LES PERIPETIES DE LA DÉBACLE DU DICTATEUR Denis SASSOU NGUESSO A L' ELYSÉE
2)- Le dictateur Denis Sassou Nguesso comprenant que le geste de François Hollande est rapetissant, il se précipite pour tenir sa main le plus vite possible. Et le plus grave et l’impensable pour le dictateur et son équipe se produit.
( 3) François Hollande faisant semblant de s’adresser à un de ses conseillers tourne le dos laissant le dictateur sans mot avec seule réaction, le geste de sa main gauche se posant soi-même la question de ce qui lui arrive
Comme un enfant à l'assaut d'un bonbon
(4)- Le Président François Hollande se retournant gêné tend finalement la main à son visiteur qui malgré cette humiliation regarde vers les journalistes (comme pour leur prier d’immortaliser la séquence) et sourire aux lèvres alors que son partenaire a le visage serré et fixant le sol pour signifier aux journalistes que ceci n’est qu’obligation diplomatique
Et le Président Français prenant la parole, dit le mot de bienvenu à ses visiteurs tout en présentant les membres de son cabinet qui l’assistent. Et en bon moqueur qu’il est et avec l’humour que tout le monde lui reconnait, François Hollande conclut en disant: Puisque vous avez longtemps souhaité cette rencontre, j’espère que nous aurons le temps nécessaire de traiter tous les points que vous avez à nous présenter. Enfin vous avez la parole et nous vous écoutons avec attention.
Un grand silence de plus 5 minutes s’ensuit, laissant dubitatif un des membres de la délégation de Sassou qui ne peut à l’instant que contempler le décor de la salle; car le dictateur cherche dans ses documents, le papier du dossier sur lequel il devra commencer. Ne retrouvant pas le fameux papier, un des membres de sa délégation lui tend un petit bout de papier, attirant l’attention de François Hollande.
Le dictateur Denis Sassou Nguesso gêné, prend la parole et remercie le Président Français de lui avoir accordé cette visite. Et il continue pèle mêle sur le caractère historique des relations et l’amitié entre le Congo et la France tout en ajoutant qu’il est plus à l’aise de travailler avec un homme de gauche. Le Président François Hollande qui ne veut pas que cette rencontre tire en longueur, s’excuse pendant que le dictateur Sassou Nguesso parle, et lui dit: monsieur le président, je pense que nous devons tenir compte du temps qui est si cher à nous tous.
Et là le dictateur dit, oui, son Excellence. En fait nous avons quatre points importants à vous présenter dont :
1- La guerre contre le terrorisme au Mali. Nous voulons sincèrement vous remercier pour votre courage et votre engagement ayant permis la libération du peuple Malien contre les terroristes. Nous soutenons et adhérons à la feuille de route fixée sous votre impulsion et le Congo sera toujours à vos côtés et nous vous soutiendrons avec détermination si nécessaire.
2- Le conflit Centrafricain. Le conseil des chefs d’Etats de l’Afrique Centrale a condamné lors de leur dernière rencontre le coup d’Etat dans ce pays et a décidé d’exiger aux parties en conflit de former un gouvernement d’union nationale et de créer un conseil de transition qui élira le président de la république jusqu’à la tenue et l’organisation de toutes les élections. La durée de la transition sera déterminée par le conseil de transition.
3- Le conflit en République Démocratique du Congo. Le dictateur Denis Sassou Nguesso a rendu compte de ses rencontres avec les présidents Ougandais et Rwandais tout en rassurant qu’il ya de l’espoir d’aboutir à une paix durable.
4- La situation économique et sociale au Congo qui est très satisfaisante et que la France reste le partenaire économique privilégié du Congo.
Le président Hollande reprenant la parole, remercie le dictateur Denis Sassou Nguesso pour ses efforts déployés dans la résolution des crises en Afrique et pour son soutien à l’intervention Française au Mali qui avait été engagée dans le respect de la résolution 2085 du conseil de sécurité des Nations-Unies. Et il ajoute que pour tous les dictateurs et putschistes, il est clair que le cap qu’il a fixé lors de ses discours de Dakar et de Kinshasa n’a pas changé. Et que l’ère de la politique Africaine de la France au service des dictateurs est révolue. L’alternance politique, la démocratie et la liberté des peuples représentent désormais des exigences indestructibles et inviolables de la part des dirigeants et amis de la France.
