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2 septembre 2016 5 02 /09 /septembre /2016 21:55

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    Source :Libération
     

     

    Dans le Haut-Ogooué, le score de Bongo trop gros pour être vrai

     

    La fraude dans la province natale du président sortant aurait permis à Ali Bongo de rattraper son retard et d'afficher 5594 voix d'avance sur Jean Ping au niveau national.

    ALI BONGO ONDIMBA A L'ECOLE DU TYRAN Denis SASSOU NGUESSO

    LESRésultat de recherche d'images pour "tricheur"S

    Gabon: deux morts à Libreville où les tensions persistent https://t.co/Bj9Qvy4bTZ #AFP Deux hommes sont morts cette nuit dans un quartier de Libreville, à la suite d'affrontements avec les forces de sécurité, ont constaté des journalistes de l'AFP. Bekam Ella Edzang, étudiant en droit de 27 ans, est décédé des suites d'une blessure par balle à l'abdomen après son hospitalisation. Le corps d'un homme de 30 ans était par ailleurs emmené en procession par des manifestants dans le quartier de Nzeng Ayng, ont-ils noté.

     

    C’est une province peu peuplée, minière (on y trouve les principales réserves de manganèse du Gabon) et où 250 fossiles en excellent état de conservation retrouvés en 2010 ont apporté, pour la première fois, la preuve de l’existence d’organismes pluricellulaires durant le Protérozoïque il y a 2,1 milliards d’années. Mais le Haut-Ogooué est surtout la région natale de la famille Bongo. C’est donc ici que se serait concentrée la fraude électorale du scrutin du 27 août 2016.

    Selon les résultats officiels proclamés par le ministre de l’Intérieur mercredi, les électeurs du Haut-Ogooué auraient voté comme un seul homme en faveur du président sortant, Ali Bongo, candidat à sa réélection, qui recueillerait 95,46% des voix (contre 49,80% au niveau national). Mais surtout, ils se seraient mobilisés dans une proportion encore jamais vue : 99,93% des citoyens inscrits sur les listes électorales auraient fait le déplacement pour déposer un bulletin dans l’urne.

    PV falsifié

    En 2009, ils étaient 65% selon les chiffres officiels. Et, déjà, la participation était gonflée, si l’on en croit un câble de l’ambassadrice américaine de l’époque, révélé par WikiLeaks, qui doute à la fois de la dimension des listes électorales et du taux de votants : celui-ci est«considérablement plus haut (15 points) que dans les huit autres provinces du Gabon. Selon notre analyse, sans le large nombre de votes du Haut-Ogooué, les 41% de suffrages d’Ali Bongo baisseraient de façon significative. […] Ramené à un taux de participation plus raisonnable, comparable aux autres provinces, Ali Bongo perdrait 12 points sur le décompte total officiel».

    Cette fois-ci, le régime a poussé le bouchon un peu loin. Il faut dire qu’après le dépouillement des votes dans les huit autres provinces (dont l’opposition ne conteste pas les résultats), il avait près de 60 000 voix à rattraper. Ali Bongo s’est donc octroyé 65 073 bulletins en sa faveur (contre 3 071 pour Jean Ping) dans le Haut-Ogooué, d’après le procès-verbal de centralisation rédigé lundi et dont Libération a obtenu copie. Ce PV aurait été falsifié, selon l’opposition, qui dénonce la corruption de deux membres régionaux de la commission électorale, déclaration devant huissier à l’appui. Ce résultat improbable a permis à Ali Bongo de revendiquer la victoire finale, en dépassant le score national de Jean Ping de 5 594 voix.

    «Jamais vu des scores comme ça»
     

    Interrogé par Libération sur la crédibilité de ces chiffres, un haut responsable de la Commission électorale, représentant du parti au pouvoir, a commenté ainsi : «Nous sommes à mille kilomètres du Haut-Ogooué. Nous ne pouvons pas savoir quel a été le degré de mobilisation populaire.» Dans l’entourage du chef de l’Etat gabonais, on justifie la participation massive par «les incitations à la haine contre les Haut-Ogoouéns, qui ont été malmenés par Jean Ping pendant la campagne. Les gens ont été choqués, ils ont réagi en allant voter en masse». Selon un conseiller présidentiel, «de toute manière, s’il y a contentieux électoral, un recomptage sera effectué bureau par bureau par la Cour constitutionnelle, comme en 2009. L'opposition n’a qu’à suivre la voie légale».

     «Je suis originaire du Haut-Ogooué et je n’ai jamais vu des scores comme ça, confie Christian Bongo Ondimba, demi-frère du président et ancien dirigeant de la Banque gabonaise de développement. Regardez dans la région d’origine de Jean Ping : il ne fait pas 99% ! [Il a remporté officiellement 66% des voix, ndlr]. Et puis le Haut-Ogooué, petite province, ne peut pas à elle seule faire basculer l’élection.» Christian Bongo, 49 ans, soutient désormais Jean Ping «parce qu’il représente l’alternance, le changement».

    A LIRE AUSSIl’interview de Jean Ping : «Je ne croyais pas qu’Ali Bongo oserait faire ça, c’est inimaginable»

    Les partisans du leader de l’opposition ont fait leurs propres calculs. Selon leur décompte, transmis à Libération, 29 114 personnes ont voté dans le Haut-Ogooué (et non 68 399, comme indiqué sur le PV officiel). Ali Bongo arriverait bien en tête avec 24 910 des voix (soit 86% des suffrages exprimés), un score insuffisant pour combler l’écart national avec Jean Ping. Celui-ci remporterait donc l’élection avec 38 000 voix d’avance. «Nous avions des représentants légaux dans chaque bureau de vote, même dans le Haut-Ogooué, précise un responsable occidental de l’équipe de campagne de Jean Ping. Nos chiffres sont tout simplement ceux des procès-verbaux, que nous avons transmis à la mission européenne d’observation des résultats.» Cette même mission européenne demande au gouvernement depuis deux jours la publication des résultats bureau par bureau. Sans succès pour l’instant.

    Célian Macé

    Source : Ivoire Business

    DEVOIR DE MEMOIRE . Election présidentielle de 2010 en Côte d'Ivoire. Quand Jean PING refusait le recompage des voix au Président Laurent GBAGBO

     

     

    Dévoir de mémoire. Election présidentielle de 2010 en Côte d'Ivoire. Quand Jean Ping refusait le recomptage des voix au Président Laurent Gbagbo et prenait le parti d'Alassane Ouattara

     

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    L’opposant gabonais Jean Ping, arrivé deuxième à l’élection présidentielle derrière Ali Bongo selon les résultats officiels provisoires contestés à l’intérieur comme à l’extérieur du Gabon, demande avec insistance le recomptage des voix, alors qu’en 2011 lors de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, il s’y opposait catégoriquement.
    «On ne reviendra pas en arrière pas de recomptage des voix parce que Gbagbo a perdu les élections» dixit Jean Ping alors président de la Commission de l'Union africaine.
    Jean Ping était même devenu le défenseur acharné du non recomptage des voix à l’Union africaine lors de la 16e session de l’organisation panafricaine:« la réouverture des résultats de l`élection serait une grave injustice et un précédent fâcheux. L’Union Africaine (UA) ne reviendra pas en arrière. Il y a des gens qui demandent de recompter les voix. Les opinions sont libres. Les gens sont libres de dire ce qu’ils veulent. Mais, nous, notre position est claire », se fendait alors Jean Ping.
    Le Président Laurent Gbagbo qui en 2011 demandait juste le recomptage des voix face à son rival Alassane Ouattara qui refusait sa défaite, avait comme on le voit pour principaux adversaires, Jean Ping, la France de Nicolas Sarkozy, et l’ONU, qui n’en voyaient pas l’intérêt, allant jusqu’à demander au Président Gbagbo de quitter le pouvoir.
    " Gbagbo doit quitter le pouvoir et céder le fauteuil à Ouattara. Aucun recours de recomptage des voix n'est envisageable", avait alors déclaré monsieur Ping. La suite on la connaît : le palais présidentiel était bombardé par l’armée française et les forces de l’ONU, et le Président Laurent Gbagbo et son épouse étaient capturés et mis en prison.
    Aujourd’hui, face à Ali Bongo, Jean Ping exige qu’on recompte les voix car on veut lui voler sa victoire.

