LE FLASH-BOOK DE LA VOIX DU PEUPLE
LES DERNIÈRES NOUVELLES DU SASSOULAND: REVOICI MR X, LUI QUI EST AU CŒUR DE CE POUVOIR . IL NOUS DIT TOUT
IL CÔTOIE LES GENS DU POUVOIR ET A DÉCIDÉ DE ROMPRE LE SILENCE. SOUVENEZ-VOUS DE MR X QUE NOUS AVIONS PERDU DEPUIS QUELQUES MOIS, EN TOUT CAS, IL A DES CHOSES A NOUS DIRE. TROP RISQUÉ POUR DÉCLINER SON IDENTITÉ.
Ce qui me choque dans tout ça, c’est qu’il prend les Congolais pour des cons. Ses parents, ses enfants, ses ministres et tous les autres proches volent l’argent tous les toujours, sans que ces gens-là ne soient arrêtés et traduits en justice. Aujourd’hui, nous sommes les premières victimes de cette crise provoquée par cette bande de voyous. Tout ça n’est pas normal. Puisqu’on parle du vol, son fils Christel est impliqué dans un gros scandale financier appelé Panama Papers, Sassou le sait et tout le monde est au courant, même Oko Ngakala et Pierre Mabiala, les faux chantres du respect de la loi ici dans ce pays de merde et qui jouent les Rambo, mais pourquoi ils ne l’interpellent pas ?
Le verdict prononcé contre Paulin Makaya est vraiment dégueulasse. 2 ans et 2.500.000 FCFA d’amende, pour avoir pris la tête d’une marche. Je trouve que c’est vraiment abusé. Puisque Sassou nous parle du respect de la loi, pourtant lui qui devrait donner l’exemple est le premier à la violer impunément tous les jours. Il a volé notre argent pour aller le cacher dans des banques chez les blancs, lui et ses enfants ont passé le clair de leur temps à acheter les biens mal acquis que les Français ont commencé d’ailleurs à saisir et Sassou croit que tout ça, les Congolais ne savent pas. Il a violé la constitution de 2002 pour se maintenir au pouvoir contre l’avis du peuple. Il vient de tricher aux élections qu’il a pourtant perdues. Comment voulez-vous qu’il n’y ait pas de sentiment de révolte? Ça me dégoûte tout ça.
Le verdict de Paulin Makaya était déjà ficelé d’avance avant que Oko Ngakala et Pierre Mabiala ne partent en France. Tout a été décidé d’avance, je dis bien décidé d’avance et on veut nous faire croire que les juges ont pris leur décision en toute indépendance sans ces deux là partis en France ? Vous savez pourquoi ces deux là sont Allés en France au même moment ? C’est pour rencontrer les officiels français en catimini afin de rendre les comptes sur la situation et discuter du sort des prisonniers et surtout du général Jean Marie Mokoko.
Tout se décide là bas en France comme si les Congolais ne pouvaient pas décider d’eux-mêmes et prendre leur destin en main. Le problème du Congo, c’est Sassou, mais comment nous allons faire pour nous en débarrasser ? Au moment où je vous parle, vous savez quoi ? il a recruté des milliers et des milliers d'hommes pour renforcer sa garde républicaine. Une armée dans une armée, mais avec quoi il va payer tous ces gens là ? Voyez-vous, il y a la gendarmerie, il y a la police et puis il y a la garde républicaine, ce sont ces gens là qui font la force de Sassou, qui protègent son pouvoir.
Nous sommes comme dans une prison. la différence avec les Mokoko, c'est le fait qu'ils soient à la maison d'arrêt. je vous le dis, ça ne pourra pas durer longtemps ainsi. le pouvoir vacille, je le vois au quotidien auprès des gens du pouvoir que je côtoie tous les jours. Nombreux n'y croient pas mais font semblant. A l'allure où vont les choses, si les gens de l'opposition sont déterminés, sassou ne pourra plus tenir. Les gens ne supportent plus ce pouvoir, mais le disent sous le manteau.
