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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 18:11

 

Auteur: Propos recueillis par Jean-Paul Tédga

 

L'ancien premier ministre Alphonse Souchlaty Poaty incrimine le Dictateur Denis SASSOU NGUESSO 

 

 

         

       Denis Sassou Nguesso, sur les berges du fleuve Alima, à Oyo, en février 2011. 

            Le Dictateur  Denis Sassou Nguesso, sur les berges du fleuve Alima, à Oyo, en février 2011

 

       

 

 


Les propos d’Alphonse Souchlaty Poaty, contenus dans cette interview, sont à faire couper le souffle. D’une précision chirurgicale, il donne les noms, les lieux, le moment, des faits pour lesquels il incrimine Denis Sassou Nguesso. Ancien premier ministre de 1989 à 1990, il accuse Sassou d’être un criminel hors pair, qui a fait du Congo, une république bananière. Sans passer par quatre chemins, il demande, sans hésiter, la démission de Denis Sassou Nguesso tout en s’insurgeant contre le changement de la constitution.

AFRIQUEDUCATION : Vous êtes un ancien premier ministre du Congo, installé entre la France, l’Afrique du Sud et le Congo. Vous n’êtes plus très actif dans la politique et vous ne militez dans aucun parti politique. Vous avez quitté les affaires publiques, exactement, le 3 décembre 1990, c’est-à-dire, il y a 25 ans. Pourquoi faites-vous l’objet d’un harcèlement, sans cesse, ni vu ni connu, du président, Denis Sassou Nguesso ? En 1993, alors que le Congo était présidé par le professeur, Pascal Lissouba, et que vous n’étiez qu’un simple citoyen, Sassou vous a fait kidnapper, à l’aéroport de Johannesburg, en Afrique du Sud, sous la présidence de Thabo Mbeki. Que s’est-il, réellement, passé et comment vous en êtes-vous sorti ? D’autre part, vous avez, déjà, été empoisonné une vingtaine de fois, ce qui peut paraître excessif. Pourtant, c’est vrai. Comment cela s’est-il passé et comment vous en êtes-vous sorti indemne ?

Alphonse Souchlaty Poaty : Je dois tout d’abord vous remercier de me donner l’occasion de m’exprimer par votre grand média. Il y a bien longtemps que je suis sorti de la politique par la grande porte, en démissionnant des fonctions de premier ministre que j’assurais jusqu’au 3 Décembre 1990 dans mon cher Congo ! En rompant le silence, je voudrais vous dire pourquoi j’ai refusé de cautionner la comédie du pouvoir tel que le concevait et le conçoit toujours le Président Denis Sassou Nguesso dans sa quête de puissance absolue.

Je suis parti de la primature de mon propre chef, ce que Sassou déteste. Il l’avait pris pour un affront, estimant sans doute qu’il lui appartient seul de nommer et de destituer les membres du Gouvernement. C’est pourquoi, il m’en veut terriblement jusqu’à présent.

Pour lui, j’aurais commis un crime de lèse-majesté en lui remettant une lettre caustique en pleine réunion du bureau politique du PCT sans l’avoir préalablement averti au moment où la classe politique et le peuple congolais réclamaient des changements démocratiques, que ni le PCT ni lui-même ne voulaient mettre en œuvre. Or, moi je ne suis pas un homme de parti ou d’appareil. Je suis un homme d’Etat et j’ai toujours agi comme tel.

Vous me parlez de commando armé qui s’était introduit chez moi. C’est vrai, l’histoire se passe dans la nuit du 12 au 13 juillet 1993 à 3 heures du matin dans l’enceinte de ma maison sise devant le Palais de justice de Brazzaville. Je fus l’objet d’une attaque à la kalachnikov par 5 personnes qui tirèrent plusieurs coups de feu. Je sursautai de mon lit en plein sommeil et me jetai sans arme dans la mêlée au milieu de mes 4 gardiens ragaillardis.

Mais après une dizaine de minutes, les assaillants prirent la fuite emportant un blessé grave dans leur rang et laissant pour mort mon frère cadet Nestor qui s’était hasardé dehors. Il ne put se remettre de ce malheur qu’après une dure opération chirurgicale réalisée en urgence par le médecin Colonel Zamba de l’hôpital militaire et un long séjour médical à Johannesburg. Il est actuellement privé de l’usage de ses jambes. Je ne cesserai jamais de remercier cet excellent praticien et avec lui tout le corps médical en service durant cette nuit d’enfer.