    "Il faut qu'on recompte les voix car Ali veut me voler ma victoire", déclare-t-il sur les chaînes étrangères.

    Il est arrivé en deuxième position avec 48,23%, derrière Ali Bongo, qui totalise 49,80%, dans les résultats rendus publics ce mercredi par le ministère de l’intérieur.

    Eric Lassale

     

     

    LE Résultat de recherche d'images pour "tricheur"  Monsieur 8%  DICTATEUR Denis SASSOU NGUESSO

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    Libération

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Brazzaville, Steve OBORABASSI pour la Voix du Peuple

 

 

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Un Dictateur n'a pas de concurrent à sa taille tant que le Peuple ne rélève pas le défi

 
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1 septembre 2016 4 01 /09 /septembre /2016 20:25

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    GABON -  CONGOQUI S'ASSEMBLE SE RESSEMBLE. LA METHODE DU DICTATEUR Denis SASSOU NGUESSO FAIT ECOLE AU GABON

     

    ALI BONGO ONDIMBA A L'ECOLE DU TYRAN Denis SASSOU NGUESSO

     

    SIX LEADERS DE L'OPPOSITION INTERPELLÉS

     

     

    La Garde Républicaine a interpellé ce Jeudi 01 Septembre matin à Libreville au moins deux cents personnes au QG* de Jean PING

    En effet, suite à l’assaut engagé par la GR* au quartier général de campagne du candidatJean PING dans la nuit de mercredi à jeudi. La police a procédé à plusieurs interpellations, au moins deux cents personnes ont été interpellées dont six leaders de l’opposition (Zacharie MYBOTO, René Ndemezo’o OBIANG, Alexandre Barro CHAMBRIER, Vincent De Paul GONDJOUT, Paul-Marie GONDJOUT et Chantale MYBOTO) et plusieurs autres activistes dont le tout jeune  Marceau MALEKOU.

    Cet assaut fait suite aux heurts qui ont éclaté dans la ville (Incendie Assemblée Nationale, Voitures brûlées, magasins vandalisés) après l’annonce de la victoire du candidat du Parti Démocratique Gabonais, Ali BONGO ONDIMBA. Pour la Police, les responsables de ces actes se seraient réfugiés au QG du candidat Jean PING.

     

    GABON : LA FRANCE DEMANDE LES RESULTATS DE L'ELECTION BUREAU PAR BUREAU

     

     

    AYRAULT PRÉOCCUPÉ PAR LA SITUATION AU GABON

     

     

    La France a demandé jeudi l'arrêt "au plus vite" des affrontements au Gabon, où l'opposant Jean Ping conteste les résultats de l'élection présidentielle de samedi depuis l'annonce de la victoire du président sortant Ali Bongo. Le ministre français, Jean-Marc Ayrault, a déclaré que les événements de la nuit à Libreville suscitaient sa "plus vive préoccupation". /Photo prise le 31 août 2016/REUTERS/Gonzalo Fuentes

    Plus

    PARIS (Reuters) - La France a demandé jeudi que les résultats de l'élection présidentielle gabonaise, contestés dans le pays, soient publiés bureau par bureau, reconnaissant qu'un "doute" s'était installé.

    Dans une déclaration à Paris, le ministre des Affaires étrangères français a demandé l'arrêt des violences, qui auraient fait des morts.

    "Les résultats de ce vote doivent être parfaitement clairs et transparents", a déclaré Jean-Marc Ayrault, qui a demandé que "les résultats des élections soient données bureau par bureau".

    "Un doute s'est installé", a-t-il reconnu devant la presse. "Si des recours doivent être faits, ils doivent se faire par la voie juridictionnelle."

    "Nous appelons à l'arrêt des violences, quelles qu'elles soient", a-t-il également déclaré.

    La France, qui dispose au Gabon de 450 hommes, n'entend toutefois pas intervenir dans le conflit.

    "C'est une affaire interne gabonaise", a déclaré jeudi le colonel Patrik Steiger, porte-parole du chef d'état major des armées françaises, lors d'un point presse à Paris.

    A la question de savoir si des instructions spécifiques avaient été données aux forces françaises au Gabon, il a répondu : "Les instructions sont très simples, c'est d'éviter de créer un malentendu, donc de limiter les déplacements."

    Le principal rival du président sortant Ali Bongo, Jean Ping, conteste la victoire de son adversaire, au pouvoir depuis 2009 après avoir pris la succession de son père Omar Bongo.

    Il souhaite un nouveau décompte supervisé par la communauté internationale avec des résultats publiés bureau par bureau.

    "Nous demandons l'intervention de toute la communauté internationale, de l'Union européenne, des Etats-Unis mais plus particulièrement de la France en raison des liens qui existent avec le pays", a déclaré Jean Ping à RMC. "Autrement, cela ressemblerait à une non-assistance à peuple en danger".

    (Elizabeth Pineau, avec Marine Pennetier, édité par Yves Clarisse)

     

    Les résultats des élections présidentielles sont contestés au Gabon. 

    https://s.yimg.com/ny/api/res/1.2/sCCF_QENpaKo0pCZJ12YyA--/YXBwaWQ9aGlnaGxhbmRlcjtzbT0xO3c9ODAwO2lsPXBsYW5l/https:/67.media.tumblr.com/3c3b6a24b3ed4af5c3046a3d68d0e081/tumblr_inline_octkj5K2u61u0phxg_1280.jpg

    Les résultats des élections présidentielles sont contestés au Gabon. Après 50 ans au pouvoir, le clan Bongo joue sa survie.

    Une victoire sur le fil. A en croire les résultats officiels, Ali Bongo aurait remporté la présidentielle avec 5500 voix d’avance. Un souffle qui suffit à embraser un pays à vif. 

    Une victoire trop belle pour être honnête ? 

    “Elections volées, élections truquées, bourrage d’urnes, rachat de cartes d’électeurs”. L’opposition multiplie les accusations contre le régime. Le cas le plus flagrant à leurs yeux ? Le fief des Bongo, la province du Haut-Ogooué, où la participation a été de 99%. Quel civisme ! La victoire de Bongo éclatante, 95%. Quelle fidélité ! Une victoire trop belle pour être honnête aux yeux de Jean Ping, qui demande la publication des résultats bureau de vote par bureau de vote. Histoire d’y voir clair.

    Si la France ne prend pas parti, Jean Marc Ayrault accède néanmoins à la revendication de l’opposition et demande lui aussi la publication des résultats de l'ensemble des bureaux de vote. Bongo ne va pas apprécier. 

    Jean Ping, ancien de la famille Bongo 

    Pourtant Jean Ping n’est pas un Nelson Mandela gabonais. Ancien ministre du père Omar Bongo, ancien “beau-frère” d’Ali Bongo (il a été le compagnon de sa sœur), Jean Ping est du sérail, un ancien de la famille. Il a eu accès lui aussi à tous les avantages de ce statut de membre du clan.

