Côte d'Ivoire: Le Président Laurent Gbagbo danse à la Cathédrale Saint Paul d'Abidjan lors d'une messe d'action de grâce
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SIMONE EHIVET GBAGBO, UN EXEMPLE DE FEMME AFRICAINE POUR LE COMBAT POLITIQUE
CELEBRATION 72 EME ANNIVERSAIRE: LE MINISTRE AHOUA DON MELLO EXPOSE SUR MADAME SIMONE EHIVET GBAGBO
THEME : SIMONE EHIVET GBAGBO, UN EXEMPLE DE FEMME AFRICAINE POUR LE COMBAT POLITIQUE
SOUS THEME 1 : LE COMBAT POLITIQUE DE MME SIMONE GBAGBO
-INTRODUCTION
Le 8 Aout 2018 Simone GBAGBO sort du sous-sol de la République pour se dresser comme un arbre dont les racines se sont enfoncées profondément pendant 8 ans dans le sous-sol de la réconciliation.
Le 17 Juin 2021 Laurent GBAGBO sort de prison et d’exil forcé avec les racines profondément enfoncées dans le sous-sol de la réconciliation
Hier la Côte d’Ivoire a eu besoin de Laurent et toi Simone pour briser le mur du parti unique et accoucher le multipartisme et se battre avec le mettre instrument, le FPI, pour construire la démocratie.
La réaction contre les valeurs de la démocratie par le RDR, sa branche armée et Nicolas SARKOZY, a eu raison de l’action de construction de la démocratie.
Le rêve de la démocratie que tu as semé dans l’esprit des ivoiriennes et des ivoiriens en dirigeant avec brio le Secrétariat chargé de la formation politique du FPI de 1990 à 2000 a été mis à mal dès 2002 et n’a pas pu voir le jour.
Le multipartisme n’a malheureusement conduit à la démocratie et l’avènement du régime actuel nous présente toutes les plaies du multipartisme. En effet,
Lorsque des innocents comme toi et Laurent GBAGBO ont été privés de liberté pendant 10 ans pour leur différence politique avec le régime OUATTARA, c’est que nous avons le multipartisme et non la démocratie ;
Lorsque des milliers de citoyennes et de citoyens sont tués pour leur différence politique c’est que nous avons le multipartisme et non la démocratie ;
Lorsque des milliers de citoyennes et de citoyens sont expropriés de leur terre pour leur différence politique, c’est que nous avons le multipartisme et non la démocratie ;
Lorsque des milliers de citoyennes et de citoyens sont privés de promotion ou d’emploi pour leur différence politique c’est que nous avons le multipartisme et non la démocratie ;
Lorsque des milliers d’hommes et de femmes d’affaires sont privés d’affaires ou du paiement de leur facture pour leur différences politiques c’est que nous avons le multipartisme et non la démocratie ;
Lorsque de milliers d’électeurs sont privés du droit de vote ou du droit d’être élus pour leur différence politique c’est que nous avons le multipartisme et non la démocratie ;
Lorsque des citoyens d’un même parti, d’un même pays ne se parlent plus, ne se fréquentent plus pour leur différence politique c’est que nous avons le multipartisme et non la démocratie.
Voilà pourquoi les ivoiriens et les Africains vous appellent Laurent et toi. Si vous avez dans la paix conquis le multipartisme, votre devoir est d’être un modèle de valeurs démocratiques pour accoucher la démocratie interne au FPI, la démocratie en Côte d’Ivoire et l’Intégration Afrique pour un nouvel ordre mondial.
Les ivoiriens vous demandent d’aimer le FPI, d’aimer la Côte d’Ivoire et d’aimer l’Afrique de tous vos cœurs, de toutes vos âmes et de tous vos esprits pour construire l’unité du FPI émietté, de la Côte en lambeau et de l’Afrique dépecée et conduire notre pays et notre continent vers la démocratie et l’intégration Africaine.
Hier les ivoiriens ont eu besoin de toi pour construire le multipartisme ; aujourd’hui plus qu’hier les ivoiriens ont besoin de toi pour construire la basilique de la démocratie.
II-SIMONE SOUS LE PARTI UNIQUE
DU PARTI COMMUNISTE DE CÔTE D’IVOIRE AU FRONT POPULAIRE IVOIRIEN
Le vent du communisme qui a soufflé sur le monde entier suite à la révolution Russe de 1917, n’a pas épargné le continent Africain. Sous la houlette du Parti Communiste Français qui avait conquis la majorité au parlement Français (PCF) au sortir de la seconde guerre mondiale, plusieurs partis politiques en Afrique francophone ont été inspiré et encadré par le PCF dont le PDCI-RDA. Suite au désapparentèrent du PDCI avec le PCF, désapprouvés par une jeunesse en quête de révolution, fût crée, plusieurs formations politiques. La gauche ivoirienne n’a pas échappé à cette logique et plusieurs groupuscules communistes de divers obédiences ont vu le jour. C’étaient de vrais écoles politiques mais dont l’efficacité politique sur le terrain était nul sauf dans le monde syndicale. C’est ainsi que le Parti Communiste de Côte d’Ivoire (PCCI) fondé par Laurent GBAGBO et d’autres Camarades dont toi vit le jour. L’émiettement de l’opposition ivoirienne était un sujet de préoccupation au début des années 1980. Parti en exil en 1982, Laurent GBAGBO laisse le PCCI entre tes mains et te charge de créer un large Front avec les autres camarades de l’opposition pour fixer un objectif à court et moyen terme : la conquête du multipartisme et de la démocratie.