Quant aux empoisonnements, multiples et variés que j’ai subis, ils m’ont été administrés exactement à vingt reprises à l’extérieur, dans ma maison, à l’occasion des banquets officiels, parfois, par ceux et celles que je tenais en affection mais qui ont été retournés par le pouvoir politique en place qui tient à m’éliminer et dont la pratique quasi-quotidienne de l’empoisonnement a pris ces derniers temps un tournant institutionnel effrayant.

Vous voulez savoir comment je m’en sors ? Que puis-je vous dire sinon que je suis un chrétien fervent, toujours plongé dans la prière au moins sept fois par jour, où que je puisse me trouver. Il faut donc prier, prier sans cesse.

Et puis, sachez que le bon Dieu a fait tous les êtres vivants chacun avec ses anticorps, ses protections naturelles, son ange gardien, bref, vous avez peut être été un jour tenté par le démon et réussi à vous en sortir sans même que vous le sachiez. Mais rien ne remplace la prudence que la sagesse cosmique confère à l’homme. Simple mortel, quand j’irai rendre compte à mon Seigneur de ce que j’aurai subi dans ma courte vie sur terre, je souhaiterais qu’IL me dise : mon fils, tu as bien appliqué mes préceptes, siège à la droite de mes oints.

Toujours voué aux attaques de tous genres, j’ai été victime de deux incendies dont on peut penser qu’ils étaient criminels, en 1987 et 2004. Leur mode opératoire, leur brutalité et leur caractère inattendu le laissaient penser, mais je n’en tirai aucune conclusion qui pût hypothéquer les bonnes relations que j’avais avec mon entourage et à l’extérieur alors que j’étais ministre.

L’incendie de 1987 me laissa pantois en considération des ravages causés en archives, ouvrages et matériels divers. Je courus en voiture comme un bolide lorsque je fus alerté du voisinage, trouvant sur place les pompiers qui ne purent m’arrêter de pénétrer les yeux fermés, dans l’immeuble en feu assombri par la fumée, pour rechercher à tâtons ce qui valait la peine d’être sauvé. Lorsque je refis surface, l’air ahuri, les habits et les cheveux brûlés de tous côté par le feu, tout le monde se mit à pleurer, mon épouse s’évanouit pour reprendre vie à l’hôpital général et ma mère faillit se suicider. Cependant, plus de peur que de mal, hormis les dégâts matériels, il n’y eut aucun mort ni blessé. On pouvait craindre des explosions à cause de quelques armes et munitions stockées dans une dépendance, mais celles-ci furent purement et simplement dissoutes, ratatinées comme un amas de cire, sans aucune conflagration.

Je remerciai le Seigneur pour cette marque de présence en moi et dans ma vie.

En 2004, l’incendie fut d’une toute autre gravité, détruisant l’ensemble de la maison de la toiture aux murs, sans épargner le moindre objet, les pompiers étant arrivés avec 30 minutes de retard. Je fis le pari de dormir pendant deux semaines dans ce qui restait de ma maison, surnageant dans un lac d’eau grossi par les pluies diluviennes qui s’abattaient sur Pointe-Noire. Ici encore comme à Brazzaville, aucun décès ne fut déploré et la dotation en armes et munitions que j’avais reçue du gouverneur civil et militaire se transforma en objets informes, telle la pâte du forgeron sortie du four incandescent, au grand étonnement des pompiers.

J’étais dans mon bureau de travail lorsque l’incendie se déclara à l’autre bout du bâtiment. Dieu voulut que personne des miens n’en mourût, n’en déplaise à Sassou et autres méchants qui me poursuivent par tous les moyens, tous les temps et toutes les latitudes.

En ce qui concerne l’affaire de mon rapt à Johannesburg, elle fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase, car bien avant et bien plus tard, ont été commis une série d’actes attentatoires à ma liberté et à ma vie. Le cas que vous évoquez est en effet caractéristique de la volonté de nuire, non seulement, de me nuire à moi mais de nuire à tous ceux qui expriment librement et paisiblement leurs droits à la différence d’une manière ou d’une autre. Et moi, je ne suis pas de nature à me faire taper sur les doigts, d’autant plus que je n’avais pas sollicité le poste que d’aucuns eussent peut être mérité plus que moi qui n’étais pas membre du PCT, Parti-Etat, exclusif et tout-puissant.