    Pourtant, l’opposition classique s’est rangée derrière lui, voyant dans une élection à un tour l’occasion de mettre un terme à la dynastie Bongo. 50 ans de pouvoir et de main haute sur les richesses du pays. Pétrole manganèse bois. “L’Emirat d’Afrique”, comme on a surnommé le Gabon. Un pays qui a tout pour être heureux, à ceci près qu’un tiers de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.

    Un système en bout de course 

    Si on ramène la richesse nationale (le PIB) au nombre d’habitants (1.6 million), on a un rapport comparable à celui de la Hongrie ou de la Pologne, pourtant 20 fois plus peuplé. C’est bien que dans le partage du gâteau, certains prennent au Gabon de très très grosses parts. 

    Pour eux, pour la famille, pour le clan, pour les amis, pour les affaires. C’est ce système-là, héritage de la Françafrique qui arrive à bout de course. Le bilan d’Ali Bongo qui a modernisé le pays n’est même pas en cause. C’est un système qui arrive en bout de course. Un ras-le-bol des Bongo et d’une monarchie qui ne dit pas son nom.

     

     

    LES DERNIÈRES NOUVELLES DU BONGOLAND; ALI BONGO SUR LES PAS DU DICTATEUR DU SASSOULAND

    Comme le tyran du Sassouland, Ali Bongo jette ses opposants en taule et montre ses muscles en déployant ses barbouzes dans les villes du Bongoland.

    COMMUNIQUE Jean PING
    Toutes mes pensées vont actuellement vers les anonymes qui ont été capturés, blessés ou tués durant les récents évènements.
    Nous avons pu reconstituer une liste de personnes sauvagement arrêtées. cette liste n'est sûrement et malheureusement pas exhaustive.
    Que Dieu vous bénisse et vous protège tous !
    1. MYBOTO Zacharie (PR de l'Union Nationale)
    2. MYBOTO Chantal épouse Gondjout
    3. GONDJOUT Paul-Marie (V-P de l'Opposition et Secrétaire Exécutif Adjoint de l'UN)
    4. GONDJOUT Christian (DGA Banque BICIG BNP, franco-gabonais)
    5. GONDJOUT Odette (franco gabonaise)
    6. DIVUNGUI DIDJOB DI DING (ancien Vice Président de la République)
    7. ANDJEMBÉ Fulbert (ancien Gouverneur BEAC)
    8. ADIAHÉNOT Jaques (ancien Ministre d'Etat)
    9. Me MERE Fabien (Avocat au barreau de Libreville)
    10. Annie-Flore DINGALT (belle-fille de Jean Ping)
    11. Sandrine SOUAH épouse AKEREY 
    12. MAYOMBO BEDJANGOYE
    13. Tanguy BOULAKOUNGOU
    14. ABESSOLO Alexis (chanteur populaire gabonais)
    15. ZIBI Bertrand (ex Député de Minvoul) 
    16. MPAGA Georges (société civile)
    17. SIMONET Blanche (société civile)
    18. MEYE Annie Léa 
    19. Colonel MAKITA
    20. PYSSAME (DC Leon Paul Ngoulakia)
    21. NGOMO Privât (Responsable scrutin)
    22. NDEMEZO René
    23. NKEBASSANI Jamel 
    24. NTUMBA Igor

     

     

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31 août 2016 3 31 /08 /août /2016 21:52

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    GABON : l'Assemblée nationale incendiée après les résultats contestés de la présidentielle

     

    Le président sortant, Ali Bongo, a été déclaré vainqueur, mais son rival Jean Ping conteste les résultats.

     

     

    Le panache de fumée s'échappant du bâtiment de l'Assemblée nationale gabonaise à Libreville, le 31 août 2016, alors que des manifestants contestent la réelection d'Ali Bongo à la présidence.

     

     

    Mis à jour le

    publié le

    Le Gabon est entré en crise après la proclamation des résultats officiels, mais provisoires, de l'élection présidentielle, mercredi 31 août. Ils donnent, de peu, la victoire au président sortant Ali Bongo devant son rival Jean Ping. Ce dernier conteste les résultats, et ses partisans se sont opposés aux forces de l'ordre dans la capitale Libreville. L'Assemblée nationale a été incendiée, ont constaté des témoins et des journalistes. Suivez la situation en direct.

     Violents affrontements à Libreville. Les partisans de Jean Ping, qui n'a pas reconnu sa défaite, sont descendus par milliers dans les rues à l'annonce des résultats. Devant le siège de la commission électorale, ils ont été repoussés à coup de gaz lacrymogènes et de grenades lacrymogènes par les forces de l'ordre. De nombreux incendies se sont déclarés, dont un dans l'Assemblée nationale. Sur Twitter, Jean Ping affirme que la garde présidentielle avait "reçu l'ordre de tirer sur les populations".

    Une victoire de moins de 6 000 voix. Selon les résultats officiels provisoires proclamés par le ministre de l'Intérieur, Ali Bongo a recueilli 49,80% des voix, et Jean Ping 48,23%. Dans la province du Haut-Ogoué, berceau de la famille Bongo au pouvoir depuis 1967, les résultats officielles donnent un taux de participation de 99,93%, et 95% des voix au président sortant, faisant basculer l'élection en sa faveur.

    La France "préoccupée". Si Ali Bongo s'est félicité d'une "élection exemplaire", le quai d'Orsay estime que les conditions de l'annonce des résultats "sont une source de préoccupation", et demande la publication des résultats bureau de vote par bureau de vote, une demande également formulée par l'Union européenne

    Retrouvez ici l'intégralité de notre live GABON

                     21h10 : Sur Twitter, l'opposant malheureux d'Ali Bongo, Jean Ping, appelle la              communauté internationale à "vite réagir".

    :        Voici une photo de l'incendie de l'Assemblée nationale. "Tout le bâtiment est en train            de prendre feu", a indiqué un témoin à l'AFP.

     

     

     

     


     

    Des émeutes ont éclaté mercredi dans la capitale gabonaise, Libreville, dès l'annonce de la réélection du président Ali Bongo Ondimba devant l'opposant Jean Ping, qui s'est auto-proclamé vainqueur en accusant le pouvoir de fraude.

    Selon les résultats officiels, le président sortant a été réélu pour un deuxième septennat avec 49,80% des suffrages devant M. Ping (48,23%), ex-cacique du régime du défunt Omar Bongo, père de l'actuel chef de l'Etat qui a dirigé ce petit pays pétrolier d'Afrique centrale pendant 41 ans jusqu'à sa mort en 2009.

     

    Des affrontements entre forces de l'ordre et manifestants criant "Ali doit partir" ont éclaté juste après que le ministre de l'Intérieur, Pacôme Moubelet-Boubeya, eut proclamé les résultats officiels provisoires du scrutin à un tour tenu samedi dans le calme.

    Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes et de grenades assourdissantes pour repousser les manifestants qui voulaient s'approcher du siège de la Commission électorale, ont constaté des journalistes de l'AFP.

    Armée, forces de police anti-émeutes, gendarmes cagoulés ont bloqué la circulation sur la voie express, l'un des principaux axes de la capitale avec des canons à eau et des blindés légers.

    Malgré les lacrymogènes, des centaines de personnes tentaient de converger sur la voie express, parfois en brûlant des pneus.

     

     

     

     

     

     

    "Jean Ping président", "On nous a volé les élections", criaient les manifestants.

    Des hélicoptères tournaient dans le ciel et des colonnes de fumée s'échappaient de plusieurs quartiers populaires.

    Des troubles ont également éclaté à Port-Gentil, la capitale économique où des violences avaient déjà marqué la première élection d'Ali Bongo en 2009.