Histoire de l’économie : Le Voyage en Chine et la hantise d’Aout 1982. Les limites de la politique de l’assistanat.
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Aout 1982. L’actualité économique mondiale est dominée par la flambée des prix du baril de pétrole due à la guerre entre l’Iran et l’Iraq, engendrant ainsi la menace d’une crise financière mondiale. Par précautions, les pays industrialisés rendent difficile l’accès aux crédits financiers, tout en haussant les taux d’intérêts sur le capital. Ainsi, Incapables de s’endetter, les pays Africains s’inquiètent.
Avec une économie de rente qui dépend essentiellement de l’extérieur, le Congo n’échappe pas non plus à ces soubresauts internationaux. Cette année- là, le Congo a pour Président Monsieur Denis Sassou Nguesso. Arrivé au pouvoir en 1979, Monsieur Sassou se présente comme un homme de « gauche » qui promet de « rompre avec la politique d'irresponsabilité, de démission nationale, d'obscurantisme et d'aplatissement devant l'impérialisme des éléments de la bourgeoisie bureaucratique ». Seulement voilà : Une année après son arrivée au pouvoir, il affiche un bilan économique désastreux : Les entreprises d’État sont victimes d'une mauvaise gestion et d'un effectif pléthorique. La masse salariale du secteur de l’Etat absorbe les deux tiers de la richesse nationale. Bref, le pays va mal, et Monsieur Sassou a besoin d'argent.
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Conséquences ? En Aout 1982, Monsieur Sassou est obligé de tenir une réunion d’urgence avec ses proches pour leur dire que le pays ne dispose plus des « moyens financiers pour payer ses créanciers ». Ainsi, pour la première fois de son histoire, le Congo connait son premier défaut souverain. C’est-à-dire, juste trois ans après son accession au pouvoir, Monsieur Sassou a réussi un exploit record : Il a réussi de mettre le Congo en faillite !
Alors, aujourd’hui, 34 ans après, l’histoire semble se répéter. Face à des finances publiques très dégradées, Monsieur Sassou doit une fois de plus faire face à la menace de l’insolvabilité, et son voyage en chine s'inscrit dans cette logique de la recherche des solutions immediats . Hélas, En réalité, la Chine peut faire des promesses, mais elle ne peut sortir le Congo de sa crise.
La vraie solution est plutôt à l’interne : Strictement parlant, le Congo doit passer par une cure d’austérité (couper ses dépenses en réduisant le train de vie de l’Etat). Après la cure d’austérité, le Congo doit nécessairement embrasser les pratiques de la bonne gouvernance (réduction de la corruption, instaurer l’Etat de droit, embrasser l’excellence) et rendre efficient le mécanisme de la collecte des impôts qui sont une véritable source de revenus pour le pays. Cependant, enfermé dans son arrogance et son narcissisme futile, Monsieur Sassou ne dispose plus de la crédibilité morale pour enclencher ces réformes.
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Enfin, comme en 1982 quand Monsieur Sassou s’était opportunément converti au capitalisme en abandonnant ses amis russes, aujourd’hui, il cherche encore des tactiques pour faire des yeux doux aux grands organismes internationaux, (FMI, la Banque mondiale, le club de Paris, le club de Londres). Mais en attendant, disons tout simplement que 2016 ressemble beaucoup à 1982. Seulement, en choisissant la voie du durcissement aujourd’hui (Arrestations politiques, arrogance, mépris) Monsieur Sassou semble n’avoir rien appris des années 80s. Tout de même, dans ses faits et gestes, il existe désormais chez Monsieur Sassou ce qu’on peut appeler la hantise d’Aout 1982. La hantise de la faillite. La hantise de l’insolvabilité.
LE Monsieur 8% DICTATEUR Denis SASSOU NGUESSO
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