement plus riches et individuellement plus épanoui.

Le haussement à cette éthique n’est pas un choix, c’est un impératif que nous nous devons les uns les autres.

Nous sommes nés et nous avons grandi dans ce pays. Ici nous avons fondé nos familles. Nos enfants y ont grandi et pour certains, nos petits enfants y grandissent. Nous nous connaissons tous. Nous connaissons les problèmes de notre pays.

Personne, même pas le FMI, ne fera pour nous ce que nous devons faire nous-mêmes.

La crise économique et financière de notre pays n’est pas un problème, c’est le symptôme d’un problème plus profond, un problème qui a un visage.

La crise politique actuelle porte le même visage.

On ne soulage pas un malade d’une infection en luttant contre la fièvre, qui ne fait que signaler la présence d’un virus. Toutes nos crises ne font que nous signaler la présence d’un mal. C’est contre ce mal qu’il faut lutter.

Cette lutte n’est pas celle d’un congolais contre un autre, elle n’est pas celle d’une tribu contre une autre ou d’un parti contre un autre, c’est la lutte des congolais contre ce qui nous divisent.

Le mal qui détruit tout dans notre pays emprunte des visages à nos amis, à nos parents, à nos tribus, à nos partis, à nos institutions et à notre État. Ce leurre ne doit pas nous détourner de la vérité.

Un mal n’a pas d’amis, pas de parents, pas de tribu et pas de parti. Les parents, la tribu, les amis et le parti au mieux servent de prétexte, au pire ils ne sont que des simples instruments.

Un mal n’a pas non plus de mémoire. Il est toujours prêt à écraser ses meilleurs serviteurs dès qu’ils essaient de rationaliser ses pratiques. Des exemples nombreux sont dans nos esprits.

La Fédération de l’opposition congolaise renouvelle son appel à l’unité de la nation. C’est ensemble que nous pourrons reconstruire notre pays. C’est seulement ensemble que nous pouvons faire face aux défis extérieurs et Dieu sait combien ils sont nombreux et combien de temps nous avons déjà perdu.

Nous rappelons à ceux qui ne nous entendent pas assez, qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire.

La Fédération de l’opposition congolaise se tient prête à conjuguer ses efforts avec tous ceux qui veulent reconstruire notre pays.

L’histoire des peuples nous montre que les tenants des pouvoirs usurpés ont toujours misé sur l’amnésie collective pour jouir du confort de la reconnaissance de l’autorité de l’État. Ils postulent que parce qu’elles sont en place, leurs institutions de pantomime n’ont pas à justifier de leur légitimité.

La Fédération de l’opposition congolaise ne versera dans aucune complaisance quant à la légitimité des institutions et l’autorité de l’État. Nous ne cèderons pas à la politique du doigt sur la gâchette, aux pratiques des emprisonnements des dirigeants politiques visant à faire du fait du prince, un fait accompli.

Le temps qui passe ne doit pas faire accepter l’inacceptable. Lorsque quelqu’un occupe votre maison sans en avoir l’autorisation, votre droit absolu de le faire partir ne peut se prescrire par le seul écoulement du temps.

Le droit est et sera toujours avec ceux qui rétabliront l’ordre constitutionnel et la souveraineté du peuple.

Vive la démocratie,
Vive la République,
Dieu bénisse le Congo!

Brazzaville le 31 Août 2019

La Présidente

Claudine MUNARI

 
Partager cet article
Repost0

La Voix Du Peuple

  • : Le blog de la voix du peuple
  • Contact

POUR UN CONGO LIBRE ET DEMOCRATIQUE

 

2013 marketing trends 

 

                              petit gif animé clown qui jongle

 pub_top.gif

     

                                     

             

      VISITEURS                           
         VISITEURS                               

 

 fl8.jpg EDITORIAL                                               

 

 

Nous avons tous  été confrontés un jour ou l’autre à un fait  choquant qui nécessitait d’être révélé à la face du monde.

Mais  désavantagés par l’absence de moyens de nous exprimer, nous avons fini par abandonner. Or, pesant

soigneusement les mots et en cherchant à trouver la bonne formule, il est possible de régler la majeure partie des

problèmes qui nous rongent.

La voix du peuple est cet espace qui nous faisait défaut. Elle a pour ambition l’information du  grand nombre dans la

dénonciation sans appel de toute dérive de nos responsables politiques congolais, tout bord confondu,  qui poseraient

des actes qui opposent le « mal au bien » du peuple congolais à travers des actions telles :

           -des abus de tout genre ;

           -des injustices vis-à-vis des plus faibles ;

           -des scandales économiques, politiques, judiciaires…

La voix du peuple a aussi pour mission, l’assistance des « sans voix » dans la publication de leurs opinions.

La voix du peuple est pour nous tous donc une arme qui nous permet de nous soulager de nos douleurs longtemps

comprimées, et aussi de faire respecter les droits que nous défendons. Désormais, nous parviendrons,  grâce  à elle, à

atteindre dans leurs tanières, leurs châteaux, leurs bunkers, leurs tours…, les intouchables, les protégés, les

invulnérables.