    - Victoire étriquée -

    Dans ce scrutin très serré, dont M. Ping, 73 ans, rejette les résultats et dont il s'était proclamé vainqueur, faisant craindre des troubles post-électoraux, le président sortant, âgé de 57 ans, devance son rival de 5.594 voix, sur un total de 627.805 inscrits.

     

     

     

     

     

    Le taux de participation a été de 59,46% avec 356.890 suffrages exprimés, M. Bongo recueillant 177.722 voix et M. Ping 172.128.

    Une province fait exception par son taux de participation, celle du Haut-Ogooué, berceau de la famille Bongo, où la participation atteint, selon les résultats officiels, 99,93%. M. Bongo y a recueilli 95,46% des suffrages, selon ces résultats.

     

     

    L'opposition conteste ces chiffres et a demandé en vain un comptage des voix bureau de vote par bureau de vote.

    "M. Jean Ping réaffirme vigoureusement, en accord avec l'Union européenne et les Etats-Unis, que le recomptage bureau par bureau, devient le seul moyen de garantir désormais la loyauté du scrutin", ont indiqué son chargé de communication au Gabon, Jean-Gasaprd Ntoutoume Ayi, et son avocat à Paris, Me Eric Moutet.

    Face aux craintes de troubles, les pressions s'étaient multipliées dans les heures qui ont précédé le vote de la Commission électorale pour reprendre les résultats bureau de vote par bureau de vote.

     

     

     

     

     


    Réunion de la commission électorale gabonaise, le 31 août à Libreville © STEVE JORDAN AFP

    Fait unique dans l'histoire politique du pays, le secrétaire général du Parti démocratique du Gabon (PDG), au pouvoir depuis des décennies, a pris ses distances avec le président sortant.

    Le numéro deux du parti, Faustin Boukoubi, a encouragé la commission "à prendre toutes les dispositions idoines afin de publier des résultats fondamentalement crédibles".

    - Pressions internationales -

    Les pressions sont aussi venues de la France, l'ex-puissance coloniale, et de l'Union européenne.

    A Paris, le quai d'Orsay a demandé aux autorités "d'assurer transparence et impartialité dans la publication des résultats". "De même, les éventuelles contestations qui suivront devront emprunter les voies de recours ouvertes  par la loi", a-t-il ajouté.

     

     

     

     

     

     

    Bruxelles a pour sa part demandé aux autorités gabonaises de "publier les résultats par bureau de vote", et non au niveau national, au nom d'"une pleine transparence", dans une déclaration des services de la chef de la diplomatie européenne, Fédérica Mogherini.

    Mardi, M. Ping avait répété qu'il se considérait vainqueur. L'entourage du président Bongo évoquait également depuis samedi une "avance" qui lui garantirait la victoire.

    Ex-baron du régime du président Omar Bongo, opposant tardif après l'élection de son fils Ali en 2009, Jean Ping prétend mettre fin au règne de la famille au pouvoir depuis 1967.

    Ali Bongo a défendu son bilan avec des "investissements sans précédent" et la diversification de l'économie, en promettant "l'égalité des chances" et de faire mieux pour le logement.

    31/08/2016 19:39:09 -

     

     

     

     
     
     

     

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31 août 2016 3 31 /08 /août /2016 20:40

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    Brésil: les sénateurs destituent la présidente Dilma Rousseff  

     

     

     

    La présidente du Brésil Dilma Rousseff a été destituée mercredi.

     

     

     

    Dilma Rousseff a été destituée mercredi par une majorité de plus des deux tiers requis des sénateurs pour maquillage des comptes publics, au terme d'une procédure juridico-politique controversée.

    La décision était attendue, elle n'en est pas moins fracassante. Après six jours de procès et des dizaines d'heures de débats, le Sénat brésilien a voté ce mercredi la destitution de la présidente Dilma Rousseff, qu'ils reconnaissent coupable de maquillage des comptes publics. À la question: «Dilma Rousseff a-t-elle commis un crime de responsabilité?», 61 d'entre eux ont répondu «oui», 20 «non». La présidente est donc définitivement écartée du pouvoir, sans toutefois perdre ses droits civiques, les sénateurs ayant voté contre l'interdiction d'exercer pendant huit ans dans la fonction publique. Son vice-président et rival Michel Temer (PMDB, centre droit), qui assure déjà l'intérim à la tête de l'Etat, est ainsi confirmé à la présidence jusqu'en 2018, date des prochaines élections. Il prêtera serment dans les heures qui viennent avant de s'envoler vers la Chine pour participer à un sommet du G20.

    À l'origine de cette procédure de destitution, l'accusation de «pédalage budgétaire». L'opposition accusait la présidente d'avoir maquillé les comptes publics en 2014 pour dissimuler aux Brésiliens l'ampleur des déficits publics et se faire réélire, en octobre de la même année. Elle aurait usé du même procédé début 2015. Des banques publiques auraient ainsi pris en charge provisoirement une partie des dépenses du gouvernement (estimée à quelque 10 milliards d'euros) avant d'être remboursées. «On veut me destituer pour des questions techniques de comptabilité publique», n'a cessé de se défendre Dilma Rousseff, ajoutant que ses prédécesseurs avaient usé des mêmes stratagèmes sans jamais être inquiétés. Lors de son audition devant les sénateurs lundi, elle a une nouvelle fois dénoncé un «coup d'Etat». 

     

    Un pays plongé dans la récession

    L'ex-guérillera de 68 ans, torturée et emprisonnée sous la dictature (1964-1985), devrait désormais quitter immédiatement Brasilia pour rejoindre son domicile de Porto Alegre où vivent sa fille et ses deux petits-fils. Elle a prévu de faire une déclaration à la presse avant son départ. Elle ne pourra pas se présenter une nouvelle fois à la présidence, puisqu'elle a déjà été élue deux fois.

    Le Brésil tourne ainsi la page de 13 ans de gouvernements du Parti des travailleurs (PT, gauche) initiée en 2003 par Luiz Inacio Lula da Silva (2003-2010). Une longue histoire marquée par le «miracle» socio-économique des années 2000 qui a vu sortir 29 millions de Brésiliens de la misère, avant les affaires de corruption (dont le mégascandale Petrobras) et un brutal retournement économique qui ont plongé le Brésil dans l'abîme. Les chiffres officiels publiés ce mercredi ont d'ailleurs montré que la récession s'installe dans le pays avec un sixième trimestre consécutif de baisse du PIB.

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30 août 2016 2 30 /08 /août /2016 19:34

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    André Okombi Salissa annonce que son silence n'est pas une faiblesse, mais bien une arme silencieuse

     

     

     

     

     

    Chers amis, mes chers compatriotes,

    Mon silence n'est pas une faiblesse, mais bien une arme silencieuse.

    Ceci dit, personne parmi les gens civilisés ne peut se réjouir d'un éléphant qui agonise. La nature a horreur du vide, tôt ou tard, elle reprend ses droits. Pour ma part, je souhaite que cela ne soit pas ainsi. Rendre compte, voilà ce à quoi nous attendons tous. Trop de contentieux non soldés existent encore dans notre pays et nous devons en solliciter les conclusions, mieux, la vérité à travers une justice véritablement équitable. Un homme politique congolais avait scandé avec force et véhémence " Plus jamais ça " Hélas !

    Nous sommes dans une crise immense, même si, ceux qui se sont installés par magouille en volant la victoire du peuple avec le concours des affairistes outre méditerranéen s'en voilent la face, il est indéniable que la crise frappe de plein fouet notre pays dans son essence même. Je vous fais l'économie des détails. Cela se ressens au sein même des illégaux et illégitimes.

