André Okombi Salissa annonce que son silence n'est pas une faiblesse, mais bien une arme silencieuse
Chers amis, mes chers compatriotes,
Mon silence n'est pas une faiblesse, mais bien une arme silencieuse.
Ceci dit, personne parmi les gens civilisés ne peut se réjouir d'un éléphant qui agonise. La nature a horreur du vide, tôt ou tard, elle reprend ses droits. Pour ma part, je souhaite que cela ne soit pas ainsi. Rendre compte, voilà ce à quoi nous attendons tous. Trop de contentieux non soldés existent encore dans notre pays et nous devons en solliciter les conclusions, mieux, la vérité à travers une justice véritablement équitable. Un homme politique congolais avait scandé avec force et véhémence " Plus jamais ça " Hélas !
Nous sommes dans une crise immense, même si, ceux qui se sont installés par magouille en volant la victoire du peuple avec le concours des affairistes outre méditerranéen s'en voilent la face, il est indéniable que la crise frappe de plein fouet notre pays dans son essence même. Je vous fais l'économie des détails. Cela se ressens au sein même des illégaux et illégitimes.
Oui, j'ai pu m'extirper du piège tendu par le dictateur. Le connaissant bien dans ses basses manœuvres, j'ai été en avance sur sa stratégie de vouloir m'éliminer. Mon seul tort, c'est de lui avoir tenue tête. C'est une position stratégique et non une fuite comme d'aucuns l'imagine.
Depuis ma gibecière, je suis avec attention et échange régulièrement avec le coordonnateur de notre plateformeIDC/FROCAD sur les stratégies à mettre en place pour remobiliser et redynamiser notre base. Rien n'est perdu, nous travaillons pour faire tomber cette dictature. C'est aussi l'occasion ici de féliciter mon frère et Président Guy Brice Parfait Kolelas pour les descentes qu'il a commencé. Je suis aussi les derniers développements du côté du Gabon où le peuple gabonais, nous montre un visage de bravoure et d'héroïsme.
L'unité de notre plateforme IDC/FROCAD que certains d'entre nous ont voulu sacrifier à l'autel de la facilité, démontrant ainsi leur incapacité à conduire la volonté de changement voulu par notre peuple dans son écrasante majorité reste une arme sans faille. Les politiques véreux et hypocrites qui s’accommodent avec monsieur 8% sont seuls responsables devant leur conscience et devant le peuple.
Aux militants et sympathisants de la plateforme IDC/FROCAD à travers le monde et ceux de l'intérieur du pays (une pensée pour le pasteur Ntoumi, sa base et les populations du Pool meurtris) ne lâcher prise. Nous travaillons avec méthode et efficacité. C'est vrai, le temps vous paraît long et insupportable, j'en conviens. Mais, sachez que les vraies révolutions se font sans bruit. Le silence est parlant et redoutable.
Notre pays ne sera pas une dynastie que ceux qui rêvent s'en dessaisissent et redescendent sur terre. Parce que le retour du bâton sera effroyable. La seule alternance possible doit être démocratique.
Je reste confiant que la démocratie et la justice équitable s'installeront dans notre pays. On peut regretter le temps perdu, c'est vrai. Mais un jour, même si, ça paraît comme une éternité, nous aurons à la tête du Congo des hommes et des femmes intègres et responsables soucieux de l'avenir de notre pays. L'amateurisme actuel et les cris des larmes de notre peuple seront bien loin derrière nous.
La démocratie triomphera et le peuple avec.
J'ai dit !
Ce jour, 30 août 2016.
André Okombi Salissa