Enfin, se voulant porteuse des valeurs de vérité, de justice, de paix, de la morale, de la vertu et de l’unité de tous les

enfants du Congo du nord au sud, de l’ouest à l’est, la voix du peuple s’insurge, dans l’impartialité, contre des

agissements s’apparentant à de la propagande, au dénigrement matérialisés par :

           -des propos indélicats ; 

           -du culte de la division ;

           -des accusations affamantes ;

           -des observations désobligeantes ;

           -des contre vérités…

Aussi, au regard de ce qui précède, un article des « sans voix » qui ne respecterait point les dites prescriptions, sera

purement et simplement écarté.

email2.gifNous contacter :

dpeuplelavoix@yahoo.fr  

 

 

CONGO.jpg-1.jpg

   

  Le symbole de la liberté

  

         Non à la dictature

    

   

   

 

      L' INCORRUPTIBLE       

     Légende d'Afrique

  

  

 

       La colombe de la paix et de l'esperance

        

 

 

 

         Non à l' omerta

   

 

 

BONGO - CHIRAC - SASSOU les principaux acteurs

du coup d' Etat sanglant du 5 Juin 1997 au Congo Brazzaville

   

   

 

 

 

  Pour une Jusitce transparente et équitable

  

 

     

 

   

  carteanime.gif

 

  undefinedAu pillage des richesses en Afrique

 

 

    Capture

     Kwame NKRUMAH

   

 

        Emery Patrice LUMUMBA

   

 

  Alphonse MASSAMBA - DEBAT

          

 

  

        Marien NGOUABI

       

 

        Cardinal Emile Biayenda

  

             Thomas SANKARA

  

          drapeau des états unis

       Martin Luther KING

  

 

    

   

 

       Mahatma GANDHI

   

 

         Nelson MANDELA

    

 

          John Fitzgerlald KENNEDY  

    

 

       

 

   Pour une alternance démocrtique au Congo

     

     à la santé des Biens mal acquis  

        hautbma.jpg

   

                              drapeau france

    

                          Le TonTon

       undefined

 

           Un grand et un petit

   

 

 

         

                   Non à la chasse à l' homme

        

 

     

      

 

        

 

                

   

 

     

 

       ststop.gif   

 

        sujets-interdits.jpg     

 

          CAF7X9TP.jpg

 

          

               La métamorphose

      

 

           

            La tour de contrôle

      

 

       CALV3Y6Z.jpg      

 

       CARELW57.jpg   

 

       CARTE-CONGO.jpg

 

       medium_sassou-hu-jintao-congo-chine.jpg

 

       FORET-EN-DANGER.gif  

 

        pillards.jpg

 

       le-pillage-des-for-ts-du-congo1.jpg  

 

 

  

 

   

 

       CAG9I7CH-copie-1.jpg

                 

 

                   

                

          

 

         billet 500 euros

           portefeuille dollard

        

                        undefined

 

 

 

                       gif carte mastercard

        Aux massacres

        

 

            

         Des jeunes patriotes Ivoiriens tombés sous les bales

        

 

   Bombardement  de la résidence de Laurent GBAGBO

                          

       Des hélicoptères ont bombardé la résidence de Laurent Gbagbo.

 

        AFRIQUE-LIBERATION.gif

 

        afrique-au-secours.jpg

 

        CRISE.gif

            

                    

     Le  chemin  d' avenir, le chemin sans issue

                  

            

 

      voie-sans-issu-la-d-silusion-du-chemin-d--avenir-copie-1.jpg

      L'eau une denrée rare à Brazzaville, pourtant vitale

      

 

        eau7.jpg

 

        

                          Le fleuve Congo

        

     Le bord du fleuve Congo à Brazzaville pourtant les habitants manquent cruellement l' eau potable

         

 

       

 

                    

 

        arton42-100x29

 

        logo_lexpress.gif

 

        Leparisien

 

        nouvelobs

 

         butin azuréen

 

         rue89_logo1.jpg

 

 

        Logo Mafia

 

        corruption menottes

        Révélations effarantes de John Perkins ancien assassin économique

        JohnPerkinsCourage824

 

        arnaques.jpg

 

        france2

        Le Grand Journal...

 

        canal +

 

            

 

       

 

      

 

       

 

       

 

        

 

       

       

 

       

          

          DES FEMMES ATYPIQUES

 

           

 

           

              

        

 

       

 

           

            congo-brazza1

       Ou est le serieux

            mammamia

 

            aubout

 

            sassou dictateur-copie-1

 

                  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

            

 

      

  Gold Man sachs - LA BANQUE QUI DIRIGE LE MONDE

 

     

     

      News

 

          Le malheur des congolais

 

     

      

        

     

 

 

 

 

 

 

 

      

     

 

Recherche

Texte Libre

Catégories