    Oui, j'ai pu m'extirper du piège tendu par le dictateur. Le connaissant bien dans ses basses manœuvres, j'ai été en avance sur sa stratégie de vouloir m'éliminer. Mon seul tort, c'est de lui avoir tenue tête. C'est une position stratégique et non une fuite comme d'aucuns l'imagine.

    Depuis ma gibecière, je suis avec attention et échange régulièrement avec le coordonnateur de notre plateformeIDC/FROCAD sur les stratégies à mettre en place pour remobiliser et redynamiser notre base. Rien n'est perdu, nous travaillons pour faire tomber cette dictature. C'est aussi l'occasion ici de féliciter mon frère et Président Guy Brice Parfait Kolelas pour les descentes qu'il a commencé. Je suis aussi les derniers développements du côté du Gabon où le peuple gabonais, nous montre un visage de bravoure et d'héroïsme.

    L'unité de notre plateforme IDC/FROCAD que certains d'entre nous ont voulu sacrifier à l'autel de la facilité, démontrant ainsi leur incapacité à conduire la volonté de changement voulu par notre peuple dans son écrasante majorité reste une arme sans faille. Les politiques véreux et hypocrites qui s’accommodent avec monsieur 8% sont seuls responsables devant leur conscience et devant le peuple.

    Aux militants et sympathisants de la plateforme IDC/FROCAD à travers le monde et ceux de l'intérieur du pays (une pensée pour le pasteur Ntoumi, sa base et les populations du Pool meurtris) ne lâcher prise. Nous travaillons avec méthode et efficacité. C'est vrai, le temps vous paraît long et insupportable, j'en conviens. Mais, sachez que les vraies révolutions se font sans bruit. Le silence est parlant et redoutable.

    Notre pays ne sera pas une dynastie que ceux qui rêvent s'en dessaisissent et redescendent sur terre. Parce que le retour du bâton sera effroyable. La seule alternance possible doit être démocratique.

    Je reste confiant que la démocratie et la justice équitable s'installeront dans notre pays. On peut regretter le temps perdu, c'est vrai. Mais un jour, même si, ça paraît comme une éternité, nous aurons à la tête du Congo des hommes et des femmes intègres et responsables soucieux de l'avenir de notre pays. L'amateurisme actuel et les cris des larmes de notre peuple seront bien loin derrière nous.

    La démocratie triomphera et le peuple avec.

    J'ai dit !

    Ce jour, 30 août 2016.

    André Okombi Salissa

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30 août 2016 2 30 /08 /août /2016 19:29

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    Descente du Président de la CODEHA, Guy Brice Parfait Kolelas à Mayanga et Madibou

     

    Démarrée hier, la série des descentes à la base du leader de la CODEHA Guy Brice Parfait Kolelas s’est poursuivie ce samedi 27 août 2016 à Mayanga et à Madibou avec le même enthousiasme.

    Ci-dessous quelques images:

     

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30 août 2016 2 30 /08 /août /2016 19:25

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    Interview exclusive de Charles Zacharie Bowao, Coordonnateur de l’IDC – FROCAD

     

     

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30 août 2016 2 30 /08 /août /2016 19:23

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    Mensonges et violations de la Constitution : Mr Sassou pris la main dans le sac

     

     

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    «Le fait que les hommes tirent peu de profit des leçons de l’Histoire est la leçon la plus importante que l’histoire nous enseigne», disait Aldous Huxley, grand écrivain anglais, auteur de l’ouvrage «Le meilleur des mondes».

    Comme pour dire que les premiers signes de malédiction, dont le Congo n’est plus capable de  se débarrasser, ont fait leur apparition pendant les   néfastes «3 journées glorieuses des 13, 14 et 15 août 1963». Ces tristement célèbres «journées glorieuses» ont consacré le début de l’instauration des milices et assassinats politiques, des violations des droits individuels et des libertés fondamentales des citoyens. Ce n’est un secret pour personne.

    Il n’est pas rare de constater que les autorités font, encore aujourd’hui, tout à leur guise, pour ignorer certaines dispositions de la nouvelle Constitution du 6 novembre 2015. Et cela ne peut étonner personne. Car, elles en ont la sale habitude. En témoignent les violations répétées de l’ancienne Constitution du 20 janvier 2002, qui a été constamment foulée au pied, avant d’être définitivement enterrée par le référendum constitutionnel du 25 octobre 2015.

    Les machinations politiques mises en œuvre actuellement, telles que l’usage de la force par le pouvoir, avec le soutien de la force publique, les arrestations arbitraires, le non-respect du sacro-saint principe de la présomption  d’innonce en justice, l’instrumentalisation de la justice et des médias, les intimidations faites à l’encontre des opposants, comme c’était le cas pour les contre-révolutionnaires à l’époque du mono, ne sont-elles pas inspirées par les méthodes brutales, pratiquées, sans pitié, par la police politique, avec l’appui des milices révolutionnaires, bras armés de la Révolution, à l’époque ?

    C’est un secret de polichinelle, le retour en force de l’OBUMUTRI des années 1980 et 1990 n’est plus une vue de l’esprit. Cette oligarchie, nouvelle forme, use de la force pour se maintenir au pouvoir. Qui, alors, peut croire au «Vivre ensemble» devenu un véritable refrain pour le régime de Sassou? Du coup, les vaines et vieilles promesses distillées à travers le discours prononcé par le président de la République le dimanche 14 août 2016 sont loin des préoccupations du commun des Congolais, qui se battent, bec et ongles, aujourd’hui, pour survivre. Ils en ont, d’ailleurs, marre, d’un pouvoir qui ne donne pas de l’emploi aux jeunes diplômés, contraints aujourd’hui au chômage. Ils en ont aussi ras-le-bol d’un pouvoir qui a confisqué les libertés individuelles, instrumentalisé les médias… Un pouvoir qui arrête et menace les opposants, et frustre plus d’un Congolais, etc.

    Premièrement

    Le commun des Congolais se posent de nombreuses questions sur le type de discours prononcé par le président de la République  le 15 août dernier. Est-ce un discours sur l’état de la nation devant le Parlement réuni en Congrès, comme l’indique la nouvelle Constitution du 6  novembre 2015, ou un simple message au peuple congolais à l’occasion de la commémoration de la fête du 15 août ?

    En effet, à la veille de la commémoration de la fête de l’indépendance, tous les chefs d’Etat qui se sont succédé depuis la réstauration de la démocratie, prononcent un message sur l’état de la nation devant le parlement réuni en congrès. L’article 94 de la nouvelle Constitution congolaise votée le 25 octobre puis promulgée le 6 novembre 2015 dispose que «Le président de la République adresse, une fois par an, un message su l’état de la nation au Parlement réuni en congrès. Il peut, à tout moment, adresser des messages à l’une ou l’autre chambre du Parlement. Ces messages ne donnent lieu à  aucun débat».

    Rappelons-nous les déclarations de M. Sassou, lors de son message sur l’état de la Nation du 12 août 2015 devant le parlement réuni en congrès. Il disait : «L’année prochaine, à la même date, ce n’est  plus moi qui me tiendrai devant vous pour vous dresser l’état de la Nation. Mais, celui qui sera élu à l’élection présidentielle de juillet 2016». Un autre rappel des faits: les déclarations du Premier secrétaire de l’Assemblée nationale de l’époque, Pierre Ngolo : «Je sollicite l’indulgence des parlementaires réunis en congrès de permettre que le chef de l’Etat donne sa communication sur l’état de la Nation en étant assis». C’était avant son intervention chirurgicale  en Espagne, quand il trâinait son  pied et se tordait de douleur.  M. Sassou en a-t-il déjà ras-le-bol de se conformer à la nouvelle Constitution que lui-même a voulu tailler sur mesure ? C’est de cette manière que les polémiques débutent. La violation de la Constitution du 20 janvier 2002, comme tout le monde le sait, n’avait-elle pas débuté par la nomination de M. Isidore Mvouba, comme Premier ministre ? Alors que cette Constitution ne prévoyait pas cette fonction.