Il conclut en disant au dictateur que la France et le peuple Français restent attachés à la relation historique avec le Congo et le peuple Congolais. Merci de votre visite et bon séjour en France.
Et là le dictateur prend un coup fatal. La séance est levée et le président Français se levant se dirige vers le chef de la délégation de ses visiteurs, lui disant au revoir et demandant à un de ses conseillers de raccompagner la délégation.
Les membres de la délégation du dictateur se chuchotant se dirigent à leur tour vers la sortie et attendent leur chef qui traine ses pas, visage serré comme un lion blessé. Regarde la photo.
(6)- Le dictateur Denis Sassou Nguesso, visage serré comme un lion blessé hésite d’aller vers les journalistes qui l’attendent impatients et enthousiastes de lui poser des questions
(7)- Le dictateur ne pouvant éviter le micro préparé pour la circonstance est obligé de s’y arrêter et répondre difficilement et maladroitement aux questions des journalistes
(8)- Le dictateur répond à quelques questions des journalistes dont celle des biens mal acquis. Il récuse l’autorité de la justice Française d’instruire une information judiciaire sur des dossiers dont les faits ne se seraient pas produits sur le territoire Français. Quelque soient les crimes de sang et économiques du Congo, la France et sa justice ne devraient pas s’y intéresser et laisser le peuple Congolais demander des comptes à ses dirigeants.
Le dictateur Président Congolais Denis Sassou Nguesso a dénié lundi à la justice française le droit d'enquêter sur son patrimoine en France, au premier jour d'une visite contestée par des opposants et militants anti-corruption indignés par l'accueil officiel qui lui est réservé.
Publication d’un communiqué de la république Française dont voici le contenu :
Le président de la République a reçu ce matin à l’Elysée M. Denis Sassou N’Guesso, président de la République du Congo.
Le chef de l’Etat a remercié son homologue congolais pour le soutien politique et logistique apporté aux forces africaines et à la France dans le cadre de l’opération de libération du Nord du Mali.
En tant que médiateur de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), le président congolais a fait un point de la situation en République centrafricaine et rappelé les conclusions du sommet de N’djamena consacré à cette crise. Les deux présidents ont constaté l’illégalité d’une prise de pouvoir par la force. Ils ont souligné la nécessité de préserver l’esprit des accords de Libreville, notamment en organisant des élections dans des délais courts, conformément aux recommandations de la CEEAC. Le président de la République française a également indiqué sa volonté que l’ensemble des forces politiques centrafricaines soient associées au sein d’un gouvernement d’union nationale. Enfin, le chef de l’Etat a tenu à rappeler que la présence militaire en Centrafrique est seulement destinée à renforcer la sécurité des ressortissants français.
Concernant la situation en République Démocratique du Congo, les présidents français et congolais se sont réjouis de l’adoption de la résolution 2098 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, à l’initiative de la France et conformément aux engagements pris par le président de la République à Kinshasa. Cette résolution permettra un renforcement des moyens humains et matériels de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO), à travers le déploiement d’une brigade d’intervention africaine dotée d’un mandat robuste.
Au plan bilatéral, il a été convenu de poursuivre le développement des relations économiques entre la France et le Congo, dans un cadre de transparence renforcé.
Conclusion :
Il n’ya donc pas eu de tête à tête François Hollande-Sassou Nguesso. La rencontre bilatérale de moins de 45 minutes préparée minutieusement par le président Français et son cabinet n’aurait donc pas permis au dictateur Denis Sassou Nguesso de parler des dossiers qui lui tiennent toujours à cœur dont:
1- l’intervention du président Français pour l’arrêt de l’instruction judiciaire sur le dossier des biens mal acquis (plus de 119 appartements en France, plus 139 comptes bancaires…) et le dossier des disparus du beach (353 jeunes froidement tués par le dictateur en 1999).
2- Le soutien du président Français à son idée machiavélique de réviser en 2016 les articles 57 et 58 de sa propre constitution déjà taillée sur mesure, limitant respectivement le nombre de mandat de 7 ans à un renouvelable une fois et l’âge de chacun des candidats à 70 ans au plus, au moment du dépôt du dossier de la candidature.
«Un dictateur n'a pas de concurrent à sa taille tant que le peuple ne relève pas le défi »
Pour une République Juste & Démocratique, Vous Trompez le Peuple Nous dénonçons