Le Mali demande à la France de retirer ses soldats sur son territoire "sans délai"
Le Mali demande à la France de retirer ses soldats sur son territoire "sans délai"
Le président français Emmanuel Macron donne une conférence de presse lors de la deuxième journée du sommet de l'Union européenne (UE) et de l'Union africaine (UA) au bâtiment du Conseil européen à Bruxelles, le 18 février 2022. - JOHN THYS / POOL / AFP
Le président français Emmanuel Macron a rejeté ce vendredi l'exigence de la junte militaire au pouvoir à Bamako de retirer les soldats français "sans délai" du Mali et a mis en garde contre toute atteinte à leur sécurité.
"Nous avons annoncé la réarticulation du dispositif et il s'appliquera en bon ordre afin d'assurer la sécurité de la mission des Nations unies et de toutes les forces déployées au Mali. Je ne transigerai pas une seconde sur leur sécurité", a averti le chef de l'Etat lors d'une conférence de presse à l'issue du 6e sommet entre l'UE et l'Union africaine à Bruxelles.
En effet, la junte au pouvoir à Bamako a demandé à la France de "retirer sans délai" ses soldats du Mali, au lendemain de l'annonce par Paris et ses partenaires d'un retrait échelonné sur les prochains mois.
Dans un communiqué lu à la télévision nationale, le porte-parole du gouvernement installé par les militaires, le colonel Abdoulaye Maïga, qualifie l'annonce du désengagement français de "violation flagrante" des accords entre les deux pays. Il dit aussi que les résultats de neuf ans d'engagement français au Mali "n'ont pas été satisfaisants".
"Au regard de ces manquements répétés (aux) accords de défense, le gouvernement invite les autorités françaises à retirer, sans délai, les forces Barkhane et Takuba du territoire national, sous la supervision des autorités maliennes", dit le colonel Maïga.
La demande de retrait immédiat de la part des colonels arrivés au pouvoir par la force en août 2020 est un nouveau défi à l'ancien partenaire français, après des mois d'escalade des tensions.
Quelque 2400 militaires français sont déployés au Mali, sur un total de 4600 au Sahel. Le désengagement de ces hommes, le démantèlement de leurs bases, ainsi que l'évacuation des matériels, dont des centaines de véhicules blindés, représentait déjà en soi un chantier colossal et dangereux.
Le président français avait indiqué ce jeudi que la fermeture des trois bases de Gao, Ménaka et Gossi, s'étalerait sur quatre à six mois.
EDITORIAL
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Mais désavantagés par l’absence de moyens de nous exprimer, nous avons fini par abandonner. Or, pesant
soigneusement les mots et en cherchant à trouver la bonne formule, il est possible de régler la majeure partie des
problèmes qui nous rongent.
La voix du peuple est cet espace qui nous faisait défaut. Elle a pour ambition l’information du grand nombre dans la
dénonciation sans appel de toute dérive de nos responsables politiques congolais, tout bord confondu, qui poseraient
des actes qui opposent le « mal au bien » du peuple congolais à travers des actions telles :
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La voix du peuple a aussi pour mission, l’assistance des « sans voix » dans la publication de leurs opinions.
La voix du peuple est pour nous tous donc une arme qui nous permet de nous soulager de nos douleurs longtemps
comprimées, et aussi de faire respecter les droits que nous défendons. Désormais, nous parviendrons, grâce à elle, à
atteindre dans leurs tanières, leurs châteaux, leurs bunkers, leurs tours…, les intouchables, les protégés, les
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Enfin, se voulant porteuse des valeurs de vérité, de justice, de paix, de la morale, de la vertu et de l’unité de tous les
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