    Deuxièmement

    Ce discours est différemment interprété par les acteurs politiques. De la part des dinosaures et des griots, les différentes interventions recueillies dans ce sens s’inscrivent dans le cadre de l’apologie du pouvoir et du culte de la personnalité. Ce qui contraste avec les réactions des leaders des partis politiques de l’Opposition, qui pensent que le président de la République a, pour la énième fois, repris de nombreuses vieilles et vaines promesses, comme d’habitude.

    Ces vieilles et vaines promesses, qualifiées comme du déjà-entendu, les pères de l’indépendance du Congo  n’avaient-ils pas, de cesse, rappelé que «la notion de droit ou d’Etat de droit n’est possible ou réalisable que, si les organes de gestion politique et économique favorisent toutes les conditions sociales, politiques, morales et spirituelles»? Est-ce que ces conditions sociales, politiques, morales et spirituelles sont-elles mises en œuvre aujourd’hui par le pouvoir de Brazzaville, soutenu par des faucons qui incitent M.Sassou à s’arc-bouter sur ses positions jusqu’au boutistes pour mieux manipuler les opposants et faire monter les enchères ? N’est-il donc pas contradictoire,  le président Sassou ? Tout ce que nous vivons aujourd’hui sur le terrain en inadéquation avec ce qu’il a évoqué dans le paragraphe suivant : «La devise du Congo, qui est un véritable mot d’ordre, et un programme en soi, nous appelle à l’unité. Unité d’hommes et de femmes qui se reconnaissent comme étant les filles et les fils d’un même peuple, les ressortissants d’un même pays, les citoyens d’une même nation. Unité, synonyme de concorde, de cohésion, de paix, et de confiance, à l’opposé de la haine, de la discorde, de la division, des violences et de la méfiance.   Unité de destin sans laquelle ne peut se manifester ni se réaliser aucun projet d’ensemble, aucune ambition générale».

    De quelle «unité d’hommes et de femmes qui se reconnaissent comme étant les filles et les fils d’un même peuple, des ressortissants d’un même pays, des citoyens d’une même nation», parle-t-il?

    Quand tout est mis en œuvre pour mieux diaboliser et museler les opposants, qui sont assimilés à des contre-révolutionnaires, puisque le Congo est en train d’être gouverné comme au temps du mono ? Est-ce l’unité du plus fort ? Le président Sassou sait que le pays est divisé. Entre les Congolais du nord et ceux du sud, il existe aujourd’hui un grand fossé, engendré par plusieurs contentieux politiques. Même au niveau de la partie septentrionale du pays, la volonté de «diviser pour régner», de mettre à genoux certains hauts cadres, avant de les arrêter, de les emprisonner ou de les contraindre à l’exil, a fissuré l’unité et la cohésion des gens dans cette partie du pays.

    Et puis, à quel «travail qui consolide la liberté individuelle et collective», fait-il allusion, lorsque l’on sait que, pendant 32 ans de pouvoir, rien n’a été fait pour promouvoir les emplois, alors que les différents gouvernements qui se sont succédé ont eu suffisamment de milliards de francs CFA pour le faire? Même le «fameux» Fonds destiné aux générations futures a été allégrement dilapidé!  Comme l’affirment beaucoup d’opposants, le nouveau projet du président de la République, «La marche vers le développement»,  est voué à l’échec. Les précédents, à savoir  : «La nouvelle espérance» et «Le chemin d’avenir» n’ont jamais jugulé, tant soit peu, la pauvreté, la misère et la précarité, auxquelles le peuple congolais est, depuis belle lurette, confronté. Comme pour dire que «La marche vers le  développement», n’est-il donc pas qu’«une eau chaude qui ne brûle jamais un pagne»? A l’exemple des précédents projets, il n’apportera rien du tout aux épineux et récurrents problèmes, dont ceux liés à l’accès de populations congolaises à l’eau potable, à l’électricité, aux soins de santé de qualité et accessibles, aux logements décents… A cela s’ajoutent les difficultés financières qui cisaillent, de plus belle, les fonctionnaires et les retraités, sans oublier les travailleurs relevant des entreprises privées.

    Le président de la République connaît mieux que quiconque, que le travail libère l’homme

    Mais, quand un pays est dans un Etat de guerre, comme  le Congo l’est déjà aujourd’hui, il est difficile pour les hommes d’affaires de venir investir là où les conflits sociopolitiques sont récurrents et latents. En outre, le pouvoir ne devrait pas faire semblant d’ignorer la gravité de la crise qui sévit actuellement au Congo pour justifier son incapacité à faire face aux nombreuses attentes des populations congolaises. Comme «gouverner, c’est prévenir», le président de la République était, pendant longtemps, averti sur de possibles baisses du prix du baril de pétrole.

    Ce qui est parfois évoqué dans le discours du 14 août 2016, peut ressembler à «un aveu d’impuissance» ouà «des slogan» en vogue au temps du mono, comme: «vivre durement aujourd’hui pour mieux vivre demain». Voici, ce qui est dit dans ce passage : «J’entends beaucoup, ces temps-ci, nombre de nos compatriotes parler de morosité et de crise, et même de faillite. Il est vrai que notre pays traverse des difficultés conjoncturelles aiguës  dues, principalement, à l’effondrement des cours du pétrole. Et il n’est pas le seul… Le chemin est souvent parsemé d’embûches, de récifs, et d’obstacles divers. Il n’y a pas  de fatalité où nous devrions nous laisser emporter. Bien au contraire ! Les difficultés, aussi aiguës soient-elles, ne doivent, en aucun cas, être la fin de l’espoir, encore moins du progrès».

    Au Congo, quand les prix du baril de pétrole s’effondrent, le pouvoir crie à hue et à dia. Mais quand ces mêmes prix sont en hausse, on arrête de jaser. C’est un silence de carpe, à tous les niveaux. Jusqu’à quand le peuple va-t-il attendre des jours meilleurs pour vivre comme «la minorité au pouvoir qui exhibe ses fortunes, à qui veut la voir dans les différents quartiers de Brazzaville, sans oublier ses villas somptueuses et ses dépenses ostentatoires faites  pendant les fêtes organisées en faveur de ses familles biologiques, etc.

    Ghys Fortuné Bemba Dombe

     

     


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30 août 2016 2 30 /08 /août /2016 19:18

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    Dieu vient de confondre Philippe Mvouo et son Conseil

     

     

     

     

     

    L’une des preuves supplémentaires de la mauvaise gestion du Conseil Supérieur de la Liberté de Communication (CSLC) a été donnée par Philippe Mvouo lui-même, vendredi 26 août 2016.

    Tenez ! quelques minutes après le point de presse animé par le patron du Groupe de Presse Talassa,  une « Invitation à une séance de travail » signée par le secrétaire administratif par interim du conseil et datée du même jour, a été déposée au siège de ce groupe vers 13 heures 30minutes Elle est ainsi libellée :

    « J’ai l’honneur de vous informer que vous êtes invité à une séance de travail qui sera présidée par le Président du Conseil, le mardi 28 août 2016 à son cabinet de travail à 10 heures précises (2eme étage du Ministère en charge de la justice) Veuillez croire monsieur le Directeur de publication, en l’expression de ma considération.