Voici donc que le matin du 4 août 2006, je me trouvai à l’aéroport de Pointe-Noire en partance pour Johannesburg pour assister au procès de la mort accidentelle de mon petit fils Joé Typaul. J’y rencontrai Alexandre Honoré Paka, préfet de Pointe-Noire qui se rendait à Brazzaville. Il me fit savoir que le Président a interdit les sorties du pays pour les responsables en prévision de la fête nationale du 15 août. Alors je lui rétorquai que je n’étais responsable de rien, étant retraité depuis 10 ans et installé dans mon village. Que ne m’a-t-il averti depuis Mboukou pour me dire que j’étais assigné à résidence ! Puis, prenant congé de lui, je montai dans l’avion de la TAAG pour Johannesburg via Luanda.

Arrivé au comptoir de la police des frontières, je fus séparé de la ligne de contrôle des passeports et amené devant un capitaine qui me notifia purement et simplement mon incarcération pour faux visa. Comme je lui disais qu’il m’est impossible de frauder un visa alors que je dispose d’une maison en ville avec une famille et que je suis un ancien premier ministre, il me demanda de le justifier. Ce que je fis en lui présentant mon passeport diplomatique et copie de mon titre de propriété, en plus de mon passeport ordinaire qu’il détenait déjà en mains.

Qu’importe, dit-il en maugréant tout en confisquant mes papiers. J’eus recours à l’Ambassade du Congo par téléphone afin qu’elle m’apportât aide et assistance conformément aux conventions internationales. Mais les agents consulaires appelés à la rescousse à 14h ne se présentèrent qu’à 19h au bureau du capitaine.
Et, après 15 minutes d’entretien, ils quittèrent les lieux, sans me dire quoi que ce soit ni à l’arrivée ni au retour. De sorte que j’étais livré entre les mains d’un policier abusif et brutal, sans autre justification que l’accusation fallacieuse et tout à fait infondée de « faux visa ». Lorsque je lui demandai de me ramener dans l’avion pour que je reparte dans mon pays, il s’énerva et me conduisit de force dans une geôle attenante anciennement utilisée par les racistes blancs du régime d’apartheid. Il me fouilla, confisqua ma mallette et mon téléphone, me déshabilla jusqu’à me laisser à demi-nu avant de me précipiter dans la geôle où je devais séjourner pendant 5 jours dans des conditions inhumaines d’insalubrité. Privé de mes produits pharmaceutiques, d’eau potable et de nourriture saine, je me croyais déjà en enfer, sentant ma mort imminente malgré la sympathie ambiante de sept codétenus philippins en rupture de ban. Mais je survécus par miracle si j’ose ainsi m’exprimer, et le 8 août 2006, je fus libéré et conduit au pas de charge dans l’avion de la TAAG pour Pointe-Noire avec ordre au personnel de bord de ne me laisser parler avec personne, de crainte, sans doute qu’une personne des Droits de l’homme pût par hasard capter mes complaintes de supplicié.

Là, je fus accueilli à la descente de l’avion par 4 agents de la police politique (commandant Jean Claude Moungoto, commandant Maurice Obambi, lieutenant Pierre Mouy et adjudant Bounda Aymet Sérina) qui voulurent m’interroger quelque part en secret, ce que je refusai catégoriquement devant des passagers interloqués. Finalement, on fit les 100 pas du piéton jusqu’à ma résidence située à 100 m de l’aéroport. Devant ma famille en pleurs, je répondis aux questions des inspecteurs entrecoupés de nombreux coups de fils de Mpila et de la Sécurité d’Etat qui voulaient savoir ce que j’avais pu dire, craignant probablement que je misse en cause le président Sassou et les autorités sud-africaines. Mais sur le coup je ne me découvris point jusqu’à mon départ à Brazzaville le 5 septembre 2006 en vue d’en savoir plus sur mon infortune.

Dans ma chambre d’hôtel, je reçus dès mon arrivée Monsieur Antoine Evoundou, directeur général de la Sécurité d’Etat qui me remit mes deux passeports confisqués en Afrique du Sud. Il me présenta ses « excuses pour tout ce qui m’était arrivé », sans préciser si c’était en son propre nom ou en celui du chef de l’Etat. Il promit de lui en parler, mais je ne le revis guère jusqu’à mon retour à Pointe-Noire le 10 septembre. Aux Affaires Etrangères où j’étais parti m’entretenir avec le Ministre Rodolphe Adada, je lis à son attention le procès-verbal de mon audition par les agents de police à Pointe-Noire ; il voulut le conserver par devers lui, mais je le priai d’en prendre copie à la présidence. Je lui exprimai mon étonnement devant la carence pour le moins coupable de ses services de Prétoria. Il me rétorqua textuellement que « le Congo n’allait tout de même pas envoyer son artillerie pour vous libérer ». Je pris cette admonestation pour gratuite et inconsidérée.