C’est ainsi qu’en 1983 Laurent GBAGBO présente ses thèses sur l’unité et les objectifs de l’opposition à travers son livre : Côte d’Ivoire, Pour une alternative démocratique en vue de créer un large front et unifier l’opposition qui s’épuisaient en lutte fratricide.
Tandis que Laurent GBAGBO tentait de rallier l’opposition Ivoirienne en France à sa cause, tu parcourais l’opposition ivoirienne restée en Côte d’ivoire sous les lourdes dalles du Parti unique. En femme efficace, organisatrice et pédagogue, tu as pu jeter les bases d’un large front allant de la gauche communiste à la droite démocratique sur le sol ivoirien. Laurent GBAGBO faisait de même en France en parcourant villes après villes et en créant le Mouvement d’Initiative pour les Droits Démocratiques (MIDD) pour diffuser les valeurs démocratiques et recruter pour le FRONT. C’est dans ce cadre que moi-même je fut recruté en 1983 au sein du PCCI et du large FRONT en construction et c’est toi encore qui m’a accueilli en 1986 pour m’inscrire dans la section de Bouaké lorsque j’étais enseignant à Yamoussoukro ou il n’y avait pas encore de section.
C’est de cette fusion de l’action internationale de Laurent et de ton action politique en Côte d’Ivoire qu’est né en 1988, dès le retour de Laurent d’exil, Le Front Populaire Ivoirien (FPI). Dans le premier secrétariat de 12 membres de 1988 à 1990, tu as assumé la liaison avec les organisations syndicales. Tu as su brillamment rallier le Syndicat National de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur à la cause du FPI en synchronisant la lutte politique et la lutte sociale. C’est de cette combinaison que la Côte d’Ivoire a accédé au multipartisme.
III-SIMONE DU MULTIPARTISME A L’ALTERNANCE EN 2000.
Simone GBAGBO, secrétaire Nationale du FPI en charge de la formation, tu as su accouché les esprits des militants du FPI aux valeurs démocratiques et en 2000 la Côte d’Ivoire connait sa première alternance politique.
IV-DE L’ALTERNANCE A LA DEMOCRATIE
Elue du peuple comme Député à ABOBO, tu as été Présidente du Groupe Parlementaire FPI et a apporté ton soutien à la résistance contre la barbarie qui s’est abattu sur la Côte d’Ivoire à partir de 2002 en combinant encore la lutte politique et la lutte syndicale à travers le Congrès Nationale de la Résistance pour la Démocratie CNRD. La dame de fer que tu es, a su fermer la porte à toutes les compromissions pour trouver le compromis nécessaire à la réconciliation en maintenant debout les institutions de la République
V-DE LA PRISON A LA LIBERTE
Face à cette grande résistance, la France de SARKOZY n’a trouvé d’autres solutions que d’envoyer son armée comme au temps de la colonisation pour occuper la Côte d’Ivoire, déporter Laurent GBAGBO et t’emprisonner.
VI-DE LA LIBERTE AUX DEFIS ACTUELS
Sous le régime OUATTARA l’exclusion a atteint toutes les limites et la Côte d’Ivoire marche à reculons sur le chemin de la démocratie.
Nous cherchons une démocratie sans démocrates et les maladies du multipartisme ont franchi les portes du temple de la démocratie qu’est le FPI en faisant voler aux éclats le droit à la différence et en émiettant le FPI. Nous ne voulons plus diviser mais rassembler c’est pour ça que le FPI a autant besoin de toi que de Laurent.
Je terminerai en contextualisant l’hymne de l’empire du Wassoulou : Laurent, le peuple te fait confiance parce que tu incarnes ses vertus démocratiques ;
Simone pour vaincre l’ennemi lève-toi et prend ton sabre de guerre qu’est ta parole d’honneur pour nous indiquer le chemin de l’honneur.
Joyeux anniversaire Simone
AHOUA Don Mello
EDITORIAL
Nous avons tous été confrontés un jour ou l’autre à un fait choquant qui nécessitait d’être révélé à la face du monde.
Mais désavantagés par l’absence de moyens de nous exprimer, nous avons fini par abandonner. Or, pesant
soigneusement les mots et en cherchant à trouver la bonne formule, il est possible de régler la majeure partie des
problèmes qui nous rongent.
La voix du peuple est cet espace qui nous faisait défaut. Elle a pour ambition l’information du grand nombre dans la
dénonciation sans appel de toute dérive de nos responsables politiques congolais, tout bord confondu, qui poseraient
des actes qui opposent le « mal au bien » du peuple congolais à travers des actions telles :
-des abus de tout genre ;
-des injustices vis-à-vis des plus faibles ;
-des scandales économiques, politiques, judiciaires…
La voix du peuple a aussi pour mission, l’assistance des « sans voix » dans la publication de leurs opinions.
La voix du peuple est pour nous tous donc une arme qui nous permet de nous soulager de nos douleurs longtemps
comprimées, et aussi de faire respecter les droits que nous défendons. Désormais, nous parviendrons, grâce à elle, à
atteindre dans leurs tanières, leurs châteaux, leurs bunkers, leurs tours…, les intouchables, les protégés, les
invulnérables.
Enfin, se voulant porteuse des valeurs de vérité, de justice, de paix, de la morale, de la vertu et de l’unité de tous les
enfants du Congo du nord au sud, de l’ouest à l’est, la voix du peuple s’insurge, dans l’impartialité, contre des
agissements s’apparentant à de la propagande, au dénigrement matérialisés par :
-des propos indélicats ;
-du culte de la division ;
-des accusations affamantes ;
-des observations désobligeantes ;
-des contre vérités…
Aussi, au regard de ce qui précède, un article des « sans voix » qui ne respecterait point les dites prescriptions, sera
purement et simplement écarté.
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