    Théophile Miettet Likibi .N.B.2è Invitation »

    La réaction du patron du Groupe ne s’est pas fait attendre dès la réception de ce courrier. Pour deux raison. La première a porté sur le Nota Bené. Car , il ne s’agissait pas d’une 2e convocation. Or, de l’avis du Conseil, le patron du Groupe de Presse Talassa ne s’était présenté à la première invitation prévue pour le mardi 19 juillet 2016. C’est qui est archifaux. Puisque le patron du Groupe s’était bel et bien fait représenté par son collaborateur. Celui-ci avait été reçu par Maître Paul Kengouya, conseiller juridique du Président Mvouo en présence du Directeur de cabinet.

    La deuxième réaction du patron du Groupe de presse Talassa est relative à la date du rendez-vous , du mardi 28 août 2016, conformément à l’invitation parvenue à la rédaction du journal en date du 26 août 2016. Il ya à ce niveau deux erreurs dans cette invitation, d’abord sur le jour et la date . Dans le calendrier, la date du 28 août 2016, ne correspond pas avec la journée du mardi tel que programmé par le cabinet du Conseil Supérieur de la liberté de communication (CSLC).

    Or tout le monde sait qu’aucune administration publique du Congo n’ouvre ses portes le dimanche, jour férié. Cette erreur de date ne saurait être tolérée de la part d’un cabinet d’une institution constitutionnelle comme le conseil Supérieur de la liberté de communication, considérée comme la 4e institution de la République, par ordre de préséance, après la Présidence de la République, le Sénat, l’Assemblée nationale.

    Cette imprudence administrative dénote d’une gestion hasardeuse et précipitée de l’organe de régulation des médias. De quoi s’interroge sur ce qui fait courir Philippe Mvouo … Il donne certainement à penser des gensseraient derrière lui pour mettre le feu aux fesses, aussi longtemps qu’il ne trouvera pas le moindre poux sur la tête chauve du Groupe de Presse Talassa. Ce groupe a été blanchi en 2016, rappelons-le, par la Cour Suprême, au grand dam du président du Conseil Supérieur de la Liberté de Communication, Philippe Mvouo, et du procureur de Tribunal de grande instance de Brazzaville, André Oko Ngakala, deux cadres qui par excès de zèle, avaient prononcé la « liquidation » du Groupe de Presse Talassa, à défaut de faire liquider physiquement son patron. Le commun de mortel se demande pourquoi cet acharnement contre le patron de Talassa et son Groupe ? Que se passera-t-il les jours prochains ?

     

    Ghys Fortune DOMBE BEMBA

     

     


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25 août 2016 4 25 /08 /août /2016 22:35

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    Auteur : 

     

    A Brazzaville, rétribuer le fils Sassou-Nguesso pour obtenir du père des permis miniers 

     

     

     

    Denis-Christel Sassou-Nguesso.

     

     

     

    Ce 19 juillet 2006, dans une jolie villa de Brazzaville, Denis-Christel Sassou-Nguesso, le fils cadet du président du Congo, fait preuve d’un certain appétit. Il déjeune avec les représentants d’une société minière australienne, Sundance Resources, qui lui présentent le projet Mbalam-Nabeba : une mine de fer dans les collines boisées de l’ouest du Congo, chevauchant la frontière avec le Cameroun.

    Lire aussi : La fortune du clan Sassou-Nguesso dans le viseur de la justice américaine

    Les études sont faites, les investisseurs sont prêts. Il ne manque plus que les permis miniers, d’exploration d’abord, d’exploitation ensuite, pour lesquels le feu vert doit venir du président Denis Sassou-Nguesso lui-même. Cette signature du chef de l’Etat, qui cumule plus de trente-deux ans à la tête du pays, est la clé du coffre renfermant les ressources naturelles du Congo. Et le fils du président semble bien décidé à la monnayer.

    Une bonne affaire

    Comme d’autres membres de sa famille visés par la procédure dite des « biens mal acquis » à Paris, Denis-Christel est connu pour son train de vie ostentatoire et ses goûts de luxe, avec ses voitures de sport Porsche Cayenne ou Bentley coupé, ainsi que des visites fréquentes chez Christian Dior, Christian Lacroix ou Louis Vuitton dans les beaux quartiers de Paris. Et cela alors que, dans son pays, la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté, selon la Banque mondiale, malgré les richesses naturelles – pétrole, minerais et bois notamment.

    A table avec ses convives, Denis-Christel réfléchit. Il se sait en position de force car deux entreprises étrangères sont déjà en compétition, qui ont obtenu des permis non exclusifs de prospecter dans la zone convoitée par Sundance. Sans louvoyer, il demande un intéressement dans le projet qui lui est présenté, plus important qu’initialement prévu.

    Lire aussi : Fils de, frère de… comment se bâtissent les dynasties politiques en Afrique

    Après ce séjour à Brazzaville des représentants de Sundance, dont deux sont camerounais, un fax interne de l’entreprise australienne suggère la création d’une société au Congo dont 30 % du capital serait entre les mains d’« actionnaires locaux, c’est-à-dire Denis [-Christel] et Rodrigue Nguesso », ce dernier étant le neveu du président. Le signataire du fax, un certain David Porter, semble suggérer que la répartition 70 %-30 % est une bonne affaire : « Ces personnes (…) qui ont un lien de parenté avec le président, ont fait des deals 50-50 avec des compagnies pétrolières étrangères », écrit-il.

    En novembre 2006, c’est fait : la société Congo Iron est créée et s’empresse de demander des permis miniers exclusifs près de Nabeba.

    Joint au téléphone par le Monde Afrique, Denis-Christel Sassou-Nguesso affirme qu’il n’a rien à voir avec Sundance. « Je ne sais pas qui ils sont », a-t-il répondu à propos des représentants de l’entreprise australienne. « Mais eux, ils vous ont dit qu’ils me connaissaient ? » Oui. « Je ne pense pas qu’ils vous ont dit qu’ils me connaissent. » Le fils du président congolais, surnommé « Kiki le pétrolier » dans son pays, a refusé de répondre à d’autres questions et a raccroché sec en concluant : « C’est plutôt à eux qu’il faut vous adresser. »

    « Kiki le pétrolier »

    La surprise de « Kiki » de voir son nom apparaître dans le projet minier Mbalam-Nabeba est sans doute liée à la façon pour le moins insolite dont cette affaire est en train d’être rendue publique.

    David Porter, 67 ans aujourd’hui, géologue de formation, est un vieux routier australien de l’univers minier, dans son pays et en Afrique. C’est lui qui a initié le projet Mbalam-Nabeba en 2005 et a coordonné ensuite les négociations avec les Sassou-Nguesso.

    Or c’est Porter lui-même qui a révélé, sans le vouloir, les tractations compromettantes de la compagnie. En conflit avec son ancien employeur, qui refuse de lui payer certains de ses honoraires, il a assigné Sundance en justice dans deux procès en 2007 et 2013. Pour justifier de tout le travail qu’il a accompli, il dépose au tribunal de Perth des piles de documents confidentiels, fax et courriels, sans se douter que leur contenu allait créer un scandale.