A moins qu’il ne sache pas bien manier la langue de Molière, ce que je ne crois pas, l’expression « tout de même pas », supposait que le Congo eût fait en vain ce qu’il convenait pour aller à ma rescousse. Or, ainsi que je l’ai dit plus haut, personne, absolument personne n’a bougé le petit doigt. De guerre lasse, je lui demandai de me faire faire un nouveau passeport diplomatique à la place de celui qui a été confisqué. Il me rétorqua comme s’il parlait à un Congolais lambda : « le passeport diplomatique n’est pas un droit, Monsieur ». Son directeur de Cabinet qui assistait à l’entrevue, montra de la tête un signe de gêne et de tristesse. Et moi, « vieil homme recru d’épreuves» dixit Charles de Gaulle, je repris le chemin de Pointe- Noire dès le lendemain, non sans avoir laissé mon passeport ordinaire à l’Ambassade de l’Afrique du Sud pour qu’on me confirmât ou non la validité du visa contesté, objet de ma longue et malencontreuse garde à vue.

Que dire de ce ministre, apprenti serviteur de l’Etat, infatué d’arrogance, creux de réalisation et dont les services offerts aux administrés laissaient à désirer. Comment peut-il oser à ce point, me faire la leçon du service public dont il est évident qu’il maîtrise mal les tenants et les aboutissants. S’agit-il d’une erreur d’appréciation, d’une provocation ou des miasmes du rapt ? En effet, quelles autres qualités eussent été nécessaires pour décrocher le fameux sésame ? 40 ans de bons et loyaux services au niveau de l’Etat ; 4 fois DG de structures administratives, techniques et financières ; 4 fois ministre, 1 fois premier ministre, respectueux de l’autorité établie et des lois de la République, amoureux du travail bien fait, titulaire de la médaille de Grand Officier de l’Ordre du Mérite Congolais depuis 1975, je mérite autant que quiconque d’avoir un passeport diplomatique. Quelques jours plus tard, je fis encore le voyage de Brazzaville où j’étais conforté dans la certitude que mon visa était parfaitement régulier. Bien plus les autorités consulaires sud-africaines, après vérifications et contact auprès de « Home Affairs », me donnèrent un nouveau visa alors que le capitaine m’avait interdit désormais de mettre pieds dans ce pays. C’était, on le voit bien, la volonté du potentat militaire de Mpila, ce que je perçus depuis mon incarcération d’autant plus que le fameux capitaine téléphonait à une autorité qui devait être aux Affaires Etrangères ou à la présidence. Ma mort, soigneusement préparée était inéluctable, sinon, par crise cardiaque, du moins, par défaut de traitement sur bêtabloquant et inhibiteur composant mon traitement d’hypertension. On pouvait alors jeter mon corps de métèque, ni vu ni connu dans un trou quelconque et le criminel-né n’eût que ses condoléances « les plus attristées » à présenter et son cirque funéraire du palais des Congrès à organiser aux yeux de l’opinion nationale et internationale.

Un journal proche de Sassou a prétendu à l’époque que celui-ci était intervenu auprès du président sud-africain Thabo Mbeki pour me libérer et d’ajouter, je cite de mémoire : Souchlaty Poaty devrait faire comme son frère Kolelas, à savoir rejoindre le camp de la paix. Rien de plus faux et de plus mensonger, le président Mbeki n’était nullement au courant de l’affaire. Pourquoi devais-je pactiser avec un soi-disant camp de la paix alors que je suis moi-même un homme de paix, cette paix que Sassou n’a cessé de troubler depuis des lustres et tout récemment encore en fomentant la guerre du 5 juin 1997 au Congo. Il parle de paix, de sa paix feinte, alors que le peuple congolais aspire à une vraie paix inconditionnelle.

La Situation du Congo, aujourd’hui, est explosive. Peut-on la comparer à celle qui avait prévalu, en 1990, quand, premier ministre du Congo, vous aviez marqué votre accord, contre l’avis de Sassou, à la tenue de la Conférence nationale souveraine de 1991 ?