    Lire aussi : Les grosses cylindrées des présidents africains

    Ces documents, que le Monde Afrique a pu consulter, sont explicites. Dans son témoignage écrit, Porter raconte comment, lors d’une visite au Cameroun en juin 2006, il propose au président du comité de direction de Sundance, John Corr, d’envoyer à Brazzaville l’une de ses connaissances, Olivier Fabrice Sil, juriste, employé de la Standard Chartered Bank, « qui a été à l’université avec le fils du président du Congo ». Fabrice Sil a obtenu une maîtrise en droit des affaires à l’Université de Versailles Saint-Quentin et a ensuite travaillé dans plusieurs banques. Porter détaille son plan : « Les partenaires locaux potentiels seraient le fils du président et d’autres membres de sa famille ou des associés proches et ils s’attendraient à une part de 30 % du capital. »

    « En leur nom »

    Dans la plupart des affaires de corruption, les plus hauts dirigeants des entreprises concernées parviennent à convaincre les enquêteurs qu’ils ignoraient les commissions et pots-de-vin décidés aux échelons inférieurs. Pas cette fois. Les documents déposés au tribunal de Perth montrent que plusieurs membres du conseil d’administration de Sundance de l’époque étaient au courant de la participation des Sassou-Nguesso dans le projet, y compris Alec Pismiris et John Corr, qui n’ont pu être joints par le Monde Afrique.

    Lors d’une réunion, le 1er décembre 2006, le conseil d’administration de Sundance décide de racheter une partie des actions de la « partie congolaise » dans Congo Iron pour réduire sa participation à 10 %. Un mois plus tard, Fabrice Sil annonce à quelques collègues de Sundance, dont le PDG, que Rodrigue et Denis-Christel Sassou-Nguesso sont enfin prêts à vendre les parts qu’il « détient en leur nom » dans Congo Iron.

    Lire aussi : Au Sénégal, l’affaire « Karim Wade » en un mot : fiasco

    Une copie de ce courriel a été déposée au tribunal par Porter lui-même. Pourtant, contacté par téléphone, il dit ne pas connaître l’identité des actionnaires congolais de Congo Iron, tandis que Fabrice Sil nie catégoriquement que la famille du président Sassou-Nguesso était impliquée.

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    Le projet d’extraction de minerai Mbalam-Nabeba au Congo-Brazzaville par le groupe australien Sundance Resources Limited.
    Le projet d’extraction de minerai Mbalam-Nabeba au Congo-Brazzaville par le groupe australien Sundance Resources Limited. Crédits : Sundance Resources Ltd

    A Perth, le matin du 8 mars 2007, dans son gratte-ciel de verre face à l’océan Indien, le conseil d’administration de Sundance décide que « la partie congolaise » recevra 15 millions d’actions de Sundance en échange des 20 % de Congo Iron que les Sassou-Nguesso ont accepté de vendre, mais avec pour condition « la délivrance de permis exclusifs de recherche ».

    En juillet 2007, les permis de recherche tant convoités sont signés par le président Denis Sassou-Nguesso.

    Défaut de paiement

    Un an après, le 10 octobre 2008, Sundance annonce officiellement à la Bourse australienne qu’elle va augmenter sa participation dans Congo Iron à 85 % et, pour cela, qu’elle attribuera, en trois tranches, 33 millions d’actions de Sundance à une société écran enregistrée au Congo, Congo Mining Investments SA (ComInvest), « représentée » par Fabrice Sil, mais sans spécifier qui en sont les actionnaires. Cette transaction aura une valeur totale de 9,6 millions d’euros.

    En 2012, deux mois après le versement de la dernière tranche d’actions, le président Sassou-Nguesso signe un permis d’exploitation qui donne un droit exclusif à Sundance d’extraire le fer des collines de Nabeba.

    Lire aussi : Mal réélu, Denis Sassou-Nguesso réprime toute forme d’opposition

    Le conseil d’administration de Sundance a été entièrement renouvelé depuis les décisions de 2006 et 2007, et aucun de ses membres actuels n’a été impliqué dans les négociations avec les Sassou-Nguesso. De plus, la chute des prix des matières premières à partir de 2011 a entraîné Sundance avec elle, mettant aujourd’hui l’entreprise en grande difficulté. Contactée par courriel, la direction de Sundance a annoncé qu’elle a lancé une enquête interne.

    David Porter, lui, a gagné son second procès à propos de ses honoraires. Sundance a été condamnée en décembre 2015 à lui verser plus de 3 millions d’euros. Mais il risque de ne jamais toucher cet argent, d’une part parce que Sundance se trouve actuellement en défaut de paiement, et d’autre part parce que la justice australienne pourrait ouvrir une enquête sur la base de ses révélations de corruption. L’Australie sanctionne la corruption à l’étranger avec des peines allant jusqu’à dix ans de prison et une forte amende.

    Cette enquête a été réalisée en collaboration avec le groupe de presse australien Fairfax.


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    LE Résultat de recherche d'images pour "tricheur"  Monsieur 8%  DICTATEUR Denis SASSOU NGUESSO

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Brazzaville, Steve OBORABASSI pour la Voix du Peuple

 

 

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Un Dictateur n'a pas de concurrent à sa taille tant que le Peuple ne rélève pas le défi

 
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La Voix Du Peuple

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POUR UN CONGO LIBRE ET DEMOCRATIQUE

 

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      VISITEURS                           
         VISITEURS                               

 

 fl8.jpg EDITORIAL                                               

 

 

Nous avons tous  été confrontés un jour ou l’autre à un fait  choquant qui nécessitait d’être révélé à la face du monde.

Mais  désavantagés par l’absence de moyens de nous exprimer, nous avons fini par abandonner. Or, pesant

soigneusement les mots et en cherchant à trouver la bonne formule, il est possible de régler la majeure partie des

problèmes qui nous rongent.

La voix du peuple est cet espace qui nous faisait défaut. Elle a pour ambition l’information du  grand nombre dans la

dénonciation sans appel de toute dérive de nos responsables politiques congolais, tout bord confondu,  qui poseraient

des actes qui opposent le « mal au bien » du peuple congolais à travers des actions telles :

           -des abus de tout genre ;

           -des injustices vis-à-vis des plus faibles ;

           -des scandales économiques, politiques, judiciaires…

La voix du peuple a aussi pour mission, l’assistance des « sans voix » dans la publication de leurs opinions.

La voix du peuple est pour nous tous donc une arme qui nous permet de nous soulager de nos douleurs longtemps

comprimées, et aussi de faire respecter les droits que nous défendons. Désormais, nous parviendrons,  grâce  à elle, à

atteindre dans leurs tanières, leurs châteaux, leurs bunkers, leurs tours…, les intouchables, les protégés, les

invulnérables.

Enfin, se voulant porteuse des valeurs de vérité, de justice, de paix, de la morale, de la vertu et de l’unité de tous les

enfants du Congo du nord au sud, de l’ouest à l’est, la voix du peuple s’insurge, dans l’impartialité, contre des

agissements s’apparentant à de la propagande, au dénigrement matérialisés par :

           -des propos indélicats ; 

           -du culte de la division ;

           -des accusations affamantes ;

           -des observations désobligeantes ;

           -des contre vérités…

Aussi, au regard de ce qui précède, un article des « sans voix » qui ne respecterait point les dites prescriptions, sera

purement et simplement écarté.

email2.gifNous contacter :

dpeuplelavoix@yahoo.fr  

 

 

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         Non à la dictature

    

   

   

 

      L' INCORRUPTIBLE       

     Légende d'Afrique

  

  

 

       La colombe de la paix et de l'esperance

        

 

 

 

         Non à l' omerta

   

 

 

BONGO - CHIRAC - SASSOU les principaux acteurs

du coup d' Etat sanglant du 5 Juin 1997 au Congo Brazzaville

   

   

 

 

 

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     Le bord du fleuve Congo à Brazzaville pourtant les habitants manquent cruellement l' eau potable

         

 

       

 

                    

 

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