Explosive dites-vous, la situation politique au Congo l’est effectivement à cause des manigances de Sassou Nguesso qui veut absolument changer de Constitution pour se perpétuer au pouvoir en dépit du bon sens. Et pour ce faire, il procède par la manipulation, l’intimidation, l’achat des consciences, l’agitation tribale et l’intrigue politicienne, allant jusqu’à faire croire que c’est le peuple congolais souverain qui le veut ainsi. Il agite l’épouvante des troubles à l’ordre public et de la guerre civile, met en garde les partisans du respect et de la stabilité des Institutions. Comme si le meilleur moyen d’éviter les troubles et la guerre ne consistait pas précisément à garder le statu quo ante, à respecter l’ordre constitutionnel et les lois de la République.

Hormis une frange des membres du PCT, la presque totalité des partis politiques et associations civiles, épris de paix et de démocratie, soutiennent l’application rigoureuse de la Constitution du 20 janvier 2002. Cette Constitution, même ses détracteurs de dernière heure le reconnaissent, a permis d’apporter la paix dans le pays. Que le PCT se gausse aujourd’hui de ce que certains leaders de l’opposition aient pu se déclarer contre ladite constitution, à l’occasion des campagnes présidentielles précédentes, démontre son caractère non démocratique. Car dès lors qu’une loi est adoptée et rendue exécutoire, que reste-t-il à un démocrate, n’est ce pas de l’appliquer, même après l’avoir combattue ? Qu’on se souvienne de la Constitution française du 4 octobre 1958 et des réserves que le candidat Mitterrand émettait. Ne l’a-t-il pas respectée après son élection à la présidence le 10 mai 1981 ? Il s’en était conformé, certainement, plus scrupuleusement que ne l’eût fait le fondateur de la cinquième République lui- même ?

La détermination morbide de Sassou Nguesso de vouloir se maintenir à la tête du Congo, sous des lois nouvelles, taillées à sa mesure, à quelques mois de la fin de son mandat et de l’élection d’un autre président, est un acte d’incivisme, de rupture de serment et de forfaiture qui correspond à troubler l’ordre public et la paix. C’est donc bien lui Sassou, en chair et en os, dont on connaît le machiavélisme destructeur, qui veut troubler l’ordre public et personne d’autre. Qu’on se le dise et qu’on ne se fasse pas leurrer !

Pour lire le texte intégral, cliquez sur les liens ci-dessous :


L'ancien premier ministre Alphonse Souchlaty Poaty demande à Sassou de démissionner (fichier Word)

L'ancien premier ministre Alphonse Souchlaty Poaty demande à Sassou de démissionner (fichier PDF)


 

 

Un Dictateur n'a pas de concurrent à sa taille tant que le Peuple ne rélève pas le défi

 

 
 
 
 
        
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La Voix Du Peuple

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Nous avons tous  été confrontés un jour ou l’autre à un fait  choquant qui nécessitait d’être révélé à la face du monde.

Mais  désavantagés par l’absence de moyens de nous exprimer, nous avons fini par abandonner. Or, pesant

soigneusement les mots et en cherchant à trouver la bonne formule, il est possible de régler la majeure partie des

problèmes qui nous rongent.

La voix du peuple est cet espace qui nous faisait défaut. Elle a pour ambition l’information du  grand nombre dans la

dénonciation sans appel de toute dérive de nos responsables politiques congolais, tout bord confondu,  qui poseraient

des actes qui opposent le « mal au bien » du peuple congolais à travers des actions telles :

           -des abus de tout genre ;

           -des injustices vis-à-vis des plus faibles ;

           -des scandales économiques, politiques, judiciaires…

La voix du peuple a aussi pour mission, l’assistance des « sans voix » dans la publication de leurs opinions.

La voix du peuple est pour nous tous donc une arme qui nous permet de nous soulager de nos douleurs longtemps

comprimées, et aussi de faire respecter les droits que nous défendons. Désormais, nous parviendrons,  grâce  à elle, à

atteindre dans leurs tanières, leurs châteaux, leurs bunkers, leurs tours…, les intouchables, les protégés, les

invulnérables.

Enfin, se voulant porteuse des valeurs de vérité, de justice, de paix, de la morale, de la vertu et de l’unité de tous les

enfants du Congo du nord au sud, de l’ouest à l’est, la voix du peuple s’insurge, dans l’impartialité, contre des

agissements s’apparentant à de la propagande, au dénigrement matérialisés par :

           -des propos indélicats ; 

           -du culte de la division ;

           -des accusations affamantes ;

           -des observations désobligeantes ;

           -des contre vérités…

Aussi, au regard de ce qui précède, un article des « sans voix » qui ne respecterait point les dites prescriptions, sera

purement et simplement écarté.

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